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  • Éphéméride du 17 mai

    1953 : La Patrouille de France reçoit son nom

     

     

     

    1642 : Fondation de Montréal    

     

    Une cinquantaine de Français débarquent en Nouvelle France (Québec) pour créer une communauté catholique. Emmenés par Paul Chomedey de Maisonneuve, ils fondent le village de Ville Marie de Montréal, sur une île située à 1 500 kilomètres à l'intérieur des terres, au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Prairies.

    En 1535, l'explorateur Jacques Cartier l'avait baptisé "Mons realis" ("Mont royal" en latin).

    Elle est aujourd'hui la deuxième ville francophone du monde, après Paris. 

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    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Rêves d'Empire : aux Amériques (I/III)" et les deux suivantes...
     
     
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    1838 : Mort de Talleyrand
     

    Personnalité complexe, ambigüe, c'est peut-être l'expression de pragmatique cynique qui le définirait le mieux :

    - acquis à la révolution, mais lucidement convaincu, en 1814 et 1815, qu'au point où les choses en étaient arrivées, seul un Bourbon pouvait succéder à Napoléon (pour reprendre la formule de ce dernier);

    - évêque, mais sans la foi;

    - proposant la nationalisation des biens du clergé, mais qui devait finalement mourir réconcilié avec l'Église;

    - diplomate au service de Napoléon puis des Bourbons...

    On connaît la formule célèbre selon laquelle, s'il avait servi beaucoup de monde, il s'était efforcé de servir surtout la France...

    Et si sa vie et ses actes s'expliquaient aussi, au moins en partie, par l'extra-ordinaire bouleversement qu'a connu la France à cette époque ?

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    Michel Mourre a bien raconté son action en 1814, puis en 1815, au Congrès de Vienne. Il s'agissait alors, pour une France exsangue, vaincue et occupée, d'échapper aux désirs de vengeance et de démembrement de plusieurs États européens :
     
    "...Lorsque les Alliés entrèrent à Paris (30 mars 1814), c'est Talleyrand qui sut convaincre l'empereur Alexandre que la seule solution politique était le retour des Bourbons. Devenu chef du gouvernement provisoire, il fit proclamer par le Sénat la déchéance de Napoléon et appela Louis XVIII au pouvoir.
    De nouveau ministre des Affaires Étrangères, il prit une part capitale au Congrès de Vienne : il réussit à diviser habilement les Alliés et forma une entente secrète avec Castlereagh et Metternich pour freiner l'avidité de la Prusse et de la Russie.
    L'équipée des Cent Jours anéantit en partie le résultat de ses efforts, mais il avait du moins réussi à empêcher le démembrement de la France et rendu à celle-ci sa place dans le concert diplomatique international..." 
     
     

    Sur Talleyrand en général : https://www.linternaute.fr/actualite/biographie/1776282-charles-maurice-talleyrand-biographie-courte-dates-citations/

    Pour davantage d'informations sur le rôle de Talleyrand et les évènements après la chute de l'Empire, voir les Éphémérides du 8 juillet et du 4 juin...

     

    Enfin dans notre Album Écrivains royalistes (I) : Chateaubriand voir la photo "Sur Talleyrand et Fouché", un des morceaux les plus célèbres - et les plus féroces, à juste titre - de la littérature française...

     

     

     
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    1871  : "Paris sera à nous ou n'existera plus" : Louise Michel donne une parfaite interprétation de l'esprit révolutionnaire...
      
     
    17 mai,montreal,québec,canada,patrouille de france,cartier,talleyrand,louis xvi,louis xviii,charles x,napoleon,revolution,1814,mistral,arles,festo vierginencoLes révolutionnaires aiment "l'Homme", avec un H majuscule, mais cet Homme n'existe pas, il n'est qu'un désir, une utopie, un rêve désincarné, un être nouveau à construire, "sans roi et sans Dieu", comme le disait Jules Ferry, à l'époque de l'instauration de la IIIème République.
    Mais cette conception abstraite de l'Homme fait que les révolutionnaires n'aiment pas les hommes réels, tels qu'ils vivent de par la monde, avec leur infinité de différences, de traditions, de religions, de spiritualités; ils n'aiment pas la vie, dans ses diversités, l'homme concret, son Histoire, ses Traditions, ses Racines : ils n'aiment que leur abstraction, leur idéologie, loi commune devant régir également tout Homme, et devant laquelle chacun doit plier et se plier...
     
    Aimée de Coigny (la "Mademoiselle Monk" de Maurras...) écrit dans son Journal :
     
    "...M. de Robespierre aimait peut-être le peuple, l’humanité, etc... mais guère les hommes et pas du tout les femmes..."
     
    Et, du reste, celui qui lit attentivement la très plate, très ennuyeuse et très grandiloquente Déclaration des Droits de l'Homme voit tout de suite qu'il ne s'agit ni des droits de la Femme, ni des droits de l'homme noir : les naïfs qui, dans les Antilles, ont cru aux promesses de la révolution en seront quittes, le 20 mai 1802, à voir Napoléon, continuateur et "sabre" de la Révolution, rétablir l'esclavage, purement et simplement !...
     
    Dès les débuts de la révolution, Joseph de Maistre avait signalé cette grossière erreur :
     
    "Or, il n’y a point d’homme dans le monde. J’ai vu, dans ma vie, des Français, des Italiens, des Russes, etc. ; je sais même, grâce à Montesquieu, qu’on peut être Persan : mais quant à l’homme, je déclare ne l’avoir rencontré de ma vie; s’il existe, c’est bien à mon insu."
    (dans Considérations sur la France).
     
     
    Le 26 décembre 1792, plaidant avec courage et brio lors du pseudo procès de Louis XVI, l'un de ses trois avocats, Romain de Sèze, aura ce mot :
     
    "...Français, la révolution qui vous régénère a développé en vous de grandes vertus; mais craignez, qu’elle n’ait affaibli dans vos âmes le sentiment de l’humanité, sans lequel il ne peut y en avoir que de fausses !..."
     
    Joseph de Maistre avait pointé l'erreur idéologique; de Sèze, à peu près au même moment, en dénonce la conséquence terroriste immédiate : le culte de l'Homme abstrait, c'est la fin de l'humanité... : Saint Just (qui n'était ni saint ni juste) ne disait-il pas : "Je ne juge pas, je tue... Une nation ne se régénère que sur un monceau de cadavres..." Le même Saint Just qui déclarait (au moins, il était franc !...) : "Ce qui constitue une République, c’est la destruction totale de ce qui lui est opposé." (Convention, Rapport du 26 février 1794 (premier décret de ventôse).

    Belle conception de la fraternité, et de la liberté !...
     
    C'est que les révolutionnaires "savent". Ils savent ce qui est bon pour le peuple (pour les peuples) et ils vont faire son bonheur, éventuellement sans lui, s'il le faut malgré lui, et si vraiment le maudit peuple résiste, contre lui : ce sera le Génocide, car, on a le droit d'accepter la liberté (ou plutôt, "leur" liberté) mais c'est "la liberté... ou la mort" !
     

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    La soi-disant devise de la République idéologique ("Liberté - Egalité -Fraternité") est tronquée et falsifiée; c'est une mystification de plus de la part du Régime, du Système. La vraie devise originelle, celle des révolutionnaires du 14 juillet 1789, à qui se réfèrent explicitement les deux lignes du préambule nocif de la Constitution de la Vème République, est à la fois plus longue et plus terrible, plus insupportable : elle commence par une affirmation qui n'a pas vraiment de sens et qui ne sert à rien, si ce n'est à "faire long" : "Unité, indivisibilité de la République"; mais, surtout, comme le faisait remarquer Soljénitsyne, elle se clôt sur cette menace terroriste : "Ou la mort". En somme, vous êtes libres d'accepter la liberté qu'on vous donne, sinon, c'est la mort ! Crois ou meurs !... Conception, on en conviendra, bien étrange et bien différente de la vraie liberté...

    Déjà, l'absurdité de la devise saute aux yeux  avec ses deux premiers termes, qui s'excluent mutuellement; quant au troisième terme, puisque c'est "la mort" qui guette ceux qui refusent le bonheur qu'on leur a préparé, on conviendra aussi qu'on  est bien loin de la "fraternité" vraie : le Génocide vendéen est là pour montrer le vrai sens du mot "fraternité" pour les révolutionnaires !...

     

    Voilà pourquoi Louise Michel a tout à fait raison lorsqu'elle explique la vraie doctrine révolutionnaire : "Paris sera à nous ou n'existera plus". Carrier n'avait rien dit d'autre : "Nous ferons de la France un cimetière, plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière". 
    Et Staline ne fera que dire différemment la même chose lorsqu'il affirmera cette monstruosité : "Le problème, c'est les hommes; pas d'hommes, pas de problème...".
    Adapté à la Vendée, et à l'époque, cet adage monstrueux nous donne : le vrai problème c'est la Vendée, pas de Vendée, pas de problème ! Ce qui nous ramène aux propos de Barrère "Détruisez la Vendée..." et à l'ignoble "justification" (!) du Génocide...
  • Éphéméride du 4 juillet

     La tombe de Chateaubriand, sur l'îlot du Grand-Bé, à Saint Malo

     

     

    1848 : Mort de Chateaubriand, "l'Enchanteur"    

     

    "Quand la mort baissera la toile entre moi et le monde, on trouvera que mon drame se divise en trois actes...

