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royauté - Page 2

  • Du vendredi 6 mai au dimanche 23 octobre : fêtes du huitième centenaire de la cathédrale de Reims

     1. Le programme :

                http://amis-cathedrale-reims.fr/index.php/le-8eme-centenaire/festivites.html

                http://montsaintlie.cef.fr/programme_cathedrale_2011.pdf

            2. A écouter (sur Canal Académie) et à consulter (sculpture au Musée de Cluny) :

               http://www.canalacademie.com/ida5657-Le-rayonnement-de-Pa...

             http://www.sculpturesmedievales-cluny.fr/accueil/index.php

            3. Rappel : notre album : Reims, cathédrale du Sacre...

            4. Pour situer la cathédrale dans son contexte, c'est-à-dire le beau XIIIème siècle... :

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  • Espagne, 23 février 1981.....

            Soirée du 23 février : un Golpe (1) est en cours. Le récent et fragile roi d'Espagne Juan Carlos Primero, Gardien des institutions, fait échec au putsch militaire en ordonnant aux généraux de rester - ou de rentrer... - dans leurs casernes...

             En les tutoyant tous, car le Roi d'Espagne tutoie.....

    juan carlos tejero.jpg

            Ce fait appartient maintenant à l'Histoire, mais il n'est pas inutile de rappeler qu'aujourd'hui, en 2011, l'Espagne - sous le règne de ce même souverain - vient de connaître, depuis 1939, sa soixante douzième année de paix: 36 ans, de 1939 à 1975, sous Franco et jusqu'à sa mort, et encore 36 ans depuis l'avènement de Juan Carlos, voulu par le même Franco.

            Pour qui connaît l'histoire de l'Espagne depuis l'invasion napoléonienne de 1808, ce n'est pas rien, et c'est très loin d'être négligeable.... 

    (1) : coup d'état, en espagnol; on disait aussi pronunciamiento, au XIXème siècle et aux débuts du XXème...  

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  • Pourquoi il ne peut pas y avoir de "bonne république" en France....

            Il n'y en a pas, de "bonne république", et il n'y en aura pas plus demain qu'hier ou aujourd'hui, tout simplement parce qu'il ne peut pas y en avoir. Ce n'est pas nous qui l'affirmons, autistes ou bornés que nous serions, ce sont des gens comme Philippe Val ou Thomas Legrand qui en font régulièrement la démonstration.

            A tour de rôle, l'un et l'autre, idéologues impénitents, ont exposé (toujours sur France inter...) leur conception folle de la nouvelle Nation, héritée de la Révolution et de la République idéologique.

            Pas besoin, donc, de savantes démonstrations théoriques ni de réfutations non moins savantes : il suffit, tout simplement d'écouter France inter, accaparée - comme on en el sait que trop... - par un certain courant de pensée.....

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  • La réflexion pertinente d'Ardisson sur France 2, a propos de la Royauté....

            Comme nous avons plusieurs fois égratigné, ici-même, Thierry Ardisson, nous n'en sommes que plus à l'aise pour noter, cette fois, la justesse d'ensemble de son propos sur la monarchie lors de son passage à France 2, dans Prise directe (1), où il se trouvait en compagnie du Prince Jean et de Stéphane Bern (on notera, d'ailleurs, la courtoisie et même, semble-t-il, l'intérêt et la déférence qu'il a manifestée au Prince Jean...(2).

            Il a commencé par redire des choses très classiques, mais justes, sur le Roi arbitre, sur les monarchies européennes qui, par certains côtés, sont plus modernes que nous, et même plus démocratiques; sur l'histoire, écrite par les vainqueurs, et il s'est livré à une bonne dénonciation du trop fameux Mallet-Isaac....; sur la monarchie qui, de fait, aujourd'hui, est une idée très moderne...; il a bien dit que la monarchie cela n'avait rien à voir avec les nobles, les Grimaldi, que c'était ridicule....; il est dommage qu'il ait cru devoir redire une fois de plus que Maurras et l'Action française avaient fait du royalisme quelque chose d'extrême-droite, mais bon....

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  • Royauté, évolutions, Révolution….

            On ne forcerait pas beaucoup le trait en affirmant que Louis XVI n'aurait peut être pas été renversé, et encore moins assassiné, s'il avait agi comme les Rois d'Angleterre face à leurs opposants : à partir de 1215, lorsque leurs barons se soulèvent contre eux et leur arrachent la Grande Charte, ils ont peu à peu cédé la réalité du pouvoir, en échange de quoi ils ont gardé leur place, et les honneurs qui s'y rattachaient.

