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Ce vandalisme est également antimonarchique. Comment ne pas évoquer la profanation des tombes royales de Saint-Denis et la destruction des statues des rois sur la façade de Notre-Dame de Paris.
Mercier ira jusqu’à demander la destruction du château de Versailles ! Ne parlons pas de l’exécution du grand chimiste Lavoisier, même si le mot « la République n’a pas besoin de savants » est probablement apocryphe.
La peur peut être aussi à l’origine du comportement des terroristes. Elle explique lesmassacres de détenus dans les prisons de Paris en septembre 1792. Paris est alors menacé par le duc de Brunswick ; on craint l’arrivée des Prussiens. Il faut tuer tous les royalistes qui risqueraient de dénoncer les "patriotes". Du 2 au 6 septembre, plus de 1 300 prisonniers sans défense sont exécutés à l’arme blanche. Spontané à l’origine, le mouvement a été vite encadré par des meneurs. C’est souvent la fureur de la foule qui est à l’origine de violences, comme le meurtre du comte de Dampierre venu saluer la berline du roi au retour de Varennes, le 22 juin 1791.
Ce livre a d'ores et déja fait du bruit. Les ahurissants propos tenus par un Jean-Clément Martin, Professeur d'Histoire de la Révolution française à l'Université Paris I - Panthéon Sorbonne et directeur de l'Institut d'Histoire de la révolution farnçaise (CNRS) en témoignent. La roue tourne, elle a tourné, et c'est maintenant le camp d'en face qui est sur la défensive. Ses armes ? Mensonges et enormités, comme au bon vieux temps de la Révolution. Deux exemples, tirés du-dit Martin: la Terreur ? "Une invention pure et simple" ! ou: "La Terreur est une arme employée par l'Ancien Régime..." A quoi "ils" en sont réduits !.....
Voila pourquoi il faut lire, faire lire et donner un maximum de diffusion à cet ouvrage.
Jean Tulard l'a brillamment présenté, dans "Valeurs Actuelles" (1), en contrepoint d'une "sorte d'histoire convenue de la Révolution qui négligeait le sang, les massacres, le génocide Vendéen". Et ce livre est écrit non par des polémistes, en vue d'alimenter simplement la polémique, mais bel et bien par des historiens, dans un souci avant tout d'objectivité et de vérité historique....
Tant pis pour ceux que cela dérange dans leurs douillettes certitudes, tant pis pour le conformisme, et tant mieux pour ceux qui refusent le conformatage des esprits par une vérité officielle, quelle qu'elle soit. Coïncidence: ce livre collectif est sorti au moment même où l'on a ré-édité Jules Michelet. Mais Michelet c'est aussi précisément, au moins pour une bonne part, l'histoire officielle, telle qu'on l'a enseignée pendant si longtemps dans nos écoles, avec ses mensonges, ses omissions, ses travestissements de la Vérité. C'est un bon représentant de cette époque et de cette façon de voir les choses qui a fait dire à des historiens étrangers que l'Histoire de France semblait avoir été écrite par des ennemis de la France. La roue tourne: livres, films, émissions de télévision: on ne présente plus la Royauté comme on l'a fait si longtemps, on remet les choses à leur vraie place. En un mot la Vérité est en train de reprendre droit de cité, et toute sa place: ceci est un fait nouveau, majeur, et qui ne pourra pas rester sans conséquences...
Place à Jean Tulard...
(1): Le livre noir de la Révolution Française, Editions du Cerf (2008), 882 pages, 44 euros (poids: 1085 grammes !).
De "Kiel et Tanger", Boutang a dit qu'il était "un acquis pour la suite des temps"...
Nous avons choisi d'en reproduire in extenso le fameux chapitre XXIV, intitulé "Que la France pourrait manoeuvrer et grandir". Son actualité laisse rêveur...
De nombreuses personnalités de tout premier plan - Georges Pompidou, alors Président de la République en exercice, pour ne prendre qu'un seul exemple... - n'ont pas caché l'intérêt qu'elles portaient à cet ouvrage, ni l'influence que le livre en général, et ce chapitre XXIV en particulier, avaient exercé sur elles : on les comprend, quand on le (re)lit...
