Face à la crise ... le bon sens du peuple, et l' "opinion" : rien à voir....
L’on aurait sans-doute raison de distinguer le bon sens du peuple français, dans ce qui lui reste de tradition et d’enracinement, qui s’exprime encore, parfois, en certaines circonstances particulières et sur des sujets concrets, de façon nette et conforme à la simple sagesse ou à l’instinct de survie, de ce que l’on nomme abusivement l’opinion qui est, en fait, une création pure et simple du conditionnement médiatique au jour le jour et se caractérise par la frivolité, la superficialité, le caprice, la tyrannie de l’immédiateté, l’inconséquence. Ou, pour parler plus simplement, tout bonnement la sottise. On pourrait dire, en ce sens, que le sentiment populaire est sage et que l’opinion est stupide, conformiste et serve. Et le « système » veille en permanence à étouffer le sentiment spontané du peuple français au profit de son contraire qu’il crée, façonne, manipule à l’envi et qui est l’opinion. Le peuple, il s’en méfie. L’opinion, c’est sa chose, sa créature. Elle va toujours, comme lui, et il fait tout pour cela, dans le sens de la dissolution, de la médiocrité, du vulgaire.

Après avoir lu attentivement le discours du Prince tenu à Vizille, voici donc maintenant, en laissant divaguer librement notre réflexion, quelques propos inspirés par cette grande occasion manquée, ou ratée, ou dénaturée (qu'on prenne les mots que l'on voudra...) que fut 1789, ce "grand mouvement" dont parlait le Comte de Chambord, et qui est à la base de ce qu'a développé le Prince devant les mebres du Coseil général de l'Isère.. 

En 2007, le Prince Jean, Dauphin de France, s'est donc rendu dans le Dauphiné : l'image est facile, mais on rappellera malgré tout le Traité de Romans de 1349, par lequel Charles V a réuni cette belle province à la France. Une des clauses du Traité stipule que le Prince héritier portera dorénavant le nom de Dauphin.




Le Prince Jean s'est rendu plusieurs fois en Provence : illustrant l'image que nous avons souvent prise d'un arbre qui monte d'autant plus haut dans le ciel qu'il pousse plus profondément ses racines dans le sol, il s'est montré attentif, curieux et intéressé par tout ce qui s'y passe, et dans tous les domaines, rencontrant aussi bien la Nation Gardianne et ses traditions vivantes que les scientifiques de Cadarache préparant l'énergie du futur : les deux bouts de la chaîne pourrait-on dire....