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françois ii

  • Éphéméride du 5 décembre

     Le Franc, au temps où l'on ne prétendait pas que la France de toujours c'est la République...

     

     

     

    1360 : Naissance du Franc 

     

    Le 5 décembre 1360, à Compiègne, le roi Jean II crée une nouvelle monnaie, le "Franc", de même valeur que la monnaie existante, la livre tournois.

    La nouvelle pièce commémore sa libération comme l'indique son appellation (franc et affranchissement sont synonymes de libre et libération)... 

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    "Nous avons été délivré à plein de prison et sommes franc et délivré à toujours", rappelle le roi dans son ordonnance. "Nous avons ordonné et ordonnons que le Denier d'Or fin que nous faisons faire à présent et entendons à faire continuer sera appelé Franc d'Or." 

     

    Le Franc de 1360 est en or fin de 3,88 grammes. Il vient en complément de l'écu d'or qu'a introduit Saint Louis au siècle précédent, et de la livre tournois en argent.

    Il vaut une livre, ou vingt sous tournois.

    Le premier Franc représente le roi à cheval avec la légende "Johannes Dei Gratia Francorum Rex."

    Une version ultérieure du Franc, en 1365, représentera le roi à pied (le "Franc à pied") 

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    Si la création du Franc marque une étape majeure dans l'histoire de notre monnaie, il ne faut pas oublier qu' "une multitude de monnaies"  (Michel Mourre) existèrent sous la Royauté : Louis XIII créera ainsi la plus importante d'entre elles, le Louis d'or (voir l'Éphéméride du 31 mars). 
     
     
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  • Éphéméride du 24 avril

    Aigues Mortes aujourd'hui

     

     

    1254 : Retour de Louis IX en France      

     

    Saint Louis quitte la Terre Sainte pour rentrer en France, après six ans d'absence : c'est la fin de la Septième Croisade.

    Le roi s'était embarqué à Aigues Mortes (ci dessus) en 1249.

    Après de sérieux revers militaires (il fut même fait prisonnier, et ne dut sa libération qu'à la forte rançon payée par l'Ordre du Temple, voir l'Éphéméride du 11 février), le roi désira rester plusieurs années en Terre Sainte afin de consolider les États latins d'Orient, mais il fut contraint de retourner en France par le décès de sa mère, Blanche de Castille.

    On a dans ce seul fait la démonstration que la royauté française faisait toute leur part aux femmes : dès le XIIIème siècle, elle donna - lorsque la nécessité l'imposait - tout le pouvoir politique, sur la totalité du territoire national, à six femmes, dont quatre étaient étrangères !

    Et, parmi ces six femmes, le cas de Blanche de Castille fut unique, puisqu'elle exerça deux fois la régence :

    au début du règne de son fils, à cause de la minorité de celui-ci,

    et en août 1248, jusqu'à sa mort en 1252, afin de lui permettre d'aller en Terre Sainte.

    On parle beaucoup aujourd'hui, et on abuse des mots de féminisme, non sexisme, non discrimination, ouverture et autres, sans parler, bien sûr, du prétendu anti-racisme, promu valeur suprême et horizon indépassable de la tartufferie et de l'hypocrisie de la République idéologique... : la royauté, elle, parlait moins, mais montrait d'une façon tout à fait concrète son vrai visage, d'ouverture et de progrès,  n'en déplaise aux mensonges officiels et eux travestissements d'une désinformation aussi haineuse que sectaire.

    Le roi rembarqua à Tyr (ci dessous), dans le sud du Liban. 

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    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes voir la photo "Saint Louis et le Liban"

     

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  • Éphéméride du 17 mars

    1956 : Mort d'Irène Joliot Curie (Prix Nobel de Médecine 1935 avec Frédéric Joliot Curie)

     

     

     

    1267 : Mort de Pierre de Montreuil 

     

    Né vers 1200, il fut le successeur de Jean de Chelles* comme architecte de la cathédrale Notre-Dame de Paris. 

    De l’Encyclopedia Universalis :

    17 mars,françois premier,ecole des mines,pavie,conjuration d'amboise,françois ii,guise,baccalauréat,napoléon,université,lycées,facultés,joliot curie"Né vraisemblablement dans les premières années du XIIIème siècle à Montreuil-sous-Bois, l'architecte Pierre de Montreuil peut être considéré comme l'un des plus grands créateurs de ce siècle; son rôle a été décisif dans l'évolution de l'architecture rayonnante.

    Un certain nombre de textes évoquent son activité au Réfectoire (1239-1244) et à la Chapelle de la Vierge (1245-1255) à Saint-Germain-des-Prés. En 1247, il est cementarius (maçon) de Saint-Denis. Enfin, en 1265, il est dit Maître des œuvres de la cathédrale de Paris.

    Il devait mourir peu de temps après, et il fut enterré avec sa femme dans la Chapelle de la Vierge qu'il avait édifiée. Ce rare privilège suffit à souligner la très grande estime dans laquelle le tenaient ses contemporains.

    L'inscription qui courait sur la dalle, "De son vivant docteur des maçons", confirmait cette notoriété ainsi que le fait qu'il a participé aux plus grands chantiers de l'époque : Saint-Germain-des-Prés, Saint-Denis, Notre-Dame de Paris; en revanche, son rôle à la Sainte-Chapelle et au Réfectoire de Saint-Martin-des-Champs n'est nullement attesté.

    On peut suivre dans ces édifices une évolution assez notable, quoique la destruction du Réfectoire et de la Chapelle de Saint-Germain-des-Prés, ses premières œuvres, nous empêche de prendre la mesure exacte de son génie. Il donne à l'architecture un linéarisme de plus en plus souligné : les supports montent du sol sans interruption, pour recevoir directement la retombée des ogives. Les meneaux des fenêtres hautes se poursuivent dans le triforium pour mieux lier entre eux les deux niveaux. Ce goût si particulier pour le jeu des meneaux apparaît particulièrement dans les baies des édifices qu'il construit.

    Son chef-d'œuvre est sans conteste l'élévation du bras sud de Notre-Dame de Paris dont Jean de Chelles avait posé la première pierre. Elle apparaît comme l'œuvre d'un grand dessinateur qui a cherché à mettre en valeur un jeu de lignes extrêmement simples mais très harmonieuses. L'art de cour est parvenu là à son plus haut degré de raffinement."  

    * On sait encore moins de choses sur Jean de Chelles que sur Pierre de Montreuil : "Maître d'œuvre" du XIIIème siècle, Jean de Chelles fut un des architectes de Notre-Dame, où il commença sa "maîtrise d'œuvre" en 1258 jusqu'en 1265, date présumée de son décès. À cette date, il fut remplacé par Maître Pierre de Montreuil.

    À l'extérieur du transept sud, on peut voir une plaque datée de 1258 et signant sa maîtrise d'œuvre, puisqu'elle indique qu'il a élevé la façade nord et commencé la façade sud (vers 1250-1260). On lui doit aussi la façade nord du transept, le portail du cloître et sa rosace, le Portail Saint-Étienne

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    http://fr.structurae.de/persons/data/index.cfm?id=d001474  

     

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