Mais, d'abord, un petit rappel historique : 18 juin 1895, Gabriel Hanoteaux - Ministre des Affaires étrangères - se rapproche de l'Allemagne et cultive l'alliance russe : les escadres allemande, russe et française se rencontrent et paradent devant le canal de Kiel, en mer Baltique. Presque dix ans plus tard, les radicaux ayant pris le pouvoir en France, Delcassé inverse cette politique extérieure, et parvient à l'Entente cordiale avec l'Angleterre.
En guise de représailles et d'avertissement à la France, Guillaume II débarque à Tanger, le 31 mars 1905, pour manifester sa puissance et contrecarrer les visées françaises dans la région...
Maurras en tire la conclusion que la République française n'a pas de politique extérieure, entre autres choses parce que ses institutions ne le lui permettent pas...
On la croyait en position de force, et faisant partie, pour ainsi dire, de ce qui marchait sans problèmes. Or, voici qu’on apprend que la fusée Ariane est menacée.
Et ce qui la menace c’est non seulement « le déclin » mais même sa "disparition du marché commercial" faute du développement d'une version plus puissante du lanceur, dénonce Frédéric d'Allest, président d'honneur d'Arianespace, dans une tribune publiée dans Le Monde du 5 août.
Un siècle a passé depuis la parution de ce premier numéro de l’Action Française quotidienne et soixante quatre ans depuis sa disparation, en août 1944.
Invité vedette du Congrès de l'UMP, au cours duquel il a prononcé l'intégralité de son discours en français, Tony Blair a insisté entre autres choses sur le point suivant: "Les différences entre la Gauche et la Droite sont réelles et elles le resteront. Et pourtant, aujourd'hui, une chose est aussi importante que la distinction entre la Gauche et la Droite, et c'est la différence entre une politique qui se tourne vers l'avenir et une autre qui s'accroche au passé."
Il faut croire que, malgré l'accumulation des urgences, on a encore malgré tout du temps à perdre du côté des "officiels". N'a-t-on pas appris, le 2, que la promotion du 1° Janvier de la Légion d'Honneur était retardée ?
A propos de la très belle exposition "Quand Versailles était meublé d'argent" ( http://www.chateauversailles.fr) on a pu lire et entendre, à côté d'une admiration quasi-unanime, certaines interrogations aigres-douces du genre: "Sauver Versailles, pour quoi faire? N'y a-t-il pas plus utile et plus urgent que d'employer tant d'énergie et tant d'argent à remeubler le Château? ou restituer les jardins, comme tout récemment le Bosquet des trois fontaines? ou présenter une telle exposition?"
Très intéressante chronique, le vendredi 12 octobre, de Philippe Val sur France Inter, à propos des test ADN.
Nous sommes bien sûr, et à 100%, en désaccord avec le directeur de"Charlie Hebdo", et cela n'étonnera personne. Et pourtant nous nous réjouissons que cette chronique ait été prononcée, car elle a l'immense mérite de clarifier le débat et de bien cerner les enjeux.
En trois minutes et vingt quatre secondes (dont quatre d'un mémorable bafouillement...) Philippe Val nous dit en somme que les pays en royauté sont ceux qui conservent leurs traditions, leurs moeurs et leurs coutumes, fondées sur la transmission biologique du pouvoir (incarnée par la Famille Royale), car ils n'ont pas connu de rupture radicale avec leur passé; alors qu'en France la république, après la coupure révolutionnaire, à décidé de "mettre un point final à la transmission génétique du pouvoir"
On va voir la conséquence ("énorme"...) de cette révolution: les transmissions - qui se faisaient "naturellement" en France, avant la Révolution, sur une base biologique, donc charnelle, enracinée, comme c'est toujours le cas dans les pays en royauté - se font maintenant sur une base abstraite et idéologique: ce n'est plus la filiation qui crée un droit à un héritage, c'est une idée, une théorie désincarnée.
En clair, les Français ne sont plus les maîtres de la France; ils ne peuvent plus se transmettre de père en fils, "naturellement", leur Nation, leur Patrie. Celle-ci est à tout le monde, à la terre entière, à n'importe qui. La France est un hall de gare aux dimensions de l'univers; vient qui veut; elle est aux autres autant qu'à nous ! Nous sommes ainsi dépossédés de notre héritage, de notre bien le plus précieux, et tout simplement parce que nous sommes en république !
