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charles maurras

  • Éphéméride du 14 septembre

    2005 : Mort de Vladimir Volkoff (ici, au Rassemblement royaliste des Baux de Provence)

     

     

     

     

     

    1419 : À Sartène, naissance d'une tradition : le Catenacciu 

     

    Chaque Vendredi saint, le catenacciu (de "catena", qui signifie chaîne, en latin) effectue un Chemin de croix en pente à travers la ville, symbolisant la montée du Christ au Calvaire.

    catenacciu chaîne.jpgLe pénitent est vêtu d'une aube écarlate et d'une cagoule rouge; seul le curé de la paroisse connaît son identité.

    Il porte une croix de 37 kilos en chêne massif, des chaînes d'un poids de 17 kilos aux pieds, sur un parcours de 1,8 km et doit tomber trois fois sur son chemin, à l'image du Christ.

    Cette procession du Catenacciu date de l'arrivée sur l'île des moines franciscains  et des Aragonais, en 1419, qui ont introduit les Chemins de croix dans la culture insulaire : aux XIVème et XVème siècles, le pape avait "confié", en effet, la Corse (et la Sardaigne) aux Aragonais, dans la lutte pour la Reconquête des terres chrétiennes sur l'Islam (voir l'Éphéméride du 15 mai sur l'origine du blason de la Corse).

    La procession  - conduite par la Confrérie de la Sainte-Croix - se déroulait jadis le 14 septembre, puis elle fut déplacée à la nuit du Vendredi saint, son caractère n'ayant pas été altéré et l'itinéraire à travers la ville étant demeuré le même.  

    CATENACCIU 3.jpg

    CATENACCIU CIRCUIT.jpg

      La première chute a lieu devant l'oratoire Sainte-Anne;

      la deuxième, Place Porta, devant l'église Sainte-Marie;

      la troisième, à l'intérieur de l'église Saint-Sébastien 

    CATENACCIU 1.jpg

     

    CATENACCIU 2.JPG

     

    http://infocatho.cef.fr/fichiers_html/cefpaques/rjcpqprocor.html 

     

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  • Éphéméride du 20 avril

    1868 : Naissance de Charles Maurras (ici, sa maison à Martigues, la Bastide du Chemin de Paradis)

     

     

     

    1120 Mort de Géraud de Salles 

     

    Fils de grande famille, Géraud de Salles embrassa la vie religieuse et fonda plusieurs abbayes, aussi bien pour les hommes que pour les femmes.

    On ne se souviendrait probablement que très peu de lui si l'une de ses fondations - l'Abbaye du Dalon (ci dessous), quasiment totalement ruinée à la Révolution - n'était le lieu de sépulture des deux plus grands troubadours : Bernard de Ventadour et Bertrand de Born. 

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    Aux origines de la littérature française, qu'elle soit du Nord ou du Midi, ceux qui avaient l'art et le don de "trouver" quelque chose à dire, réciter ou chanter  étaient appelés trouvères dans les pays du Nord de la France (de langue d'oïl) et troubadours dans les pays du Sud (de langue d'oc), deux mots équivalents, venant tous deux du bas latin "trobar", qui signifie "trouver" :

     

    https://www.herodote.net/troubadour_trouvere-mot-211.php 

     

    Bernard de Ventadour et Bertrand de Born furent les deux plus célèbres de ces poètes, qui ont diffusé partout aussi bien l'amour courtois que les Chansons de Geste, et qui sont, collectivement, aux origines de la poésie en Occident :

    https://www.limousin-medieval.com/bernard-de-ventadour
    http://broceliande.brecilien.org/Bertran-de-Born

     

    20 avril,charles maurras,jean paulhan,marx,camus,philosophes,xviii° siècle,siècle des lumières,communisme,nazisme,avenir de l'intelligenceTrouvères et troubadours, Chanson de Roland, Légendes Arthuriennes, Tristan et Yseult : quatre de nos éphémérides reviennent sur la naissance de notre littérature nationale et sur ses thèmes fondateurs :

    • l'Éphéméride du 20 avril (sur les Troubadours Bernard de Ventadour et Bertrand de Born);

    • du 27 avril (sur Xavier Langlais et les romans du Roi Arthur);

    • du 15 août (sur la Chanson de Roland) ;

    • du 29 août (sur Joseph Bédier et Tristan et Yseult). 

     

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  • Éphéméride du 6 avril

    1943 : Parution du "Petit Prince"

     

     

     

    1199 : Richard Coeur de Lion est tué au siège de Châlus 

     

    Bien conseillé par le sage et avisé Suger, qui "arrangea" ce mariage, le roi Louis VII (plus tard, père de Philippe Auguste) épousa Aliénor d'Aquitaine, alors qu'elle n'avait que quinze ans. Sans guerre et sans dépense, le roi agrandissait ainsi le royaume de la Guyenne, de la Gascogne, de la Saintonge, du Limousin, du Périgord, de l'Angoumois, de la Marche et du Poitou !

    Mais la reine avait un très mauvais caractère et, surtout - la chose est avérée - était très volage : tant que Suger vécut, le couple royal résista malgré tout, mais, Suger disparu, Louis VII fit annuler son mariage en 1152, au concile de Beaugency, pour cause d'infidélité(s).

