On connnaissait "Paris brûle-t-il ?", voilà qu'on voudrait nous jouer "Marseille coule-t-elle ?"
...une autre politique "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Régime"... (Léon Daudet)
Pendant plusieurs jours "on" nous a bassiné avec "l'info" (!) : Marseille coule ! En boucle, sur les télés permanentes, en gros titres sur les Une de divers journaux, on y a eu droit jusqu'à saturation : le naufrage était sûr, aussi sûr que celui du Titanic, Marseille coulait !
Même le Premier ministre s'y est mis : dans la (très) mauvaise série, Plus gesticulateur que moi, tu meurs, apellée aussi Plus je brasse de l'air et plus on croira peut-être que j'existe, il est venu vivre deux jours à la Préfecture ! Alphonse Daudet, dans la veine de Le sous-préfet aux champs, en aurait probablement tiré un conte savoureux, genre Le Premier ministre au bord de l'eau, ou "à la plage", ou quelque chose dans ce style : mais Alphonse Daudet n'est plus là, et la littératue française a perdu quelque chose !
Bon.
Mais, si on redevenait sérieux ?
(Illustration : le Une du quotidien La Provence du samedi 12 mai 2012)