            Louis XVI n'aurait peut être pas été renversé, non plus, s'il s'était agi seulement d'un simple transfert de pouvoirs politiques. L'immense majorité des Français étaient « royalistes » en 1789, comme la plupart des penseurs et des élites (Montesquieu, Voltaire, Mirabeau...), et le Roi avait d'ailleurs accepté un important partage des pouvoirs, ouvrant la porte à la représentation nationale, devenue indispensable à la fin du XVIIIème siècle comme - en son temps - la représentation communale en plein Moyen Âge féodal.

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           Le Beffroi de Mons. Le "mouvement communal" fut une véritable révolution, que les Rois surent "accompagner" ("En France, l'intervention du roi empêcha le mouvement communal de prendre une tournure anarchique...", écrit Bainville) 

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  • Jean-Philippe Chauvin analyse "le plaidoyer monarchiste" de Thierry Ardisson...

            ... et nous en livre cette pertinente analyse sur son Blog...

     

  • A qui la faute, par Hilaire de Crémiers

            Dans Politique magazine de ce mois, Hilaire de Crémiers resitue bien "le" problème dans son vrai contexte : même si, de toute évidence, telle ou telle personnalité porte bien, dans certains domaines, telle ou telle part de responsabilité, il n'en demeure pas moins qu'en réalité le problème de fond est institutionnel : c'est un problème de régime, de Système.....

            A qui la faute ?

            "Trop facile... La faute, elle est dans les esprits, et dans des cadres institutionnels.... Personne n'a de vue d'ensemble du problème français. Il est essentiellement institutionnel et c'est ce que tout le monde refuse de voir...... c'est la faute au Système. Et cela depuis deux siècles, sauf exception...de monarchie...."

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  • Que se sont dit de Gaulle et Franco ?....

            On nous parle beaucoup de de Gaulle en ce moment, et c'est normal. FR3 lui a consacré à son tour un honnête téléfilm, après d'autres, sur d'autres chaînes. On apprend, ou plutôt, on précise toujours quelque chose, sur tel ou tel point, et c'est toujours utile et intéressant.

            Néammoins, on reste toujours, grosso modo, dans les mêmes épisodes. Et on continue d'approfondir toujours les mêmes pistes.

           On attend encore le vrai journaliste d'investigation, celui (ou celle...) qui osera briser le tabou et qui nous dira ce qui s'est réellement passé, et réellement dit, lors de la rencontre que de Gaulle a tenu à avoir avec Franco.

           Ou, du moins, qui essaiera de savoir ce qui s'est passé, qui essaiera de resituer le fait dans son contexte, car on sait bien que tout le monde est resté ultra discret sur le sujet. Justement, raison de plus....

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    Au moment de leur rencontre, il reste à Franco un peu plus de cinq ans à vivre; à de Gaulle, un peu moins de cinq mois.....

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  • A propos d'un article -excellent - de Marc Fumaroli : retrouver les bienfaits du "temps long", alors que notre Système privilégie l'immédiateté du "temps court".....

                Il manque quelque chose dans nos Institutions. Et, pour être plus précis, quelqu’un, qui incarne et représente en permanence, sur le temps long, la réalité nationale.

                Un peu comme, à l’Académie française, on a un Secrétaire perpétuel,  la France doit retrouver ce qu’elle a eu jusqu’à la coupure révolutionnaire, et dont la prive depuis plus de 130 la République idéologique : le Roi, arbitre, qui surplombe les contingences, et qui incarne et représente ce « sens de l’Etat » dont parle Marc Fumaroli, dans son excellent article du Monde du 1er octobre, que nous reproduisons ci dessous in-extenso.

    P.S. : ajoutons -toujours tirée du Monde - la Tribune de Jean Clair : La manipulation financière du marché de.pdf. : "...La manipulation financière du marché de l'art a réduit les œuvres à de simples marchandises et a donné de la valeur à la pacotille kitsch des Koons ou des Murakami.... Du culte à la culture, de la culture au culturel, du culturel au culte de l'argent, c'est tout naturellement qu'on est tombé au niveau des latrines..."

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  • Ces monarchies que l'on instaure.... (2/2) : le Tsar Loukachenko, et le tsarévitch de cinq ans, son petit-fils.....

