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racaille

  • La sauvagerie qui se banalise dans les transports publics ? Pour le Pays Légal, le vrai crime, c'est d'en parler !...

                C'est parce qu'elle révèle, à l'évidence, une évolution malsaine et dangereuse des choses et, surtout des esprits, qu'il paraît utile de réflechir quelques instants sur l'affaire de la vidéeo retirée sur Internet.... 

                Bref rappel des faits, qui se sont déroulés le 7 décembre 2008, dans un bus du XVIII° arrondissement de Paris.

                Un jeune homme est installé dans un bus, dans le quartier Montparnasse à Paris. Un jeune s'approche de lui par derrière et lui vole son portefeuille dans la poche de son manteau.

                La victime se retourne, fait un geste pour essayer de récupérer son portefeuille. A ce moment là, au moins quatre jeunes se trouvant dans le bus se jettent sur lui et commencent à le tabasser en le traitant de "sale français", "fils de pute" et autres sympathiques et charmantes joyeusetés....

                Le garçon se retrouve par terre, tandis que ses agresseurs s'acharnent sur lui à coups de pied, frappant deux autres passagers au passage, tout en continuant à déverser des torrents d’insulte.

                Personne dans le bus n'intervient. Le chauffeur reste à sa place pendant que le pugilat continue. On assiste alors à de longues minutes de violence. Jusqu'à ce que la victime parvienne à se traîner jusqu'au chauffeur pour le supplier de « l'emmener à l'hôpital». Les agresseurs quittent le bus, puis remontent et recommencent sous les yeux du chauffeur qui ne se lève toujours pas pour intervenir. (Sa conduite a été qaualifiée « d’exemplaire » par Pierre Mongin, le Président de la RATP).

     
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  • Hier, le clip scandaleux de "police"; aujourd'hui, le clip scandaleux de "dar" : la racaille pousse ses racines, et s'installe pou durer; elle est chez elle.....

              Un quartier sensible de Strasbourg.  Assis sur un muret devant un commissariat, trois jeunes hommes discutent. Un policier les interpelle leur faisant signe d'aller plus loin. Le ton monte. Une grosse cylindrée noire surgit du coin de la rue. Un homme en sort. Tous les quatre kidnappent le fonctionnaire. Il est balancé dans le coffre sans ménagement.

              Silence, deux notes de musique, trois-quatre scratch. Et un grand gaillard à la casquette vissée sur le crâne se lance dans un rap aux paroles sans ménagement :

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