...Il faudrait tout citer, écrivions nous plus haut ? Eh bien, citons tout: nous avons choisi, en réponse à Dominique de Villepin, de publier "in extenso" la première partie de cette brochure (1), et de la mettre ainsi à la disposition de nos lecteurs; un peu de courage !: il s'agit certes d'un texte un peu long (440 lignes) mais on peut le lire en plusieurs fois; on aura ainsi une vision claire et documentée de ce qui s'est vraiment passé à ce moment-là, loin des mensonges et des travestissements de la vérité officielle.
Nous espérons donc que vous lirez ce grand texte, fût-ce en plusieurs fois; et vous serez saisis par sa force et sa puissance; et vous constaterez qu'il n'a rien perdu ni de l'une ni de l'autre, après tant de temps; on n'a rien écrit de mieux depuis sur le sujet, à part le "Napoléon"de Jacques Bainville, dans lequel celui-ci écrit cette phrase qui nous parait si juste -et nous oppose radicalement et définitivement à Villepin-: "Sauf pour la gloire, sauf pour l'Art, il eut probablement mieux valu que cet homme n'eût jamais existé." On se rappellera -comme en écho de cette phrase de Bainville- que Napoléon lui-même, en visite sur la tombe de Rousseau, s'était laissé aller à cette confidence: "L'Histoire dira s'il n'eût pas mieux valu pour l'humanité que ni lui ni moi n'eussions jamais existé...."
Pour nous, c'est clair: il aurait mieux valu, et de beaucoup !...; maintenant, lisez Chateaubriand, écoutez le témoin, et faites vous votre opinion par vous-même; ne vous laissez pas dicter ou imposer une "vérité officielle", un prêt-à-penser falsifié, "revu et corrigé" par les héritiers et continuateurs de la révolution et leurs amis (ici, en l'occurrence, un ex-premier ministre de la république, mouillé jusqu'au cou dans les sordides remugles des "affaires" nauséabondes entourant le chiraquisme....). Bon courage, bonne lecture !.....; voici le texte...: (à suivre....)
Chateaubriand.pdf
(1) : il s'agit d'une brochure divisée en trois parties: la première est de loin la plus longue (presque les deux tiers), la plus féroce et, disons-le, la plus réussie; elle traite "De Buonaparte et des Bourbons, et de la nécessité de se rallier à nos princes légitimes pour le bonheur de la France et celui de l'Europe."; la deuxième et la troisième parties - nettement plus courtes, donc - traitent respectivement "des Bourbons" et "des Alliés".