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cent jours

  • Éphéméride du 20 novembre

    Le Fort Saint Jean, à Marseille

     

     

    1423 : Début du sac de Marseille par les Aragonais 

     

    Pendant trois jours, jusqu'au 23 novembre, les troupes du roi Alphonse V d'Aragon vont saccager la ville : la raison profonde de cet épisode - l'un des plus tragiques de la cité phocéenne... - est à rechercher dans l'affrontement de la seconde maison d'Anjou-Provence et de la maison d'Aragon - déjà détentrice de la Sicile - pour la possession du royaume de Naples.

    Marseille fit donc, là, les frais d'un conflit qui ne la concernait que très vaguement, et de très loin.

    Dix-huit galères et douze vaisseaux aragonais longèrent les côtes provençales, en ce mois de novembre 1423, passant au large de Nice puis de Toulon. La ville de Marseille était notoirement désarmée et, surtout, privée de sa flotte.

    Une chaîne amovible devait interdire l'entrée du port, mais elle se composait en fait de deux chaînes de quinze mètres environ, fixées, au milieu de la passe, à une sorte de tour en bois : la défense était donc assez illusoire, et plutôt symbolique.

    Le 18 novembre, les postes de guet de Marseilleveyre et de la Garde signalèrent l'arrivée de la flotte aragonaise. Le 20 novembre un premier contingent de soldats débarqua. Ils se heurtèrent à la résistance acharnée des défenseurs de la tour Maubert (la tour carrée ci dessus, à droite, reconstruite par la suite, et devenue aujourd'hui la célèbre Tour du roi René, incluse maintenant dans le Fort Saint-Jean, l'autre tour, ronde, à gauche, étant la Tour du Fanal), mais la chaîne qui barrait l'entrée du port fut brisée et les galères catalanes pénétrèrent dans le port.

    Alors commença le pillage de la ville : les habitants se défendirent maison par maison, mais les catalans mirent le feu partout. Avec le violent mistral, celui-ci se propagea très rapidement. Le pillage et l'incendie durèrent trois jours.

    Alphonse V repartit en Aragon à la fin du mois de novembre, en emportant comme trophée les deux parties de la chaîne du port. Mais, à cause des malfaiteurs, qui continuèrent le pillage, les habitants mirent du temps à revenir dans la ville, qui "disparut" ainsi, en quelque sorte, cessant presque d'exister, pendant plusieurs jours.

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    Depuis 1423, la chaîne qui barrait l'entrée du Port de Marseille est exposée dans la cathédrale de Valence, en Espagne...

     

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  • Éphéméride du 22 juin

     

    1922 : Discours de Léon Daudet à la Chambre, en défense des "Humanités" (illustration : les "Budés", collection de textes d'auteurs Grecs et Latins)

     

     

     

     

     

    1763 : Naissance d'Étienne Méhul  

     

     

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    Si le grand public le connaît essentiellement pour son Chant du Départ, l'ensemble de l'oeuvre de Méhul - qui fut l'un des premiers musiciens dits "romantiques" - mérite d'être découverte.

    Comme en témoigne par exemple sa très belle  Symphonie n° 1 : 

     

     

     

     

     

    https://www.musicologie.org/Biographies/mehul.html 

     

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  • Éphéméride du 18 juin

    Rouen, de nos jours : Place du Vieux-Marché

     

     

     

     

    1204 : La Normandie redevient française    

     

     

    Le roi de France Philippe Auguste triomphe, à Rouen, du souverain anglais Jean sans Terre.

     

    Dès 1202, Philippe Auguste avait confisqué les terres de Jean, ce qui avait donné naissance au sobriquet de Jean sans Terre. Et il avait frappé un grand coup en s'emparant du célèbre Château Gaillard, construit par Richard Cœur de Lion (voir l'Éphéméride du 6 mars).           

     

    Philippe Auguste s’emparera ensuite par les armes de l’Anjou et de la Touraine. 

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  • Éphéméride du 9 juin

    1664 : Fondation, à Strasbourg, de la Brasserie du Canon, devenue Kronenbourg

     

     

     

     

    721 : Eudes d'Aquitaine écrase les envahisseurs musulmans à Toulouse

     

    Il a à peine dix ans que des troupes musulmanes venues de l'actuel Maroc et de l'actuelle Mauritanie ont envahi l'Espagne, et se sont emparés de toute la péninsule, à l'exception des endroits les plus reculés des Pyrénées basques et cantabriques, que les Espagnols appellent toujours avec fierté, aujourd'hui, "el rincón sagrado", le recoin sacré,la Croix n'a jamais été soumise au Croissant.

