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709 : Aubert, évêque d'Avranches, préside la dédicace de la première église du mont Tombe, futur Mont Saint Michel
C'est à partir de l'édification de ce bien modeste édifice, situé en contrebas de l'Abbaye, et qui apparaît aujourd'hui presque comme un appendice, un lieu de seconde catégorie en quelque sorte, que le mont Tombe va changer de nom et devenir le Mont-Saint-Michel-au-péril-de-la-mer; et que, peu à peu, va s'élever l'Abbaye que nous connaissons aujourd'hui.
Illustration : "les ridicules légendes de la Bastille" (Jacques Bainville)
1370 : Pose de la première pierre de la forteresse de la Bastille
C'est sous le règne de Charles V qu'elle fut édifiée : destinée à défendre la Porte Saint-Antoine et les remparts de l'est de Paris, la Bastille ou Bastide Saint-Antoine était initialement un véritable château-fort et un arsenal. Elle faisait 66 mètres de long pour 34 mètres de large et 24 mètres de hauteur au niveau des tours, et était entourée de fossés de 8 mètres de profondeur.
C'est le cardinal de Richelieu qui la transforma en prison d’État - plutôt confortable du reste... - pour les personnes de qualité (nobles, grands bourgeois) qui disposaient de grandes pièces avec repas fins et d'un domestique.
La Bastille - représentée ci dessous sur une gravure du XVIIIème - comportait également un quartier pour les prisonniers communs, ainsi que des cachots (et non des oubliettes) qui servaient de punitions aux prisonniers insubordonnés comme, par exemple, le fameux Latude.
Or, il se trouve que, depuis la Révolution, la Bastille est l'objet d'une falsification historique sans précédent, et d'une ahurissante réécriture des évènements, qui laisse rêveur, et qui est bien l'une des choses les plus stupéfiantes, mais aussi les plus sordides, qui soient.