https://www.sciencespo.fr/cevipof/fr/actualites/barometre-de-la-confiance-politique-du-cevipof-2025-le-grand-desarroi-democratique/
Réconfortant, pour "nous"; très inquiétant, pour "eux" : ce rapport du CEVIPOF, qui révèle - au grand dam des tenants du Système -
"le grand désarroi démocratique" !
"Ah ! Qu'en termes galants ces choses-là sont dites !", dirait Molière...
Pêle-mêle :
• Cette enquête annuelle de référence révèle un profond malaise au sein de l'opinion publique française vis-à-vis de la politique et de ses représentants...
• Une confiance dans la politique en berne...
• et surtout, un rejet profond des institutions nationales : seuls les Maires conservent encore de la confiance (pour deux tiers des Français) mais plus on "monte", plus la confiance baisse :
40 % pour les députés,
27 % pour le Premier ministre,
et seulement 23 % pour le président de la République !
En somme, si le Système, la République idéologique s'est déjà effondrée deux fois (en 40 et en 58) il semble bien qu'on assiste à un troisième effondrement, aujourd'hui, mais un effondrement lent, qui fait plutôt penser à un affaissement : un "commencement de la fin ? Le résultat sera le même...
52 % des Français considèrent qu’il n’y a pas de quoi être fier de notre système démocratique; et seuls 28 % des Français estiment que la démocratie fonctionne bien ! Là aussi, "en termes galants", le rapport parle d'une "crise de légitimité politique" !
Enfin, estocade finale, le rapport parle d'une "aspiration à plus d’autorité" et d'une "montée de l’attrait pour un pouvoir plus autoritaire" :
• 48 % des Français estiment que « rien n'avance en démocratie, il faudrait moins de démocratie et plus d'efficacité »,
• 41 % approuvent l’idée d’un « homme fort qui n’a pas besoin des élections ou du Parlement », un score inégalé depuis 2017,
• 73 % souhaitent « un vrai chef en France pour remettre de l’ordre »
Ne prenons pas nos désirs pour des réalités, et ne nous réjouissons ni trop tôt, ni trop vite. C'est bien connu, "La République (idéologique, ndlr) gouverne mal, mais se défend bien. Et les forces révolutionnaires qui tiennent le pouvoir aujourd'hui sont toujours bien décidées à le garder : "le chaos figé des conservateurs du désordre", dont parlait Gustave Thibon, qui sont les héritiers et continuateurs du "chaos explosif des révolutionnaires" (toujours Thibon...) ne sont pas prêts de lâcher ce pouvoir.
Mais, si c'est ce pouvoir qui les lâche ?
Si le Système, par ses tares propres, congénitales, intrinsèques, avait lui-même fait ce que Maurras et l'Action française n'ont pas réussi à faire : dégoûter les Français de lui-même ?
Alors, restons calmes et "non fébriles", mais constatons que nos idées de Salut public voient un boulevard s'ouvrir devant elles.
Et continuons sans relâche à mener cette action française et politique, à laquelle nous a convié Léon Daudet : une action
"réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime"
En nous souvenant de cette sorte de prédiction du grand Ionesco :
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