1793
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Royauté, évolutions, Révolution….
On ne forcerait pas beaucoup le trait en affirmant que Louis XVI n'aurait peut être pas été renversé, et encore moins assassiné, s'il avait agi comme les Rois d'Angleterre face à leurs opposants : à partir de 1215, lorsque leurs barons se soulèvent contre eux et leur arrachent la Grande Charte, ils ont peu à peu cédé la réalité du pouvoir, en échange de quoi ils ont gardé leur place, et les honneurs qui s'y rattachaient.
Louis XVI n'aurait peut être pas été renversé, non plus, s'il s'était agi seulement d'un simple transfert de pouvoirs politiques. L'immense majorité des Français étaient « royalistes » en 1789, comme la plupart des penseurs et des élites (Montesquieu, Voltaire, Mirabeau...), et le Roi avait d'ailleurs accepté un important partage des pouvoirs, ouvrant la porte à la représentation nationale, devenue indispensable à la fin du XVIIIème siècle comme - en son temps - la représentation communale en plein Moyen Âge féodal.
Le Beffroi de Mons. Le "mouvement communal" fut une véritable révolution, que les Rois surent "accompagner" ("En France, l'intervention du roi empêcha le mouvement communal de prendre une tournure anarchique...", écrit Bainville)
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Un maire contre tous les totalitarismes...
Philippe Pennezec, maire UMP du Plessis-Robinson, a inauguré une statue, L'Homme libre, dédiée aux "victimes de tous les totalitarismes du XXème siècle", après avoir projeté le Katyn, d'Andrezj Wajda.
Il a bien précisé qu'il voulait condamner aussi bien le nazisme que le communisme: on finissait par être un peu saturés des condamnations du seul nazisme, le communisme échappant souvent (trop souvent...) aux dites condamnations, opprobres et flétrissures...
Philippe Pennezec a le cran de prendre ainsi à rebrousse poil les tenants d'une certaine amnésie officielle, qui pensent que l'on peut condamner indéfiniment un totalitarisme (le nazisme, qui doit l'être évidemment) en ne disant jamais un traître mot contre l'autre, son frère jumeau, le marxisme-léninisme, qui doit l'être tout autant que lui : où est leur logique, où est leur cohérence ? Ce n'est pas si vieux: tout le monde se souvient qu'en février 1976 Jacques Chirac, alors premier ministre pour quelques mois encore, avait refusé à Léonid Plioutch de "dénoncer les crimes contre l'humanité perpétrés par le régime soviétique". Sans parler de la grandiose déclaration de Giscard, le jour de la mort de Mao, en septembre de la même année (décidément...) où notre (!) président appela celui-ci un phare de l'humanité !...
Au moins, au Plessis Robinson, les choses sont claires : les totalitarismes du XXème siècle sont renvoyés dos à dos, et condamnés également; et pas l'un sans l'autre.
Restera encore à établir la filiation de ces totalitarismes, et à remonter à leur source commune: la Révolution de 1789/1793...
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Le Babeuf réédité...
La guerre de la Vendée et le système de dépopulation, de Gracchus Babeuf, vient d'être ré-édité par les Editions du Cerf ( l'histoire à vif , 237 pages, 24 euros).On peut se le procurer à l'adresse suivante : http://www.reynald-secher-editions.com/ -
Droits de l'Homme: la France n'a "pas de leçons à donner" aux Chinois, estime Raffarin. Comme il a raison !...
L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a estimé lundi 11 Août sur RMC que la France n'avait pas à "donner de leçons" à la Chine en matière de droits de l'Homme.
"Les Chinois n'ont pas à nous donner de leçons mais nous n'avons pas non plus à donner de leçons. Je pense que notre histoire ne nous autorise pas à être aujourd'hui ceux qui dans le monde doivent distribuer les compliments. Notre histoire doit nous conduire un peu à l'humilité", a-t-il estimé depuis Pékin.
Oui, comme il a raison !