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  • La démocratie légale d'Etat face aux Gilets jaunes.

    Par Jean-Philippe Chauvin 

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    Les démocraties occidentales sont malades, et elles sont d’abord malades de leurs classes dirigeantes, de ce que nous nommons en France « le pays légal » et qui, depuis des décennies, prend la forme d’élites dirigeantes et dominantes, autant sur les plans financier et économique, autant que sur ceux de la politique et de l’idéologie, élites de moins en moins engagées par les notions de service et d’humilité. Depuis quelques années, la séparation entre les catégories sociales (doit-on parler de « classes » ?) se fait plus visible et, aussi, plus vive : le creusement des inégalités, conséquence sociale de la mondialisation et de son imposition au sein même des sociétés anciennement constituées, a débouché sur la montée des injustices, qui ne sont rien d’autre que des inégalités démesurées, bien loin des inégalités justes et protectrices qui ordonnent toute société humaine et politique. 

    Dans son éditorial de Marianne de cette semaine, Natacha Polony valorise la thèse de David Adler, chercheur en science politique, selon laquelle « ce sont les centristes qui sont les plus hostiles à la démocratie, pas les extrêmes » : une formule étonnante mais qui ne surprendra pas vraiment ceux qui connaissent leur histoire contemporaine et qui ont suivi les évolutions idéologiques des classes dirigeantes depuis la fin de la Guerre froide. Effectivement, et la récente crise des Gilets jaunes, à la fois crise sociale et éminemment politique, l’a amplement démontré, parfois au-delà de toute raison, les propos des partisans du président Macron et de ses « ralliés récents » n’ont guère brillé par leur sens de la nuance, au risque de jeter régulièrement de l’huile sur le feu quand il aurait fallu apaiser sans mépriser les révoltés des ronds-points. Bien sûr, il y a eu, au début décembre, ce « réflexe de la peur » qui a parcouru les catégories centres-urbaines des métropoles devant cette colère parée de jaune et qui a fait trembler jusqu’aux ors de l’Elysée : l’épisode de l’hélicoptère prêt à évacuer le locataire des lieux, le 8 décembre dernier, est aussi révélateur qu’il est triste… Mais les réactions des lecteurs des grands journaux sur leurs forums de discussion respectifs sont encore moins rassurantes sur l’état de division de notre pays, et la violence des propos des « assiégés » (comme certains se définissaient eux-mêmes) contre les manifestants « ignorants, vulgaires, gueux » ont pu légitimement choquer ceux qui cherchent plutôt le dialogue (même sans concession) que la brutalité. Les réseaux sociaux en ont aussi été la lice virtuelle, non moins parcourue des fureurs et tremblements que la rue, de Rennes à Paris, de Bordeaux à Lille… 

    vendredi-22-juin-la-revue-de-presse-de-natacha-polony-20180622-1116-4b60f9-0@1x.jpgL’article de Natacha Polony a choisi d’insister sur les violences et appels à la répression issus des rangs du « pays légal » macronien, ce qui, d’une certaine manière, rompt avec la doxa de la grande presse, inquiète de la tournure prise par des événements qui semblent échapper à ceux qui tiennent le Pouvoir depuis si longtemps sous des masques divers. Il est vrai que la nouvelle loi anti-casseurs n’a rien de rassurant, en fait, comme l’a souligné le député conservateur Charles de Courson, « centriste catholique » qui n’oublie pas ses racines ni les leçons de l’histoire, y compris celle de sa propre famille, au point d’apparaître en dehors de ce « centrisme totalitaire » dénoncé par Mme Polony. Cela rejoint d’ailleurs la réflexion des royalistes qui considèrent que les traditions (au sens premier du terme, « transmission » d’un héritage immémorial et toujours vivant) sont les meilleures protections contre les dérives du moment présent, plus « immédiates » et souvent moins mesurées, faute de prise de hauteur temporelle ou historique*.  

    La violence des casseurs des derniers samedis parisiens qui, par leurs actes étrangement impunis dans la plupart des cas, cassent d’abord de l’intérieur le mouvement des Gilets jaunes en s’en prenant de plus en plus aux manifestants « originels » de l’automne, donne des arguments faciles au Pouvoir dont ils sont les providentiels alliés pour déconsidérer le mouvement d’ensemble. Cela permet au gouvernement de M. Castaner de se poser en « garant de l’ordre et de la sécurité », ce qui est tout de même le comble quand on peut constater la montée incessante de la délinquance (et de sa relative impunité, faute d’une réponse adaptée et concrète) dans notre pays et son coût pour les victimes et la société ! Mais le gouvernement n’en a cure, et il renforce son arsenal répressif en visant explicitement les Gilets jaunes, ces « empêcheurs de politiser en rond » selon l’heureuse expression d’un orateur royaliste entendue il y a peu. Sans doute faut-il y voir effectivement un symbole, comme le souligne Natacha Polony qui ne prend guère de gants avec l’Etat macronien : « Derrière les mises en scène de démocratie participative, la volonté farouche de se prémunir contre un peuple qui a la fâcheuse tendance à mal voter. (…) Quand un candidat « raisonnable » propose de lutter contre les « prurits populistes », quels qu’ils soient, tous les moyens sont bons. Pourquoi ? Parce qu’il ne s’agit nullement de défendre la démocratie, mais de défendre un système économico-politique considéré comme le meilleur pour garantir la stabilité et la prospérité. Quitte à le défendre contre l’ignorance coupable des peuples, qui persistent à ne voir que le chômage de masse et leurs fins de mois difficiles au lieu de s’extasier sur le progrès garanti par l’avènement du grand marché global. Emmanuel Macron ne gouverne pas pour le peuple français mais pour la préservation de ce système, au besoin contre une large partie du peuple. » Ainsi, le Grand débat national, que les royalistes ne boudent pas car soucieux de présenter leurs points de vue et de crédibiliser leur force de proposition, n’est sans doute qu’une opération de diversion qui n’a pas pour vocation de remettre le système en cause mais de le remettre à flots, ce qui n’a pas exactement le même sens ni la même portée… 

    incident1-1.jpgLa sévérité de Mme Polony ne s’arrête pas à ses quelques lignes reproduites plus haut : « Nulle « troisième voie » dans le macronisme. La colère engendrée par quatre décennies de marche forcée vers la dérégulation, le libre-échange, l’abandon de toute protection non seulement des salariés, mais surtout des filières industrielles et agricoles, la financiarisation de chaque domaine de l’action humaine, et la paupérisation par la logique du low cost, aboutit à des formes diverses d’insurrection (…). Et ces insurrections deviennent le prétexte pour réduire les libertés publiques, mais aussi les capacités de décision de citoyens considérés comme des irresponsables, ou pis, des ennemis du bien commun. Ce faisant, on ouvre un boulevard aux extrêmes, dans un concours de radicalité. » Si la révolte vient de loin, et l’on pourrait s’étonner qu’elle vienne si tard (trop tard ? Souhaitons que non !), la répression s’attache à « maintenir l’ordre présent du système », ce qu’Emmanuel Mounier, personnaliste chrétien du milieu du XXe siècle, baptisait de cette formule définitive de « désordre établi ». Maurras parlait d’utiliser toutes les possibilités offertes par la contestation ou par le système lui-même pour établir la Monarchie, mais c’est la République actuelle qui pratique le mieux sa formule bien connue « Par tous les moyens, même légaux » pour préserver sa domination sur le pays… 

    « On finira bien par restaurer la monarchie, un jour, contre la dictature et l’anarchie », écrivait jadis Eugène Ionesco dans un article célèbre du Figaro Littéraire paru en 1969. Si j’avoue ne pas considérer le président Macron comme un dictateur, à l’inverse de son ministre de l’Intérieur M. Castaner qui n’en est, pour l’heure, qu’un apprenti maladroit et violent, la situation de notre pays, elle, apparaît bien anarchique, entre le libéralisme sans frein (malgré quelques limites liées à notre histoire nationale et à celle de son Etat-providence) et les désordres urbains (à ne pas confondre avec les manifestations sur les ronds-points, entre autres), et, s’il y a dictature, c’est celle du règne de l’Argent, de cette « fortune anonyme et vagabonde » qui semble inaccessible aux notions de justice sociale et de partage équitable.

    4152207496.2.jpgAlors, oui, au regard de ce couple infernal qui asservit nos compatriotes et désordonne notre société historiquement constituée, c’est bien la Monarchie royale qui peut réaliser cette synthèse entre l’ordre nécessaire à toute cité pour être et durer, et les libertés publiques qui font battre le cœur de notre nation… 

    « La Monarchie est aussi, elle est surtout, la dernière chance de la liberté », affirmait Thierry Maulnier dans les années trente : n’attendons pas le pire pour nous rappeler de cette sage et si politique réflexion…** ■ 

     Le blog de Jean-Philippe Chauvin

     

    * C’est aussi ce qui explique que la Monarchie, par essence, est plus éloignée des tentations totalitaires que les Républiques qui s’appuient sur les « émotions de masse » et sur une sorte d’instantanéité sans mesure, privilégiant la passion à la justice qui, souvent, nécessite un enracinement dans le temps long pour être véritablement ce que l’on peut attendre d’elle, la légitimité de la décision arbitrale. 
    ** Un prochain article évoquera la riche et profonde pensée de Thierry Maulnier sur la Monarchie, d’une grande actualité aujourd’hui pour « penser l’après-Gilets jaunes ».
  • Éphéméride du 8 août

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    1784 : Sociaux parce que royalistes ! Naissance d'Alban de Villeneuve Bargemon

     

     

     

     

     

    1534 : Jacques Cartier atteint l'embouchure du Saint Laurent  

     

    C'est en effet le nom du  saint du jour, Saint-Laurent, qu'il donne au fleuve dont il achève l'exploration : il avait réussi à convaincre le roi François 1er de financer un voyage pour découvrir le passage par le nord entre l'Océan Atlantique et l'Océan Pacifique.

    Jacques Cartier repartira pour remonter le Saint-Laurent l'année suivante, arrivant ainsi au village indien de Hochelaga, près duquel fut bâtie plus tard Montréal. C'est là qu'il apprend des Indiens le nom de Canada qui voulait dire, en fait, village.  

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    1784 : Naissance d'Alban de Villeneuve Bargemon

     

    Il est sans conteste l'un des pionniers du magnifique mouvement des royalistes sociaux au XIXème siècle :

     

     

     (le scripte de cette vidéo ici : https://www.actionroyaliste.fr/le-precurseur-de-la-justice-sociale-alban-de-villeneuve-bargemont/)

     

    Avec Albert de Mun, voir l'Éphéméride du 6 octobre), La Tour du Pin (voir l'Éphéméride du 1er avril), Le Play (voir l'Éphéméride du 5 avril) et d'autres, il fait partie de ces Légitimistes trop souvent ignorés aujourd'hui, et injustement traités, à qui Michel Mourre a rendu justice, dans son Dictionnaire encyclopédique d’Histoire, article Légitimistes (page 2624, extrait) :

     

    "…Ce serait faire une caricature que de représenter tous les légitimistes comme des nostalgiques du passé, fermés aux problèmes de leur temps ; bien au contraire, ils furent les premiers, avec les socialistes, à dénoncer les méfaits du capitalisme sauvage. Villeneuve-Bargemon, dans son Traité d’économie politique chrétienne (1834) et Villermé, dans sa grande enquête de 1840 sur la condition ouvrière, furent les précurseurs du catholicisme social. Bénéficiant de la confiance d’une grande partie des masses rurales, les légitimistes firent campagne, souvent en liaison avec les républicains, contre le régime électoral censitaire de la Monarchie de Juillet. Leur force électorale se manifesta après la Révolution de 1848, avec 100 élus à l’Assemblée constituante (avril 1848) et 200 à l’Assemblée législative (mai 1849). Cédant à l’affolement suscité par l’émeute socialiste de juin 1848, la plupart des députés légitimistes se réunirent avec les orléanistes dans le "parti de l’Ordre" . Fermement hostiles au coup d’Etat du 2 décembre et au second Empire, ils apparurent, après les défaites de 1870, comme les hommes de l’ordre et de la paix et eurent de nouveau près de 200 élus à l’Assemblée nationale élue en février 1871.

    Ils incarnaient toujours la vieille France rurale, mais, avec Albert de Mun et La Tour du Pin, ils continuaient aussi à affirmer leurs préoccupations sociales et leur soucis de défendre les ouvriers contre les abus du capitalisme..."

     

     

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    1786 : Première ascension du Mont blanc

     

    Jacques Balmat, dit Mont Blanc, réussit la première ascension du Mont (4.807 m) en compagnie du Docteur Paccard, le 8 août 1786, à 18 h 23.

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    1793 : Début du siège de deux mois de la ville de Lyon, insurgée contre la Convention       

     

    1. De Michel Mourre, Dictionnaire encyclopédique d'Histoire, page 2759 :

    "...En mai 1793, les Lyonnais se révoltèrent contre la Convention, et la commune insurrectionnelle, d'abord dirigée par des Girondins (Biroteau, Chasset), passa, dès la fin de juillet, aux mains des royalistes. Du 8 août au 9 octobre 1793, assiégée par une armée aux ordres de Dubois-Crancé, la ville se défendit avec héroïsme. Quand elle tomba enfin, la Convention décréta que Lyon serait détruite et qu'on ne laisserait debout que les maisons  des pauvres; la ville reçut le nom de Commune-Affranchie, qu'elle devait conserver jusqu'au 9 Thermidor. Collot d'Herbois et Fouché firent régner la Terreur (près de 700 personnes guillotinées ou mitraillées sommairement), mais Lyon échappa à la destruction projetée..."    

           

    2. De T. Bouzard, Anthologie du chant militaire français :

    "L’élimination des Girondins de la Convention, le 2 juin 1793, et la dictature instaurée par le Comité de salut public dirigé par les Montagnards entraîna de nombreux soulèvements en province. Lyon s’insurgea sous le commandement de Louis-François Perrin, comte de Précy, ancien officier de marine et ancien commandant de la garde de Louis XVI. Assiégée par les armées révolutionnaires de Dubois-Crancé, la ville est bombardée faute de pouvoir être investie. Réduits à la famine, les Lyonnais se battent à moins d’un contre dix. Lyon est finalement prise le 9 octobre 1793 et condamnée à être rasée par la Convention. Fouché, le futur ministre de la police de l’Empire, applique et exécute les Lyonnais au canon !"

          Louis François Perrin de Précy       

     

    Le 12 octobre 1793, le conventionnel Barère se vante de son succès en ses termes :

    "Lyon perdra son nom, elle sera appelée Ville-Affranchie. Elle sera détruite. Tout ce qui fut habité par le riche sera démoli, il ne restera que la maison du pauvre, les habitations des patriotes égarés ou proscrits, les édifices spécialement employés à l'industrie et les monuments consacrés à l'humanité et à l'instruction publique. Il sera élevé sur les ruines de Lyon une colonne qui attestera à la postérité les crimes et la punition des royalistes de cette ville avec cette inscription : Lyon fit la guerre à la liberté; Lyon n'est plus..."

     

    Environ 2.000 personnes sont fusillées ou guillotinées...