CQFD ! Vous cherchez à mieux comprendre ? écoutez Philippe Val :
"La république, et c'est sa force (1), et c'est son identité, affirme qu'en son sein l'élection et le rôle d'un individu dans la société ne seront plus jamais liés à une quelconque hérédité. Et ce qui est vrai pour les dirigeants, qui seront désormais élus selon leurs mérites par les suffrages de leurs égaux, est aussi vrai pour les citoyens dont le statut ne peut, en aucune façon, être lié à l'hérédité biologique. Voilà pourquoi l'instauration d'un test ADN pour décider du sort d'un individu est une violation de la Loi républicaine et un scandale constitutionnel..."
Oui, vous avez bien lu : Philippe Val "crache le morceau". C'est clair, cela a le mérite de la franchise et, disons-le tout net, pour nous c'est pain bénit ! Avec la république, on n'est plus français parce que ses parents sont français; parce que depuis des siècles ses ancêtres ont bâti à la sueur de leur front ce patrimoine, transmis de génération en génération; non : n'importe quel Kurde, Kosovar, Malien, Comorien....est chez lui ici; c'est à lui ici... : ainsi en a décidé la république !
Pour nous, le choix est fait depuis longtemps. Mais pour nos compatriotes qui, de bonne foi, ont pu être abusés par les mensonges de la propagande officielle, il faut choisir : ou la France maintenue, mais alors il faut en finir avec la république; ou la république, mais alors c'est la France qui est finie..... Camus, mort trop tôt, hélas! ( il nous aurait peut-être réservé quelque surprise... ) a dit un jour qu'entre Marx et Maurras il n'y avait rien. Au fond, Philippe VAL ne dit pas autre chose : entre la conception révolutionnaire et la conception royale, il n'y a rien.....
Le diable porte pierre: merci à Philippe Val d'avoir contribué à éclaircir le débat!....
(1): nous dirons évidemment "sa faiblesse", mais laissons parler le chroniqueur....
PS: nos lecteurs pourront écouter la chronique de Philippe VAL du 12 octobre en cliquant sur le lien ci-dessous:
Nous rendrons hommage à notre façon à Raymond Barre en rappelant un de ses propos, un seul, mais qui mettait le doigt sur quelque chose d'essentiel (et pour cela on peut le remercier...); la gestion à courte vue était sa bête noire: "Je suis frappé que personne dans le discours public ne parle en termes de décennies. Nous ne réfléchissons qu'à courtterme, qu'en fonction de l'échéance suivante." C'est bien vu et c'est bien dit. Nous ne disons pas autre chose (1).....
C'est parcequ'ils ont un Roi (ou une Reine), et qu'ils sont en Royauté que les pays de l'Europe du Nord sont en avance sur nous dans tant de domaines; ce n'est pas parce qu'ils sont plus intelligents que nous, ou que nous sommes plus stupides qu'eux; c'est parce qu'ils n'ont pas connu cette effroyable cassure de la Révolution (pertes démographiques et dilapidations matérielles, rupture de la trajectoire historique et "idéologisation" de la société....); c'est parcequ'ils ont l'élément de stabilité qui nous manque: le Roi (ou la Reine) qui incarne les intérêts fondamentaux et permanents de la Nation; c'est parce que les partis, légitimes dans leur sphère (la représentation de l'opinion) n'occupent pas tout le pouvoir, mais ont, à côté d'eux et au-dessus d'eux, un arbitre indépendant, qui fait qu'ils restent à leurs place, sans prendre toute la place comme chez nous...
Et donc, dans ces pays en Royauté, on peut raisonner en décennies, et on prépare l'avenir; en république on prépare les élections; et quand elles sont passées on prépare les élections suivantes; et quand les suivantes sont passées, on prépare celles d'après.....: et ça fait plus de cent ans que ça dure !...; pendant ce temps là, les pays chanceux qui sont en royauté travaillent dans la continuité, ils préparent l'avenir, et du coup "ça marche pour eux..."; pas pour nous, hélas; il faut y réfléchir, comme semble nous y inviter Raymond Barre dans la phrase citée plus haut....
(1): voir la note "L'exemple des royautés nordiques" dans la Catégorie: "République ou Royauté ?".
Sans commentaires, ce sondage BVA publié par France Soir (8/03/07):
17% des Français seraient favorables à ce que la fonction de Chef de l'Etat soit confiée à un Roi, et 20% pensent que la présence d'un Roi aurait des conséquences positives ( les mêmes 20% pourraient voter pour un candidat royaliste à une élection présidentielle).