    Ces troupes, obéissent à leur chef Tarik, qui à donné son nom à Gibraltar ("Djebel al Tarik", la montagne de Tarik) et provoqué quasi instantanément la chute de la royauté wisigothique.

    Refoulés en Espagne par Clovis, après sa victoire de Vouillé (voir l'Éphéméride du 25 mars) les Wisigoths ont, d'abord développé une brillante civilisation, mais celle-ci s'épuisera très vite, notamment à cause de ses luttes intestines incessantes; un affaiblissement que l'Islam  - en pleine expansion, lui... - mettra à profit pour agrandir ses territoires.

    Et, après l'Espagne presque toute entière, les musulmans essaieront d'envahir ce qui sera, un jour, la France : à la fois vers l'est et la Provence, et vers le nord.

    Ils seront définitivement brisés à Poitiers, en 732, par Charles Martel (voir l'Éphéméride du 25 octobre).

    Mais, dix ans avant, la résistance à leur progression était déjà très forte, et le processus de leur expulsion avait déjà commencé. 

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    Au cours de la bataille, l'armée d'Eudes réussit à tuer le chef musulman, Al-Samh ibn Malik al-Khawlani... 

    https://www.herodote.net/9_juin_721-evenement-7210609.php 

     

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  • François Normal : pour ses "Cent jours", un grand "couac" révélateur...

            Rendre hommage à deux gendarmes tués en service, quoi de plus naturel pour le Chef de l'Etat, chef des Armées ? Mais le faire deux mois après, n'est-ce pas une drôle d'idée ? Une idée (un "coup" ? ) que l'on pourrait qualifier de baroque, si elle n'était insultante, et en tout cas jugée telle par les familles, furieuses...

            Que Le Figaro soit critique sur ces cent jours, rien d'étonnant. Mias que L'Humanité titre "Le changement, c'est pour quand ? " ou que L'Est républicain écrive du Président Normal Premier qu'il s'agit de "posture" ou de "cabotage" pendant l'été, c'est plus inquiétant pour lui.

            La vérité est que le roi est nu. Il a cru et voulu croire, et voulu faire croire, lui et les siens, qu'il suffisait de parler, de "dire" et d'employer de grands mots, geste énergique du menton à l'appui; et que "la parole", "le dire", l'incantation seraient supérieurs aux dures réalités. Mais les choses ne marchent pas ainsi...

            François Normal éprouve aujourd'hui, cent jours après, à peine, ce que disait Léon Daudet : "On peut toujours assembler des mots. Le difficile commence quand il s'agit de faire marcher ensemble les choses représentées par ces mots..."

              Parfaite analyse de la situation actuelle de François-dit--le-normùal. Cent jours après, à peine...

  • Une chronique de France info sur les Cent jours : vérité sur Napoléon, qui a menti...

                On en parle régulièrement sur ce Blog, parce qu'elle est toujours intéressante, et souvent remarquable : la chronique Le livre du jour, de Philippe Vallet, ce 7 août 2010, n'a pas derogé à la règle.

                Pendant 2'29", Philippe Vallet a reçu Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon, pour parler du quatrième et dernier tome de sa Nouvelle Histoire du Premier Empire

    napoleon cent jours.jpg
    Nouvelle Histoire du Premier Empire - Tome IV, Les Cent jours
    Thierry Lentz, Fayard - 600 pages, 27 euros

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  • Au "citoyen Thimèle", negationniste et révisionniste, qui pense sincèrement qu'il n'y a pas eu de Génocide vendéen !... (2/2)

                La fin justifie les moyens, donc, pour le "citoyen Thimèle". Pauvres petits révolutionnaires de 1793, si doux, si tendres, si purs et si gentils ! Ils ont été incompris, et odieusement gênés par de grands méchants, dans leur(s) plan(s) de régénération de l'humanité ! Alors, il faut les comprendre, ils ont du sévir. Mais c'est vraiment la faute des méchants qui leur ont mis des bâtons dans les roues.....