    C'est cet épisode héroïque et tragique qu'évoque le chant de "La Ligue Noire", ou des "Fantassins lyonnais" : les paroles de ce chant guerrier reprennent l’air d'une chanson d'Adam Billault, "Aussitôt que la lumière..."; elles furent écrites par un chasseur du bataillon de la Déserte : 

     

    Écouter  "La Ligue noire" ou "Les fantassins lyonnais" :

    (Paroles (complètes) : la ligue noire.pdf 

     

     

    (Gauthier et Albitte sont les conventionnels représentants le Comité de Salut Public;Montessuy est un fort situé au nord de Lyon.
    Caron fait référence à Charon, le fils des Ténèbres et de la Nuit qui, dans la mythologie grecque assurait le transport des défunt vers le royaume des morts, grâce à sa barque. Précy est le chef royaliste de l'insurrection : avec beaucoup d'autres, il a héroïquement défendu Louis XVI lors de la journée d'émeute du 10 Août, aux Tuileries...)
     

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    1819 : "Tout soldat porte dans sa giberne le bâton de maréchal"...

     

    "Formule souvent attribuée, à tort, à Napoléon 1er; elle fut lancée par Louis XVIII dans une allocution aux élèves de Saint-Cyr, le 8 août 1819" (Michel Mourre). 

    Une autre version donne la formule, du même Louis XVIII aux mêmes : "Rappelez-vous bien qu’il n’est aucun de vous qui n’ait dans sa giberne le bâton de maréchal…"

    "Maréchal de France" n'est pas un grade : c'est l'une des deux seules dignités de l'Armée française, avec le "Soldat de Première classe". C'est Philippe Auguste qui créa cette dignité, le Maréchal devenant le deuxième dignitaire de l'armée royale, après le Connétable de France, jusqu'à la suppression du poste de ce dernier, en 1626.

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    Sur la signification des symboles du bâton de maréchal : http://crcv.revues.org/11815

     

    De Michel Mourre :

    "Le nombre de maréchaux augmenta peu à peu. Il y eut d'abord un seul maréchal, puis deux sous Saint Louis, trois sous François premier, quatre sous Henri II, cinq sous François II, sept sous Charles IX, neuf sous Henri III, vingt après la g

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    L'antisémitisme tranquille et assumé de LFI !

    (source : BFM/TV)

    "UNE FAUTE" : POUR BOMPARD, LES ÉLUS QUI BOYCOTTENT LES JOURNÉES D'ÉTÉ (des escolos, ndlr) À CAUSE DE MÉDINE "CÈDENT" À L'EXTRÊME DROITE !

    https://www.bfmtv.com/politique/la-france-insoumise/une-faute-pour-bompard-les-elus-qui-boycottent-les-journees-d-ete-a-cause-de-medine-cedent-a-l-extreme-droite_AV-202308230244.html#xtor=CS9-144-[twitter]-[BFMTV]

    Problème ! : on se souvient que, lorsque Maurras fut "retiré" des personnalités à commémorer (en 2018) le député LFI Alexis Corbière avait justifié ce scandale en taxant Maurras d' "antisémite" !!!!!

    Se gardant bien - lui, le soi-disant professeur d'histoire - de citer ce passage de Maurras :  "L’antisémitisme est un mal si l’on entend par là cet antisémitisme de « peau » qui aboutit au pogrom et qui refuse de considérer dans le Juif une créature humaine pétrie de bien et de mal, dans laquelle le bien peut dominer. On ne me fera pas démordre d’une amitié naturelle pour les Juifs bien nés..."

    À LFI, on n'a que faire de l'histoire, de la vérité, de l'honnêteté intellectuelle...

    Comme quand - pour ne prendre que cet exemple - les deux députées LFI Obono et Simmonet ont reçu joyeusement l'antisémite Corbyn, viré du Parti travailliste pour... anti-sémitisme !

    Législatives: deux candidates LFI critiquées pour s'afficher avec Jeremy  Corbyn

    C'est cette tartuferie, cette imposture, ce scandale que nous dénonçons chaque jour sur la page d'accueil de notre Quotidien :

    (1/2) Ce qu'on ne pardonne pas à Maurras. Ou : Tartufferie d'un reproche...

    (2/2) Maurras est ostracisé, "interdit" par le Système, pour cause d'antisémitisme. Bon, mais tous ceux-ci, qui ont écrit des propos très durs sur les Juifs, ne le sont pas : pourquoi ?

     

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    Rappel historique, pas forcément inutile...

    La veille, 23 août, le Pacte Germano-Soviétique (ou "Hitler-Staline") a été signé; et, bien entendu, les communistes français "suivent" comme un seul homme, et cela durera jusqu'au 22 juin 1941, soit un an et dix mois tout de même de "franche collaboration" avec les nazis...

    Eh, oui ! Les cocos ? Les premiers Collabos !...

     

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    1. Au fou ! En parlant de l'esclavage transatlantique un juge (?) de l'ONU a exhorté le Royaume-Uni à payer 24.011 milliards de $ de réparations pour ce qu'il considère être "le plus grand crime de l’humanité"; la France 9.288 milliards de $...

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    Juste réponse de Noir Lys à cette cinglerie de foldingue :

    "Question : combien doivent rembourser les descendants de vendeurs d’esclaves qui enlevaient leur voisins sur les marchés aux esclaves d’Afrique depuis des millénaires ?"

     

    2. Dépénaliser le cannabis ? D'accord avec Philippe Ballard (et tant d'autres :

     CERTAINEMENT PAS !

    NI AUJOURD'HUI, NI DEMAIN, NI JAMAIS !

    "...Au lieu de relancer un débat sur la dépénalisation du cannabis dont des études scientifiques montrent la dangerosité de cette substance, Sandrine Rousseau et ses camarades devraient s’occuper de la complaisance des verts avec l’#antisémitisme..."

    (extrait vidéo 1'23)

    https://twitter.com/BallardPhilippe/status/1693964642282848325?s=20

    Non à la légalisation du cannabis

     

    3. Dans Front populaire (extrait de l'article de Paul Zeppenfeld) : OPINIONS - IMMIGRATION Séparatisme des quartiers : vers deux France irréconciliables ?

    CONTRIBUTION / OPINION. Les émeutes de juin dernier ont explosé à la figure des bien-pensants, qui n’ont pu nier davantage l’ampleur du séparatisme dans les quartiers. Mais est-ce désormais trop tard ?

    Depuis les émeutes de 2005, les responsables politiques avaient simplement mis la poussière sous le tapis, priant pour que la formule d’Henri Queuille, président du Conseil sous la IVᵉ République, s’avère exacte : « Il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout. »

    Par ses apostrophes et sa politique pénale, Nicolas Sarkozy avait montré ses muscles. Emmanuel Macron a usé de prophéties autoréalisatrices en qualifiant la Seine–Saint-Denis de « Californie sans la mer », tout en répétant qu’il suffisait de traverser la rue pour trouver un emploi. Les banlieues cristallisent, on ne peut mieux l’échec politique des quarante dernières années. Ces territoires illustrent l’incompétence des gouvernements à résoudre les défis majeurs en termes d’immigration, d’intégration, d’insécurité et d’autorité de l’État. Peut-être faut-il y voir un lien : le débat sur les quartiers populaires est en permanence phagocyté par un affrontement idéologique outrancier et les acteurs politiques sont tétanisés devant l’immensité du chantier.

    La gauche et la droite n’ont pas la même perception du phénomène. Pour la droite, l’immigration doit être régulée avec fermeté et l’ensauvagement de la société doit trouver une solution judiciaire. À gauche domine le sentiment que la réussite de l’intégration dépend de la générosité de la politique de la ville, des aides sociales. Un sentiment mêlé à une foi inébranlable dans la capacité d’intégration des populations immigrées.

    La vulgate de gauche conduit à prendre fait et cause pour les habitants des quartiers parce qu’ils les assignent dans le camp des opprimés, réduits à leur appartenance à une minorité, victimes de discriminations et de violences policières, de racisme systémique et en situation de précarité. À droite et chez une majorité croissante de Français, un rejet plus vif de l’immigration se fait jour...

    Séparatisme des quartiers : vers deux France irréconciliables ?

     

    4. Quand Bruno Attal tacle vigoureusement Martine Aubry, et lui assène le "pan sur le bec" qu'elle a bien mérité !...

    1. La déclaration de Sa Suffisance, Martine :

    "À Lille, depuis 3 ans, nous avons fait le choix d’offrir l’intégralité des fournitures scolaires aux enfants lillois en primaire. Un soutien aux parents qui font face à une inflation encore forte, pour l’égalité de tous les enfants dans l’accès à la scolarité..."

    2. Le "pan sur le bec" de Bruno Attal :

    "Il faudrait que les politiques arrêtent ce narratif : «  Nous offrons » Vous n’offrez rien du tout, vous redistribuez l’argent des Français, en prenant au passage votre salaire et vos frais !!!"
     
    De Nombreuses Mains Différentes Avec Le Pouce Levé, Isolées Symbole  D'approbation Et De Consentement Photo stock - Image du augmenté, idée:  162426904
     

    5. (Source : Sud Radio) Nucléaire : l'ASN autorise un réacteur nucléaire à fonctionner jusqu'à 50 ans... : "Les calculs avaient été faits pour 40 ans. Après de nouvelles études, on se rend compte qu'ils pourront fonctionner bien plus longtemps. La durée de vie d'un réacteur nucléaire parfaitement entretenu peut être de 80 ans..."

    https://www.la-croix.com/Economie/Nucleaire-premier-reacteur-autorise-fonctionner-jusqua-50-ans-Tricastin-2023-08-22-1201279653

    Le réacteur numéro un de la centrale du Tricastin redémarre après sa visite  des 40 ans

    C'est une première pour le parc nucléaire français. Par une décision rendue publique le 10 août, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) autorise un premier réacteur, le réacteur numéro 1 de la centrale du Tricastin (dans la Drôme, ci-dessus), à fonctionner jusqu'à cinquante ans...

     

    6. Les 26 et 27 Août prochains...

     

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    (extrait de notre Éphéméride du 4 Août)

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre V, Pendant 340 ans, l'honorable maison capétienne règne de père en fils :

    "Saint Louis représente un retour à l'idée du prêtre-roi. Il est en harmonie avec son temps, celui de saint Thomas d'Aquin, marqué par un renouveau de foi chrétienne. Toutes proportions gardées, c'est ainsi qu'après les encyclopédistes, le début du dix-neuvième siècle verra le Génie du christianisme et une renaissance religieuse.

    Mais la monarchie a grandi, Louis IX, ce n'est plus le pieux Robert qui s'enfermait dans son oratoire. La monarchie a des devoirs, des traditions, une vitesse acquise. Saint Louis continuera ses prédécesseurs. Seulement il les continuera en développant un élément que, jusqu'à lui, la dynastie capétienne n'avait qu'à peine dégagé. Les qualités de sa race, il les poussera jusqu'à la vertu, jusqu'à la sainteté.

    La royauté française était un peu terre à terre. Par lui, elle prendra un caractère de grandeur spirituelle dont elle gardera toujours le reflet. On a remarqué que la plupart des autres maisons royales ou impériales d'Europe avaient pour emblèmes des aigles, des lions, des léopards, toutes sortes d'animaux carnassiers. La maison de France avait choisi trois modestes fleurs. Saint Louis a été la pureté des lis..." 

     

     

    7. LIBERTÉ POUR FLORIAN,

    EN PRISON DEPUIS DEUX MOIS,

    POUR AVOIR SAUVÉ DES VIES !

     

  • À la découverte du fonds lafautearousseau (64) : 1870 : Incendie du Château de Saint Cloud...

    lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 21 Albums, 49 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

     

    Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

    Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

    Aujourd'hui :   1870 : Incendie du Château de Saint Cloud...

    (tiré de notre Éphéméride du 13 Octobre)

    (retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

    À la découverte du "Fonds lafautearousseau")

     

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    1870 : Incendie du Château de Saint Cloud

     

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    Reconstitution par image de synthèse

     

    Aujourd'hui détruit, le superbe Château royal de Saint Cloud surplombait la Seine. Il ne subsiste aujourd'hui que le parc de 460 hectares, dénommé officiellement "Domaine national de Saint-Cloud".

    Comme le Palais de l'Élysée, l'Hôtel Matignon, le Palais des Tuileries... cette merveille architecturale, qui renfermait d'inestimables trésors artistiques, était un véritable livre ouvert de l'Histoire de France, et plusieurs pages de notre aventure nationale s'y sont écrites.

     

     

    1. Rapide résumé de l'histoire du château 

     

    Tout commence avec les Gondi, famille de financiers florentins arrivés en France en 1543 à la suite de Catherine de Médicis...

    Celle-ci offrit à Jérôme de Gondi une maison à Saint-Cloud, dénommée "hôtel d'Aulnay". Autour de cette maison, Jérôme de Gondi fit bâtir un château de plan en "L", bordant une terrasse. La principale façade regarde le sud, et l'aile s'achève par un pavillon d'où l'on a vue sur la Seine...

    13 octobre,templiers,terre sainte,philippe le bel,saint louis,croisades,syrie,claude,tables julio claudiennes,giovanetti,palais des papesC'est là que, le 1er août 1589, Henri III, qui s'y était installé pour conduire le siège de Paris, tenu par les Ligueurs, fut assassiné par le moine Jacques Clément, venu soi-disant pour lui remettre un courrier d'importance (gravure ci contre).

    Henri IV y fut reconnu roi.

    En 1658, le domaine fut acheté par Louis XIV pour Monsieur, duc d'Anjou et futur duc d'Orléans, frère du roi. Jules Hardouin-Mansart, le peintre Pierre Mignard, André Le Nôtre y travaillèrent : le parc fut considérablement agrandi, passant de 12 à 590 hectares.

    C'est à  Saint-Cloud que mourut en 1670 la première femme de Monsieur, Henriette d'Angleterre, dont Bossuet a prononcé la célébrissime oraison funèbre : "Madame se meurt, Madame est morte..."

    Le 24 octobre 1784, le château fut acquis par Louis XVI pour la reine Marie-Antoinette, qui le fit transformer par son architecte attitré, Richard Mique. En 1790, Saint-Cloud fut le cadre d'une entrevue célèbre, hélas infructueuse, entre Marie-Antoinette et Mirabeau.

    C'est dans l'Orangerie du château, devenu bien national, que se déroula le Coup d'État du 18 brumaire (10 novembre 1799) au cours duquel le Directoire fut supprimé au profit du Consulat.

    13 octobre,templiers,terre sainte,philippe le bel,saint louis,croisades,syrie,claude,tables julio claudiennes,giovanetti,palais des papesLe 18 mai 1804, la proclamation de Napoléon 1er comme empereur des Français se déroula à Saint-Cloud (ci contre) : Cambacérès l'appela "Sire", pour l'occasion, à peine treize ans après que la Révolution eût assassiné le roi légitime !...

    Napoléon fit du château sa résidence préférée.

    Le 1er décembre 1852, c'est à Saint-Cloud, dans la galerie d'Apollon, que Napoléon III, rééditant le geste de son oncle, se fit investir par les grands corps de l'État à la dignité impériale.

    En août 1855, à l'occasion de l'Exposition universelle, la reine Victoria résida dans les appartements de l'impératrice qui les avait fait restaurer à son intention. Puis s'y succédèrent :

    • en juillet 1860, les ambassadeurs du Maroc;

    • en août 1861, le roi Charles XV de Suède;

    • en 1869 le khédive Ismaêl...

    Et c'est de Saint-Cloud, où il avait déclaré la guerre à la Prusse que, le 28 juillet 1870, Napoléon III, déjà malade et très affaibli, partit pour l'armée...

    En septembre 1870, avec la défaite et la capitulation de Sedan, la République fut proclamée - le 4 septembre - et, dès le 19, les prussiens occupèrent le Palais impérial, devenu quartier-général de l'armée allemande : ils bombardaient la capitale depuis le château, alors que l'artillerie française ripostait en bombardant l'endroit depuis le fort du Mont-Valérien.