    Dans mes trois carrières successives, je me suis toujours proposé une grande tâche : voyageur, j'ai aspiré à la découverte du monde polaire; littérateur, j'ai essayé de rétablir la religion sur ses ruines; homme d'État, je me suis efforcé de donner aux peuples le vrai système monarchique représentatif avec ses diverses libertés.

    Des auteurs modernes français de ma date, je suis quasi le seul dont la vie ressemble à ses ouvrages : voyageur, soldat, poète, publiciste, c'est dans les bois que j'ai chanté les bois, sur les vaisseaux que j'ai peint la mer, dans les camps que j'ai parlé des armes, dans l'exil que j'ai appris l'exil, dans les cours, dans les affaires, dans les assemblées que j'ai étudié les princes, la politique, les lois et l'histoire...

    Si j'ai assez souffert dans ce monde pour être dans l'autre une Ombre heureuse, un peu de lumière des Champs-Élysées, venant éclairer mon dernier tableau, servira à rendre moins saillants les défauts du peintre : la vie me sied mal; la mort m'ira peut-être mieux..." 

    Sur la tombe, "Point d’inscription, ni nom, ni date, la croix dira que l’homme reposant à ses pieds était un chrétien : cela suffira à ma mémoire" 

    Petite promenade dans l'oeuvre de Chateaubriand, au moyen de sept extraits...

                

    I : "...En traçant ces derniers mots, ce 16 novembre 1841, ma fenêtre qui donne à l'ouest sur les jardins des Missions étrangères, est ouverte : il est six heures du matin; j'aperçois la lune pâle et élargie; elle s'abaisse sur la flèche des Invalides à peine révélée par le premier rayon doré de l'orient : on dirait que l'ancien monde finit et que le nouveau commence. Je vois les reflets d'une aurore dont je ne verrai pas se lever le soleil. Il ne me reste qu'à m'asseoir au bord de ma fosse, après quoi je descendrai hardiment, le crucifix à la main, dans l'éternité." (fin des Mémoires, tome II, p.939).     

     

    II : ".....La royauté légitime constitutionnelle m'a toujours paru le chemin le plus doux et le plus sûr vers l'entière liberté. J'ai cru et je croirai encore faire l'acte d'un bon citoyen en exagérant même les avantages de cette royauté, afin de lui donner, si cela dépendait de moi, la durée nécessaire à l'accomplissement de la transformation graduelle de la société et des moeurs..." (MOT, tome II, p.700).

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    Maison de Chateaubriand, la Vallée aux Loups, Chatenay-Malabry 

      
               
    III : "Il y a quatre ans qu'à mon retour de la Terre-Sainte, j'achetai près du hameau d'Aulnay, dans le voisinage de Sceaux et de Chatenay, une maison de jardinier, cachée parmi des collines couvertes de bois. Le terrain inégal et sablonneux dépendant de cette maison, n'était qu'un verger sauvage au bout duquel se trouvait une ravine et un taillis de châtaigniers. Cet étroit espace me parut propre à renfermer mes longues espérances; spatio brevi spem longam reseces. Les arbres que j'y ai plantés prospèrent, ils sont encore si petits que je leur donne de l'ombre quand je me place entre eux et le soleil. Un jour, en me rendant cette ombre, ils protégeront mes vieux ans comme j'ai protégé leur jeunesse. Je les ai choisi autant que je l'ai pu des divers climats où j'ai erré, ils rappellent mes voyages et nourrissent au fond de mon coeur d'autres illusions.
    Si jamais les Bourbons remontent sur le trône, je ne leur demanderai, en récompense de ma fidélité, que de me rendre assez riche pour joindre à mon héritage la lisière des bois qui l'environnent : l'ambition m'est venue; je voudrais accroître ma promenade de quelques arpents; tout chevalier errant que je suis, j'ai les goûts sédentaires d'un moine. Depuis que j'habite cette retraite, je ne crois pas avoir mis trois fois les pieds hors de mon enclos. Mes pins, mes sapins, mes mélèzes, mes cèdres tenant jamais ce qu'ils promettent, la Vallée-aux-Loups deviendra une véritable chartreuse. Lorsque Voltaire naquit à Chatenay, le 20 février 1694, quel était l'aspect du coteau où se devait retirer, en 1807, l'auteur du Génie du Christianisme ? 

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    Ce lieu me plaît : il a remplacé pour moi les champs paternels; je l'ai payé du produit de mes rêves et de mes veilles; c'est au grand désert d'Atala que je dois le petit désert d'Aulnay; et pour me créer ce refuge, je n'ai pas, comme le le colon américain, dépouillé l'indien des Florides. Je suis attaché à mes arbres; je leur ai adressé des élégies, des sonnets, des odes. Il n'y a pas un seul d'entre eux que je n'aie soigné de mes propres mains, que je n'aie délivré du ver attaché à sa racine, de la chenille collée à sa feuille; je les connais tous par leurs noms, comme mes enfants; c'est ma famille, je n'en ai pas d'autre, j'espère mourir au milieu d'elle..." (MOT, tome I, p.6). 
     
     
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    Armes de Chateaubriand, Vicomte et Pair de France 
     
     
     
    IV : "Il y a des temps où l'on ne doit dépenser le mépris qu'avec économie, à cause du grand nombre de nécessiteux..." (MOT, tome 1, p.877).
     
     
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    Signature datant de 1782
     
                
     
    V : "...Vous êtes jeune, monsieur, comme cet avenir que vous songez et qui vous pipera; je suis vieux comme ce temps que je rêve et qui m'échappe. Si vous veniez vous asseoir à mon foyer, dites-vous obligeamment, vous reproduiriez mes traits sous votre burin : moi, je m'efforcerais de vous faire chrétien et royaliste. Puisque votre lyre, au premier accord de son harmonie, chantait mes Martyrs et mon pèlerinage, pourquoi n'achèveriez-vous pas la course ? Entrez dans le lieu saint; le temps ne m'a arraché que les cheveux, comme il effeuille un arbre en hiver, mais la sève est restée au coeur : j'ai encore la main assez ferme pour tenir le flambeau qui guiderait vos pas sous les voûtes du sanctuaire..." (MOT, tome II, p.517). 
     
     
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    Lettre de Chateaubriand au ministre des Relations extérieures Cacault, du 12 juillet 1803. Lettre autographe signée sur papier à en-tête de la République française

    Chateaubriand, secrétaire d’ambassade à Rome, y rapporte sa présentation en tant que "simple particulier et homme de lettre" à Victor-Emmanuel 1er de Sardaigne et son épouse.
      

               
     
    VI : "...Après Alexandre, commença le pouvoir romain; après César, le christianisme changea le monde; après Charlemagne, la nuit féodale engendra une nouvelle société; après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares. La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale; on n'arrive à la création des peuples que par les routes du ciel : les chemins de fer nous conduiront seulement avec plus de rapidité à l'abîme..." (MOT, tome II, p.261). 
     

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     Portrait de Chateaubriand, Anne-Louis Girodet,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

     
      
    VII : "...Prétendre civiliser la Turquie en lui donnant des bateaux à vapeur et des chemins de fer, en disciplinant ses armées, en lui apprenant à manoeuvrer ses flottes, ce n'est pas étendre la civilisation en Orient, c'est introduire la barbarie en Occident : des Ibrahim futurs pourront amener l'avenir au temps de Charles-Martel, ou au temps du siège de Vienne, quand l'Europe fut sauvée par cette héroïque Pologne sur laquelle pèse l'ingratitude des rois..." (MOT, tome II, p.261).
     
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    Maison natale de Chateaubriand, Hôtel de la Gicquelais, Saint Malo

     

     http://www.maison-de-chateaubriand.fr/ 

    • http://www.saint-malo.net/saint-malo-rues.htm#chateaubriand 

     

    • Voir notre album (80 photos), Écrivains royalistes (I), Chateaubriand

     

     • Le jeune Vicomte de Chateaubriand servit dans le Régiment de Navarre, l'un des plus anciens régiments du Royaume : dans notre Album Drapeaux des régiments du Royaume de France, voir la photo "Le Régiment de Navarre"...

     

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    1936 : Reims inaugure - en sa présence - la rue Rockefeller
     
     

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    Il s'agit, pour la ville martyre, de remercier le très généreux mécène et donateur qui a permis - à Reims mais aussi ailleurs - de relever plusieurs monuments emblématiques de notre Patrimoine (voir l'Éphéméride du 23 mai).
     
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Posté par Eugénie Bastié, sur tweeter :

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    C'est, en somme, comme le dit Le Figaro Vox :

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    Excellent François Lenglet, sur "ces nouilles de révolutionnaires" ! Hier soir, à 19h30, sur LCI, François Lenglet parlait du "prix plancher " pour le lait (ou tout autre produit; il a mis en garde contre les fausses "bonnes idées", à l'instar de celle qu'ont eue "ces nouilles de révolutionnaires", en 93, lorsque, à cause de l'anarchie crée par eux, le prix du pain s'envola. Que firent-ils ? Ils raisonnèrent comme ce qu'ils étaient : des idéologues. Ils décidèrent de plafonner le prix du pain; fort bien; mais le prix qu'ils fixèrent était inférieur... au prix de la farine ! Or, à partir de la farine, il faut évidemment ajouter - pour obtenir un prix du pain final - le prix des matériels et du travail des boulangers, non ? Résultat : bien loin de baisser, le prix du pain s'envola encore bien plus...