     

    Le président Biélorusse et son fils Nikolay, Minsk, septembre 2008 

    Le président Biélorusse et son fils Nikolay, Minsk, septembre 2008.

    Depuis un an, le président Loukachenko s’affiche en public avec un petit garçon aujourd’hui âgé de 5 ans. Récemment, il a révélé qu’il s’agissait de son propre fils… et qu’il le préparait à sa succession.

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  • Ces monarchies que l'on instaure.... (1/2) : Kim Jong-il prépare l'arrivée du petit prince rouge...

                Eh, oui, on instaure des monarchies en ce début du XXIème siècle ! Et, qui plus est, parfois -ce qui est franchement cocasse... - dans des régimes communistes.

                Et pas des communistes décadents ou amollis, ou corrompus. Non, dans des régimes authentiquement marxistes-léninistes, chez des purs et durs.

                On avait été un peu sidéré par le népotisme des Castro, avec cette transmission par fratrie - pourrait-on dire - du pouvoir. Mais dans ces deux autres enfers sur terre que sont le pays de Loukachenko - la Biélorussie - ou celui de Kim Jong Il - la Corée du Nord - là on explose carrément tous les compteurs : là c'est, en effet, carrément la transmission directe du pouvoir, le retour à une hérédité qui devrait s'en faire étrangler plus d'un... mais passons.....

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    Kim Jong-il lors d'une visite non datée dans l'usine de fabrique de farine de maïs de Pyongyang.

    Le parti s'apprête à tenir un congrès extraordinaire qui doit mettre en scène l'arrivée aux commandes du troisième fils du dictateur. 

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  • Faiblesse du Système : il manque quelqu'un pour porter le tout.....

                Sous le double titre LE TOUT A L'EGO - POURRONT-ILS SURMONTER LEURS DEMONS D'ICI 2012 ? le fil AOL a récemment publié la photo suivante:
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                Il s'agit en fait d'illustrer la présentation du livre PS, la bataille des ego, par François-Xavier Bourmaud (Éditions l'Archipel - 16,95 euros): Ils se voyaient déjà installés à l.pdf
                Dans ces misérables calculs politiques de bas étage du Pays légal, où le mesquin le dispute au sordide, on est évidemment bien loin du Bien commun. Pourtant, il serait trop facile de se contenter de taper sur le-dit Pays légal. Nous l'avons dit souvent, et peut-être est-il bon de le répeter une fois encore: ce qui est choquant ce n'est pas le jeu des partis en soi. Après tout, les partis sont aussi l'une des façons de représenter l'opinion. Ce qui est choquant -et sur ce point le Système est faible...-  c'est qu'il n'y ait que les partis pour représenter l'opinion; qu'ils accaparent donc la totalité de la représentation nationale, et qu'ils concentrent donc en leurs mains la totalité des pouvoirs.
                C'est sur ce point précis que la Royauté représente un plus par rapport au déjà ancien régime actuel: avoir, à la tête de l'Etat, un espace a-démocratique permettrait, à côté des majorités naturellement changeantes et fluctuantes, reflétant les légitimes évolutions de l'opinion, de manifester la non moins légitime permanence de la Nation, de ce qui ne change pas en elle.
                Et, grâce au temps long dont dispose la royauté, d'assurer sa pérennité. Un temps long dont, évidemment, le Système actuel est singulièrement dépourvu, et qui lui fait si cruellement défaut .....
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    "C'est la grande vertu des monarchies héréditaires de porter leur renouvellement dans leur propre principe, de suivre le mouvement du temps et, à chaque génération d'hommes, de se régénérer elles-mêmes". Jacques Bainville

  • Amusant : "Ils" ont descendu la Canebière pour célèbrer la fin des privilèges, mais pour dénoncer leur retour !..... Ou : "ils" savent casser, mais quand construiront-ils?

                Oui, on a beau chercher, on a du mal à trouver un autre adjectif pour qualifier leur démarche, et surtout pour les qualifier, eux.

                "Eux", c'est-à-dire, en l'occurrence cette petite "cinquantaine de manifestants affiliés à des syndicats, associations et partis de gauche" qui - raconte La Provence du 5 août - ont défilé sur la Canebière pour célébrer cette journée du 4 août "où, en 1789, les privilèges furent officiellement abandonnés, faisant entrer la France en République" !

                Comme c'est beau ! On en pleurerait presque... Sauf qu'on a franchement envie de rigoler un bon coup.