    13 octobre,templiers,terre sainte,philippe le bel,saint louis,croisades,syrie,claude,tables julio claudiennes,giovanetti,palais des papesLe 13 octobre 1870, un obus tiré par les canons français ("La Valérie") déclencha l'incendie qui détruisit l'ensemble du château en quelques heures, et qui devait marquer, pour lui, le commencement de la fin (ci contre) : tombant dans la chambre de l'Empereur (jadis celle de Marie-Antoinette) c'est là que se déclara l'incendie. Les flammes se propagèrent de la chambre de Napoléon III jusqu'aux combles qui s'effondrèrent, ruinant à leur tour l'aile nord et les précieux décors de Mignard. L'incendie fit rage pendant deux jours. Le tableau de Muller suspendu dans l'escalier d'honneur, représentant la visite de la reine Victoria et du prince Albert, en 1855, à Saint-Cloud fut lui aussi brûlé...

    Après la guerre, Saint-Cloud resta à l'état de ruines pendant plus de vingt ans, jusqu'à ce que la IIIème République - qui détruisit aussi les Tuileries et vendit les Joyaux de la Couronne - fasse raser le château, que l'on pouvait parfaitement reconstruire, en 1891 : comme aux Tuileries, l'intégralité des fondations (soit tout de même environ 25% de l'ouvrage !...) sont conservées...

    13 octobre,templiers,terre sainte,philippe le bel,saint louis,croisades,syrie,claude,tables julio claudiennes,giovanetti,palais des papesPeint par Etienne Allegrain 

     

     

    2. Ce qu'il advint des trésors de Saint Cloud 

     

    La partie la plus précieuse du mobilier a pu être sauvé, malgré le pillage qui suivit l'incendie, lequel consuma les boiseries et les décors : le Bureau du roi, les commodes au chiffre de Marie-Antoinette, les meubles Boulle réintégrèrent le Garde-meuble. De même que les tapisseries inspirées de Rubens, petits meubles et sièges furent transportés au Palais de l'Elysée.

    Le fronton de l'aile du fer à cheval a été remonté dans le Parc de Jeurre (Essonne) et la famille Pozzo di Borgo, ennemi héréditaire des Bonaparte, ajouta à son château de La Punta, près d'Ajaccio, les débris de Saint-Cloud à ceux des Tuileries.

     

    "Quelques épaves des sculptures ont échoué en Bulgarie et en Amérique. Le fronton, acquis par la princesse Clémentine d'Orléans, fut remployé par le roi Ferdinand de Bulgarie dans son château d'Euxinograd, sur les bords de la Mer Noire. Deux grands bas reliefs représentant Le Triomphe de Flore et La Course d'Hippomène et d'Atalante qui décoraient le grand escalier du château ont traversé l'Océan Atlantique et sont présentement exposés au musée de Philadelphie" (L. Réau, Histoire du vandalisme).

     

    Aujourd'hui, une Association milite pour la reconstruction du château : 

    http://www.reconstruisonssaintcloud.fr/ 

     

    http://www.reconstruisonssaintcloud.fr/Photographiesduchateau.html

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    La France brûle, et le gouvernement ajoute l'incohérence au scandale et à l'injustice !

    L'aide des pays de l'UE a été demandée, alors que l'injuste et scandaleuse "mise à pied" sans salaire des Pompiers (comme des Soigants...) exerçant leur droit au libre choix face à l'injection d'un produit en cours d'expérimentaion est maintenue !

    Question : les Pompiers venus d'ailleurs sont-ils porteurs du produit qui n'empêche ni l'infection par le virus ni sa transmission ?

    Plus sérieusement, le catastrophique bilan des feux, cette année, met en évidence le fait qu'en réalité, le Système ne fait rien, ne pense à rien, ne prévoit rien, n'organise rien... et se contente de faire comme le chien crevé au fil de l'eau ! Il poursuit sa route, avec pour seule force sa force d'inertie; pour seule chance celle d'être installé au pouvoir... Pour le reste, vogue la galère, brûle la France, poursuive sa décadence le cher et vieux Pays, victime de ce cancer, de ce Sida mental qu'est l'idéologie mortifère du "Système aux 6 millions de fonctionnaires et 60 % de dépenses publiques"...

    Pays le plus taxé, le plus tondu, le plus volé au monde, la France et les Français manquent de tout, partout : contre les incendies et à l'Hôpital, dans nos Armées, pour les 17.000 infrastructures à rénover d'urgence (ponts, tronçons de routes et voies ferrées, patrimoine architectural, centrales nucléaires mal entretenues...), pour les besoins en eau de nos paysans et de nos activités sportives, touristiques et, tout simplement, vitales...

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    Les Pompiers sont en forme, mais pas le Système, véritable tunique de Nessos pour la France !

     

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    1. L'UNION POUR LA RÉINTÉGRATION DES SOIGNANTS communique :

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     Après quelques jours de congé nous revenons plus motivés que jamais pour continuer le combat pour la réintégration de TOUS les #PersonnelsSuspendus  

    Allez on remet ces # en tendances #SoignantsSuspendus

    #PompiersSuspendus

    #EtudiantsSuspendus

    #JusticePourLesSuspendus

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    2. On connaît - et approuve ! - l'adage : "À Rome, fais comme les Romains". Face à l'explosion des violences dûes au "vivre ensemble", dont nous ne voulons pas mais que nous impose le Système, on peut l'adapter, cet adage : À Paris, fais comme à Londres !... Là-bas, les policiers ont reçu le droit de percuter les voleurs de motos, coupables potentiels d'autres délits, comme des courses folles, mettant en danger la vie d'autrui... :

    (extrait vidéo 0'44)

    https://twitter.com/Napo1852/status/1556670725913776128?s=20&t=kkpuhfPNYydnTWutCrK8VA

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    3. Dans Boulevard Voltaire, l'enquête de Geoffroy Antoine : "Hassan Iquioussen : symptôme visible des Frères musulmans en France"... La difficulté pour les pays d’Europe réside dans la malice des organisations fréristes qui refusent toujours de prendre l’appellation de "Frères musulmans" mais continuent à se revendiquer de leur courant de pensée...

    https://www.bvoltaire.fr/enquete-hassan-iquioussen-symptome-visible-des-freres-musulmans-en-france/

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    4. Depuis la mosquée Al Aqsa, à Jérusalem, les fous furieux musulmans prêchent une "croisade à l'envers" contre la France... 

    (extrait vidéo 1'23)

    https://twitter.com/LysLady1/status/1557949540187119617?s=20&t=MT6q5al5NwpYQN18kbauqg

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    Jérusalem, Mosquée Al Aqsa, le Cheikh Ali Abou Ahmad : "Boycotter les produits français n'est pas la réponse à Macron. Nous devrions établir un califat, écraser Paris avec nos armées"

    Allô, la NUPES ?...

     

    5. Très intéressant (dans Polemia) : Mots gaulois et mots arabes, halte aux mensonges !

    https://www.polemia.com/mots-gaulois-et-mots-arabes-halte-aux-mensonges/

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    6. On finira cette Revue d'aujourd'hui par un peu (beaucoup...) d'Histoire, avec Le Figaro, et à propos de la Guerre civile espagnole... La guerre d’Espagne a-t-elle été déclenchée par la gauche espagnole ? Pour Le @Figaro_Histoire, Isabelle Schmitz (@ischmitz1) explique comment l’ancien militant antifasciste Pío Moa a enquêté sur les responsables de cette guerre qui meurtrit son pays de 1936 à 1939...

    (extrait vidéo 4'36)

    https://twitter.com/Le_Figaro/status/1557736595150757888?s=20&t=drGC32UVxw5wdn3H8_PBbQ

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    En sauvant l'Espagne du marxisme-léninisme, en empêchant Staline et son Komintern de s'en emparer, Franco a non seulement évité à son pays les horreurs du Goulag et de quarante années de régression terrifiante dans tous les domaines : il a fait coup double, en empêchant que l'Europe soit prise à revers par les armées marxistes-léninistes, mais aussi que les armées nazies puissent traverser l'Espagne pour aller écraser le noyau de la future nouvelle armée française, en Afrique du Nord. 

    Il a agi comme un ami de la France, il a hâté la défaite hitlérienne et le retour de la paix, il a été un bienfaiteur de l'humanité...

     

    7. Pour aller plus loin sur le sujet, voir les deux documents que vous propsoe, en permanence, lafautearousseau :

    • d'abord, notre note À la découverte du fonds lafautearousseau (20) : Quand de Gaulle est allé voir Franco, à Madrid...

    • ensuite ce passage de notre Ephéméride du 23 octobre : 1940 : Hitller rencontre Franco à Hendaye

    Évidemment, la teneur de l'entretien étant restée secrète, chacun peut, selon ses opinions politiques, donner son explication de la chose : ce qui est certain c'est que le Caudillo - Galicien rusé... - refusa à Hitler toutes ses demandes, n'entra pas en guerre à ses côtés, et ne permit pas aux troupes de l'Axe le passage par l'Espagne, pour prendre à revers les forces françaises d'Afrique du Nord.

    En agissant ainsi, Franco oeuvra de fait, non seulement dans le sens des intérêts de la France, mais encore de ceux de la paix (en refusant une extension encore plus grande du conflit...), de l'Europe et de la Civilisation.

    Constatant son échec complet, et conscient de s'être fait berner, Hitler devait d'ailleurs déclarer, en substance, qu'il préférerait se faire arracher trois ou quatre dents plutôt que de recommencer une négociation avec un homme pareil... 

    Le lendemain, Hitler connut un second échec d'importance : sur sa route de retour, il rencontra le maréchal Pétain, à Montoire. Pétain "se montra opposé à toute déclaration de guerre à l'Angleterre, comme à toute paix séparée, et, quelques semaines plus tard, manifesta spectaculairement ses réserves en éliminant Laval du pouvoir (13 décembre 1940)" (Michel Mourre).

    Pour mémoire, Pierre Laval, comme tant d'autres "collaborateurs", venait de la gauche : franc-maçon, député socialiste, très lié à la CGT, il était aussi très lié avec Jacques Doriot, maire communiste de Saint-Denis, lui aussi "collabo"...  

     

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    De Gaulle déclara : 

    "Qu'on imagine ce qu'eût été le développement du conflit, si la force allemande avait pu disposer des possessions françaises d'Afrique. Au contraire, qu'elle fut l'importance de notre Afrique du Nord comme base de départ pour la libération de l'Europe."  (Journal officiel de la République française, Débats de l'Assemblée consultative provisoire, 15 mai 1945). 

    Bien plus tard, le 8 juin 1970, de Gaulle ira rendre visite au général Franco, rendant ainsi témoignage, devant l'Histoire, du rôle éminemment positif que celui-ci avait joué, depuis sa victoire sur le marxisme-léninisme : voir l'Éphéméride du 8 juin

     

     
     

     

    À DEMAIN !

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (130), Paris livré à la Terreur révolutionnaire...

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    Tous les "hauts" lieux de la Terreur ne sont pas mentionnés ici, mais on pourra faire, à partir de ce plan, quelques rappels utiles...

    1. On commencera par le Nord : Montmartre est devenu - mégalomanie aidant... - le Mont Marat !
    Quand on connaît le fanatisme du personnage, sa paranoïa et, pour parler clair, sa folie furieuse, on reste confondu devant ce "culte de la personnalité" que flétriront tant de révolutionnaires, plus tard, eux qui étaient, pourtant, les héritiers directs de la grande Révolution !...

    2. Un peu en dessous, à l'est, on voit "le Temple", qui, aujourd'hui, n'existe plus : "on" l'a rasé, pour éviter les pèlerinages royalistes !...
    L'histoire raconte qu'un jour, étant venue à Paris avec son beau-frère, le Comte d'Artois (futur Charles X, propriétaire du lieu), la Reine Marie-Antoinette, passant avec lui devant ce donjon sinistre et lugubre eut comme une sorte de pressentiment, et, ressentant de l'effroi, lui demanda pourquoi il ne faisait pas démolir "cette horreur" : le Comte d'Artois lui répondit qu'il y songerait... C'était aux jours heureux...
    Le Temple devint la prison de la famille royale après le 10 Août, et c'est là qu'eurent lieu les scènes révoltantes de brutalité et d'inhumanité la plus totale de la séparation de la Reine avec son fils, et du lent et interminable supplice du petit Dauphin, devenu roi légitime, Louis XVII, le deuxième roi martyr (le mot n'étant pas trop fort pour un petit enfant, livré sans défense aucune à des bourreaux sadiques et cruels)...

    3. Toujours à l'est, en descendant encore un peu, on voit "la Bastille", lieu des fantasmes de l'histoire officielle et des "ridicules légendes" dont parle Bainville.
    En réalité, c'est là qu'eut lieu la première monstruosité de la Révolution, annonciatrice de toutes les autres : le gouverneur du lieu, parlementant avec les "insurgés" obtient leur promesse qu'il n'y aura pas de violences; il leur fait ouvrir les portes : il est massacré avec les siens, et leurs têtes, coupées, sont promenées au bout de piques : la "fraternité" est en marche !
    Comme le dit François Furet : "La culture politique qui peut conduire à la Terreur est présente dans la révolution française dès l'été 1789..." et la prise de la Bastille inaugure "le spectacle de sang, qui va être inséparable de tous les grands épisodes révolutionnaires"...

    4. Passons maintenant tout à fait à l'Ouest, où l'on voit "le Champ de Mars", théâtre du seul épisode d'importance non sanglant et non sinistre de cette Révolution : la Fête de la Fédération, du 14 Juillet 1790.

    Marc Bloch a raison : "Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l'histoire de France: ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération."

    Mais c'était avant que la Révolution ne dérape d'une façon irréversible et ne s'engage définitivement dans le Totalitarisme et la Terreur; c'était à l'époque où l'on pouvait encore espérer que, malgré les horreurs du 14 juillet précédent, la révolution pouvait être canalisée : après tout, on avait vu très largement pire pendant, par exemple, les Guerres de religion. Mais l'espérance fut vite déçue, et les bons sentiments - qui ne font pas une bonne politique - furent vite balayés, pour laisser place à ce que l'on sait...


    5. En restant au Sud, mais entre la Bastille et le Champ de Mars se trouvent "les Carmes", lieu des atroces "massacres de septembre", l'un des épisodes les plus sinistres et les plus épouvantables de cette Révolution qui, pourtant, n'en manque pas...
    Danton fit courir le bruit qu'il y avait des menaces "contre-révolutionnaires" - évidemment tout à fait inventées - et ce fut un déchaînement d'assassinats horribles, permettant de faire disparaître pêle-mêle prêtres, réactionnaires supposés et adversaires possibles : 1.400 personnes en quatre jours ! Cynique et monstrueux, Danton justifia ainsi cette horreur :
    "Ces prêtres, ces nobles, ne sont point coupables, mais il faut qu'ils meurent, parce qu'ils sont hors de place, entravent le mouvement des choses et gênent l'avenir."