    Merci à François Lenglet pour ce moment de délectation jouissive : ils sont si rares, à la télé !

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    1. (Suite de ce qui précède...) Le seul petit problème, le "hic" ou le "couac", comme on voudra, c'est que "la diversité de la culture, de la société et de la population... des étrangers vivant en France", bref "la diversité ethno-culturelle" (ah ! ces euphémismes !...) et le "LGBT" ne sont pas si compatibles que cela...

    Témoin cet article du Figaro :

    "On brûle les PD qu'ils crèvent en enfer le Coran» : menacé par les émeutiers, un café LGBT ferme à Brest «Exploser l'happy café faut respecter notre religion Allah Akbar..." :

    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/on-brule-les-pd-qu-ils-crevent-en-enfer-le-coran-menace-par-les-emeutiers-un-cafe-lgbt-ferme-a-brest-20230702

     

    2. Résidence(s) universitaire(s) squattée(s) : l'enfer des étudiants... De La Cocarde :

    "Cette histoire bien malheureuse donne raison à nos revendications portées durant les élections Crous. L’insécurité touche en grande partie les étudiants français, au sein même des résidences Crous. Nous étions les seuls à en parler. Il faut que les Crous, en collaboration avec les mairies et préfectures, assurent la sécurité de leurs locataires.

    (extrait vidéo 1'33)

    https://x.com/CocardeEtud/status/1762014690136256844?s=20

    Article similaire à "C'est la galerie des horreurs": l'enfer des étudiants  d'une résidence Crous de Paris, face aux squatteurs et aux cambriolages
     
    LE SYSTÈME A TRANSFORMÉ LA FRANCE EN UN IMMENSE FOUTOIR,
    EN UNE GIGANTESQUE PÉTAUDIÈRE,
    ALORS QU'IL NOUS ACCABLE D'IMPÔTS ET TAXES
    À UN NIVEAU HALLUCINANT...

     

    3. Les obsessions puantes d'une certaine gauche obsédée.. D'abord, on laisse des drag queens "rendre visite" (?) aux enfants à l'école; puis les enfants doivent se déguiser; là on en est aux scènes sexuelles : la prochaine étape, si personne ne réagit ce sera quoi ? L'acte sexuel ?...

    De Marion Maréchal (et entièrement d'accord avec elle) :

    "Des scènes à caractère sexuel ont été diffusées lors d’un spectacle d’enfants dans une école primaire de Haute-Garonne. Avec le sénateur @Stephane_Ravier, nous avons saisi le Procureur de la République pour des faits de corruption de mineurs. Nos enfants sont en danger !"

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    (cliquez sur l'image pour l'agrandir et lire le texte)

     

    4. (Dans Le Figaro International, extrait/entame de l'article d'Armelle Vincent, correspondante en Californie) : En Californie, la légalisation du cannabis fait les affaires des trafiquants. Lors de la dépénalisation en 2016, l’objectif était de mettre fin au marché noir. La surproduction et l’accumulation des contraintes ont produit le résultat inverse... :

    "Tina Gordon, la quarantaine, se tient debout derrière le stand qu'elle a installé dans un coin du dispensary (nom des magasins de cannabis) Green Goddess de Venice, banlieue de Los Angeles. Elle est venue présenter son produit aux clients de tous âges et des deux sexes qui pénètrent dans la boutique après avoir présenté leur carte d'identité à un vigile posté à l'entrée. Il faut avoir 21 ans pour acheter du cannabis en Californie, qu'il s'agisse de la plante sous sa forme naturelle ou de la multitude de produits dérivés aujourd'hui vendus sur le marché : boissons, bonbons, chocolats, crèmes pour le visage, pommades pour l'arthrose, laits pour le corps, sels de bain…

    Malgré ce grand choix de produits, l’industrie légale du cannabis en Californie se porte mal. Ses revenus de 5,3 milliards de dollars en 2022 enregistrent une baisse de 8,2% par rapport à l'année précédente. Au niveau fédéral, la drogue douce continue d'être considérée comme un stupéfiant au même titre que l'héroïne. Elle reste donc illégale, même si 24 États ont dépénalisé le cannabis à usage récréatif, tandis que 16 autres l'autorisent à usage médical. «Il faut vraiment que je sois motivée pour continuer, déplore Tina, car il est devenu extrêmement difficile d'exister dans cette industrie. Je n'en tire aucun profit financier, je vis sur mes économies. Mais j'y crois. Le cannabis est un médicament aux bienfaits reconnus, alors je persiste.»

    Sept ans après la dépénalisation du cannabis à usage récréatif (la Californie est le premier État à avoir dépénalisé le cannabis à usage médical en 1996), l'industrie californienne est confrontée à d'énormes défis. Surproduction, interdiction d'en faire le commerce avec d'autres États, chapelet de taxes à toutes les étapes (culture, fabrication, distribution, vente), réglementations qui varient d'un comté et même d'une municipalité à l'autre, ont conduit à une situation paradoxale que les législateurs n'avaient pas anticipée : l'expansion du marché noir aux dépens du marché légal. La dépénalisation était pourtant censée accomplir l'inverse..."

     

    5. Et c'est tant mieux ! 'Europe réagit de plus en plus, et de plus en plus fort, face à l'invasion musulmane, camouflée en "migrants", "métiers en tension", "mineurs non accompagnés" (qui ne sont, généralement, ni mineurs ni non accompagnés mais, au contraire, très bien accompagnés et conseillés...), et autres mensonges pour tromper "populo gobe tout", qui commence, donc, à "gober" de moins en moins...

    Dernier exemple en date, en Finlande, avec un premier ministre de droite décomplexé face à l’immigration illégale : nommé à la tête d’un gouvernement de coalition rassemblant les quatre plus importantes formations politiques du pays, Petteri Orpo a fait de la réduction des dépenses publiques et de la lutte contre l’immigration illégale une priorité absolue...

    Bravo à lui, et à la Finlande ! Et vivement notre tour !

     
    Petteri Orpo — Wikipédia

     

    6. Palmarès des "bides" du cinéma bobo/gaucho/trotsko, "migrantiste", "sans-papiériste/sans-frontiériste" et autres cingleries de foldingues... : thème général et unique de ces navets (employer le mot "thème" lui-même est leur faire un grand honneur) :  "un citoyen français ordinaire et courageux vient en aide à des migrants..."

    • La Tête Froide : 31 421 entrées;

    • Le Prix du Passage : 10 217;

    • Les Survivants : 81 678;

    • Les Engagés: 40 321;

    • Ils sont Vivants : 46 322...

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    Que dire de ces navets, de ces "bides", heureusement "non vus" ?

    Rien, bien entendu, puisqu'ils ne sont que cela : des "rien", des "zéro", des nullités", et comment commenter... rien ?

    De toutes façons, Molière l'a déjà dit, avec son Alceste (Le Misanthrope, Acte I, Scène II) :

    "Franchement, il est bon à mettre au cabinet..."

    (P.S. : n'oubliez pas de bien tirer la chasse, afin de laisser les toilettes dans l'état où vous les avez trouvées...)

     

    7. (Source : Challenge) Comment les Etats-Unis ont gagné la bataille du réarmement...

    "Un chiffre cruel, désespérant même. Il est pourtant bien là, noir sur blanc, dans le rapport du think tank Iris consacré à l’impact du conflit ukrainien sur la défense européenne. Sur les 100 milliards d’euros d’achats d’armement effectués en Europe de février 2022 à mi-2023, 63 % se sont portés sur des matériels am

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    L'état calamiteux de la culture générale, en France (et de tout ce qui va avec) : ce qui nous étonne, c'est qu'on s'en étonne !...

    Le Parisien et les médias sont tout attristés, et font grand bruit autour du fait que 46% des 16-24 ans ne savent pas en quelle année a eu lieu la Révolution française (et, accessoirement, tout un tas d'autres choses !...) :

    sondage le parisien

    "Que voulez-vous, Monsieur le préfet, soixante-dix ans de démocratie, ça se paie...", disait Maurras au préfet de la Vienne, en juin 1940, après la victoire allemande.

    Nous vivons sous le règne d'une République idéologique qui n'est qu'un totalitarisme masqué/déguisé; une Nouvelle Religion Républicaine, déguisée en soi-disant "république" et "démocratie", alors que nous ne sommes ni en République, ni en démocratie, comme le sont par exemple, les Suisses.

    Et cette République idéologique s'est construite non seulement "sans" et "en dehors" mais, surtout, "contre" nos héritages millénaires gréco-romain et judéo-chrétien; et dans le rejet et même la négation de cette simple constatation : ce sont les Rois qui ont fait la France (pas la République !) et qui en ont fait la première puissance du monde, sous Louis XVI.

    Or, à partir de son installation, ce funeste mois de janvier 1875, la République idéologique n'a eu de cesse - et elle continue aujourd'hui - de "dé-franciser" le peuple français, au moyen de l'école, dont elle s'est servie comme d'une machine à dé-cerveler un peuple chrétien et royaliste, racontant aux enfants une Histoire de France trafiquée et mensongère, pensant naïvement pouvoir vider les têtes de Dieu et du Roi, pour les remplacer par des mots creux tels que :

    • "liberté" (alors que nous sommes devenus le pays le plus imposé au monde, avec très largement plus de 300.000 Lois, normes et règlements)...

    •  "égalité" (alors que l'INSEE elle-même, dans son rapport pour 2021, constate que les inégalités ne cessent de se creuser)...

