Islam a tué Hakim... Comme d'habitude, les représentant de certains syndicats et certains hauts fonctionnaires, vont nous expliquer -alors que c'est faux et archi-faux, et que c'est tout simplement un mensonge de bas étage- que « c'est une tragédie, certes, mais que cela reste un événement isolé, que rien ne permettait de prévoir », que « la violence à l'école est simplement le reflet de la violence dans la société », et que « c'est uniquement à cause du manque de moyens matériels » que cette tragédie s'est produite.
Comme d'habitude on va nous redire que les deux lycéens étaient de forts brillants élèves: comme l'a dit Zemmour à Benchetrit, "avec vous, la banlieue c'est Normale'Sup... Vous feriez mieux de lire les livres des professeurs qui y enseignent et qui témoignent...", ce à quoi Benchetrit a répondu par un splendide et consternant "Peu importe !: on était chez Ruquier, tout de même, il y a des témoins.... Comme disait Rousseau, "Ecartons les faits...", c'est tellement facile ! Sauf que, à force d'être écartés, les faits, qui sont têtus, finissent par se venger.
Et on a la violence qu'on voit, qui ne vient évidemment pas d'un manque de moyens, mais de l'idéologie...
Un constat d'ensemble que résume fort bien Vincent Laarman: "L'autorité des professeurs a été sciemment démolie depuis plusieurs dizaines d'années; la hiérarchie de l'Education nationale ne soutient pas toujours les professeurs comme elle le devrait; l'absence de critères clairs de discipline dès les petites classes nuit au développement harmonieux des enfants, qui n'intègrent pas assez les notions d'autorité, de respect et de devoirs; les classes hétérogènes, le collège unique, le passage automatique d'une classe à l'autre et le bac pour tous nuisent FORTEMENT à la crédibilité des professeurs et de l'institution scolaire dans son ensemble...."