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monarchie

  • GRANDS TEXTES (29) : Monarchie et Royauté, par Vladimir Volkoff

    Ce court texte, d'où ne sont absents ni l'esprit ni l'humour de Volkoff, constitue la Préface ou l'Introduction de son opuscule intitulé Du Roi, paru chez Julliard (collection L'Âge d'Homme) en 1987.

    Dans ce texte, Vladimir Volkoff fait la distinction entre monarchie et royauté. Il voit dans l'une un système de gouvernement, dans l'autre un phénomène historique fondé sur trois facteurs : le pouvoir monarchique, le corps du roi et l'onction sacrée.

    La royauté lui apparaît moins comme une institution politique que comme un humanisme, car elle reproduit non seulement les structures de la famille, mais celles de l'homme lui-même : notre cerveau à la tête de nos organes, c'est proprement "le roi dans ses conseils".

    En outre, la royauté est le seul régime bisexué : la reine n'est pas  que la femme du roi; elle a  sa fonction propre.

    Vue sous un autre angle, la royauté est un moyen de connaissance analogique : entre le macrocosme de l'univers et le microcosme de l'individu apparaît le médiocosme de la société traditionnelle dont le roi est sûrement la clef de voûte, mais peut-être aussi la clef tout court...

     

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    Sacre de Charles X

    Si toute Royauté est monarchie, l'inverse n'est pas vrai : désignée par l'Histoire, et distinguée par le Sacre, la Royauté française n'est en rien une quelconque monocratie...

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  • Ces monarchies que l'on instaure.... (2/2) : le Tsar Loukachenko, et le tsarévitch de cinq ans, son petit-fils.....

     

    Le président Biélorusse et son fils Nikolay, Minsk, septembre 2008 

    Le président Biélorusse et son fils Nikolay, Minsk, septembre 2008.

    Depuis un an, le président Loukachenko s’affiche en public avec un petit garçon aujourd’hui âgé de 5 ans. Récemment, il a révélé qu’il s’agissait de son propre fils… et qu’il le préparait à sa succession.

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  • Ces monarchies que l'on instaure.... (1/2) : Kim Jong-il prépare l'arrivée du petit prince rouge...

                Eh, oui, on instaure des monarchies en ce début du XXIème siècle ! Et, qui plus est, parfois -ce qui est franchement cocasse... - dans des régimes communistes.

                Et pas des communistes décadents ou amollis, ou corrompus. Non, dans des régimes authentiquement marxistes-léninistes, chez des purs et durs.

                On avait été un peu sidéré par le népotisme des Castro, avec cette transmission par fratrie - pourrait-on dire - du pouvoir. Mais dans ces deux autres enfers sur terre que sont le pays de Loukachenko - la Biélorussie - ou celui de Kim Jong Il - la Corée du Nord - là on explose carrément tous les compteurs : là c'est, en effet, carrément la transmission directe du pouvoir, le retour à une hérédité qui devrait s'en faire étrangler plus d'un... mais passons.....

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    Kim Jong-il lors d'une visite non datée dans l'usine de fabrique de farine de maïs de Pyongyang.

    Le parti s'apprête à tenir un congrès extraordinaire qui doit mettre en scène l'arrivée aux commandes du troisième fils du dictateur. 

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  • L'équipe de France de rugby ? Que du bonheur !...

     
                Pendant toute la semaine précédant l'ultime rencontre France-Angleterre, qui pouvait déboucher sur le 9ème Grand Chelem de l'Equipe de France, France info a réuni des journalistes des deux pays pour tâcher de percer les raisons profondes de "cette inimitié de dix siècles" entre les deux peuples.
     
                Le dernier jour -le samedi de la rencontre, donc- cela nous a valu un bel éloge de la Monarchie, à travers le temps long et la permanence qu'elle donne à la Nation. Une permanence et un temps long dont nous avons amplement profité pendant mille ans, puisque sans l'une et sans l'autre les Rois n'auraient jamais pu construire la France, et en faire ce qu'elle était lorsqu'a éclaté la funeste Révolution...
     