    •  ou "fraternité" (elle qui a commis le premier Génocide des temps modernes - le Génocide vendéen - auquel elle ajoute le crime de mémoricide, puisqu'elle continue de le nier, deux siècles après !...)...

    Et on viendrait s'étonner, après ce dé-cervelage massif, intensif depuis 1875, que tant de jeunes et moins jeunes ne sachent plus rien sur rien ? 

    En "cassant" volontairement la transmission des principe et idéaux qui nous faisaient vivre - et grands... - depuis deux millénaires, la République idéologique et le Système ont lancé, avec Jules Ferry, une entreprise de démolition/substitution qui revenait à scier la branche sur laquelle ils étaient assis : car, à nos principes et idéaux bi-millénaires, ils se sont crus malins de substituer des "valeurs" (?) républicaines qui n'étaient qu'en plas...toc. Ils ont voulu tuer un héritage, comme le cancer tue un corps; mais, une fois le corps mort, la cancer meurt aussi, du même coup, s'étant tué lui-même, en vertu du vieux principe bien connu : "morte la bête, mort le venin..."

    CQFD...

    Et, aujourd'hui, ils viendraient s'étonner ?

    Le grand de Lattre disait : "À la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. À Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l'Évangile nous devons notre idée même de l'homme. Si nous renions l'Évangile, nous sommes perdus." La République idéologique a renié l'Évangile, remplacé par son "plastoc" : elle est perdue !...

     

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    1. Serge Klarsfeld, historien et avocat, a déclaré (sur CNews) :

    "Marine Le Pen a condamné la rafle du Vel D'Hiv et ceux qui l'ont ordonnée. Les Juifs doivent se réjouir d'avoir un ennemi en moins alors que l'ultra-gauche monte du côté de l'antisémitisme..."

    D'accord avec le juste commentaire de Goldnadel sur ce juste propos :

     

    (extrait vidéo 2'36)

    https://x.com/GWGoldnadel/status/1744499719567441933?s=20

     

    2. Le remaniement ministériel et le départ de la funeste Borne ? Un non-évènement, que l'on pourra peut-être appeler - si l'on cultive l'ironie triste - "la revanche posthume de Fessenheim", puisque c'est Borne qui, la première, travaillant pour la candidate Royal à la présidentielle avait "acté" la fermeture de notre centrale nucléaire la plus moderne, ces insensés d'escrolos ayant obligé d'y faire et d'y refaire mille et un travaux d'aménagement, sécurité et ceci et cela... tant et si bien que, plus ancienne de nos centrales, elle était devenue la plus sûre et... la plus moderne !!!!!

    Et si l'on se détendait un peu, en écoutant Raymond Devos parlant de ce genre de "non-évènement", sorti de la tête d'un Macron qui n'a rien à nous dire ? :

    (extrait vidéo 1'08)

    https://x.com/LaFrancedabord6/status/1744366823284301986?s=20

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    3. De Guillaume Bigot :

    (extrait vidéo 1'37)

    https://x.com/Guillaume_Bigot/status/1744637596490150077?s=20

     

    4. (Dans Boulevard Voltaire, l'article de Raphaëlle Claisse) Au Crous de Bordeaux, on pratique allègrement la préférence étrangère en matière de logement étudiant...

    https://www.bvoltaire.fr/crous-de-bordeaux-la-preference-etrangere-en-matiere-de-logement-etudiant/?feed_id=34776&_unique_id=659c6704f1c50

     

    5. (Source : OpexNews

    "@Dassault_OnAir annonce que la dernière tranche de 18 #Rafale pour l'Indonésie est entrée en vigueur. "En faisant le choix du Rafale, l’Indonésie a opté pour un outil unique de souveraineté et d’indépendance opérationnelle"..."

    Rafale : l'Indonésie respecte ses promesses avec la commande de 18 avions de chasse

    Et, l'on nous pardonnera le jeu de mots un peu facile, certes, mais le même OpexNews donne, "en Rafale", les bonnes nouvelles suivantes :

    "Fin 2023, où en est l'économie de guerre chez nos industriels de la #BITD ? Quelques exemples :

     La production de radars chez @thalesgroup est passée de 12 à 24 par an.

     • La cadence de production des canons #CAESAr chez @NexterKNDS va doubler, passant de 4 à 8 par mois en 2024.  Les délais de production du CAESAr seront également réduits passant de 30 à 15 mois entre la commande et la livraison.   

    • La cadence de production des missiles Mistral chez @MBDAFrance passera de 20 à 40 par mois en 2025.  

    • Les Forges de Tarbes se mettent en capacité de produire au moins 120 000 corps creux destinés à la fabrication d'obus de 155 mm par an à horizon de 2025, contre 40 000 actuellement.  

    • Côté réindustrialisation, 35 dossiers ont été reçus par la @DGA. 15 ont été sélectionnés, et une dizaine doit faire l'objet d'une instruction complémentaire. Les dossiers sélectionnés représentent un budget d'un peu moins de 200M€, dont plus de la moitié sera financée par les industriels eux-mêmes. Cela pourrait entrainer la création de 220 emplois, dans des filières variées comme le naval, l'aéronautique, le spatial, les munitions, l'électronique, la propulsion, les batteries..."

    Image

     

    6. PARIS FIERTÉ communique :

    "Paris Fierté vous donne rendez-vous le samedi 13 janvier 2024 pour la 20ème marche en l’honneur de Sainte Geneviève ! RDV à 18h au pont de la Tournelle dans le 5ème arrondissement pour notre traditionnelle marche aux flambeaux célébrant la sainte patronne de Paris."
    Image

     

    7. De SOS CALVAIRES :

    "En ce début d’année, l’atelier reprend du service ! Sacha travaille sur une croix magnifique sous les -2 °C du bâtiment.  Si vous souhaitez participer, que ce soit grâce à des actions concrètes de terrain ou par un don n’hésitez pas à cliquer ici : soscalvaires.org/faire-un-don/"
     
    (extrait vidéo 0'41)
     
     

     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Éphéméride du 5 Janvier

    1875 : Inauguration de l'Opéra Garnier, à Paris

     

     

     

    1465 : Mort de Charles d'Orléans       

     

    Petit-fils de roi (Charles V), neveu de roi (Charles VI) et père de roi (Louis XII), Charles d'Orléans ne fut jamais roi lui-même; du moins dans l'ordre politique des choses, car c'est dans la littérature qu'il devint vraiment roi : c'est en effet surtout par ses poésies qu'il est resté célèbre (Je meurs de soif au bord de la fontaine, Hiver vous n'êtes qu'un vilain, Les fourriers d'Eté sont venus, En regardant vers le païs de France... (on a tous ses poèmes sur le lien ci-dessous)

    Mais aussi par son exceptionnelle force de caractère et sa joie intérieure que rien ne pouvait atteindre : pas même une captivité de 25 ans en Angleterre ! 

    Enfin libéré, il écrivit le rondeau fameux "Encore est vive la souris"  :   

        

    ...Jeunesse sur moi a puissance;
    Mais Vieillesse fait son esfort
    De m'avoir en sa gouvernance,
    A présent faillira son sort :
    Je suis assez loin de son port...
    ...Loué soit Dieu de paradis
    Qui m'a donné force et pouvoir
    Qu'encore est vive la souris.
             

    5 janvier,charles le temeraire,louis xi,nancy,bourgogne,opera garnier,napoleon iii,mac mahon,jean-baptiste say,cathelineau,charles d'orleans,vendée
    Charles d'Orléans, prisonnier dans la Tour de Londres 
     
     
     

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    1477 : La fin du Téméraire...

     

    Le corps sans vie de Charles le Téméraire, qui se faisait orgueilleusement appeler Grand Duc d'Occident, est retrouvé dans la neige, en partie dévoré par les loups, dans les environs de Nancy.

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     Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "La France face à la Maison de Bourgogne".

             

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre VII, Louis XI : l'unité sauvée, l'ordre rétabli, la France reprend sa marche en avant :

    "...Charles le Téméraire, qui venait de succéder à son père, nourrissait de vastes et dangereux desseins. Il voulait fondre en un bloc ses domaines faits de pièces et de morceaux, relier la Bourgogne aux Pays-Bas, soit par la Champagne, soit par la Lorraine (carte ci dessous), gouverner sans avoir à rendre hommage au roi de France ni à respecter les coutumes flamandes... Malgré des trêves, l'état de guerre avec le duc de Bourgogne était permanent...

    Vis-à-vis de son grand adversaire, le roi avait adopté pour tactique la prudence. Il le voyait s'engager dans des entreprises de plus en plus hasardeuses, affronter la Lorraine, l'Alsace, l'Allemagne, la Suisse. Louis XI le sentit perdu. Désormais il se garda d'intervenir autrement qu'en lui suscitant des ennemis. Il fit confiance au temps, attendit son heure. Il donna même Saint-Quentin pour que le duc de Bourgogne se tournât d'un autre côté. Ce côté, c'était celui de Granson et de Morat où les cantons suisses infligèrent deux graves défaites au puissant duc. Il ne s'en remit pas. Rien ne lui réussit plus. Devant Nancy, dont il voulait faire la capitale de son État, la tête d'une Lotharingie nouvelle, il trouva une mort misérable (1477).

    Plus grand bonheur ne pouvait arriver à la France. Sans effort de notre part, un ennemi dangereux était abattu..."