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    Ni saint, ni juste, était-il un doux agneau, ce Saint Just qui déclarait:
    "Je ne juge pas, je tue... Une nation ne se régénère que sur des monceaux de cadavres..."
    Un doux agneau forcé à toutes ses horreurs par les grands méchants loups vendéens ?
    Un peu de sérieux, citoyen Thimèle !.....

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  • Au "citoyen Thimèle", negationniste et révisionniste, qui pense sincèrement qu'il n'y a pas eu de Génocide vendéen !... (2/2)

                Puisque nous sommes le premier août, anniversaire (!) du premier Décret de Lazare Carnot organisant le Génocide vendéen (le second décret étant du 1er octobre), célébrons ce triste anniversaire à notre façon...

                C'est par le plus grand des hasards - et même à l'occasion d'une faute de frappe ! - que nous sommes tombés sur le Blog L'Esprit républicain, et que nous avons fait connaissance avec le "citoyen Thimèle". Nous sommes dans l'obligation de reconnaître humblement qu'avant cette faute de frappe nous ignorions l'existence et de l'un et de l'autre...

                Mais le-dit citoyen ayant laissé sur le-dit site un article dont le titre nous a interpellé quelque part (comme on dit aujourd'hui, dans le jargon) : Non, il n'y a pas eu de génocide vendéen ! notre curiosité a été éveillée, et nous avons eu envie d'en savoir plus....

               Lecture faite de l'article, il nous a semblé qu'il fallait y répondre....

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  • Accepter et assumer l'Histoire, oui. Se repaître des carnages, non.....

              Un peu de décence, s'il vous plaît ! Courant décembre, une dépêche presque gourmande de l'AFP nous a rappellé -comme si nous ne le savions pas....- qu' "Il y a 183 ans brillait le soleil d'Austerlitz".

              Suivait une description complaisante de solennités organisées par le souvenir Napoléonien pour commémorer "la plus belle bataille de l'Empire".....

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  • Chateaubriand contre Villepin... (2/2).

    ...Il faudrait tout citer, écrivions nous plus haut ? Eh bien, citons tout: nous avons choisi, en réponse à Dominique de Villepin, de publier "in extenso" la première partie de cette brochure (1), et de la mettre ainsi à la disposition de nos lecteurs; un peu de courage !: il s'agit certes d'un texte un peu long (440 lignes) mais on peut le lire en plusieurs fois; on aura ainsi une vision claire et documentée de ce qui s'est vraiment passé à ce moment-là, loin des mensonges et des travestissements de la vérité officielle.

    Nous espérons donc que vous lirez ce grand texte, fût-ce en plusieurs fois; et vous serez saisis par sa force et sa puissance; et vous constaterez qu'il n'a rien perdu ni de l'une ni de l'autre, après tant de temps; on n'a rien écrit de mieux depuis sur le sujet, à part le "Napoléon"de Jacques Bainville, dans lequel celui-ci écrit cette phrase qui nous parait si juste -et nous oppose radicalement et définitivement à Villepin-: "Sauf pour la gloire, sauf pour l'Art, il eut probablement mieux valu que cet homme n'eût jamais existé." On se rappellera -comme en écho de cette phrase de Bainville- que Napoléon lui-même, en visite sur la tombe de Rousseau, s'était laissé aller à cette confidence: "L'Histoire dira s'il n'eût pas mieux valu pour l'humanité que ni lui ni moi n'eussions jamais existé...."

    Pour nous, c'est clair: il aurait mieux valu, et de beaucoup !...; maintenant, lisez Chateaubriand, écoutez le témoin, et faites vous votre opinion par vous-même; ne vous laissez pas dicter ou imposer une "vérité officielle", un prêt-à-penser falsifié, "revu et corrigé" par les héritiers et continuateurs  de la révolution et leurs amis (ici, en l'occurrence, un ex-premier ministre de la république, mouillé jusqu'au cou dans les sordides remugles des "affaires" nauséabondes entourant le chiraquisme....). Bon courage, bonne lecture !.....; voici le texte...: (à suivre....)

     

    Chateaubriand.pdf

     

    (1) : il s'agit d'une brochure divisée en trois parties: la première est de loin la plus longue (presque les deux tiers), la plus féroce et, disons-le, la plus réussie; elle traite "De Buonaparte et des Bourbons, et de la nécessité de se rallier à nos princes légitimes pour le bonheur de la France et celui de l'Europe."; la deuxième et la troisième parties - nettement plus courtes, donc - traitent respectivement "des Bourbons" et "des Alliés".