    Un mois et demi après, Aliénor se remariait avec Henri Plantagenêt, comte d'Anjou et duc de Normandie, qui devint roi d'Angleterre deux ans plus tard. Le nouveau couple fut aussi "malheureux" que le premier, mais il eut deux enfants mâles : Richard Cœur de Lion (roi d'Angleterre à la mort de son père, en 1189), preux chevalier mais piètre politique, et son cadet Jean sans Terre, lui ni preux ni politique, et qui devint roi d'Angleterre à la mort de son frère.

    Ce fut la tâche de Philippe Auguste, fils de Louis VII et de sa troisième épouse, Adèle de Champagne, que de "réparer" les conséquences désastreuses de l'annulation du magnifique "mariage aquitain" de son père, voulu et "arrangé" par le grand Suger. 

    Il y parvint au-delà de toute espérance, puisqu'il devait quadrupler le territoire national, aucun roi n'ayant agrandi le pays comme lui : cette brillante énergie mérita d'être regardée par les historiens comme une sorte de première Guerre de Cent ans... 

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    Le château de Châlus, d'où fut tirée la flèche qui tua le roi Richard 

    www.richardcoeurdelion.fr/  
    Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir les deux photos Aliénor d'Aquitaine et "La puissance des Plantagenêts" 

     

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  • Maurice Druon : un ami nous quitte...

    DRUON.jpg

                Il était le neveu de Joseph Kessel, écrivain juif d'origine russe, journaliste et grand reporter, ami proche du royalisme français, et grand admirateur de cet autre journaliste que fut Charles Maurras. Et, comme lui, il a poursuivi, d'une certaine manière et à sa façon, cette même ligne.

                Il fut un grand défenseur de la langue française, notamment dans ses fonctions de Secrétaire perpétuel de l'Académie française et de Ministre de la Culture.

                Il a magnifié l'histoire de France : qui n'a pas lu, ou vu, Les Rois maudits ?

                Quoi qu'ayant été Ministre de la République, il était conscient du problème institutionnel français, et nous nous souvenons qu'en la matière il lui est arrivé d'émettre des propositions très originales, et proches de ce que peut penser un royaliste français.

  • Petit rappel historique, à l'attention d'Olivier Besancenot...

              Au cours de l'un de ses déplacements, Olivier Besancenot a critiqué les crédits militaires, souhaitant qu'on les baisse rapidement car, disait il en substance, c'est un peu inquiétant de s'engager dans une logique de dépenses dans ce domaine. Le refrain est connu (surtout à gauche et à l'extrême gauche), mais il n'en demeure pas moins profondément stupide et véritablement criminel....

              L'armée, c'est comme l'assurance, qui n'est chère qu'avant l'accident ! Il aurait été bon, en 1939, que la France disposât d'une armée digne de ce nom, bien entraînée et bien équipée: si l'on fait le bilan des destructions matérielles immenses, des 600.000 morts et -surtout- de l'effroyable déchirement de l'opinion, on se dit que quelques "pour cents" du budget n'auraient rien été en comparaison du prix humain, matériel, moral, que nous continuons encore à payer d'une certaine façon...

              Oui, mais voilà: la Chambre du Front Populaire avait préféré désarmer (ou ne pas armer...) la France, face à une Allemagne dont on voyait bien qu'elle se donnait, à marche forcée, les moyens économiques et militaires de ses ambitions; en laissant se creuser, dans tous les domaines, un différentiel énorme avec l'Allemagne, le Front Populaire est directement responsable de la défaite de 1940, le pire désastre de toute l'Histoire de France, à peine vingt ans après que la République ait sacrifié "un million cinq cent mille jeunes Français, couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue" (Charles Maurras);

              Et, pour couronner le tout, la Chambre du du Front Populaire s'est défaussée, en votant les pleins pouvoirs à Philippe Pétain: quelle dérision ! se faire élire en 36 pour en arriver à ce double "résultat" ! Mais a-t-on vu la gauche et l'extrême gauche faire leur examen de conscience à ce sujet ? Jamais...On a même célébré les 70 ans du Front Populaire, en occultant bien évidemment sa lamentable conclusion.

              Et Olivier Besancenot aujourd'hui -la gauche n'ayant semble-t-il rien oublié ni rien appris- continue, comme ses "grands ancêtres", à tenir le même langage, aberrant et suicidaire. Battre Hitler dès les débuts de son ascension ou -à tout le moins- faire jeu égal avec lui: quel service immense aurait été rendu à la France, au Monde, à l'Humanité; mais il fallait s'en donner les moyens, ce que les prédécesseurs et amis idéologiques de Monsieur Besancenot "et consorts" n'ont pas su ou pas voulu faire; et, aujourd'hui, comme un moulin à parole ou une boite à musique dont on vient de remonter le ressort, Monsieur Besancenot nous ressort "texto" le même discours, au mot près, à la virgule près !

              Est-il donc sûr et certain qu'il n'y a plus de danger(s) aujourd'hui ? Peut-il assurer, et se porter garant, que les guerres sont derrière nous? Soyons sérieux: seules les apparences ont changé, mais les menaces sont toujours là, toujours les mêmes, toujours aussi dangereuses; la seule façon de s'en prémunir, on la connaît depuis les Romains: "Si vis pacem para bellum"....