    6. En remontant au centre de Paris, on voit "la Convention" : elle siégeait aux Tuileries, dans le palais des rois, dans "le château de Paris".
    C'est là que fut soi-disant jugé Louis XVI, et que le courageux de Sèze s'écria : "...Je cherche parmi vous des Juges, et je ne vois que des accusateurs !...".
    Il faut dire que Robespierre avait "cadré" ses troupes avant le pseudo-procès : il faut que Louis meure, et vous n'avez pas à le juger, car, le juger, ce serait admettre la possibilité qu'il soit innocent; auquel cas, ceux qui ont fait la Révolution seraient coupables !...
    Ce sophisme imparable sera repris par Staline - contre les dissidents, envoyés au Goulag... - et par Hitler - contre les Juifs -.
    Saint Just avait appuyé Robespierre : "Je ne vois pas de milieu : cet homme doit régner ou mourir...". Il mourra....
    C'est aussi là que fut aussi, soi-disant, jugé Marie-Antoinette : condamnée elle aussi comme Louis XVI avant même d'entrer dans la salle, elle fut défendue par un autre homme d'honneur, Chauveau-Lagarde, qui plaida tant et si bien - deux heures d'affilée - qu'on l'arrêta sur le champ à la fin de sa plaidoirie. Marie-Antoinette le remercia par ses mots : "Comme vous devez être fatigué, Monsieur Chauveau Lagarde ! Je suis bien sensible à toutes vos peines..".
    C'est ainsi que, dans ce lieu d'où sont partis les ordres les plus abominables - comme ceux organisant le Génocide vendéen... - on a pu voir "des fleurs en enfer"...

    7. Sont mentionnés le Club des Jacobins et le Club des Cordeliers : ceux des plus enragés extrémistes.
    Chateaubriand, témoin oculaire de cette triste époque, les évoque ainsi :
    "Auprès de la tribune nationale, s'étaient élevées deux tribunes concurrentes, celle des Jacobins et celle des Cordeliers, la plus formidable alors, parce qu'elle donna des membres à la fameuse Commune de Paris, et qu'elle lui fournissait des moyens d'action. Si la formation de la Commune n'eut pas eu lieu, Paris, faute d'un point de concentration se serait divisé, et les différentes mairies fussent devenues des pouvoirs rivaux.

    Le club des Cordeliers était établi dans ce monastère, dont une amende en réparation d'un meurtre avait servi à bâtir l'église sous saint Louis, en 1259...

    Les tableaux, les images sculptées ou peintes, les voiles, les rideaux du couvent avaient été arrachés; la basilique, écorchée, ne présentait plus aux yeux que ses ossements et ses arêtes. Au chevet de l'église, où le vent et la pluie entraient par les rosaces sans vitraux, des établis de menuisier servaient de bureau au président, quand la séance se tenait dans l'église. Sur ces établis étaient déposés des bonnets rouges, dont chaque orateur se coiffait avant de monter à la tribune. Cette tribune consistait en quatre poutrelles arc-boutées, et traversées d'une planche dans leur X, comme un échafaud. Derrière le président, avec une statue de la Liberté, on voyait de prétendus instruments de l'ancienne justice, instruments suppléés par un seul, la machine à sang, comme les mécaniques compliquées sont remplacées par le bélier hydraulique. Le club des Jacobins épurés emprunta quelques unes de ces dispositions des Cordeliers." (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, tome I, pages 295/296).

    8. Finalement, comme lieux majeurs des horreurs révolutionnaires, seuls manquent sur ce plan les sites où s'éleva la guillotine.
    Il y en eut deux essentiellement :
    la Place de la Nation, de son nom d'origine Place du Trône, et appelée alors Place du Trône renversé, où furent guillotinées 1306 personnes, parmi lesquelles André Chénier et les seize Carmélites de Compiègne, dont le martyre fit la trame du chef d'oeuvre de Bernanos.
    La "Foire du trône" d'aujourd'hui conserve le souvenir de cette appellation primitive de la Place dans son nom...
     et la Place Louis XV, aujourd'hui Place de la Concorde, à l'époque Place de la Révolution.


    Le nombre des personnes qui furent décapitées à Paris pendant la Révolution peut être de 2.498, dont 1.119 place de la Concorde, 73 place de la Bastille et 1.306 place de la Nation (pour René Sedillot : 2.639 à Paris, et 42.000 en France).


    Parmi les personnes qui furent suppliciées place de la Concorde : Louis XVI, Marie-Antoinette, Madame Elisabeth, Madame Roland, Charlotte Corday, Lamoignon de Malesherbes, Lavoisier, Philippe-Égalité, Brissot de Warville, Danton, Robespierre, Jacques-René Hébert, Saint-Just, la Comtesse du Barry...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : 

    L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    TOUS EN ÉCHEC, ET SURTOUT, SUR TOUT, LE SYSTÈME...

     

    • Oui, échec d'abord et avant tout pour le Système, pour la République idéologique, qui s'effondre lentement, s'affaisse inexorablement sur elle-même : aux quasi 53% d'abstentions, il convient d'ajouter les 6% de non inscrits, soit en gros trois millions (94% des Français en âge de voter sont inscrits, soit, en mai 2021, 47,9 millions d’électeurs inscrits sur les listes, selon l’Insee)... Il y a donc eu plus de Français "non votants" que "votants" hier, et ceux qui seront élus dimanche le seront par une minorité dans la minorité : ils seront "légaux", certes, mais illégitimes, encore plus "certes"...

    De ce désastre-là, nous ne nous lamenterons pas : le Système s'est déjà effondré deux fois : en 39, dans la pire catastrophe de notre Histoire, et en 58, lorsque la 4ème République a disparu dans le mépris universel. On ne peut que voir poindre, lentement mais sûrement, un troisième effondrement, d'une nature certes très différente mais dont le résultat ouvre des perspectives auxquelles il convient de réfléchir dès maintenant... nous les royalistes révolutionnaires de ce "chaos figé des conservateurs du désordre", héritier du "chaos explosif des révolutionnaires"...

    • Échec pour le Gouvernement, qui n'aura pas du tout - et de très loin !... - la même majorité écrasante du premier quinquennat... et qui voit battu certains de ses actuels ou ex têtes de liste (Blanquer...), d'autres devant batailler ferme pour gagner ou garder leur poste; et, au bout du compte, aucune certitude de majorité absolue : plutôt une majorité relative, d'où un exécutif prisonnier de ses "amis" (?) du Modem et de Horizons...

    • Échec pour la Nupes, bien loin d'avoir la majorité absolue dont a rêvé à voix haute, un jour, Mélenchon, dans un délire des plus fous, se voyant même s'imposer comme... Premier ministre ! Un Mélenchon qui, bizarrement, est apparu hier soir parlant avec un ton tragique et lugubre, comme dépressif...

    • Échec pour "les gauches" unies : Jacques Duclos seul, pour le Parti communiste, obtenait 21,3% des voix à la Présidentielle de 69 - à l'époque où l'abstention était extrêmement faible - là où tout ce qui constitue les ex-gauches plastronnent aujourd'hui parce qu'elles sont à 25, avec l'abstention que l'on sait...

    • Échec pour ceux qui font profession d'être "patriotes" (mais il y a des patriotes partout, y compris dans ce que l'on appelait naguère "la gauche") qui n'ont pas su ou voulu s'unir et qui souffrent de la comparaison avec la Nupes, qui "fait" quand même largement mieux qu'eux : même si - on vient de le dire - Mélenchon a échoué dans son va-tout et sa fuite en avant, avec son invraisemblable bric à  brac hétéroclite allant des socialistes aux Verts en passant par les communistes et LFI...

    Nous l'avons dit souvent, et le redisons après la péripétie d'hier : changer "la tête" d'un Système intrinsèquement malfaisant ne changera rien, c'est de Système qu'il faut changer. C'est une révolution royale qui posera de nouveau les bases saines et solides sur lesquelles la France pourra reprendre sa marche en avant, vers un nouveau matin français. Il faut aller bien au-delà des jeux stériles, et qui s'étiolent, d'un Pays légal à bout de souffle, dont on ne peut que constater qu'il fonce lentement vers un mur de béton sur lequel il finira par s'évaporer, délaissé qu'il est de plus en plus par le départ des citoyens et la non-représentativité qui en résulte... Et continuer à mener la seule action qui vaille :

    "une action réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime"

    (Léon Daudet)

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    Réquisitoire au procès des attentats du 13 novembre 2015 : et après ? 

    Ce qui convient, face au terrorisme islamiste, c'est de nommer l'ennemi; c'est de dire que nous sommes attaqués par l'Islam, pour la troisième fois dans l'histoire européenne : après 711 (invasion de l'Espagne) et 1453 (prise de Constantinople et d'une large part sud-est de l'Europe), et cela même si l'attaque actuelle est, formellement, de nature très différente des deux premières...

    Ce qui convient, c'est de dénoncer l'islamisme, qui n'est que l'Islam en marche, et de ne rien céder à l'Islam, qui n'est que l'islamisme au repos.

    Tout le reste n'est que (mauvaise) littérature, paroles verbales...

    https://www.bvoltaire.fr/requisitoire-au-proces-des-attentats-du-13-novembre-2015-et-apres/

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    1. (dans Causeur) Reportage à Nangis : Ma première burqa. Mon village à l'heure halal, par Yannis Ezziadi. Édifiant...

    "Je ne reconnais plus ma ville. Je n’aurais jamais pu imaginer que ça changerait comme ça, aussi vite. On ne fait plus un pas sans croiser une femme voilée ou un homme en djellaba. Il y a même un café d’hommes sur la place de la Poste. Allez voir !"

    https://t.co/uWTgTUWyiO

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    2. Même les journaleux de la bien-pensance, migrantistes/sans-papiéristes/immigrationnistes etc... n'arrivent plus à cacher la sordide réalité ! Aujourd'hui, c'est La Provence qui dénonce le juteux trfaic d'un négrier d'aujourd'hui... Certes, tous les migrantistes etc... ne sont pas des négriers/exploitants/traficants de chair humaine; la grande majorité, même, n'est composée que d' "idiots utiles" de l'immigration/invasion et de l'islamo-gauchisme. Il n'en demeure pas moins que nombreux sont ceux qui utilisent les migrants pour passser d'association à but non lucratif à association à but très, très lucratif...

    https://www.laprovence.com/actu/en-direct/6797229/traite-detres-humains-un-homme-condamne-a-deux-ans-de-prison-dont-un-avec-sursis-a-paris.html

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    3. Pierre Gentillet a raison : le chaos du Stade de France laissera des traces, en France comme à l'étranger et entachera durablement l’image de la France à l’étranger. Les touristes ont témoigné de l’état de sauvagerie qui règne dans beaucoup de banlieues "françaises" (?), qui n’ont pas, ou plus, grand chose de français... Il faut donc procéder comme on le fait pour la restauration des Monuments historiques : défaire ce qui a été mal fait, refaire ce qui a été défait. La République idéologique a changé le Peuple ? Il faut inverser le processus et renvoyer chez eux les immigrés inassimilables et ne voulant pas être assimilés. Comme l'ont fait les Espagnols sous Philippe III, en 1609...

    https://twitter.com/Pierre_GTIL/status/1535714332503580672?s=20&t=wB5sAcCgQeEUjGKsabp_kw

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    3 BIS. À l'inverse de ce chaos invraisemblable, replongeons-nous à peine quelques décennies en arrière... Regardez cette minute six seconde : eh, non ! vous ne rêvez pas : c'est bien le Métro de Paris. Hier, à peine. Avant qu'une population de sauvages importés ne vienne casser la société que nous avons tous connue, hier à peine... Redisons-le : il faut suivre l'exemple de l'Espagne de Philippe III, en 1610 !

    https://twitter.com/Vincent75820409/status/1535264909952434178?s=20&t=wB5sAcCgQeEUjGKsabp_kw

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    5. Il faut écouter ces deux minutes et vingt secondes de Gérard Carreyrou, et son virage à 180° : "l'union européenne - dit-il - est une démocratie totalitaire". Parfait européiste hier, il dit que, "aujourd'hui, (il) ne voterait plus Maastricht" et dénonce le caractère totalitaire de l'UE, devenue elle aussi une sorte de "machin", comme disait de Gaulle de l'ONU...

    https://twitter.com/GillesWell/status/1535363835170803713?s=20&t=wB5sAcCgQeEUjGKsabp_kw

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    Pour qui se prend-elle ? Qui lui a donné mandat pour dire et faire ce qu'elle s'autorise ?

    DEHORS ! DU BALAI !

     

    6. Charlotte d'Ornellas a raison de revenir sur cet évènement dont n'a quasiment pas parlé : une jeune femme de 23 ans est morte, tuée par une voiture et un chauffeur/chauffard/délinquant qui a "refusé d'obtempérer; récemment, c'était Antoine, le fils du cuisinier étoilé Alléno 

    "Le 29 mai à Paris, une voiture refuse d'obtempérer, le conducteur fonce sur les policiers qui ne tirent pas, le chauffard poursuit sa route et percute une jeune femme. Elle est morte sur le coup. Qui connaît cette histoire ? Personne"

    (extrait vidéo 1'32)

    https://twitter.com/F_Desouche/status/1534453192016158720?s=20&t=wB5sAcCgQeEUjGKsabp_kw

    Pour nous, notre position est simple, claire et bien connue :

    MESSIEURS LES POLICIERS, TIREZ LES PREMIERS !

    ET TIREZ POUR METTRE RÉELLEMENT HORS D'ÉTAT DE NUIRE !

     

    7. Allez, terminons cette série d'aujourd'hui et les impressions déprimantes qu'elle traîne avec elle, pour commencer la semaine d'un meilleur pied, avec deux petits sourires...

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    - Et toi, t'es là pourquoi ?

    - J'ai posé une question à Macron !

    - Oh, pétard, t'es pas prête de sortir !

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    À DEMAIN !

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  • Mai 68 • LʼEmpire U.S. contre-attaque [3]

     Irving Brown

     

    À l’intérieur de l’hexagone, les principaux relais des États-Unis étaient la Section française de l’Internationale ouvrière (S.F.I.O), le syndicat Force Ouvrière (F.O.), l’Union nationale des étudiants de France (U.N.E.F.) et l’extrême-gauche, c’est-à-dire maoïstes et trotskistes. 

    La S.F.I.O. 

    Le parti politique fondé par Jean Jaurès et Jules Guesde, ancêtre du Parti socialiste, devient, au moment de la Guerre froide, un allié important des États-Unis. « En 1947, la SFIO rallie l’avant-garde de l’anti-soviétisme. Elle devient et restera tout au long de la guerre froide un fidèle partenaire de Washington et de ses services secrets. »[1] L’aide américaine destinée aux alliés européens, appelée plan Marshall, sert notamment à renflouer ce parti, et en particulier son journal, fondé par Léon Blum, Le Populaire. C’est le Free Trade Union Congress (F.T.U.C.) qui est chargé d’assurer ce financement occulte. « Depuis la Libération, certains journaux français ne survivent que grâce aux subsides du plan Marshall. En particulier ceux du groupe de presse socialiste de la SFIO. Le FTUC […] a versé 20 000 dollars au Populaire »[2].

    Un Américain a été l’éminence grise et, surtout, le mécène des socialistes français durant l’après-guerre : Irving Brown, comme le souligne Frédéric Charpier : « La SFIO sait ce qu’elle doit au mouvement ouvrier juif, mais aussi à Irving Brown, qui a levé pour Le Populaire, auprès des banquiers Rothschild, 3 millions de francs. »[3] Irving Brown est un « juif libre-penseur »[4] qui est né à New York le 18 novembre 1911 et qui est décédé à Paris le 10 février 1989. Son père était un syndicaliste, le « responsable local des chauffeurs livreurs de lait affiliés aux syndicats des camionneurs de lʼAFL »[5]. Irving Brown « a fait ses classes dans les syndicats de l’automobile et du transport routier, où le secrétaire de lʼAssociation internationale des travailleurs de l’électricité (IBEW), Joseph Keenan, le repère. Devenu un homme clé du War Production Board (Bureau de la production de guerre, créé en 1942 pour assurer l’approvisionnement des industries de guerre), ce dernier introduit Brown dans la place et en fait son assistant, en juin 1943. »[6] Ayant également caressé l’espoir de devenir une star du baseball et étudié l’économie à la New York University, en octobre 1945 il part à Paris, « où lʼAFL a ouvert un bureau permanent dans le but de combattre plus efficacement l’influence communiste. »[7] Celui qu’en Italie on surnomme Scarface, en référence au  célèbre racketteur fasciste américain, est « en fait un véritable ʽʽagent itinérant de la CIAʼʼ opérant sous la couverture de la puissante AFL »[8]. Frédéric Charpier indique à cet égard qu’Irving Brown « sera de toutes les opérations spéciales de la CIA conduites en France durant la guerre froide »[9].