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    La "tenaille mortelle" dans laquelle la Maison de Bourgogne enserrait le Royaume de France...
     
    Sur les causes profondes de cette guerre entre la France de Louis XI et la Maison de Bourgogne, qui s'achève par le triomphe du roi sur le duc, alors que l'issue en était très incertaine pour nous, voir l'Éphéméride du 24 juin et l'Éphéméride du 3 octobre... 
     
     
    • Un point d'histoire : aux origines de la Croix de Lorraine...
     
    C'est le duc René 1er d'Anjou, devenu duc de Bar puis de Lorraine en 1431, qui consacra définitivement en Lorraine l'emblème de la Croix "à double traverse", appelée justement "Croix de Lorraine" à partir de la guerre contre les Bourguignons, et, plus précisément encore, à partir de cette fameuse bataille de Nancy du 5 janvier 1477.
    Alors que les Bourguignons avaient la Croix de Saint-André comme signe de ralliement, les Lorrains arboraient sur leurs bannières, et portaient cousue sur leurs vêtement, la croix à double traverse.
    La traverse supérieure de la croix est, en fait, le "titulus" sur lequel était inscrit la condamnation du supplicié : en l'occurrence, "INRI", pour "Iesus Nazarenus Rex Iudeorum".
    L'Empereur Constantin fut le premier, dans l'Histoire, à arborer cette croix avec son "titulus" comme emblème, lors de la bataille du Pont Milvius.
    Les Croisés ramenèrent en Occident plusieurs morceaux de la vraie croix, qui donnèrent lieu à autant de reliquaires cherchant à évoquer de la façon la plus fidèle possible cette vraie croix primitive, donc en lui adjoignant son "titulus".
    Dès le XIème siècle, la présence de plusieurs de ces reliquaires est attestée en Lorraine : le duc René ne faisait donc que reprendre, mais cette fois pour l'imposer définitivement, un emblème déjà ancien et traditionnel... 
     

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    1665 : Denis de Sallo fait paraître le premier numéro du Journal des Sçavans...
     

    Il s'agit bien du premier journal scientifique du monde, qui précède de près d'un an la parution de The Philosophical Transactions of the Royal Society, revue scientifique publiée par la Royal Society de Londres. 

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    De l'Encyclopedia universalis (extrait) :

     

    JOURNAL DES SAVANTS

    Le Journal des savants peut être considéré comme une des premières formes de presse littéraire, à une époque où la différenciation journal-revue n'était encore ni réalisée ni pertinente. Loin d'être uniquement scientifique comme son titre pouvait sembler l'indiquer, le Journal des savants, dès son premier numéro du 5 janvier 1665, affirma son dessein : "faire savoir ce qui se passe de nouveau dans la république des lettres" à travers des comptes rendus de livres, des nécrologies détaillées, des présentations des dernières découvertes et expériences scientifiques. Il s'agissait donc "de faire en sorte qu'il ne se passe rien dans l'Europe, digne de la curiosité des gens de lettres, qu'on ne puisse apprendre dans ce journal", précisait un Avertissement au lecteur.

    5 janvier,charles le temeraire,louis xi,nancy,bourgogne,opera garnier,napoleon iii,mac mahon,jean-baptiste say,cathelineau,charles d'orleans,vendéePour la première fois, les livres parus n'étaient donc pas seulement signalés, mais également soumis à la critique. De ce fait, les autorités ecclésiastiques n'apprécièrent guère cette nouvelle liberté, et au bout de quelques mois, le fondateur du Journal des savants, Denis de Sallo, dut suspendre sa publication sous la pression des Jésuites. Mais les autorités civiles souhaitaient que la publication puisse continuer. Grâce à Colbert, l'abbé Gallois fit reparaître la revue en janvier 1666, avec toutefois un contenu plus scientifique et un ton plus modéré. Au cours des années suivantes, la périodicité et la forme du Journal des savants furent irrégulières et variables, jusqu'à ce que l'abbé de La Roque prenne sa direction et en fasse une publication régulière. En 1701 commença une nouvelle série et la publication, d'hebdomadaire devient mensuelle à partir de 1724. Jusqu'à la Révolution, le Journal des savants bénéficia d'une sorte de monopole défendu par son propriétaire, l'État. À partir de 1723, le Journal des savants est ainsi publié sous le patronage de l'Académie des sciences et de celle des inscriptions et belles-lettres. Ce véritable privilège royal devait en principe le protéger de la concurrence..

     
     
     
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    1757 : Damiens tente de poignarder Louis XV
     

    Comme tout événement historique, l'attentat de Damiens doit être replacé dans le contexte de l'époque. Ce qui pousse a poser cette question : attentat de Damiens, ou bien attentat des parlementaires - et plus particulièrement du Parlement de Paris - contre le Roi ? Le doute est plus que permis...

    "Toujours portés à défendre leurs propres privilèges en prétendant défendre ceux du peuple, les magistrats bloquaient par système tout projet de réforme et poursuivaient, de génération en génération, leur bras de fer avec la monarchie" écrit Anne Bernet, qui n'hésite pas à parler de "haine" des parlementaires envers Louis XV. Lequel finira d'ailleurs par renvoyer les Parlements (voir l'Éphéméride du 19 janvier), mesure qui, si elle n'avait été malencontreusement rapportée par Louis XVI dès son accession au trône, aurait très probablement évité la Révolution...

    Or, Damiens, âgé d’une quarantaine d’années, travaillait comme coursier au Parlement de Paris, et ne pouvait donc ignorer les propos qui s'y exprimaient; et il fut jugé, condamné et mis à mort avec une célérité extrême par... les membres du Parlement de Paris.

    Louis XV souhaitait pardonner à Damiens, et même le gracier. Mais, curieusement, le Parlement mit une très grande hâte à juger, condamner et mettre à mort d'une façon atroce le malheureux : hâte et zèle suspects, aujourd'hui encore, pour les observateurs. Il ne manque pas d'historiens sérieux pour penser qu'il n’était pas dans l’intérêt des Parlementaires de mettre à jour une conspiration dont ils auraient été les instigateurs... car c'est bien de leurs rangs que partaient les critiques les plus virulentes et les pamphlets les plus féroces contre la personne du monarque.

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  • Éphéméride du 31 mars

    Palerme, de nos jours

     

     

     

    1282 : Massacre des Français à Palerme, lors des "Vêpres siciliennes"

     

    Les "Vêpres siciliennes" désignent le soulèvement populaire de la Sicile contre la domination du roi français Charles d’Anjou, frère de Louis IX (futur Saint Louis), survenu le mardi de Pâques. À la suite de ce soulèvement et du massacre des Français, les Siciliens passent sous la protection du roi d’Aragon, Pierre III.

    À cette époque, l’Italie est le théâtre de la lutte entre les partisans du pape (les "Guelfes") et ceux de l'empereur (les "Gibelins"). En 1250, l'empereur Frédéric II de Hohenstauffen, roi de Sicile et ennemi déclaré de la papauté, décède. Son fils, Conrad IV, lui succède mais ne règne que quatre ans, et meurt en 1254 :  le pape Innocent IV, suzerain nominal de la Sicile, veut profiter de la minorité de son fils Conradin pour évincer les Hohenstaufen d’Italie. Le régent de Conradin, Manfred de Hohenstauffen, fils bâtard de Frédéric II, se proclame roi en 1258, au détriment de son neveu. Il est alors excommunié et privé de son royaume par le pape, qui investit Charles d’Anjou (frère du roi de France, Louis IX, le futur saint Louis) roi de Sicile, en 1266.

    Charles envahit le sud de la péninsule italienne et tue Manfred à la bataille de Bénévent, le 26 février 1266, mais il doit, alors, faire face par la suite aux attaques de Conradin, dorénavant assez âgé pour faire valoir ses droits. Conradin, vaincu, est fait prisonnier en1268, et décapité.

    Mais les ambitieux projets de Charles d’Anjou (une nouvelle Croisade contre les musulmans mais aussi la guerre aux Byzantins pour les contraindre à l’union religieuse avec Rome) et, surtout, les exactions des seigneurs qui entourent Charles entraînent, dans l'aristocratie et les classes urbaines siciliennes, un rejet des Français.

    Le roi Pierre III d’Aragon (une grande puissance maritime, à l’époque) est très intéressé par la Sicile; de son côté, l’empereur Byzantin Michel VIII Paléologue, inquiet des visées sur l'Orient qu'entretient Charles d'Anjou, est également approché par des émissaires siciliens.

    henri ii,claude de france,francois premier,saint denis,chateaubriand,bourbons,bonaparte,napoléon,tour eiffel,saint john perseLe soulèvement des "Vêpres siciliennes" débute le 30 mars – lundi de Pâques - à Palerme et à Messine à l’heure des vêpres, au son des cloches. Le 31 mars - mardi de Pâques – lors du pèlerinage habituel des familles palermitaines de la Porte Sainte-Agathe à l'Église du Saint-Esprit (Santo Spirito) hors les murs, c’est l'embrasement : les Français ont-ils recherché des armes sur les jeunes gens et sur les femmes ? Ont-il offensé une jeune fille, ou bien des enfants, qu’ils auraient insultés ? Leur auraient-ils jeté des pierres ? Quel que soit la cause, difficile à établir avec certitude, l’ensemble des Français et des Italiens qui les soutiennent est massacré, au cri de "Mort aux Français !".