                Car, enfin, si c'était vrai, ce que dit La Provence, si on avait basculé dans la République, si c'en était fini des privilèges, pourquoi manifester, après 135 ans de République, héritière de la Révolution, contre le retour de ces mêmes privilèges ? Serait-ce que ce merveilleux système, cette merveilleuse république les crée, ou les re-crée, ou est impuissante à les annihiler ?

                On nage en pleine aberration, mais cela ne semble pas troubler un seul instant la cinquantaine de marcheurs et, à travers eux, toutes celles et tous ceux qui ont leur réflexion anesthésiée par l'idéologie.....

                Car, enfin, en être réduits, 135 ans après l'instauration d'une République qui règne sans partage, à demander "un sursaut républicain à l'heure où le peuple est constamment obligé de courber l'échine", cela devrait, semble-t-il, les interpeller quelque part, et leur faire se poser la question : tout çà, pour çà ?

                Mais non, ils ne veulent pas voir ce qui crève les yeux : leur merveilleux système n'a pas tenu ses promesses, il a échoué, tout simplement.....

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    TERREUR.jpg
    La République idéologique n'a pas tenu ses promesses; elle a échoué, tout simplement;
    elle a été incapable de supprimer ces "abus" qu'elle prétendait combattre
    et les a au contraire laissé proliférer,
    multipliant Bastilles, privilèges et privilégiés...
    Tout çà, pour çà !.....

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  • Le Hors-série de Marianne...

    marianne rois.jpg
     
                Une fois de plus, ne boudons pas notre plaisir: cette fois, c'est Marianne qui réalise un hors-série intéressant, et de qualité.
     
                Nous avons plusieurs choses à dire sur ce numéro: nous le ferons sous la forme de plusieurs courtes réflexions, une sur chacun des aspects qui nous "interpellent quelque part" (comme on dit, aujourd'hui dans le jargon); il y en aura pour tous les goûts... et nous réunirons l'ensemble de ces réflexions en un Pdf...
     
                La première sera consacrée à Maurras, dont nous ne pensons évidemment pas qu'il soit "philosophiquement nul" : certes, "un" Maurras a bel et bien fait naufrage, et pour toujours. C'est, d'ailleurs, le lot commun de tout écrivain ou penseur : qui lit aujourd'hui la Henriade de Voltaire ou le Moïse de Chateaubriand ? Mais il nous reste le Maurras de L'Avenir de l'Intelligence, celui qui ne passe pas, celui dont le printemps dure toujours, et qui - pour reprendre le mot de Boutang, dans la merveilleuse conférence que nous avons mise en ligne - était bien "le plus jeune d'entre nous..."
     
                Mais, patience, attendez un peu pour avoir nos commentaires... A bientôt !...

  • Florence Aubenas le raconte elle aussi, à sa façon: l'échec du merveilleux système.....

                Quand on écoute Florence Aubenas présenter son bouquin à la radio, et quand on le lit, ce bouquin, on est assez consterné du tableau qui nous est proposé. Et une question vient à l'esprit, lorsqu'on découvre avec la journaliste, ces horreurs qu'elle décrit de l'intérieur et par le menu: mais dans quelle société, dans quel système sommes-nous, qui ont accouché de situations pareilles ?

                 Si on se réfère aux promesses des origines, de la Grande Révolution de 1789, qui devait apporter -entre autres merveilles- "le bonheur", cette "idée neuve en Europe", qu'est-ce qui a foiré, pour qu'on en soit arrivé là, aujourd'hui, deux siècles après ?

                Et 130 ans après que la République idéologique, héritière évidemment directe de ces immortels principes, soit installée ? Et disposant, bien entendu, de tous les pouvoirs, pour appliquer ces fameux principes édictés par la Révolution libératrice et émancipatrice, principes parfaits nous assurait-on, puisque basés sur la Raison ?

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    Florence Aubenas décrit une réalité.
    Mais comment une telle réalité est-elle encore possible,
     si longtemps après qu'on ait edicté, puis appliqué, des principes aussi grandioses et aussi immortels que ceux de 89 ?....
    Tu jugeras de l'arbre à ses fruits:
    Soit la situation actuelle est le fruit -pourri- de l'arbre, et donc l'arbre est mauvais;
    soit l'arbre -les principes- est impuissant à changer les choses, mais alors que valent ces principes ?......

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