    Il fait notamment partie de ceux qui ont fondé le groupe Bilderberg, cette coterie visant au renforcement de l’alliance entre les États-Unis et l’Europe, et non dans une moindre mesure à la création d’une instance gouvernementale unique à l’échelle mondiale – la fameuse gouvernance globale –. « Pendant la guerre froide, ce cercle a joué un rôle fondamental dans les coulisses de la politique internationale, s’employant au rapprochement américano-européen et œuvrant tout spécialement à l’unification de l’Europe face à lʼʽʽexpansion soviétique.ʼʼ »[10] De plus, « [s]es rencontres annuelles se dérouleront le plus souvent dans de grands hôtels aux quatre coins du monde, comme à Barbizon (France) en 1955, à Yesilköy (Turquie) en 1959, à Woodstock (États-Unis) en 1971, à Megève en 1974 ou à Athènes en mai 2009. […] Le groupe Bilderberg a sans doute pris sa part après-guerre dans l’homogénéisation des élites politiques, patronales et médiatiques des États de l’Alliance atlantique, avant d’être éclipsé dans les années 1960 et 1970 par le CFR (Council on Foreign Relations) et la ʽʽTrilatéraleʼʼ. »[11]

    La France a peut-être été le premier pays à accueillir la tenue de ce type d’événement très spécial. « C’est à Paris, le 25 septembre 1952, que se tient une des toutes premières réunions du groupe. Elle se déroule chez le baron François de Nervo, un ami d’Antoine Pinay, alors président du Conseil. »[12] En réalité il est difficile d’en être certain.

    Cette organisation est en effet née dans le secret le plus total. « ʽʽLes séances de ce groupe ont toujours lieu à huis clos ; les assistants ne font aucune déclaration et il n’y a pas de communiqué partiel ou final.ʼʼ Lié aux services américains, financé secrètement par la fondation Ford, le groupe a été baptisé ʽʽBilderbergʼʼ après avoir tenu en mai 1954 une réunion à l’hôtel Bilderberg dʼOosterbeek, en Hollande. Assistaient à cette grande messe européenne secrète plus d’une centaine d’universitaires, de banquiers, de politiciens, de diplomates, de hauts fonctionnaires internationaux, ainsi que l’inévitable Irving Brown. […] Naturellement, le groupe Bilderberg a ses correspondants français. Le plus éminent d’entre eux, associé dès le début à l’entreprise, est Guy Mollet, le patron de la SFIO. »[13]

    Guy Mollet n’est pas le seul dirigeant socialiste à verser dans l’atlantisme. C’est aussi le cas de François Mitterrand. Celui qui a réussi à mettre le Général en ballottage lors de l’élection présidentielle de 1965 est à la tête d’un parti qui gravite autour de la S.F.I.O., la Fédération de la Gauche démocratique et socialiste (F.G.D.S.). « ʽʽL’ambassade avait des relations très étroites avec les socialistes, notamment François Mitterrand et ses prochesʼʼ, confirmera William Weingarten, conseiller américain en poste à Paris de 1966 à 1968. Dès la fin des années 1950, l’ancien ministre de la IVème République a fréquenté quelques émissaires américains »[14], note Vincent Nouzille. Il se saisit des événements de Mai 1968 pour se poser en recours en cas de défaillance du pouvoir. Et ce avec le soutien américain : le département d’Etat se met à rêver de la formation « d’une coalition de centre-gauche (Mendès France, Mitterrand, Mollet, Defferre), ʽʽplus positive, moins grandiose et plus en consonance avec la politique américaineʼʼ […]. Les préférences américaines en faveur du centre-gauche sont clairement exposées. »[15]   (Dossier à suivre)    

    [1]  Frédéric Charpier, La CIA en France. 60 ans dʼingérence dans les affaires françaises, Paris, Seuil, 2008, p. 28.

    [2]  Ibid., p. 99.

    [3]  Ibid., p. 101.

    [4]  Ibid., p. 31.

    [5]  Frédéric Charpier, « De la Synarchie à lʼénarchie » in Benoît Collombat, David Serveny (dir.), Histoire secrète du patronat de 1945 à nos jours, Paris, La Découverte, 2009, p. 68.

    [6]  Idem.

    [7]  Frédéric Charpier, La CIA en France..., op. cit., p. 39.

    [8]  Ibid., p. 32.

    [9]  Frédéric Charpier, « De la Synarchie à lʼénarchie » in Benoît Collombat, David Serveny (dir.), Histoire secrète du patronat, op. cit., p. 70.

    [10]  Frédéric Charpier, « Groupe Bilderberg, Siècle et clubs anti-communistes : les lieux discrets de pouvoir de lʼélite patronale », in  Benoît Collombat, David Serveny (dir.), Histoire secrète du patronat..., op. cit., p. 84.

    [11]  Ibid., p. 84-85.

    [12]  Frédéric Charpier, La CIA en France..., op. cit., p. 185.

    [13]  Ibid.

    [14]  Vincent Nouzille, Des secrets si bien gardés. Les dossiers de la Maison-Blanche et de la CIA sur la France et ses présidents (1958-1981), Paris, Fayard, 2009, p. 218.

    [15]  Ibid., p. 215. 

     

    Retrouvez les articles de cette série en cliquant sur le lien suivant ... 

    Dossier spécial Mai 68

  • Éphéméride du 19 septembre

    1996 : Jean-Paul II aux cérémonies du 1.500ème anniversaire du baptême de Clovis

     

     

     

     

     

    1356 : Désastre de Poitiers  

     

    Vaincu par les Anglais, le roi Jean II le Bon est encerclé, dans les plaines de Maupertuis, en compagnie de son troisième fils, Philippe le Hardi ("Père, gardez-vous à droite; père, gardez-vous à gauche...").

    Emmené prisonnier à Londres, le roi y restera quatre années. Il sera ainsi, après Saint Louis, le deuxième roi de France à être fait prisonnier (voir l'Éphéméride du 11 février).

    C'est pendant la lieutenance de son premier fils, le Dauphin Charles (futur Charles V), qu'aura lieu la tentative révolutionnaire d'Étienne Marcel : le Dauphin, prisonnier de fait des révolutionnaires,  se résoudra à quitter la ville, pour mieux y revenir, en vainqueur, cette fois (voir l'Éphéméride du 21 mars).  

     

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    1356 : Mort de Geoffroi de Charny, premier propriétaire historiquement attesté du Saint Suaire de Turin...

     

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     Geoffroi de Charny (à gauche) affrontant Édouard III lors de sa tentative pour reprendre Calais en 1349/50, d'après un manuscrit enluminé des Chroniques de Froissart.  

     

    Geoffroi de Charny, né vers 1300, seigneur de Lirey, de Savoisy et de Montfort, était le fils puîné de Jean, seigneur de Charny et de Marguerite de Joinville, une fille de Jean de Joinville, le biographe de Saint Louis.

    Porte-oriflamme et Conseiller des rois de France Philippe VI et Jean II le Bon, il est considéré par ses contemporains comme l'un des meilleurs chevaliers de son temps, "le plus preudomme et le plus vaillant de tous les autres"... 

    Il fut tué lors du désastre de Poitiers, le 19 septembre 1356.

    Dans les Grandes Chroniques de France, on parle de lui comme d'un "chevalier de Bourgoigne, hardis et chevalereus", d'un "chevalier bourguignon, preudomme et en armes expert, et en plusseurs fais approuvé". Pour le chroniqueur liégeois Jean le Bel, il est un "vaillant et prœu chevalier". Et pour Jean Froissart il est un "un moult vaillans chevaliers françois, liquels se nommoit messires Joffrois de Cargni", "cil vaillans chevaliers messires Joffrois de Chargni", le "bon Joffroi de jadis", et c'est Froissart qui l'a nommé "le plus preudomme et le plus vaillant de tous les autres".

    19 septembre,poitiers,jean le bon,limoges,prince noir,pascal,montgolfier,louis xvi,la salette,clovis,reims,jean paul iiLe chroniqueur tournaisien Gilles Le Muisit dit de Charny (ci contre, son blason : "de gueules, à trois écussons d'argent") qu'il fut un "chevalier courageux et expert en armes et maintes fois fameux au-delà et en deçà des mers, il fut en de nombreuses guerres et de nombreux conflits mortels, se comportant en tous comme un homme preux et nobles".

    Même le chroniqueur anglais Geoffrey le Baker, pourtant reconnu pour son hostilité envers les Français, le présente comme "un chevalier plus exercé dans les affaires militaires que tout autre Français, en sorte que sa renommée était étendue, et qui, en raison de sa longue pratique des armes et de son tempérament dynamique et sagace, fut jusqu'à sa mort... le principal conseiller des jeunes chevaliers français".

    Geoffroi de Charny et sa seconde épouse, Jeanne de Vergy, sont les premiers propriétaires historiquement attestés du suaire de Turin. Une lettre de 1389 de l'anti-pape Clément VII, adressée à son fils Geoffroi II affirme que le père de celui-ci avait reçu la relique "qui lui avait été libéralement offerte" ("liberaliter sibi oblatam") et qu'il l'avait fait déposer dans l'église de Lirey, qu'il avait fondée. Un demi-siècle plus tard, Marguerite de Charny, fille de Geoffroi II, soutenait de son côté en 1443 devant le parlement de Dôle que le suaire "fut conquis par feu messire Geoffroy de Charny, mon grant père".

    C'est dans la Collégiale de Lirey, en Champagne, fondée par Charny, que cette relique fait pour la première fois l'objet d'une ostension, c'est-à-dire d'une exposition en public, en 1357. Témoin du pèlerinage dont ce suaire a été l'objet à Lirey, le Musée de Cluny conserve une enseigne de pèlerinaqe de la seconde moitié du XIVème siècle (ou de la première moitié du siècle suivant) présentant, outre la plus ancienne représentation connue du suaire de Turin, les blasons des familles de Charny et de Vergy.

     

    http://www.linceul-turin.com/histoire-saint-suaire-linceul-turin/histoire-saint-suaire-linceul-turin.html

     

    http://www.linceul-turin.com/maj-saint-suaire-linceul-turin/maj-saint-suaire-linceul-turin.html

     

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    Pascal disait :

    "Dans le miracle, il y a suffisamment de clarté pour ceux qui veulent bien croire, et suffisamment d'obscurité pour ceux  qui ne le veulent pas !"

    En appliquant cette pensée au Saint Suaire, on pourrait oser la paraphrase suivante :

    "Dans le Saint Suaire, il y a suffisamment de signes pour ceux qui veulent bien croire, et suffisamment d'énigmes pour ceux qui ne le veulent pas..."

     

     

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    1370 : Mise à sac de Limoges par le Prince Noir

     

    L'épisode a été raconté par une chronique contemporaine de Saint Martial de Limoges :

    "En l'an mil CCC LXX a XIX de septembre fut preis et ardude (brûlée, ndlr) la Cita et meis a mort may de IIIc personas a cause de la rebellion qu'avian fach contre Mossen Oudouart, duc d'Aquitaine".

     

    Et par le Héraut Chandos :

               Quar la fut Rogier de Beaufort,
               Qui de tenir se faisait fort,
               Et monsieur Johan de Villemur,
               Qui dist qu’il garderait le mur,
               Et des gentz d’armes bien iii. centz,
               Sans les burgeis de par dedenz,
               Mais tous y furent mortz ou pris.

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    En France, on donne le titre de "Dauphin" à l'héritier du trône, fils aîné du roi régnant; en Espagne, on l'appelle "Prince des Asturies"; en Angleterre, "Prince de Galles"...

    C'est à cause de son armure noire que l'on surnommait Édouard, fils du roi d'Angleterre, et donc Prince de Galles, "le Prince noir". Bon général, parfois cruel, c'est lui qui fit prisonnier le roi de France Jean II le Bon à la bataille de Poitiers, qui battit du Guesclin en Espagne, ravagea longtemps les terres de France, et fut l'un de nos ennemis les plus terribles.

    Pourtant, mort avant son père, qui s'appelait aussi Édouard, le Prince de Galles ne régnera pas, et c'est son fils, Richard II, qui deviendra roi d'Angleterre...

     

     

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    1648 : Blaise Pascal établit la réalité de la pression atmosphérique

     

    Avec son beau-frère, Florian Périer, Pascal réussit à vérifier l'hypothèse de Torricelli sur la pesanteur de l'air, en montrant que le niveau de mercure dans un thermomètre descend à mesure que l'altitude augmente.

    Une première expérience a lieu au Puy de Dôme, qui sera répétée ensuite à Paris (au sommet de la tour de l'église de Saint-Jacques de la Boucherie, photo ci dessous).

    La Nature a horreur du vide ? Pascal conclut de son expérience que "la Nature n’a aucune répugnance pour le vide... tous les effets qu’on a attribués à cette horreur procèdent de la pesanteur et pression de l’air."

    Il a alors à peine 25 ans...

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    1783 : Nouvelle expérience réussie pour les frères Montgolfier à Versailles

     

    Devant la cour réunie par un Louis XVI féru d'inventions, les deux frères réussissent l'exploit de faire voler un ballon de 400 mètres cubes emmenant à son bord un coq, un canard et un mouton. On baptisera le mouton montauciel, et il finira ses jours, tranquillement, dans la Bergerie de Marie-Antoinette, à Versailles...

    L'idée d'inventer un ballon à air chaud était venue à Joseph en novembre 1782...

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  • Éphéméride du 28 décembre

    Drakkar "proue d'ours" (reconstitution...)

     

     

    856 : Raid des vikings sur Paris. La ville est incendiée...

     

    En fait, c'est dès la mort de Charlemagne, et après l'effondrement de son Empire que, passée cette parenthèse de force et de puissance, la Francia occidentalis de Charles le Chauve, faible et désorganisée, se retrouve la proie de ces hommes du nord ("north men", d'où dérive "normands") venus sur leurs drakkars. 

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    Si l'on songe à la puissance de Charlemagne, couronné en 800, on est frappé de voir que les premières incursions vikings datent de 843 ! :
     
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    • en 843, une centaine de drakkars attaquent et pillent Nantes : l'évêque de Nantes sera tué dans sa cathédrale avec de nombreux fidèles,
    • en 845 : plus d’une centaine de drakkars remontent la Seine et pillent Paris en brûlant les monastères et les églises. L’armée royale de Charles-le-Chauve, désemparée, s’enfuie. Les vikings quittent la ville contre un tribu de 7.000 livres d’argent,
    • en 852 : une centaine de drakkars s’installe en bord de Seine à Jeufosse, à mi chemin entre Rouen et Paris.

    Les vikings pillent la vallée et incendient à Tours le sanctuaire de Saint Martin, le plus populaire de Gaule. Charles-le-Chauve, aidé pourtant de son frère Lothaire, n’ose pas intervenir...