    Une seule commune ne participe pas à la rébellion, et donc au massacre des Français : celle de Sperlinga, dont le château (ci-dessous) porte encore, sur l’arc en ogive de sa première chambre, la devise gravée sur deux pierres :  

    Quod Siculis Placuit Sola Sperlinga Negavit : ce que les Siciliens ont aimé, seule Sperlinga l’a nié 

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    1519 : Naissance du futur Henri II

     

    La reine Claude de France donne naissance à son second fils, Henri, à Saint-Germain-en-Laye. L'enfant prend le titre de duc d'Orléans. Il doit son prénom à son parrain, Henry VIII d'Angleterre.

    La mère de la reine Claude - le duchesse Anne de Bretagne - avait d'abord épousé deux rois de France successifs : Charles VIII - dont elle n'eut pas d'enfant - puis Louis XII, qui lui donna une fille, Claude. Celle-ci épousa le futur François premier, ce qui marqua l'intégration définitive du Duché de Bretagne au Royaume (voir l'Éphéméride du 13 août), et aussi la réussite d'une patiente politique matrimoniale, sur près d'un demi-siècle, en vue de parfaire les frontières nationales...

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    À la mort de son père François 1er, en 1547, Henri II montera sur le trône de France, et régnera douze ans.

    Il n'a, à proprement parler, pas beaucoup "agrandi" le territoire national, puisqu'il n'a réuni que :

    la ville de Calais - mais il fermait ainsi définitivement à l'Angleterre sa "porte d'entrée" en France;

    et "les Trois Évêchés", c'est-à-dire Metz, Toul et Verdun, mais c'était le premier pas décisif vers le Rhin, l'acquisition qui permettra à Louis XV, deux siècles plus tard, de "réunir" la Lorraine, cette fois toute entière, alors que Louis XIV, "le roi de l'Est", avait déjà atteint les limites naturelles du Jura - avec la Franche Comté - et du Rhin, avec l'Alsace (sans parler, au Nord, de la réunion de la Flandre gallicante, avec Lille et Dunkerque)... 

     

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    Dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes.... voir la photo "Agrandissements de la France au XVIème siècle" et la photo Vers le Rhin

     

     

     

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    1547 : Mort de François Premier

     

    Le Roi s'éteint à 53 ans, dans son château de Rambouillet.

    Les funérailles du Grand roi François dureront deux mois. Le 24 mai son cercueil sera descendu dans la crypte de l'abbaye royale de Saint-Denis.

    Symbole de la Renaissance française, François 1er cède la place à son fils, Henri II, âgé de 28 ans.

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     Le titre même du Chapitre VIII de l'Histoire de France de Jacques Bainville résume à lui seul le règne - au moins dans sa partie "politique" et "gouvernance" - :

    "François 1er et Henri II : la France échappe à l'hégémonie germanique"...

     

    Dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes.... voir la photo "Agrandissements de François premier" : elle montre l'importance des deux acquisitions de François premier :

    • la Bretagne, définitivement réunie, après un assez long processus, étalé sur plusieurs décennies;
    • et, au coeur du Royaume, les domaines étendus du Connétable de Bourbon, confisqués après sa trahison (voir l'Éphéméride du 18 juillet), et "réunis" eux aussi au Royaume...

    (Voir aussi la photo permettant la localisation des Châteaux de la Loire...)

     
     
     
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    1640 : Création du Louis d'or
     

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    Louis d'or de Louis XIII

     
    "Sous l’Ancien Régime, l’unité monétaire en France était la Livre tournois, mais il ne s’agissait que d’une simple unité de compte, qui n’existait pas sous forme de pièce frappée. La circulation monétaire se composait d’une multitude de pièces, de poids et de titres divers, dont le roi fixait la valeur en livres tournois." (Michel Mourre).

    La première rationalisation, si l’on peut dire, de la monnaie fut la création du Franc, pièce d’or fin, de la valeur d’une livre, frappée en 1360 sous le règne de Jean II le Bon (voir l'Éphéméride du 6 décembre).    

    Ensuite, le 31 mars 1640, Louis XIII – avec son Surintendant des finances, Claude Bullion - procéda à une refonte générale des monnaies en France : ce fut la création du Louis d’or, complétée par la création de l’écu d’argent en septembre 1641.  Le Louis d'or ou écu d'or, pouvait être double louis d'or, louis d'or, ou demi-louis d'or

    Ce système monétaire durera jusqu'à la Révolution française. Le 28 mars 1803, il fut décidé que le Franc serait l’unité monétaire légale, "pièce de monnaie de 5 grammes d’argent au titre de 9/10 (9 volumes de métal sur 10). Cette loi instaurait le bimétallisme complet, qui allait durer jusqu’en 1864. Le rapport légal entre l’argent et l’or était de 15,5 à 1." (Michel Mourre.)

     

    Ci-dessous, respectivement, les Louis d'Or de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI (double louis)

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    1814 : Publication de la brochure de Chateaubriand : "De Buonaparte et des Bourbons, et de la nécessité de se rallier à nos princes légitimes pour le bonheur de la France et celui de l'Europe"

     

     

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    "L'avenir doutera si cet homme (Napoléon, ndlr) a été plus coupable par le mal qu'il a fait que par le bien qu'il eût pu faire et qu'il n'a pas fait...

    Il a plus corrompu les hommes, plus fait de mal au genre humain dans le court espace de dix années que tous les tyrans de Rome ensemble, depuis Néron jusqu'au dernier persécuteur des chrétiens...

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (135)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Pourquoi l'AF choisit-elle "l'Union sacrée" ?...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Le Défilé de la Victoire, rendue possible par l'union sacrée, le 14 juillet 1919...

     

    Dès les années qui suivirent sa victoire, en 1870, Bismarck ne cacha pas ses intentions "d'en finir" avec la France, qui se relevait décidément trop vite, et qu'il n'avait pas suffi d'écraser militairement, ni d'amputer de deux de ses Provinces de l'Est.
    Bismarck intervint d'abord, fort intelligemment, dans nos affaires intérieures, en faisant tout ce qui était en son pouvoir pour favoriser l'avènement de la République, au lieu de la monarchie : agissant ainsi, il ne faisait d'ailleurs que nous rendre la monnaie de notre pièce, les Rois de France ayant manoeuvré pendant des décennies pour éviter l'unité de l'Allemagne, en favorisant l'émiettement "des" Allemagnes, pour avoir la paix de ce côté-là...
    En oeuvrant en sous-main "contre Henri V", Bismarck ne faisait qu'affaiblir la France comme les Rois de France avaient affaibli l'Allemagne...
    Il fut puissamment aidé dans sa tâche par Thiers et, surtout, par Gambetta : que la République, en France, ait été souhaitée, voulue et, même, favorisée par Bismarck et par l'Allemagne est un fait historique bien établi.
    Dès son avènement, donc, en 1875, la république portait cette tâche originelle : être, en France, selon la formule fameuse de Maurras, "le règne de l'étranger".
    Il est faible de dire que sa "légitimité", évidemment, s'en ressentait...
    Pourtant, au-delà du Régime, il y avait la France. Et la France, même vaincue et amputée, même en République, restait un grand pays, toujours dangereux pour Bismarck, qui avait bien avancé, mais pas tout à fait parachevé, sa toute récente unité allemande.
    Il était donc de notoriété publique que l'Allemagne cherchait le moindre prétexte pour reprendre les hostilités et, cette fois, se débarrasser définitivement de la France.
    On le sait, c'est Napoléon III, déjà très malade (il devait mourir trois ans après le début des hostilités) qui avait commis la folie de déclarer la guerre à une Allemagne prête et archi-prête, alors que la France, elle, sans alliés, n'était absolument pas prête pour un tel conflit; et de plus, au contraire, Napoléon III avait fait tout ce qu'il ne fallait pas faire pour laisser l'Allemagne - contre laquelle il se lançait maintenant follement... - se constituer en grande puissance; et d'abord réaliser son unité, au nom du funeste "principe des nationalités".
    Mais, à partir des années 1880, on savait que, cette fois, ce serait l'Allemagne qui déclarerait la guerre.
    À l'Action française, on savait cela : on savait qu'il fallait "faire le Roi" avant que la guerre n'éclate, car, après, ce serait beaucoup plus difficile.
    On connaît l'histoire : "faire le roi" ne fut pas possible.
    Et, donc, lorsque l'Empereur Guillaume II déclara la guerre à la France, un redoutable dilemme se posa aux royalistes : l'union sacrée contre l'ennemi, certes, mais faire gagner la France, c'était aussi, faire gagner... la République; et donc lui donner - un comble ! - cette "légitimité" qui lui manquait depuis ses origines.
    La guerre décima la jeunesse française, évidemment sans distinction d'opinions politiques ni de croyances religieuses; mais elle décima aussi la jeunesse d'Action française, une partie de "la fleur" du mouvement, qui mourut, certes, pour la France, mais dont le sacrifice, aussi, contribua, "volens nolens", à laver la république de sa tâche originelle et, donc, à l'affermir. La moitié des Camelots du Roi partis au Front ne revint pas...
    Mais, la guerre nous étant imposée, le moyen de faire autrement ?...
    Imagine-t-on un seul instant "les royalistes" refuser de faire la guerre, appeler à déserter, trahir "la Patrie en danger" ? C'était, évidemment, tout simplement impensable : la tragédie fut qu'il n'y eut pas d'alternative.
    Après avoir tout fait pour tâcher d'éviter la guerre, une fois la guerre survenue, on ne pouvait évidemment que tout faire pour la gagner...
    La tenaille redoutable dans laquelle se trouva prise l'Action française, et qui devait la broyer, la broya, en effet : avec la résistance acharnée du Système (qui employa tous les moyens, des plus "normaux" aux plus brutaux), la guerre de 14 est bien l'une des causes principales de "l'échec" - à vues humaines... - de l'Action française...

