Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
Mélenchon a donc été auditionné par une Commission d'enquête de l'Assemblée (à la demande des LR), sur ses liens avec les réseaux islamistes.
Il s'est montré tel qu'en lui-même, illustrant l'adage des Grecs anciens :
"Deviens ce que tu es..."
Remontant le fil de son existence, il a ainsi montré comment, peu à peu, il était devenu... "Mélenchon". Il a, d'ailleurs, employé, à un moment, pour se définir, le mot d' "enragé" et a développé sa thèse selon laquelle" l'ancienne France" était morte et que ce qu'il en restait devait laisser la place à la "nouvelle France", qu'il appelle (sottement, d'ailleurs, ce qui est curieux chez cette personne mauvaise mais cultivée : "créolisée").
Autre bizarrerie : à un moment il a maugréé un "il faudra attendre les années 1920 pour que l'Église catholique admette, mais du bout des lèvres, la République..."
Consternant ! Ahurissant !
Erreur simple, mais "hénaurme", pour cette personne mauvaise mais cultivée ? Ou mensonge gros comme une maison ? L'auditeur jugera... Ce que nous pouvons dire c'est que, affirmer cela, c'est faire bon ménage de ces deux Papes d'enfer que furent Léon XIII et Pie XI :
• En 1892, le naïf Léon XIII (nous disons "naïf" pour ne pas dire autre chose...) prôna le "ralliement des catholiques à la République, capitulant ainsi, en rase campagne, face à la nouvelle religion républicaine, dont le but avoué était d'extirper le catholicisme, pour le remplacer. 1892, Méluche ! Pas "les années 1920" !
• Dans les derniers jours de 1926, le second Pape d'enfer, Pie XI, prit des sanctions iniques et injustifiables, du point de vue dogmatique, contre les royalistes de l'Action française; des sanction qu'il aggrava trois mois plus tard, en mars 27. Ce mauvais Pape sera condamné lui-même deux fois : d'abord par son successeur immédiat, Pie XII, qui lèvera ces sanctions quatre mois à peine après son élection, en 1939; puis par le Concile Vatican II, qui reconnut officiellement la distinction entre "le spirituel" (relevant du Pape seul) et "le temporel" (relevant des dirigeants politiques de chaque pays).
Comme quoi, on peut être cultivé - même "enragé" - et dire vraiment n'importe quoi !... Mais ceci est une autre affaire et nous éloigne trop de notre sujet : revenons donc à Mélenchon, qui nous a montré ce qu'il était, et comment il était devenu lui-même, le révolutionnaire en puissance qu'il était, au fond de lui, dès sa prime jeunesse :
• le vrai révolutionnaire, héritier direct de la secte des Encyclopédistes, que rien n'unifiait sinon le rejet haineux ou méprisant/sarcastique du christianisme (à part Montesquieu...);
• l'héritier direct de leur héritage ; la Révolution, qui s'est immédiatement proclamée Nouvelle religion républicaine, ayant pour première et principale mission d'extirper le christianisme, religion traditionnelle du Pays;
• assumant pleinement - même s'il ne l'a jamais nommé - le mot de Chateaubriand : "Ôtez le christianisme, vous aurez l'Islam...". Oui, Méluche préfère l'Islam a la France traditionnelle, et la meilleure illustration/allégorie de ceci est le couple Garrido, évidemment non chrétien et anti-chrétien, dont la fille est convertie à l'Islam...
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