                C'est la journaliste anglaise qui répondait aux propos du journaliste français: "les gouvernements, ça va, ça vient... la Reine, elle, elle ne change pas, elle est toujours là..."; et tout le reste à l'avenant...
     
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                Cette déclaration fut-elle de bon augure ? Toujours est-il que, le soir venu, les tricolores remportèrent le match: un succès qui fait plaisir, évidemment, mais qu'on peut aussi peut-être - observez-là bien cette photo... -  dédier à ce pauvre Raymond Domenech, et à son équipe idéologique de... comment disent les anglais, déjà ?...
     
                Ah, oui, "loosers"...

  • "La" république, ou "cette" république ? Peut-il y avoir (en France...) une "bonne" République ? Débat avec D.C....(3/3).

                Il nous semble également, pour alimenter le débat, que l'on peut jeter, en vrac, les réflexions et interrogations suivantes, après quoi il n'y aura plus qu'à attendre les réactions de qui voudra réagir.....

            

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  • "La" république, ou "cette" république ? Peut-il y avoir (en France...) une "bonne" République ? Débat avec D.C....(2/3).

               Voici maintenant nos commentaires. D.C. parle d'or quand il parle de res publica. Comment ne pas être d'accord avec lui ?

               Ce n'est en effet, et bien sûr pas, "la" République, en tant que technique ou forme de gouvernement qui nous gêne et que nous critiquons. C'est "cette"république, qui a une histoire, à laquelle elle ne peut ni ne veut -semble-t-il...- échapper, et qui est fondamentalement anti-chrétienne, anti-historique, dans la mesure où elle rejette nos racines et se construit sans elles, en dehors d'elles et contre elles ("du passé faisons table rase...").

               Elle qui fonctionne un peu -prenons une image- comme un diffuseur d'ambiance: elle diffuse un esprit, une mentalité, mais cet esprit et cette mentalité vont directement contre nos Racines historiques profondes; elles nient et combattent ces Racines historiques et chrétiennes....

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  • "La" république, ou "cette" république ? Peut-il y avoir (en France...) une "bonne" République ? Débat avec D.C...(1/3).

                 L'avantage avec les commentaires que postent nos lecteurs ou -comme ici- les messages ou les questions qu'ils nous envoient directement à maisaquilafaute ? c'est, tout simplement, mais c'est essentiel, qu'ils font réfléchir, et qu'ils obligent à préciser toujours plus et toujours mieux tel ou tel point délicat. Ils permettent ainsi, dans un échange fécond, de progresser dans l'approfondissement et -ce sera probablement le cas cette fois- dans la formulation de nos idées.

                 D.C. nous a ainsi envoyé plusieurs courriers, auxquels nous en avons en partie répondu, mais en privé, en interne, en quelque sorte. Pourtant, à la réflexion (son premier courrier date de mai !), et comme le problème qu'il soulève est important, il nous a semblé utile de porter à la connaissance de tous le débat qui s'est engagé, afin que d'autres puisent apporter leur contribution.

                 Le point de départ semble simple, mais il emmène tout de suite très loin, beaucoup plus loin... D.C. pense que nous devrions modifier notre formulation et ne pas/ne plus attaquer "la" République. S'agirait-il seulement de sémantique, et de changer simplement un mot ? Bainville aimait à rappeler que c'est par les mots qu'on désigne les Idées, et que c'est sur les Idées qu'on s'entend. Autant dire qu'en attirant l'attention sur un mot, D.C. va -et c'est tant mieux, nous obliger à remuer, pour les préciser, plusieurs Idées.

                Allons-y...

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  • L'opinion d'Hubert Huertas : l' "affaire Clearstream", comme l' "affaire du collier de la reine ?".....

                Nous avons plusieurs fois posé la question: à bien des égards, ne sommes-nous pas un peu comme en 1789 ? La "société bloquée" d'aujourd'hui, dont parlait déjà Chaban Delmas en 1970 n'est-elle pas, dans bien des domaines, comparable à celle des décennies qui ont précédé la Révolution ? Justement, parce qu'elle est, elle aussi, bloquée, et que les perspectives de changements ou de redressements apparaissent souvent bien irréels, face à la gravité de la situation.