    • en 856 : Paris est à nouveau attaquée : les vikings menacent de tout brûler si on ne leur verse pas une forte somme d’argent : Charles le Chauve s’exécute,
    • les vikings récidivent en 858 et en 861.

    L'incurie des rois carolingiens, et leur incapacité à défendre le peuple contre ces hommes du nord, seront la cause directe de la montée en puissance des Robertiens, ancêtres des Capétiens, qui remplaceront - en 987 - la dynastie carolingienne.

    C'est en effet pour avoir vaillamment participé à la défense de Tours contre les normands, en 853, que le roi concéda l'Anjou en 864 à Robert-le-Fort, ancêtre des Robertiens, dont les descendants continueront à défendre la population : ce sont ces services rendus qui fonderont la légitimité de la troisième dynastie : les Capétiens...

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     Ainsi, les pressentiments qu'il avait eus, à propos de ces guerriers terribles venus du Nord - les "North men", qui deviendront "normands"... -  n'avaient pas trompé le vieil empereur, sur le point de terminer sa carrière terrestre : voir l'Éphéméride du 28 janvier
     
     
     
     

    26 décembre,moliere,stendhal,la chartreuse de parme,de seze,convention,louis xvi,tempete 1999

             

     

    1537 : Ordonnance de François Premier instituant le Dépôt légal

     

    La même ordonnance crée le Corps des Imprimeurs du Roi, qui sera transformé en 1640, par Louis XIII et Richelieu, en Manufacture royale d'Imprimerie, ancêtre de notre Imprimerie nationale, dans le but de "multiplier les belles publications utiles à la gloire du roi".

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    Signatures de François premier

     

    Imprimerie Royale :

    http://www.imprimerienationale.fr/fr/medias/actualites/13/11/2013/communiques-et-evenements.html

     

    • Dépot Légal :

     http://expositions.bnf.fr/francoisIer/arret/06-4.htm

     

     

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    1880 : Création de l'Institut français d'archéologie orientale

     

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    http://www.ifao.egnet.net/

     

    L'IFAO est aujourd'hui installé dans le palais Mounira, au Caire (un ancien palais princier du XIXème siècle, dont la première propriétaire se nommait Mounira). Appelé d'abord "Mission permanente au Caire", homologue en Égypte des Écoles françaises d'Athènes et de Rome, il reçut tout naturellement le nom d' "École du Caire", qui consacrait sa parenté avec ses devancières. Ce n'est qu'en 1898 – à l'occasion d'une nouvelle définition de ses statuts – qu'il reçut son titre définitif d' "Institut français d'archéologie orientale", plus à même de traduire une vocation proche-orientale dépassant le seul cadre de l'Égypte. Ci dessous, le logo officiel, aux deux lions, de l'IFAO...

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    École française d'Athènes, École française de Rome, Institut français d'archéologie orientale du Caire, École française d'Extrême-Orient et Casa de Velásquez à Madrid : dans les aires géographiques et les domaines scientifiques de leurs compétences, les cinq écoles françaises à l'étranger ont pour mission de développer la recherche fondamentale sur le terrain et la formation à la recherche.

    Fondées entre 1846 et 1928, ces cinq Écoles relèvent du ministère chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche et sont placées sous l'autorité scientifique de plusieurs Académies de l'Institut. Établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel, ce sont des lieux d'échanges entre les chercheurs français et étrangers, contribuant au rayonnement de la science française

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    Le temple dédié au culte de Montou, à Médamoud (autrefois appelée Madu) se trouve au nord est de Karnak, à 8 kilomètres de Louxor. Il fut fouillé par Fernand Bisson de la Roque à partir de 1925. Pour les Égyptiens, Montou était l'ancien dieu de la guerre, à la tête de taureau; son temple date de Sésostris III, mais un sanctuaire primitif remonte à l'Ancien Empire... 

     


    Quelques mots de présentation, par Bernard Mathieu, (ancien directeur de l’Institut français d’archéologie orientale) :
     

    L'histoire de l'Institut

    La pluridisciplinarité est un des traits constitutifs de l'IFAO : dès sa création, trois sections avaient été distinguées en son sein. La première avait pour objectif l'archéologie et la philologie égyptienne, depuis l'époque des pyramides "jusqu'à l'extinction de la langue copte au XVIIIème siècle de notre ère" ; la seconde devait étudier l'Orient ancien "non égyptien" (Phénicie, Judée, Arabie, Mésopotamie, Perse) sous tous ses aspects, et la troisième, moins bien définie, s'intéressait à l'histoire de l'art de façon plus générale. Ces lignes de recherche sont encore perceptibles dans les orientations actuelles de l'Institut, bien que ces dernières se soient recentrées sur l'étude des civilisations qui se sont succédé sur le sol égyptien depuis la préhistoire jusqu'à la période arabo-islamique...

    Au cours de son histoire, l'Institut fut à l'origine de véritables "grands travaux" de l'égyptologie. Le premier d'entre eux fut une série de campagnes de relevés de textes hiéroglyphiques sur les monuments égyptiens les plus connus, à Tell al-Amarna, dans les nécropoles de Thèbes, à Edfou, Philae, Esna, Kôm Ombo, Saqqâra… Dans la même optique de préservation d'un patrimoine jugé menacé, une politique très vaste d'édition des textes de manuscrits arabes fut lancée à partir de 1894... Dès 1898... l'Institut s'engagea dans des travaux archéologiques sur des sites très variés. Les nécropoles du Moyen Empire de Meir, Assiout et Al-Qatta, furent en partie dégagées, de même que les abords de la pyramide de Rêdjedef à Abou Roach, le temple d'Isis à Dendara, certains sites grecs du Fayoum, et les monastères de Baouît. Les années 1920 marquent un tournant : l'Institut s'investit alors dans des fouilles plus suivies, qui ont permis de mieux connaître certains sites importants. On peut mentionner Tell Edfou, Medamoud, Tôd, Karnak-Nord, sans oublier le village des artisans de Deir al-Medîna...

    Quelques chantiers archéologiques…

    ...L'IFAO intervient au sein du plus grand ensemble monumental de Thèbes : le temple de Karnak, avec les chantiers de Karnak-Nord – "Trésor" de Thoutmosis Ier" et "temples de Montou" (ci dessus) – et des programmes associés avec le Centre franco-égyptien d'étude des temples de Karnak (CNRS), dont la fouille du "tombeau d'Osiris". Le dégagement et le relevé systématique des inscriptions qui couvrent les murs des temples d'époque gréco-romaine sont depuis l'origine l'une des priorités de l'Institut. La majeure partie des textes des temples de Dendara, Edfou, Esna, Kôm Ombo, Médamoud, Tôd, Ermant, Deir Chelouit, Al-Qal‘a et Qasr al-Agoûz ont ainsi été publiés, ou sont en cours de relevés, avec dessins et photographies... Une étude architecturale exhaustive du grand temple de Dendara (ci dessous) a été réalisée. Depuis janvier 1999, le Centre d'études alexandrines constitue une unité co-financée par le CNRS et l'IFAO... Le CEA est engagé dans plusieurs types d'opérations : documentation auprès du Musée gréco-romain, fouilles de sauvetage urbain à l'occasion d'opérations immobilières lancées sur l'emplacement de grands sites de l'Alexandrie impériale, fouilles et cartographie sous-marines à l'emplacement du Phare et dans la baie d'Alexandrie.

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    Le temple de la déesse Hathor, à Dendérah, fut construit sous Pépi 1er, et restauré plusieurs fois par la suite jusqu'aux derniers Ptolémées. 

     
     

    La France entretient donc, dans le monde, un réseau de cinq Établissements culturels de très haut niveau, tous présentés dans ces Éphémérides (avec leurs ramifications éventuelles...). Pour le premier d'entre eux, chronologiquement, l'École française d

  • Éphéméride du 1er Janvier

    Salle des pôvres - Hospices de Beaune

     

     

     

    1452 : Le premier malade est reçu aux Hospices de Beaune 

     

    Le tout nouvel hôpital des Hospices de Beaune, l'Hôtel-Dieu, crée à l'initiative de Nicolas Rolin (chancelier du duc de Bourgogne, Philippe II le Bon) et de son épouse Guigone de Salins, accueille son premier patient :   

    http://www.hospices-de-beaune.com/   

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    Sur la fondation de ces Hospices, le 4 août précédent, voir notre Éphéméride du 4 août ; et, sur le rôle et l'importance politique du chancelier Rolin, voir notre Éphéméride du 18 janvier 
     
    C'est dans ces Hospices que se trouve l'extraordinaire Polyptique du Jugement dernier, de Van der Weiden : 

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    1515 : Mort de Louis XII

     

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre VII, Louis XI, la France reprend sa marche en avant :

    "...Louis XII a gardé dans l'histoire le nom de "père du peuple" que les États généraux de 1506 lui ont donné. Ce règne, si occupé au-dehors des nouvelles guerres d'Italie, et dont la politique extérieure ne fut pas irréprochable, a été, à l'intérieur, celui de la bonne administration. Autant que les peuples peuvent être heureux, les Français d'alors semblent l'avoir été. Il y a peu de périodes où ils se soient montrés aussi contents de leur gouvernement. L'histoire recueille en général plus de récriminations que d'éloges. Presque toujours on s'est plaint Presque toujours les gens ont trouvé que les choses allaient mal. Sous Louis XII, c'est un concert de bénédictions. La France se félicite des impôts, qui sont modérés, de la police, qui est efficace, de la justice, qui est juste. Le commerce lui-même, si exigeant, est satisfait. Depuis saint Louis, pareil épanouissement ne s'était vu. Comme alors, ce fut une douceur de vivre, en comparaison, peut-être, des temps si durs, legs des guerres civiles et de l'invasion, par lesquels la France avait passé. À ces moments-là on bénit le pouvoir.

     

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    Louis XII est le fils du grand seigneur - et grand poète... - Charles d'Orléans, qui passa vingt-cinq années de sa vie prisonnier en Angleterre sans que cela n'altérât sa joyeuse humeur : voir notre Éphéméride du 24 novembre.
     

    Sans doute, quand la France ne court pas de grand péril extérieur, quand il n'y a pas au-dedans de factions. qui la déchirent, elle se gouverne aisément. Elle a tout ce qu'il faut pour être heureuse. La popularité de Louis XII a été due pour une part à ces circonstances favorables. La monarchie française était aussi, au jugement des contemporains, le meilleur gouvernement qui existât alors. Elle était tempérée par ses propres traditions et le mode de formation du royaume y répandait naturellement les libertés. Il fallait respecter les coutumes et les franchises des provinces nouvellement réunies, la Bourgogne, la Bretagne, et des privilèges à peu près équivalents s'étendaient aux autres provinces. La France était seule en Europe à offrir ce mélange d'unité et de diversité. Dans des conditions politiques et sociales bien différentes de celles d'aujourd'hui, les Français ont eu ainsi une existence enviable. Chaque classe avait son statut, ses droits, mais aucune n'était fermée. On accédait librement au clergé. Quant à la noblesse, la bourgeoisie s'y poussait d'un mouvement continu et cette noblesse prenait l'habitude de servir. Les droits seigneuriaux étaient de plus en plus limités et régularisés, de moins en moins lourds. La loi sortait de la coutume.

    Et l'ensemble formait une harmonie qu'admira Machiavel, venu d'un pays où tout n'était que confusion. Entre les Français et leur gouvernement, qui se rencontraient dans la ligne moyenne de la modération et du bon sens, la convenance était parfaite. On comprend que la monarchie capétienne, qui avait déjà résisté à tant d'orages, se soit si profondément enracinée, que la France lui soit revenue à plusieurs reprises et lui soit restée fidèle longtemps."

     

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    Château de Blois : la statue équestre de Louis XII remplace celle qui fut brisée à la Révolution...
     
     
     
     
     
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    1540 : Entrée de Charles Quint dans Paris

     

    L'Empereur se rend dans ses possessions du nord, pour châtier les habitants de Gand (pourtant sa ville natale) qui s'est révoltée.

    Malgré la guerre incessante que se livrent les deux rois depuis vingt-cinq ans; malgré la captivité de François premier à Madrid après Pavie, et le fait qu'il ait dû laisser en otage, en échange de sa libération, son fils - le futur Henri II - qui en gardera une rancune tenace envers l'Espagne; malgré le fait que François premier ait dénoncé, sitôt libéré, le traité par lequel il obtenait, justement sa libération...; malgré tout cela, Charles Quint a demandé à François Premier, qui la lui a accordée, la permission de traverser la France, ce qu'il fera en trois mois.

    Il vient d'être reçu à Chambord, où il s'est exclamé : "Chambord est un abrégé de ce que peut effectuer l'industrie humaine".

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    François premier fait visiter la basilique de Saint-Denis à Charles Quint.

    Sur Chambord, voir notre Évocation du 29 septembre : Quand François premier a lançé le chantier de Chambord...

     

     

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     1560 : Mort de Joachim Du Bellay

     

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    1565 : Pour la première fois, l'année civile commence un 1er Janvier

     

    Charles IX a fixé cette règle par l'Édit de Roussillon, le 9 août précédent (voir l'Éphéméride du 9 août).

    Il avait constaté lors de son voyage à travers la France que l'année commençait à différents moments (allant de la Noël à Pâques), selon les Provinces, et que cela représentait une gêne, pour l'économie comme pour la vie des personnes. Il imposa donc une date unique pour tout le pays : le premier janvier.

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    S'il est assez peu connu du grand public (c'est pourtant sous son règne qu'eut lieu la malheureuse Saint Barthélemy, voir l'Éphéméride du 24 août), Charles IX est pourtant à l'origine de trois faits de société, plus "aimables", qui rythment encore aujourd'hui - à des degrés divers... - la vie du pays tout entier : c'est lui qui a lancé la coutume du muguet du 1er mai (voir l'Éphéméride du 1er mai), et lui aussi qui est à l'origine des blagues et canulards du 1er avril (voir l'Éphéméride du 1er avril) : on lui doit en effet les souhaits et réjouissances de la "Bonne année", son Édit de Roussillon ayant unifié les pratiques du royaume, pour tous et partout, faisant commencer désormais l'année civile le premier janvier...

     

     

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    1677 : Racine présente sa dernière tragédie profane : Phèdre

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    1697 : Naissance de Dupleix

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    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes..., voir la photo "Rêves d'Empire : Inde française (I/II )"

     

    Fils de commerçants, né à Landrecies, Dupleix s'engage en 1720 au service de la Compagnie des Indes, pour créer en Orient de véritables possessions territoriales servant de base à la conquête d'une grande zone d'influence qui fournira des matières premières à la métropole et lui servira de débouché pour ses propres productions.

    S'étant taillé un Empire en Inde, il est nommé gouverneur de la Compagnie en 1741. Cependant, en 1748, la signature du traité de Londres met fin à la rivalité entre français et anglais dans la péninsule indienne : en 1754, il est rappelé en France, et son Empire des Indes passe définitivement sous la coupe britannique à l'exception de 6 comptoirs (Surat, Chandernagor, Pondichéry, Mahé, Yanaon et Karikal) qui seront rendus définitivement à l'Inde en 1954.

  • Éphéméride du 10 juin

     La cathédrale de Chartres, aujourd'hui

     

     

    1194 : La cathédrale de Chartres est la proie des flammes 

     

    La cathédrale primitive avait déjà été ravagée par le feu, en l'an 1020, et le grand Fulbert l'avait reconstruite, dans le style roman (voir l'Éphéméride du 10 avril).

