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philippe ii

  • Éphéméride du 2 mai

    Le Clos Lucé (où mourut Léonard) de nos jours

     

     

    1519 : Mort de Léonard de Vinci 

     

    Il s'éteint au Clos Lucé, à l'âge de 67 ans : il vient d'écrire "Nul être ne va au néant", et de recevoir les sacrements de l'Église.

    Ci dessous, son autoportrait (sanguine).

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    C'est François Premier, désireux d'introduire l’art italien dans le royaume, qui a décidé d’inviter le plus grand artiste de son temps, à le rejoindre en France avec le titre de  "premier peintre, ingénieur et architecte du roi".

    En 1517, Léonard, qui a déjà 65 ans, est universellement reconnu pour son génie et ses talents multiples dans le dessin, la peinture (il est à l'origine du sfumato, technique de l'estompé), la sculpture et l’architecture : 

     

    www.blue.fr/vinci/   

     

    • Biographie, dessins et peintures : http://artdevinci.free.fr/ 

    • Sur Léonard et son oeuvre, voir notre Évocation du 27 octobre :
     
     

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  • Éphéméride du 3 Avril

    2007  : Record de vitesse du TGV, à 574,8 km/h

     

     

     

    1342 : Guillaume de Machaut achève son "Dit dou Lyon" (Dit du Lion)...

     

     

    Cette date du 3 avril est - bien que cela puisse paraître surprenant - la seule date certaine que l'on puisse donner à propos de Guillaume de Machaut...

    Compositeur et écrivain du XIVème siècle, sa vie se partagea entre la Couronne de France et l'Église (il était chanoine de la cathédrale de Reims, région où il est né, vers 1300/1302, dans une famille roturière). La première chose assurée que l'on connaisse de lui est que, en 1324, il composa sa première œuvre connue : le motet Bone Pastor Guillerme dédié au nouvel archevêque de Reims Guillaume de Trie.

    Il fut employé ensuite, pendant une quinzaine d'années, par Jean Premier de Bohême, ce qui le fit voyager et se battre souvent... À la mort de son protecteur (en 1346, lors du désastre de Crécy) il entra au service de divers Seigneurs, et surtout de Charles, duc de Normandie, qui devint le roi de France Charles V, en 1324. Il se présentait, alors, comme poète, aussi bien comme personne que comme "poète de Cour"... C'est à partir de 1333 qu'il se consacra pleinement à la carrière ecclésiastique, sans cesser de composer des poèmes, cependant, ni même de se battre (il défendit la ville de Reims contre les troupes anglaises d'Édouard III).

    Epargné par la grande  Peste noire, cette vie de chanoine sera la période la plus féconde pour son œuvre poétique et musicale. Il possédait une maison à Reims, au 4 de l'actuelle rue d'Anjou, où il se retira à la fin de sa vie. Il mourut en 1377 et repose avec son frère Jean en la cathédrale de Reims.

    • https://www.musicologie.org/Biographies/machault.html

    • https://francearchives.gouv.fr/pages_histoire/39575

     

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  • Du nouveau chez Glénat, des lectures pour cet été, ce dimanche ...

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    L'éditeur Glénat poursuit, avec un réel talent, sa série historique consacrée aux hommes et aux femmes qui ont marqué l'histoire de France et celle du monde. Après les deux premiers opus retraçant la vie de Vercingétorix et Philippe Le Bel, il s'attaque cette fois-ci à Charlemagne et Jean Jaurès.

    Fils de Pépin le Bref, petit-fils de Charles Martel - qui a donné son nom à la dynastie des Carolingiens -, Charlemagne conquiert sa couronne impériale de haute lutte grâce à un sens politique aigu, une foi inébranlable et le souci d'éduquer son peuple tant il a compris que le savoir était l'un des fondements essentiels du pouvoir et que ce savoir pouvait faire rayonner son royaume et sa personne. L'histoire commence par la conquête du royaume des Lombards dirigé par le roi Didier sous la protection duquel ses neveux se sont mis. Eux-mêmes n'ont pas renoncé à leur part d'héritage. Ils seront vite écartés. Charlemagne, qui tente d'unir ses territoires, souhaite également les étendre. Il échoue à prendre l'émirat de Cordoue et doit se contenter des Marches d'Espagne où il perd son fidèle comte Roland au col de Roncevaux. Il met la main sur le duché de Bavière, parvient à mettre la main sur le Trésor des Avars qu'il redistribue à ses fidèles et à l'Eglise dont il se veut le grand protecteur. Au fil de ses conquêtes, il pose les bases d'un royaume administré, fidèle, incorruptible et vertueux. Gare à celui qui déroge à la loi de l'Empereur sacré en la basilique Saint-Pierre de Rome le jour de Noël 800. Il pourrait lui en coûter la vie.

    Une fois de plus, on ne peut être que séduit par la qualité du scénario, des dessins et de la mise en scène de cette BD qui s'appuie sur l'expertise de professionnels irréprochables.  

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    La biographie de Jean Jaurès est tout aussi remarquable par sa vérité et sa précision historique. Tout commence par l'attentat de Sarajevo le 28 juin et se termine par la Une de l'Humanité du 1er août qui annonce l'assassinat de Jaurès la veille, par Raoul Vilain. Le lendemain de la mort de l'archiduc et de l'archiduchesse d'Autriche, Jaurès ne croit pas à la guerre. Il soutient mordicus que « tous les groupes financiers européens vont être obligés de s'engager dans une coopération pacifique », ne serait-ce que pour dominer les marchés mondiaux.

    Cette biographie dessinée est émaillée de quelques flash-back comme la rédaction de son ouvrage, lesPreuves (1898) à propos de l'affaire Dreyfus, les grèves de Carmaux en 1892, son élection à la députation (1885), la création de l'Humanité en 1904 ou son discours pour lutter contre la loi portant le service militaire de deux à trois ans (1913) etc. L'on y découvre un Jaurès avec l'idéal socialiste chevillé au corps, pacifiste mais aussi activiste, antibourgeois, souvent impuissant à fédérer les forces socialistes des autres belligérants, ainsi que ce qu'il appelait « l'intelligence du peuple » pour stopper une guerre devenue inéluctable.

    Charlemagne - Bruneau, Delmas, Lemercier et Bührer-Thierry - Editions Glénat - 56 pages - 14,50 euros.

    Jaurès - Morvan, Duclert, Macutay et Voulyzé - Editions Glénat - 56 pages - 14,50 euros.

    Préparé par C.S. - Politique Magazine - Le jeudi 17 juil. 2014