Seraient favorables à la ré-instauration de la monarchie: 30% des commerçants, 25% des ouvriers et 28,9% des catholiques pratiquants.
Seraient prêts à voter pour un candidat royaliste: 31,4% des jeunes de 18 à 24 ans et 46,5% des agriculteurs....
Quel gâchis ! quelle débauche d'énergie, de temps, de force, d'argent ! oserons nous dire: quel scandale ? oui, que de capacités et de qualités gaspillées en pure perte pendant cette campagne de l'élection présidentielle ! et pendant ce temps là, que font nos voisins Danois, Hollandais, Suédois, Norvégiens...? Pendant que nos candidats s'insultent et nous promettent la fin du monde si c'est l'autre qui passe, les pays qui ont la chance de vivre en Royauté continuent à travailler pour le Bien Commun, dans le calme et la sérénité que leur apporte précisément la Royauté. On est aussi libre qu'ici, probablement plus d'ailleurs (car le conformisme est moins fort, et la police de la pensée moins institutionnalisée...); on vote comme ici, et l'on choisit, comme ici, de renouveler ou de changer l'équipe dirigeante.
Mais ces libertés de choix et d'opinion, s'exercent dans un cadre serein et permanent; on poursuit ou on change une politique dans le cadre d'une Nation qui, elle, s'inscrit dans la durée et dans l'Histoire: bref, les élections sont aussi sérieuses et valables qu'ici mais elles ne revêtent pas cet aspect malsain (et d'ailleurs aussi puéril...) de psychodrame de mauvais goût; cette frénésie, souvent de bas niveau; ce mensonge permanent, finalement insultant pour le Peuple tant il est massif et répété, que constituent ces promesses électorales dont on voit bien qu'il est absolument impossible qu'elles soient tenues; alors, pourquoi les faire? quel est ce régime qui s'abaisse à tolérer une façon de faire, aussi dégradante pour ceux/celles qui les font que pour le public qui les "reçoit" ?
Chez nous, tout l'espace a été accaparé par les partis, qui passent leur temps à s'affronter en une lutte perpétuelle, stérile et épuisante, alors que les attentes fortes du Pays sont reléguées au second plan: le système s'est ainsi, peu à peu sclérosé, et cette sclérose -en se figeant- est devenue un archaïsme. Comment retrouver une façon de faire qui réponde mieux aux urgentes nécessités de l'époque ? Et qui soit, donc, au sens fort du terme, "moderne" ?.
Qu'on nous comprenne bien: il est bon de représenter, tous les cinq ans, l'opinion du Peuple qui souhaite une alternance ou une continuité de la politique gouvernementale; mais la tête de l'État, elle, devrait être libérée de cette guerre civile permanente: puisque les citoyens se sont prononcés, qu'ils ont envoyé au Parlement une majorité qui "détermine et conduit la politique de la Nation", pourquoi ne pas laisser la tête de l'État, son sommet, représenter ce qui ne l'est plus en France depuis l'instauration de la République: la Permanence de la Nation, ses intérêts supérieurs et constants qui, eux, transcendent les clivages des partis ?
Si nos voisins Danois, Hollandais, Suédois, Norvégiens...sont en avance sur nous dans la plupart des domaines concernant la vie quotidienne (ne prenons que l'exemple de la protection de l'environnement et des énergies renouvelables...), ce n'est pas parce qu'ils sont plus intelligents ou moins stupides que nous; ou que nous serions moins intelligents ou plus stupides qu'eux; c'est parce que leur système est moins archaïque et plus moderne, c'est parce qu'ils sont en Royauté, et qu'au lieu de passer leur temps à se déchirer, à se neutraliser, à s'annuler, ils choisissent la politique qu'ils souhaitent, puis ils l'appliquent dans un cadre stable et serein; chez nous, la classe politique passe son temps à conquérir le pouvoir, puis à attendre les prochaines élections pour recommencer... !
Faire progresser les Institutions actuelles de la France, en gardant tout ce qu'elles ont de positif et en les enrichissant de cette Stabilité bénéfique est possible, et très simple: il suffit de proposer aux Français, qui continueront à choisir leurs députés -et donc leur gouvernement- que le rôle de Chef de l'État soit confié au Chef de la Maison de France...