La dissuasion nucléaire française a été voulue, conçue, réalisée et payée par "la France seule" (comme disait Maurras, prenant l'expression dans une acception plus large...).
Cette force est française, exclusivement française et doit le rester.
Tous les patriotes, à quelque bord qu'ils appartiennent (des royalistes aux communistes, comme, hier, contre l'utopique folie de la prétendue CED) doivent s'unir et s'uniront pour refuser qu'il en soit autrement !
À l'indécente demande du futur Chancelier de "Berlin/la Prusse" (s'il réussit à former une coalition) on ne peut donc répondre que par un
NON !
catégorique et définitif.
NON, JAMAIS NOTRE DISSUASION NUCLÉAIRE NE POURRA ET NE DEVRA SERVIR, SOUS QUELQUE FORME QUE CE SOIT, À CE QUI TOUCHERAIT NOS ENNEMIS DE TOUJOURS : "BERLIN/LA PRUSSE".
ET SI "BERLIN/LA PRUSSE" A DES PROBLÈMES, QU'ELLE LES RÈGLE !
Elle nous a fait assez de mal comme cela dans l'Histoire, pour ne pas venir, en plus, maintenant, nous demander de la protéger !
Vis-à-vis de "Berlin/la Prusse", notre point de vue ne peut que rester inchangé, malgré le cours que l'Histoire a pris, à cause de la funeste Révolution dite "française" :
• un retour aux Allemagnes, comme à l'heureux temps des Traités de Westphalie...
• et une rive gauche du Rhin libérée et débarrassée, justement, de la Prusse...
Pour le reste, c'est : "NEIN !"
La France peut parfaitement - ce fut l'un des axes de la politique capétienne - fédérer autour d'elles un certain nombre de pays plus faibles qu'elle, plus petits, et, ainsi, se constituer une sorte de petite armée d'alliés sûrs, ce qui augmentait sa voix et sa force, autrefois, et l'augmentera de nouveau demain, si elle retrouve ses traditions politiques...
Et, là, elle pourrait offrir protection à ses bons alliés.
Mais cela ne pourra se faire qu'avec des pays qui ont des intérêts communs avec nous; en aucun cas avec le monstre "Allemagne politiquement unifié", par "Berlin/la Prusse".
Pour rappel, "Berlin/la Prusse" pour nous, c'est :
- en 1870 : le vol de l'Alsace-Moselle pendant cinquante ans et 5 milliards de franc-or...
- en 1914 ; un million et demi de "jeunes français couchés froids et sanglants", 14 Départements ravagés, et... une "dette de guerre" jamais payée (ou dans une proportion infime)...
- en 39, Hitler qui fait ce que l'on sait, la barbarie nazie déchaînée pendant plus de quatre ans sur le pays pillé, saccagé; Brest et Le Havre quasiment rasées, Marseille et Toulon qui perdent leur coeur historique...
Alors, proposer seulement de "protéger" un monstre pareil, intrinsèquement anti-Français, c'est tout simplement une insanité...
(ndlr : pour poursuivre sur le même sujet, lire plus bas le deuxième paragraphe de cette Revue d'aujourd'hui...)

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