    Léon Daudet, rapportant une conversation avec Clemenceau, a bien résumé la chose, et expliqué pourquoi, pour l'Action française, "l'Union sacrée" s'imposa, malgré toute autre considération, et dès le début, comme une évidence...

    De "Député de Paris", pages 39/40 :

    "...En ce qui concerne l'Action française, journal et mouvement, une remarque doit être faite : contrairement aux républicains sous Napoléon III, qui se réjouirent du désastre de Sedan au cri de : "Les Armées de l'Empire sont battues !" nous fûmes les premiers à proclamer, et de quel coeur, l'union sacrée devant l'ennemi.
    Après la paix, parlant affectueusement avec l'un d'entre nous, Clemenceau s'en étonnait :
    "Vous aviez là l'occasion de votre coup d'État et vous ne l'avez pas saisie !"
    Il lui fut répliqué que nous eussions considéré comme criminel de couper l'esprit national en deux en un pareil moment.
    Supprimer la République, sans blesser douloureusement la Patrie, voilà ce qui a toujours été dans nos voeux..."

    Et, dans "Vers le Roi", page 121 :

    "...Les républicains, pour renverser l'Empire, n'ont pas hésité à recourir à l'insurrection devant l'ennemi.
    Une telle attitude est évidemment en opposition formelle avec la doctrine de l'Action française, laquelle met la Patrie avant tout. Elle serait en horreur à tous ses membres.
    Lorsque, le régime républicain n'ayant su ni prévoir, ni prévenir, ni préparer la guerre, la France, au 3 août 1914, fut attaquée par l'Allemagne, ce régime n'eut pas d'auxiliaires plus dévoués ni plus désintéressés que nous.
    Sa partie demeurée paradoxalement saine et patriotique vit rapidement se dresser contre elle sa partie logiquement putréfiée.
    Ce qui demeurait français dans la République subit l'assaut de ce qui obéissait aux ordres de l'Allemagne.
    Tout notre mouvement se porta à l'aide des premiers contre les seconds.
    À maintes reprises, il nous eût été facile, bénéficiant de l'assentiment et parfois de l'enthousiasme public, de pousser l'avantage national, assuré par notre coopération, jusqu'au point où il fût devenu "notre" avantage.
    Nous ne le fîmes point - quelle que fût demeurée et même accrue notre conviction, quant à la nocivité des institutions républicaines - parce que la formule de l'union sacrée nous était précisément sacrée..."

    Dans "La pluie de sang" (page 86), Léon Daudet tient cependant à "établir les faits"... :

    "...Car l'union sacrée nous a permis de gagner la guerre.
    Mais elle serait un leurre, si elle devait maintenant masquer pieusement la vérité historique (que nous prétendons établir ici) et qui met à l'origine du massacre l'aberrante politique des républicains, maîtres du pouvoir, chez nous, depuis un demi-siècle.
    Parmi ces gouvernants républicains, la plupart ont préféré leur parti à l'intérêt français tout court.
    D'autres ont ignoré totalement l'Allemagne.
    Une troisième catégorie enfin (dont Caillaux est le prototype), était aux ordres de l'Allemagne..."

  • Éphéméride du 8 mai

        Paris : Statue de Jeanne d'Arc, Place des Pyramides 

     

     

    1429 : Jeanne d'Arc libère Orléans   

         

    Avant l'arrivée de Jeanne, il y a "grande pitié au royaume de France"  :

    les Anglo-Bourguignons tiennent tout le nord du pays ;

    Orléans, assiégée depuis sept mois, va succomber à la famine ;

    Charles VII, le "gentil dauphin", est réfugié à Chinon, où il est bien seul;

    la capitale est aux mains des Anglais : Henri VI, le "petit roi godon", y règne...

    À l'arrivée de Jeanne, tout change : dans l'enthousiasme qui suit la libération d'Orléans, Jeanne électrise ses soldats et, dans la foulée, va bousculer les Anglais à Patay; elle a compris que Charles VII (dont la naissance légitime avait été mise en doute par sa propre mère, Isabeau de Bavière) ne sera pas reconnu roi légitime à la suite d'une ou deux victoires : c'est à Reims qu'il faut aller !

    Comme l'écrit Jacques Bainville, "la grande idée de Jeanne, c'est le sacre de Reims..."

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    Et, depuis, chaque année, la ville d'Orléans commémore l'évènement en organisant les très belles Fêtes Johanniques à Orléans durant lesquelles la ville entière entonne la Cantate à Jeanne d'Arc : 

     

     

     www.stejeannedarc.net/chroniques/journal_siege_orleans.php

     

    Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Guerre de Cent ans (4/4) : deuxième rétablissement"

     

    La Geste héroïque de Jeanne est un moment fondamental de notre Histoire nationale : ses moments essentiels en sont relatés dans ces Éphémérides aux 25 février (rencontre de Jeanne et du Dauphin, à Chinon), 8 mai (libération d'Orléans), 18 juin (victoire de Patay), 17 juillet (sacre de Reims), 23 mai et 21 novembre (capture, et livraison aux Anglais), 30 mai (martyre), 16 mai (canonisation), 10 juillet (instauration de la Fête nationale).  

     

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    1794 : "La République n'a pas besoin de savants !"

     

    Antoine Laurent de Lavoisier est  guillotiné sur la Place de la Concorde, anciennement Place Louis XV...

    Très jeune encore, il accompagne Guéchard pour les premiers levers géologiques du Bassin parisien et publie Le meilleur système d'éclairage de Paris, qui lui vaut d'être admis à l'Académie des Sciences à 25 ans.

    Ses travaux scientifiques en font un des plus grands savants de l'humanité. Il a été le fondateur de la chimie moderne (il est le découvreur de l'oxygène) et a fait faire des progrès considérables à la physiologie.

    Ses recherches agronomiques, bien que moins connues, sont elles aussi exemplaires. Étant l'un des 28 Fermiers généraux, Lavoisier est stigmatisé comme traître par les révolutionnaires en 1794 et guillotiné lors de la Terreur à Paris, le 8 mai 1794, à l'âge de 51 ans, en même temps que l'ensemble de ses collègues.

    Ayant demandé un sursis pour pouvoir achever une expérience, il s’entend répondre par Jean-Baptiste Coffinhal, le président du tribunal révolutionnaire : 

     

    "La République n'a pas besoin de savants ni de chimistes ; le cours de la justice ne peut être suspendu." !

     

    Le-dit Coffinhal sera lui-même guillotiné trois mois plus tard, le 6 août 1794... 

    Cette célérité s'explique par le fait que les biens des condamnés étaient confisqués au profit de l'État et les Fermiers généraux possédaient les plus grosses fortunes de France...

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    1837 : Mort de Jules Dumont d'Urville, découvreur de la Terre Adélie
     
     
     
    8 mai,jeanne d'arc,orleans,guerre de cent ans,lavoisier,bainville,charles vii,chinon,dumont d'urville,montagne pelée,antillesInvité au voyage inaugural du chemin de fer Paris-Versailles, le train dans lequel il se trouvait dérailla à la hauteur de Meudon, et prit feu.
     
    Mais les portières avaient été verrouillées de l'extérieur, par mesure de sécurité...
     
    Le héros du Pôle Sud, sa femme et son fils périssent en compagnie de 56 passagers dans ce qui est la première catastrophe de l'histoire ferroviaire. 
     
     
     
    Sur Dumont d'Urville, voir également l'Éphémeride du 22 avril (découverte des restes de l'expédition de La Pérouse), l'Éphéméride du 23 mai (sur le signalement qu'il fit de la découverte de la Vénus de Milo) et l'Éphéméride du 19 janvier (sur sa découverte de la Terre Adélie)...
     
     
     
     
     
     
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    1902 : Éruption de la montagne Pelée         
     
    Volcan alors considéré comme endormi, la montagne Pelée domine la ville la plus peuplée des Antilles françaises.
     
    Le 25 avril, une légère fumée s’échappe de son sommet. Le 8 mai, à l’aube, une coulée de lave et de cendres se répand en direction de la ville. En deux minutes, toutes les maisons sont détruites. 30.000 à 40.000 habitants trouvent la mort...
     
    Seul survivant : un prisonnier enfermé dans un cachot souterrain de la prison...

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    Le site, aujourd'hui (ci dessus) et une photo d'époque (ci dessous) montrant sa dévastation...

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    Les volcans et forêts de la montagne Pelée et les pitons du nord de la Martinique ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, lors de la 45e session du Comité du patrimoine mondial qui se tient actuellement en Arabie saoudite. Ce site est le 50e bien français du patrimoine mondial...
     
     

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    1921 : Premier Défilé de la Fête nationale de Jeanne d'Arc et du Patriotisme...

     

    L'Action française : organe du nationalisme intégral / directeur politique : Henri Vaugeois ; rédacteur en chef : Léon Daudet - vue 1 - page 1

    Les tous premiers hommages à Jeanne d'Arc lui furent rendus par la toute jeune Action française et les tous jeunes Camelots du Roi à la suite des propos insultants et injurieux tenus par un obscur professeur d'Histoire, Amédée Thalamas, dès 1904 (donc, bien avant la création du quotidien L'Action française, le 21 mars 1908, et la création des Camelots du Roi, la même année).