    Un peu moins de deux siècles après, la cathédrale est de nouveau ravagée par le feu : seule la partie ouest de l'édifice, construit en haut d'une colline dominant l'Eure, sur l'emplacement d'un ancien temple gallo-romain, est sauvée.

    Grâce à de nombreux dons, un programme de reconstruction est aussitôt lancé. La nouvelle cathédrale sera consacrée en 1260, en présence du roi Louis IX, et deviendra un haut lieu de pèlerinage : les fêtes de la consécration dureront une semaine (voir l'Éphéméride du 17 octobre).

    Elle est l'un des chefs-d'oeuvre de l'art ogival français, plus particulièrement renommée entre toutes les cathédrales pour l'exceptionnelle beauté et qualité de ses vitraux :  

     

    1673 : Naissance de Duguay-Trouin

     

    De Michel Mourre (Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire, page 1453 :

    DUGUAY-TROUIN René (Saint Malo, 10/VI/1673, Paris, 27/IX/1736). Marin français. Fils d'un riche armateur malouin, il se battit dès sa jeunesse avec un tel éclat qu'à l'âge de vingt-trois ans il fut présenté à Louis XIV comme un espoir de la marine française. Passé en 1697 de la marine marchande à la marine royale, il remporta de grands succès au large des côtes anglaises et portugaises; en 1707, il réussit à s'emparer d'une flotte de transport de soixante-quatre navires escortés par six gros vaisseaux de guerre.

    En 1711, il s'empara en onze jours de la place de Rio de Janeiro (voir l'Éphéméride du 21 septembre), dont les fortifications étaient réputées imprenables. Nommé chef d'escadre en 1715 et lieutenant-général en 1728, il reçut de  Louis XV, en 1731, le commandement d'une escadre destinée à protéger le commerce français, menacé par les Barbaresques, et infligea de dures défaites aux pirates de Tunis. Ses Mémoires, rédigés par lui-même, parurent à Paris en 1740;

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    www.infobretagne.com/duguay-trouin.htm

     

     

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    1794 : La Convention décrète la Terreur

     

    La répression révolutionnaire qui commença avec la création du Tribunal d'exception (ou "Tribunal révolutionnaire", voir l'Éphéméride du 10 mars) et des comités de surveillance en mars 1793, se durcit avec la loi du 22 prairial an II : celle-ci supprime la défense et l'interrogatoire préalable des accusés, ne laissant au tribunal que le choix entre l'acquittement et la mort.

    En juillet, les députés craignant d'être à leur tour victimes de la Terreur, feront arrêter Robespierre et ses partisans. En octobre 1795, la Convention sera dissoute et laissera place au Directoire.

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     Dans notre Éphéméride du 15 janvier, voir la présentation du magistral roman d'Anatole France sur la Terreur : Les Dieux ont soif, qui ouvre sur une page d'extraits choisis de cette remarquable analyse clinique de la démence révolutionnaire terroriste...
     
     

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XVI, La Révolution :

    "...Par une surenchère continuelle, à force de patience et de démagogie, grâce surtout au maniement des clubs et de l'émeute, Robespierre était vainqueur. Après le 31 mai, il était le maître et tous ceux qui passaient, qui allaient encore passer par les mains du bourreau en attendant qu'il y passât lui-même, avaient contribué à l'amener au pouvoir.

    Mais dans quel état prenait-il la France ! De nouveau, nos frontières étaient ouvertes à l'invasion. Au printemps, l'enrôlement forcé de 300.000 hommes, ajouté à la guerre religieuse et à l'exécution de Louis XVI, avait définitivement soulevé la Vendée qui n'estima pas que la conscription et la caserne fussent des conquêtes de la liberté. Lyon et Marseille étaient en révolte contre les Jacobins. Pour leur échapper, Toulon se donnait aux Anglais.

    Dans ces circonstances épouvantables, la France était sans autre gouvernement que celui de la Terreur. Par la position démagogique qu'il avait prise contre les conspirateurs et les traîtres, par sa propension à en voir partout, Robespierre incarnait la guerre à outrance. La justification de la Terreur, c'était de poursuivre la trahison : moyen commode pour le dictateur d'abattre ses concurrents, tous ceux qui lui portaient ombrage, en les accusant de "défaitisme". Par là aussi sa dictature devenait celle du salut public. Elle s'était élevée par la guerre que les Girondins avaient voulue sans que la France eût un gouvernement assez énergique pour la conduire. Brissot et ses amis avaient tiré un vin sanglant. Il ne restait plus qu'à le boire..."

     

     10 juin,chartres,sacré coeur,saint louis,terreur,convention,robespierre,directoire,oradour sur glane,division das reich,ss,nazis,montmartreQui a voulu, qui a "fait" la Révolution, ce désastre national et international, aux conséquences tragiques aussi épouvantables qu'incalculables ?

    Ce sont ceux que l'on appelle "Les Girondins", emmenés par le brillant Brissot (ci-contre), tous aveuglés par leurs capacités et leur intelligence, bien réelles, et persuadés que, l'Histoire étant en marche, leur temps était venu, leur heure avait sonné : leur orgueil aussi démesuré qu'insensé les avait persuadés qu'ils allaient refaire le monde :

     

    Voir notre PDF :

    les Girondins, intelligents, brillants, mais surtout... "idiots utiles"...

     

     

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    1875 : Pose de la première pierre de la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

           

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    www.sacre-coeur-montmartre.com/

     

     

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    1913 : Pie X élève Saint-Sauveur de Rocamadour au rang de Basilique

     

    Henri II d'Angleterre, Simon de Montfort, Blanche de Castille et son fils Louis IX, saint Dominique et saint Bernard sont venus à Rocamadour, pour vénérer la Vierge noire et le tombeau de saint Amadour.

    Sur l'esplanade des sanctuaires, se côtoient la Basilique Saint-Sauveur et la Crypte Saint-Amadour (classées au Patrimoine mondial de l'humanité), les chapelles Sainte-Anne, Saint-Blaise, Saint-Jean-Baptiste, Notre-Dame (où se trouve la Vierge noire) et Saint-Michel.

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    https://www.sanctuairerocamadour.com/

     

     

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    1944 : Massacre d'Oradour-sur-Glane par les SS

     

    Le général Lammerding envoie un détachement de la division SS "Das Reich" détruire Oradour-sur-Glane, un petit village près de Limoges. De retour du front est où les exactions étaient monnaie courante, la division "Das Reich" avait déjà commis un massacre la veille à Tulle... Toute la population est rassemblée sur la place du marché sous prétexte d'une vérification d'identité. Les hommes sont enfermés dans des granges, les femmes et les enfants sont conduits dans l'église. Les SS mettent le feu aux bâtiments et 642 habitants (dont 246 femmes et 207 enfants) trouvent la mort.

    Ce massacre offre de troublantes similitudes avec celui des Lucs sur Boulogne, en Vendée, lors du génocide de 1793/1794 : voir la photo Quand Oradour sur Glane était en Vendée pdf , de notre Album  Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"

     

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    Le samedi 10 Juin 1944, la division SS "Das Reich" entre à Ouradour sur Glane. À 15 heures 30, 500 femmes et enfants sont enfermés dans l'église, les hommes sont entassés dans les granges. À 16 heures, les crépitements des fusils et des mitrailleuses annoncent le début de l'horreur: le massacre a commencé. Les enfants et les femmes sont brûlés vifs dans le brasier de l'église. Les hommes, enfermés dans des granges, sont fusillés. À 19 heures, il ne reste plus rien du village. 642 hommes, femmes et enfants ont été exterminés, brûlés vifs ou fusillés, le village est incendié et rasé. Cela se passait le 10 juin 1944 à 80 km de Poitiers, à Ouradour sur Glane.
     
     
    site  d'Oradour sur Glane : http://www.oradour.org/
     
     
    Il est naturellement bon que l'horreur d'Oradour soit reconnue, et sa mémoire entretenue : mais quand donc le Système reconnaîtra-t-il "son" Génocide vendéen ? Et quand donc proposera-t-il aux Français le même "Centre de mémoire" que celui d'Oradour ?
     
    Pour l'instant, seule l'initiative privée de L'Historial de Vendée - inauguré par Alexandre Soljénitsyne en 1993 : voir l'Éphéméride du 25 septembre) rend hommage - et justice - à ceux qui se sont levés pour défendre la liberté de l'homme intérieur, face au Totalitarisme et à la barbarie révolutionnaire, et qui furent les victimes du premier Génocide des temps modernes...
     
     
     
     
  • Éphéméride du 9 juillet

    2019 : la Ville d'Orange inaugure son Mémorial de la Terreur

     

     

     

     

    1665 : Établissement définitif des Français sur l'Île Bourbon 

     

    L'île avait déjà été découverte depuis longtemps (par les Arabes, les Portugais...), mais elle était restée inhabitée, et des marins de passage, de diverses nationalités, n'y avaient fait que des séjours temporaires, sans y laisser aucun établissement durable.

    Des navigateurs français avaient déjà pris possession de cette île - inhabitée, donc - au nom du Roi de France, en 1642. Ils lui avaient alors donné le nom de la dynastie régnante : Île Bourbon.

    Vingt-trois ans plus tard, c'est à bord du navire Le Taureau que vingt premiers colons débarquent sur l'île, pour y rester et pour s'y installer : "...Ils amènent avec eux des semences, des plantes et des outils".

    L'histoire de l'île - comme celle de l'Île Maurice - est, alors, inséparable de celle de la Compagnie Française des Indes Orientales, créée par Colbert en 1664 (voir l'Éphéméride du 27 août). Il est décidé en effet, dés 1665, d'entreprendre le peuplement de l'île, son défrichement et sa mise en valeur afin de fournir aux navires croisant vers les Indes, les vivres nécessaires à leurs périples ainsi qu'un lieu d'escale et de réparation.

    Son histoire sera fortement marquée par la personnalité du Gouverneur général Mahé de la Bourdonnais, qui entreprendra d'importants chantiers tant à l'île Bourbon qu'à l'Île de France (Maurice) pour en faire de véritables bases navales sur la route des Indes (voir l'Éphéméride du 10 novembre, jour de sa mort). 

    La Convention changera son nom par un décret du 19 mars 1793. 

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    http://www.mi-aime-a-ou.com/histoire_decouverte_de_la_reunion.php 

     

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    1797 : Mort d'Edmund Burke

     

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    Portrait, par James Northcote

     

     

    9 juillet,caen,debarquement,liberation,seconde guerre mondiale,normandie,reunion,île bourbonÀ l'occasion de la réédition en France du grand classique de Burke, Réflexions sur la Révolution en France, Éric Zemmour a livré une excellente analyse sur les idées de cet opposant résolu à notre Révolution : 

    Edmund Burke, l'homme qui n'aimait pas notre Révolution

    Nous faisons nôtre - à une remarque près, comme on le lira dans le "chapeau" qui précède l'article cité - les intelligentes réflexions d'Éric Zemmour...

    Réflexions sur la révolution en France. Edmund Burke, Les Belles Lettres, 777 p., 17 €.

     

     

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    1827 : Offerte à Charles X par le Pacha d'Égypte, la girafe Zarafa arrive à Paris 

     

    Jamais les Français n'avaient pu voir un tel animal de près. Zarafa vient d'Afrique : offerte par le pacha d'Égypte, Méhémet Ali, elle est arrivée en France par bateau : il a fallu faire un trou dans le pont pour qu'elle passe sa tête et son long cou !...

    Débarquée à Marseille, Zarafa traversa toute la France à pied pour rejoindre la capitale. Sur le trajet - qui dura six semaines (41 jours !...) - l'engouement fut énorme, et de vraies foules se précipitèrent pour voir et dessiner l'étrange créature. À son arrivée à Paris, le 30 juin, l'animal prit ses quartiers au Jardin des Plantes avec un gardien personnel à sa disposition.

    Sa présentation officielle au roi Charles X eut lieu le 9 juillet 1827, au château de Saint-Cloud.

    Zarafa, vécut 18 années heureuses à se faire peindre et à se faire peigner. À sa mort, en janvier 1845, elle fut naturalisée : elle est toujours exposée au Musée de La Rochelle (ci-dessous) :

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    http://www.zoodujardindesplantes.fr/fr/zoo/zoo-historique/stars-hier-aujourd-hui/zarafa-girafe-pacha-egypte

     

     

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    1944 : Libération de Caen

     

    Le document suivant, sobrement intitulé La Normandie 1944 - 2009, est très émouvant : on y voit, photographiées exactement au même endroit, 50 vues juxtaposées des terribles destructions de 1944, et les mêmes bâtiments reconstruits, frais et pimpants, aujourd'hui; une belle leçon d'optimisme, et d'espérance... (soyez patients, attendez une minute après avoir cliqué sur le lien...)

               Normandie1.pps           

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    Un couple d’habitants regarde un bulldozer canadien qui déblaie les ruines des maisons de la rue de Bayeux. Au fond, l’Abbaye aux Hommes est restée intacte malgré les bombardements.
     
    Et pourtant, s'il est évidemment heureux que le territoire national ait été libéré, d'autres solutions - défendues par l'Action française mais pas seulement... -  moins dramatiques pour nous, existaient :
     
     
     
     
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     1989 : Première Armada de Rouen...
     
     
     

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    2014 : Après 10 mois de restauration, la Victoire de Samothrace reprend sa place dans l’escalier Daru au Louvre 

     

    9 juillet,caen,debarquement,liberation,seconde guerre mondiale,normandie,reunion,île bourbonDécouverte sur l’Ile de Samothrace, au Nord Est de la Grèce, par Charles Champoiseau (ci contre) en 1863, la Victoire de Samothrace, chef d’oeuvre de la sculpture grecque, est datée du IIe siècle avant J.-C.

    Le monument se compose d’une statue de femme ailée, personnifiant la Victoire, et d’une base en forme de proue de navire posée sur un socle bas. Elle constituait une offrande aux Grands Dieux de Samothrace à la suite d'une victoire navale.

    Le monument mesure 5,57 m de hauteur. Il est exposé au Louvre depuis 1883 en haut de l’Escalier Daru.

    Commencé en septembre 2013, le grand chantier de sa restauration eut pour objectif de nettoyer le monument, composé de marbres de natures différentes et d’améliorer le passage du public. Le nettoyage des marbres constituant le monument ‒ marbre blanc de Paros pour la statue et marbre de Lartos, gris veiné, pour sa base en forme de bateau ‒ a rendu sa splendeur à la Victoire de Samothrace, soulignant le contraste entre les deux teintes.


    Cette restauration a permis également d’analyser le monument et de compléter les informations dont on disposait à son sujet. Grâce à une méthode d’analyse innovante, des traces de bleu, invisibles à l’oeil nu, ont été découvertes sur le bord du manteau de la statue ainsi que sur les ailes, et des traces noires trouvées sur le bateau. Le remplacement des bouchages réalisés aux XIXème et XXème siècle a mis au jour une mèche s’échappant du chignon de la statue.

    Le démontage des 23 blocs composant le bateau et le socle a permis de vérifier les assemblages et d’intégrer 13 fragments (4 sur la statue et 9 sur le bateau), parmi la trentaine restée en réserve. Un fragment représentant trois plumes a été en particulier réintégré sur la crête de l’aile gauche. Un socle moderne a été créé pour surélever légèrement le monument et le mettre mieux en valeur.

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    Pour la découverte de La Victoire de Samothrace, voir l'Éphéméride du 15 avril

     

     

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    2019 : la Ville d'Orange inaugure son Mémorial de la Terreur

     

    Ce mardi 9 juillet, la Ville d'Orange dévoile son Mémorial de La Terreur, un monument érigé en hommage aux 332 guillotinés d'Orange, dont 32 religieuses martyres (voir l'Éphéméride du 6 juillet). Cet événement marque le 225ème anniversaire de ces crimes liberticides.

