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charles perrault

  • Éphéméride du 13 avril

    1598 : Henri IV signe l'Édit de Nantes

     

    13 avril,henri iv,édit de nantes,bainville,jean de la fontaine,charles perrault,oudry,ligue,espagne,calvinistes,protestantsDe Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre X, Henri IV restaure la monarchie et relève l'État :

    "...Presque en même temps que la paix de Vervins fut signé l'Édit de Nantes (13 avril 1598). Les protestants avaient été aussi longs que la Ligue et l'Espagne à reconnaître le fait accompli. Depuis la conversion du roi, ils ne cessaient de s'agiter, de tenir des assemblées, d'adresser au gouvernement des plaintes et des sommations, de chercher des appuis au-dehors, et même de profiter, pour accroître leurs exigences, des embarras et des revers du gouvernement, comme ce fut le cas au désastre d'Amiens. C'est quand ils virent que la paix avec l'Espagne allait être conclue qu'ils réduisirent leurs prétentions et acceptèrent un accord.

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  • Éphéméride du 12 janvier

    Plat rustique aux reptiles et écrevisses (Bernard Palissy, 1550)

     

     

    1587 : Bernard Palissy est condamné au bannissement 

     

    12 janvier,charles perrault,querelle des anciens et des modernes,louis xiv,homère,boileau,racine,auguste,antiquité,la fontaine,louis le grand,siècle d'auguste,grand siècleLa vie de Bernard Palissy fut à l'image de son époque : troublée à l'extrême par les horreurs des Guerres de religion.

    Pourtant, les paradoxes n'y manquent pas : converti à la Réforme, il fut constamment protégé par de grands seigneurs catholiques, comme le connétable Anne de Montmorency, qui l'emmenait fréquemment chez lui, à Écouen (et c'est la raison pour laquelle la majeure partie de son œuvre est exposée au Musée national de la Renaissance du château d'Écouen); mais aussi par Catherine de Médicis, et par le roi lui-même : c'est tout simplement parce qu'il se trouvait dans ses appartements, le jour de la Saint-Barthélemy, qu'il échappa, lui, réformé, au massacre quasi général...

    À partir de 1530, cet autodidacte - "peintre sur verre et faïence" - étudia la technique de cuisson des émaux. La découverte d'une coupe de céramique émaillée, d'un superbe blanc, dans la collection d'un grand seigneur, décida de sa carrière : il voulut à tout prix découvrir le secret de sa fabrication. De 1536 à 1556, il consacra vingt ans de sa vie à tenter de reproduire la glaçure de cette coupe qu'il avait vue : qui ne connaît l'histoire de Palissy ruiné, brûlant ses meubles et son plancher pour y parvenir ?

    C'est en 1555, après une vingtaine d'années d'épreuves physiques et morales, endurant les reproches de sa femme et les moqueries de ses voisins, qu'il put enfin couvrir ses poteries d'un émail jaspé. Il innova en adaptant à la céramique le goût des grottes (d'où le terme de grotesques) importé d'Italie vers le milieu du XVIème siècle. Ses pièces les plus connues sont des céramiques (vases, bassins, plats ou ustensiles divers) qui incluent des fruits, des feuilles ou des reptiles dans leurs décors naturalistes en relief (ci-dessous, son célèbre "plat à bestioles" du Musée de Sèvres).

    Anne de Montmorency, grand esthète, le fit travailler à la décoration de son splendide château d'Écouen, et le protégea comme de nombreux autres artistes tels que Jean Goujon.

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    Plat "à bestioles", Musée de Sèvres

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  • Éphéméride du 15 mai

    1954 : Mort de Maxime Real del Sarte, sculpteur, fondateur des Camelots du Roi

     

     

     

     

    1685 : Le Doge de Gênes est à Versailles pour "demander pardon" à Louis XIV 

     

    En 1684, Louis XIV fit bombarder Gênes, dont le Doge, Francesco Maria Imperiali Lercari avait pris parti pour l'Espagne - alors en guerre avec la France - et avait autorisé la construction, pour elle, de quatre galères. Par ailleurs, le Doge avait aussi permis la livraison de diverses fournitures aux pirates barbaresques d'Alger, eux aussi en conflit - mais permanent, celui-là - avec la France.

    Le roi avait, au préalable, suggéré au Doge de ne prendre ni l'une ni l'autre de ces décisions, mais celui-ci passa outre : toute une flotte française appareilla donc de Toulon, et lança... 14.000 bombes sur la ville de Gênes ! Puis Louis XIV obligea le Doge en personne, accompagné des quatre principaux sénateurs de Gênes, à venir lui présenter sa soumission à Versailles.

    Or, la loi perpétuelle de Gênes interdisait à tout Doge de quitter la ville un seul instant, et destituait d'office tout Doge en exercice absent un seul jour de la ville : il fallut donc aux Génois voter une loi spéciale, autorisant exceptionnellement leur doge à quitter Gênes pour Paris...

    Michel Mourre assure que Louis XIV sut "adoucir les exigences de sa politique par l'urbanité de son accueil" .

    De son côté, le Doge Imperiali, qui ne manquait pas d'humour, fit cette réponse à ceux qui lui demandaient ce qu'il trouvait de plus remarquable à la Cour de France : "C'est de m'y voir..." : l'humour était sauf !

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    Réparation faite à Louis XIV par le Doge de Gênes, Francesco Maria Imperiali, dans la Grande Galerie du château de Versailles, le 15 mai 1685 - Tableau de C.G. Halle, Musée national du Château de Versailles

     

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