                Et, toutes proportions gardées, l' "affaire Clearstream" -qui le discrédite aujourd'hui- sera-t-elle, pour le Système, l'équivalent de ce que fut, dans les dernières années de l'Ancien Régime, l' "affaire du collier de la reine" qui discrédita, injustement, la Monarchie, du moins dans une partie de l'opinion ?

                C'est ce que semble penser Hubert Huertas, responsable du Service politique de France culture. Et c'est bien l'une des lectures que l'on peut faire du billet qu'il donne à La Provence, ce mercredi 23 septembre. Or, Hubert Huertas n'est tout de même pas n'importe qui. On peut l'apprécier plus ou moins, comme on peut apprécier plus ou moins France culture. Mais ce qu'il dit ici mérite au moins qu'on s'y arrête et qu'on y réfléchisse. Après, chacun jugera....

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  • Un Prince qui "porte le tout"...

    "Quelques grammes de douceur dans un monde de brutes...". Ce fut, il y a quelque temps, le slogan choisi pour ses produits par une marque réputée.

    Dans son domaine, et dans son genre, quelle bouffée d'oxygène et d'air pur nous a offert le Prince Jean, entre les remugles des comptes de Julien Dray et les intrigues tordues de Bayrou/Ségo préparant ce qu'ils espèrent être leur revanche en 2012 !

    Pendant quelques jours, on a comme sorti le tête de l'eau, on a respiré autre chose, on a pensé à autre chose: à la France, tout simplement. À son Histoire, à son avenir, à son Être profond.

    Et il est vrai que cela nous a changé, et que cela a fait du bien...

     
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  • L'exemple des royautés nordiques.

                Cela devrait en "interpeller quelque part" plus d'un ! Dans tous les domaines: éducation, écologie et modernité, emploi, progrès social etc..., neuf fois sur dix "on" nous cite en exemple des pays nordiques ou scandinaves.

                Fort bien.

                Mais les mêmes personnes qui citent ces pays exemplaires oublient aussi, neuf fois sur dix, de dire une chose importante : à part l'Irlande et la Finlande, ces pays modèles sont tous des monarchies, et depuis toujours.

                Est-ce anecdotique ? Nous ne le pensons pas.....

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  • Espagne: de 1975 à 2007.......(1/4)

               Le Roi d'Espagne est descendu dans l'arène, pour défendre la Monarchie.

               Avant de parler de cette action inédite du Roi, essayons, en quatre notes, de dresser à grands traits le tableau général de l'évolution de l'Espagne depuis 1975, et de voir comment on en est arrivé à la situation d'aujourd'hui....

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  • Un sondage...

              Sans commentaires, ce sondage BVA publié par France Soir (8/03/07):

             17% des Français seraient favorables à ce que la fonction de Chef de l'Etat soit confiée à un Roi, et 20% pensent que la présence d'un Roi aurait des conséquences positives ( les mêmes 20% pourraient voter pour un candidat royaliste à une élection présidentielle).

             Seraient favorables à la ré-instauration de la monarchie: 30% des commerçants, 25% des ouvriers et 28,9% des catholiques pratiquants.

              Seraient prêts à voter pour un candidat royaliste: 31,4% des jeunes de 18 à 24 ans et 46,5% des agriculteurs.... 

  • «LA » question de fond...

     

    Comment en sommes-nous arrivés là ? La République a pris une France en bon état, elle nous laisse une France au plus mal....

    Nous étions le pays le plus peuplé d'Europe sous Louis XV et Louis XVI, nous avons été rattrapés puis dépassés par les autres, notre vitalité démographique a été brisée par les saignées effroyables directement liées à la Révolution et à la République: 800.000 morts (Révolution); 1.500.000 morts (folles guerres napoléoniennes); 500.000 habitants perdus en 1815 à cause des 100 jours, dernier mauvais coup porté à la France par l'orgueil délirant de Napoléon; I.5OO.000 morts en 14/18 et 600.000 en 39/45; total: 4.900.000 français «évaporés», disparus, sortis de l'Histoire par les conséquences directes ou indirectes de l'irruption des idées révolutionnaires et des politiques aberrantes des différentes républiques. Quel pays pourrait-il supporter de tels traumatismes à répétition ? La France y a perdu une part importante de sa substance, au sens fort du terme (physique, pourrait-on dire) ...