    La cérémonie est placée sous la présidence du Maire, Jacques Bompard, et se déroule en présence de l'Archevêque d'Avignon Monseigneur Jean-Pierre Cattenoz, et des familles descendantes des victimes...

    L'œuvre du sculpteur franco-russe Boris Lejeune est dévoilée au public à cette occasion :

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    Le Maire explique son geste... :

  • Éphéméride du 12 juillet

        1977 : le Québec adopte la Loi 101, une véritable charte de la langue française

     

     

     

     

     

    1764 : Découverte de la première nébuleuse 

     

    L'astronome Charles Messier - que Louis XV appelait le Furet des Comètes - découvre la première nébuleuse de l'histoire, et l'inscrit au n° 27 de son catalogue (M27 ou Dumbbell).

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    1793 : Le premier message télégraphique 

     

    L'Ingénieur Claude Chappe réussit à envoyer le premier message télégraphique sur une distance de 15 kilomètres, depuis Saint-Martin-du-Tertre, dans le Val d'Oise, jusqu'à Belleville, au Nord-est de Paris : il vient d'inaugurer le télégraphe aérien...

    La transmission s'effectue grâce à des de relais mécaniques placés sur des points hauts et espacés d'une dizaine de kilomètres (ci dessous, relais de 1795). Les signaux sont observés par longue-vue et retransmis au relais suivant.

    Jusqu'à l'invention du télégraphe électrique par Samuel Morse en 1837, le télégraphe de Chappe restera le moyen le plus rapide de propagation de l'information.

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    1806 : "Médiatisation", ou Acte constitutif de la Confédération du Rhin par Napoléon        

     

    Le mot "médiatisation", en ce qui concerne l'Allemagne, signifie "faire qu'un prince, une ville ou un fief de l'ancienne Confédération Germanique ne dépende plus directement de l'empereur..."; en clair, Napoléon, en créant la "Confédération du Rhin", signe la mort du Saint Empire Romain Germanique, vieux de près de mille ans, et - tel l'apprenti sorcier, déchaînant des forces qu'il n'arrivera plus à maîtriser, et qui finiront par l'écraser - lance le processus, qui lui échappera vite, de l'unification allemande...

    Le "recès" de 1803 (voir l'Éphéméride du 25 février), c'était la folie de l'unité germanique reconstituée, alors qu'elle avait été patiemment détruite par les Rois de France; la "médiatisation" de 1806, c'est l'aggravation de cette folie... et une politique directement anti-nationale, d' "intelligence avec l'ennemi"...

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    De Jacques Bainville, "Bismarck et la France", dans "Jacques Bainville, La Monarchie des Lettres...", édition présentée par Christophe Dickès, page 28 :

    "...Suivant la remarque d'Auguste Himly, l'éminent géographe-historien, c'est toujours à la Révolution française qu'il faut remonter pour comprendre l'Allemagne contemporaine.
    Si les Hohenlohe n'avaient été médiatisés en 1806, avec tant d'autres princes, par la volonté de Napoléon, imprudent niveleur du chaos germanique*, quelle eût été leur histoire au XIXème siècle ?
    Souverains de cent mille sujets, ils se fussent occupés de défendre leur indépendance et leurs privilèges, cherchant secours tantôt en Autriche contre la Prusse, tantôt en Prusse contre l'Autriche, tantôt ligués avec la Bavière, tantôt visant à s'arrondir à ses dépens, au besoin subventionnés par la France vers laquelle des princes catholiques, cultivés et chez qui le goût des choses françaises était naturel, se sentaient attirés**"


    En même temps que les Hohenlohe, l'acte constitutif de la Confédération du Rhin du 12 juillet 1806 priva de leur indépendance et de leurs droits de souveraineté, avec les trois villes libres d'Augsbourg, de Nuremberg et de Francfort, les illustres familles de Tour et Taxis, de Furstenberg de Schwarzenberg, d'Auerspeg, de Solms, de Ligne etc...
    Cet acte de 1806 aggravait encore le recès de 1803 et le Traité de Presbourg qui, par toutes sortes d'échanges de territoires et d' "apurements de frontières", aidaient l'Allemagne à sortir de son chaos, groupaient sa poussière d'États, avançaient d'une étape l'unité future et détruisaient l'oeuvre des Traités de Westphalie, sécurité de la France (sur le recès de 1803 et l'acte de 1806, voir Himly, "Histoire de la formation territoriale des Etats de l'Europe centrale", Tome I, pages 326 et suivantes).

    ** Il y a même eu un Hohenlohe au service de la France et qui devint complètement français, Louis-Aloys de Hohenlohe-Waldenbourg-Bartenstein, qui après avoir commandé un régiment de l'armée de Condé et occupé divers postes en Hollande et en Autriche, servit la France à partir de 1814. Naturalisé sous la Restauration, il mourut en 1829, Maréchal et Pair de France.

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    Le 12 juillet 1806, Napoléon annonce la signature du traité créant la Confédération du Rhin. Napoléon pensait naïvement que tous les nouveaux "petits princes" resteraient fidèles à l’Empire. Mais, au moment des revers, tous déserteront, à l’exception notable du roi de Saxe,
    qui paiera sa fidélité en étant fait prisonnier par les Coalisés...  

     

    Cette rupture avec la politique traditionnelle de la monarchie, cette "politique" (!) anti-nationale était une folie : elle détruisait l'oeuvre bienfaisante de Louis XIII et Louis XIV, de Richelieu et Mazarin, qui avaient obtenu le morcellement de l'Allemagne en plus de 350 États, par les Traités de Westphalie -"chef d'oeuvre absolu", disait Bainville - qui assuraient notre sécurité et nous donnaient la prééminence en Europe.

    Cette politique suicidaire, trahison totale des intérêts nationaux de la France, fut mise en route par la Révolution et la République, et poursuivie par son "sabre", Napoléon, puis par Napoléon III : tous, Révolution, Républiques, Empires, agissant contre l'intérêt national, et - de fait - en "intelligence avec l'ennemi"…

     

     

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    1863 : Naissance d'Albert Calmette

     

    Médecin et biologiste, c'est lui qui a mis au point entre 1904 et 1928, avec Camille Guérin, le vaccin BCG contre la tuberculose.

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    1886 : La meunerie hydraulique romaine de Barbegal partiellement classée Monument historique...

     

    C'est dans la Provincia romaine - notre actuelle Provence - que se trouvent l'aqueduc et les moulins de Barbegal. À Fontvieille, tout près de l'Arelate antique - aujourd'hui, Arles - cet extraordinaire complexe romain de meunerie hydraulique, ultra-moderne pour l'époque et très en avance sur son temps,  constitue bien la plus grande concentration connue de puissance mécanique du monde antique...

    Les ingénieurs romains ont franchi le Vallon des Arcs au moyen de deux ponts aqueducs parallèles, en partie sur arches :  au début, il n'y avait qu'un seul aqueduc, celui d'Arles, datant du IIème siècle. Il comportait deux branches convergeant dans un bassin d'où partait un conduit unique alimentant Arles.

    Par la suite, la branche orientale de l'aqueduc fut détournée pour alimenter la meunerie hydraulique de Barbegal, tandis que la branche occidentale continua à alimenter la ville d'Arles : l'eau actionnait deux séries de huit roues verticales à augets, disposées de part et d'autre d'une allée centrale. Ces huit roues fournissaient l'énergie nécessaires à des moulins à farine, comme on peut le voir sur la reconstitution ci dessous :

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    http://aqueducsromains.free.fr/moulins.htm

     

     

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    1906 : Réhabilitation de Dreyfus

     

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    Condamné une première fois en 1894, et envoyé au bagne de Guyane (île du Diable) où il restera cinq ans, il est condamné une deuxième fois en 1899 mais gracié peu après. 

    Il est finalement réhabilité par la Cour de cassation de Rennes, en 1906, réintégré dans l'armée et reçoit la Légion d'Honneur.

     

     

     

               Dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet voir les trois photos "Ce que recouvrait en réalité l' "Affaire" (I) " , "Ce que recouvrait en réalité l' "Affaire" "(II)"  et "...devenue "l'affaire Dreyfus" à cause de Zola".

     

     

  • Éphéméride du 16 mai

    1770 : L'Opéra royal du château de Versailles, lieu de célébration du mariage du duc de Berry (futur Louis XVI) avec Marie Antoinette d'Autriche 

     

     

     

    1509 : Consécration de la cathédrale Saint Jean Baptiste de Perpignan

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    https://www.les-pyrenees-orientales.com/Patrimoine/CathedralePerpignan.php

     

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    1770 : Mariage du duc de Berry (futur Louis XVI) avec Marie Antoinette d'Autriche 

     

    Ou : Voulu par Louis XV, le renversement des alliances en action...

    Un triomphe de la lucidité politique, mais qui devait, de fait, dresser une opinion passéiste et rétrograde, qui raisonnait au "passé prolongé", contre la monarchie, novatrice et "progressiste", au véritable sens du terme : les vraies "lumières", les vrais "éclairés" étaient du côté de Louis XV et de la royauté, et l'obscurantisme et le passéisme du côté de ceux qui deviendront... les révolutionnaires !

    De cette époque date aussi la "tradition négative" d'admiration de la Prusse, partagée par un grand nombre des autoproclamés "philosophes", et la formulation du funeste "principe des nationalités", qui devait aboutir à l'unité allemande : Lumières, Révolution, première République, premier et Second Empire et partisans de "l'amitié" franco-allemande sous la IIIème République, tous travaillèrent ainsi dans la plus parfaite "intelligence avec l'ennemi"... pour la création et la consolidation d'un État prussien, puis allemand, qui nous fit tant de mal. 

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    De l'Histoire de France de Jacques Bainville, chapitre XIV, Louis XV et la Régence :

    "...Le "renversement des alliances" est un événement considérable dans notre histoire. Tout naturellement les austrophobes, les partisans aveugles de la tradition se récrièrent, et le pire fut que, bientôt, aux yeux du public, le résultat malheureux de la guerre parut leur donner raison. De l'alliance autrichienne date le divorce entre la monarchie et la nation, et ce sera encore, trente-cinq ans plus tard, le grief le plus puissant des révolutionnaires, celui qui leur donnera le moyen de renverser et de condamner Louis XVI.

    Par le premier traité de Versailles, le gouvernement français n'avait conclu qu'une alliance défensive. Elle fut étendue après l'accession et les succès de Frédéric, mais, par un second traité, nous prêtions notre concours militaire à l'Autriche contre la promesse d'étendre notre frontière dans la partie méridionale des Pays-Bas autrichiens, d'Ostende à Chimay, le reste devant former un État indépendant, esquisse de la future Belgique, qui serait attribué à l'infant de Parme, gendre de Louis XV.

    Connues de nos jours seulement, les instructions de Bernis, devenu ministre des affaires étrangères, à Choiseul, nommé ambassadeur à Vienne, ont montré que l'alliance avec l'Autriche avait été l'effet du calcul et non du caprice.

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    Marie Antoinette d'Autriche.
     Sur le voyage qui la conduisit de Vienne à Paris, voir notre Éphéméride du 21 avril...          

     

    L'expérience, disait Bernis, a prouvé que nous avions eu tort de contribuer à l'agrandissement du roi de Prusse. L'intérêt de la France est qu'aucune puissance ne domine l'Allemagne et que le traité de Westphalie soit respecté. Or Frédéric a saisi l'occasion de notre conflit avec l'Angleterre pour s'allier avec cette puissance dans l'idée que nous serions trop occupés sur les mers pour nous opposer à ses entreprises dans les pays germaniques. Si nous laissions le roi de Prusse en tête-à-tête avec l'Autriche, il serait à craindre qu'il n'arrivât à ses fins et que le système de l'Allemagne fût bouleversé à notre détriment. Il ne restait d'autre parti que de répondre aux avances de l'Autriche et de s'associer à elle pour défendre l'équilibre européen.

    En 1756 et en 1757, Bernis a donc compris que le danger en Allemagne était prussien. Il a vu aussi combien notre tâche devenait lourde, puisque, au moment où l'Angleterre nous provoquait à une lutte redoutable, nous étions engagés par Frédéric dans une guerre continentale et dans la complexité des affaires de l'Europe centrale et orientale.

    Cette complexité. s'accroissait du fait que l'impératrice de Russie entrait dans la coalition contre la Prusse, car nous avions à protéger notre autre et ancienne alliée, la Pologne, contre les convoitises de l'Autriche et de la Russie, nos associées, sans compter que, pour avoir le concours des Russes, il avait fallu conseiller à la Pologne de ne pas se mêler du conflit.

    On a ainsi l'idée d'un véritable dédale où la politique française se perdit plusieurs fois. La diplomatie secrète embrouilla souvent les choses en cherchant à résoudre ces contradictions. Mais on ne peut pas incriminer à la fois le "Secret du roi" et le renversement des alliances puisque le "secret" était polonais et cherchait à réserver l'avenir de nos relations avec la Pologne malgré nos liens avec la Russie et l'Autriche..."

     

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    C'est à l'occasion de ce mariage que sera inauguré l'Opéra Royal, chef d'oeuvre d'Ange-Jacques Gabriel :

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    1920 : Canonisation de Jeanne d'Arc
     
     
    Dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française", voir :
     
     
     
    Le pape Benoît XV canonise Jeanne : moins de deux mois après, pour la célébrer, le parlement français décrétera "le deuxième dimanche de mai, jour anniversaire  de la délivrance d'Orléans" jour de Fête nationale :
     
     

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    La Basilique Saint-Pierre de Rome, le jour de la canonisation...

     "...Mgr Galli prend la parole et dit : "Voici donc venir l’heure que les bons attendent depuis si longtemps. L’autorité de Pierre va sanctionner la vertu universellement suréminente de Jeanne d’Arc. Que l’univers catholique dresse l’oreille et qu’il vénère dans l’héroïne, libératrice admirable de sa Patrie, une splendide lumière de l’Église triomphante !"

    À ces mots, l’Assemblée toute entière se lève et le Pape, mitre en tête, prononce cette solennelle sentence :

    "En l’honneur de la Sainte et Indivisible Trinité, pour l’exaltation de la Foi Catholique et pour l’accroissement de la religion chrétienne, par l’autorité de Notre Seigneur Jésus Christ, des bienheureux apôtres Pierre et Paul, après une mûre délibération et ayant souvent imploré le secours divin, nous décrétons et définissons Sainte et nous inscrivons au catalogue des saints la Bienheureuse Jeanne d’Arc, statuant que sa mémoire devra être célébrée tous les ans le 30 mai dans l’Église Universelle."

     

    La Geste héroïque de Jeanne est un moment fondamental de notre Histoire nationale : ses moments essentiels en sont relatés dans ces Éphémérides aux 25 février (rencontre de Jeanne et du Dauphin, à Chinon), 8 mai (libération d'Orléans), 18 juin (victoire de Patay), 17 juillet (sacre de Reims), 23 mai et 21 novembre (capture, et livraison aux Anglais), 30 mai (martyre), 16 mai (canonisation), 10 juillet (instauration de la Fête nationale).

     Et, aussi, pour le retour définitif en France de l'anneau de Jeanne, célébré comme il se devait au Puy du Fou : voir l'Éphéméride du 20 mars...
     
     
     
     
     
     
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    1951 : Mort "en service commandé" de François Hussenot, inventeur des "boîtes noires"...
     

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