    Et que dire du rayonnement de la France, de l'attrait universel que sa culture, ses Arts, sa civilisation exerçaient sur l'Europe entière, et bien au-delà: tout le monde nous enviait et nous imitait sous Louis XV et Louis XVI: le Roi de Prusse commandait ses armées en français; Mozart commençait ses lettres à son père par «Mon cher père»; les écrivains russes parsemaient leurs ouvrages de mots français, et parfois de phrases entières; on construisait Washington (symbole d'un pays nouveau) en s'inspirant ouvertement du classicisme architectural français; presque tous les dirigeants européens se sont fait construire leur petit Versailles; dans tous les domaines, c'était la France qui donnait le ton, c'était vers Paris que convergeaient tous les regards: la France royale avait su amener la société à son plus haut degré de raffinement, et nous connaissions alors ce qu'était «la douceur de vivre»... : la France en est-elle toujours là aujourd'hui? Séduit-elle toujours autant ? Tient-elle la même place, ou d'autres que nous donnent-ils le ton... ?

    Comment ne pas être frappé par la dégradation effarante du moral des français, de leur « mental » ? Nous étions optimistes sous Louis XV et Louis XVI, car avec nos 29 millions d'habitants nous étions le mastodonte démographique de l'Europe, dont nous étions également, et de très loin, le pays le plus étendu: cette double sécurité nous rendait foncièrement optimistes, et c'est de cette époque que date ce dicton selon lequel «en France, tout finit par des chansons»: aujourd'hui nous sommes un peuple frileux, qui doute, et qui est le champion d'Europe incontesté de la consommation d'antidépresseurs; et que dire de notre situation économique et de notre richesse: entre le quart et le tiers de notre patrimoine artistique a été détruit par la Révolution; notre pays ne cesse de reculer au classement mondial des performances, cependant que l'appauvrissement et la précarité ne cessent de s'étendre parmi nos concitoyens; la violence et l'insécurité (dans tous les domaines) ont littéralement explosé et sont devenus des réalités tristement quotidiennes; la classe politique est très largement discréditée - même si un grand nombre d'élus ne méritent pas de reproches particuliers - et l'opinion publique se détache de plus en plus de la «chose publique», n'ayant plus d'espoir en l'avenir et se laissant aller à un pessimisme nouveau dans notre Histoire...

    Comment se fait-il donc, qu'en partant du pays le plus riche et le plus puissant d'Europe on en soit arrivé à un résultat aussi catastrophique et aussi désolant ? Puisqu'on a appliqué à ce pays-là plus merveilleuse des constructions intellectuelles qui soient, puisqu'on l'a régi en fonction des meilleurs principes qui aient jamais été inventés, en toute logique ce pays n'a pu que passer du stade de super puissance qui était le sien à celui de super puissance démultiplié ! Nous devons donc nager dans le bonheur...sinon : cherchez l’erreur ! Il est vrai qu'avec le conformisme que fait régner la république, un conformisme qui n'a jamais été aussi fort chez nous et qui confine à l'étouffement de la pensée, nos concitoyens ont du souci à se faire : dire que nous vivons sous le règne du politiquement correct, de la police de la pensée, du conformatage de l'opinion ne relève même plus du constat mais de la banalité...Qu'on se souvienne de la grande liberté de ton, de parole, d'action dont nous jouissions sous Louis XV et Louis XVI, et une seule question vient à l'esprit: tout ça, pour ça? Avec, si rien n'est fait, l'effacement continu, la disparition progressive de la France, sa sortie prochaine de l'histoire, du moins en tant que grande puissance, voire puissance tout court...