    Déplacé d'un lycée à l'autre, puis nommé à la Sorbonne, Thalamas continua de proférer ses insanités et, du coup, le tout jeune journal et la toute jeune organisation décidèrent de s'opposer à ses propos que l'on qualifierait aujourd'hui de "négationnistes" et "révisionnistes" !

    On sentait bien la guerre arriver, ou, du moins, on la savait plus que possible, et ce n'était pas le moment de saper les fondements de la fierté française, du courage et du dévouement, bref de tout ce qu'incarnait la grande figure unique de Jeanne d'Arc, en un moment où les périls extérieurs s'accumulaient...

    Ce fut donc l'une des premières action d'éclat des Camelots du roi : s'opposer à ce cours anti national à la Sorbonne. Pendant trois mois, ces "cours" - qui étaient dispensés le mercredi - furent chahutés et/ou interrompus, de nombreuses manifestations eurent lieu dans le Quartier latin et, même, le Ministère de la Justice fut occupé !

    L'Action française mena donc, dans un premier temps, ses hommages à Jeanne d'Arc contre la République et dans un climat de tensions extrêmes : les Camelots du Roi totalisèrent un nombre de jours de prison cumulés atteignant les 10.000 !

    Ensuite vint l'effroyable boucherie de 14, pendant laquelle L'Action française fit passer la France avant ses convictions politiques et soutint l'Union sacrée, pour la Victoire. Au lendemain de celle-ci - que le Pays légal devait saboter et perdre lamentablement, rendant inutile le sacrifice d'un million et demi de jeunes français "couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue" (Maurras) - une Chambre patriote fut élue en 1919, Léon Daudet devenant Député de Paris : la Chambre bleu horizon (du nom de la couleur de l'uniforme militaire). Le Député de Paris, Maurice Barrès, fit voter, en juillet 1920, une loi décrétant que le deuxième dimanche de mai serait, dorénavant Fête nationale de Jeanne d'Arc et du Patriotisme... :

    Grandes "Une" de L'Action française : (1/2) Instauration de la Fête nationale de Jeanne d'Arc...

    et

    Grandes "Une" de L'Action française : (2/2) ...Et un exemple des Cortèges à Paris et en France, en 1933...

     

    Juste avant, en mai, l'Église avait canonisé Jeanne d'Arc, sous le pontificat de Benoît XV :

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Excellente nouvelle pour le nucléaire français : Framatome obtient un financement pour remplacer le nucléaire russe en Europe de l’Est... (Source : Framatome)...

    Depuis Jospin, Premier ministre, qui a laissé les escrolos massacrer et ruiner notre magnifique Superphénix et l'a abandonné en 97, jusqu'à Macron qui a tout simplement "arrêté" notre autre magnifique "Projet Astrid; en passant par Borne qui avait acté - au nom de la candidate Royal - la fermeture de l'ultra moderne centrale de Fessenheim et qui fut autorisé à exécuter son sale boulot par Macron, Président, "ils" s'y sont tous mis, à gauche, contre notre nucléaire. Qui était l'une de nos fiertés nationales, l'un de nos pôles d'excellence, l'un des garants de notre indépendance nationale; et qui nous plaçait loin devant la Chine et les États-désunis, largement en tête et loin devant tous les pays du monde en ce domaine stratégique s'ile en est, plaçant la France - comme dirait de Gaulle - à la place qui doit être la sienne : la première...

    Tous ces coups de couteau dans le dos - portés par des traîtres à la Nation - ont bien  failli avoir la peau de notre nucléaire. Et pourtant, il va revivre. Enfin, Flamanville est en activité et d'autres sont programmés. Surtout, d'autres pays (comme nos ennemis allemands) ont commis la folie que la hideuse alliance politicarde "escrolos/socialos" a failli nous imposer : l'abandon pur et simple du nucléaire. Enfin, les anciens pays de la monstrueuse URSS sont bien obligés de rénover/redéfinir/repenser leur nucléaire stalinien : vers qui se tourner, sinon vers... la France, bien entendu !

    Vue 3D d’un design conceptuel d’assemblage combustible VVER 440 de Framatome

    Vue 3D d’un dessin d’assemblage combustible VVER 440 de Framatome 

     

    Extrait de l'article d'Elsa Bembaron, dans Le Figaro :

    DÉCRYPTAGE - L’Union européenne octroie une aide de 10 millions d’euros à l’entreprise française.

    Bonne nouvelle pour la filière nucléaire française mais aussi pour la souveraineté énergétique européenne. Framatome, une filiale d’EDF, vient d’obtenir un financement de 10 millions d’euros de l’Union européenne afin de poursuivre le développement d’un combustible adapté aux réacteurs russes (VVR) exploités en Europe. La filière nucléaire russe a échappé aux sanctions mises en place par l’Europe depuis le début de la guerre en Ukraine.

    Ce qui n’empêche pas les pays européens de tenter de trouver des solutions pour réduire leur dépendance aux produits russes dans ce domaine. Les plus exposés sont les anciens pays du bloc de l’Est, dont les centrales nucléaires existantes sont de technologie russe, VVR donc ; elles fonctionnent avec un combustible sensiblement différent de celui utilisé dans les centrales de technologie française. Dans l’Hexagone, tous les réacteurs destinés à la production d’électricité sont des réacteurs à eau pressurisés (REP).

     

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    LÉSISLATIVES ET FRONT POPU QUI PUE :

    LES DERNIÈRES NOUVELLES DU FRONT...

    • Le "Sévice public" - ici, France Inter - au service de La France Islamiste :

    - Guillaume Meurice confirme dans Libé avoir refusé une proposition de circonscription par LFI...

    - Giulia Foïs participe à un meeting LFI...

    - Le travail du graphiste de France Inter sera-t-il comptabilisé dans les comptes de campagne LFI ?

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    • Andréa Kotarac a bien parlé, face à Sandrine Rousseau  : Le fourre-tout du soi disant Nouveau Front populaire (qui rassemble des candidats fichés S, Hollande, Cahuzac et même un ancien ministre macroniste, artisan de la réforme des retraites) ne trompe personne. Cette voie politique est vouée à la division et à l'échec !..."

    (extrait vidéo 1'08)

    https://x.com/AndreaKotarac/status/1805275438710915343

    • La grande peur de Sophia Aram, soi-disant humoriste (?) du "sévice public"...

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    ... qui s'exprime sans peur au Grand Orient de France :

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    DERNIERE MINUTE : UN BOULET DE POIDS l

    DSK appelle à voter David Guiraud, Aymeric Caron, Louis Boyard, Daniele Obono, Philippe Poutou, Raphaël Arnault ou encore Rachel Kéké contre le RN...

    De Gabrielle Cluzel : "Les injonctions morales de cette grande figure de l’Histoire contemporaine manquaient aux Français..."

    On vit décidément une époque épatante !!!!!

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    1. Mélenchon, à la fois boulet et moteur pour "son camp" (?) : l'analyse de Vincent Trémolet de Villers, chez Dimitri Pavlenko...

    "Jean-Luc Mélenchon, boulet ou moteur pour son camp ?...
    ...Avant d’être un boulet pour son camp, Jean-Luc Mélenchon en est le moteur. Un moteur encrassé par ses impulsions tyranniques, par son obsession anti-israélienne, par sa rage révolutionnaire, par sa dérive indigéniste mais un moteur dont dépendent Hollande et les autres..."
    LA RÉPUBLIQUE C'EST MOI ! (Mélenchon Remix) | Wejdene - Anissa - YouTube
     
     

    2. Dans la série "Un peu de bon sens n'a jamais fait de mal à personne"... :

    "J'entends d'abord supprimer le droit du sol : l'acquisition automatique de la nationalité ne se justifie plus dans un monde à 8 milliards d'individus et alors que se multiplient sur notre sol les preuves quotidiennes de notre incapacité à intégrer et assimiler !...”

    (extrait vidéo 0'56)

    https://x.com/Frontieresmedia/status/1805178369618702436

    S'il devient Premier ministre, Jordan Bardella promet de supprimer "le  droit du sol"

     

    2 BIS. Par contre, les cingleries de foldingues, là, c'est très mauvais pour tous, toujours et partout ! Nicole Belloubet annonce "un nouveau programme d'éducation à la vie affective et sexuelle", qui commencera dès le CP (6 ans).

    Objection, Votre Nullité ! L'École est faite pour apprendre aux enfants à lire, à écrire, à compter... Et, comme le disait le philosophe Alain, "L'élève veut qu'on l'élève". Si vous avez des problèmes intimes, dans votre tête, "niveau petite culotte", ne prenez pas votre cas pour une généralité ! Votre Nullité, on vous le redit : les enfants vont à l'école pour apprendre et s'instruire ! Gardez vos obsessions pour vous, svp...

    (extrait vidéo 1'27)

    https://x.com/tvlofficiel/status/1805235780836598236

    Pouce vers le bas cercle rouge vecteur isolé n'aime pas les ...

    4. Du nouveau dans "l'affaire des sous-marins australiens"... Sur OpexNews (qui cite Le Figaro - International) :

    "AUKUS Les Australiens envisageaient de s’approprier le système de propulsion (parmi les plus silencieux du monde), puis de rompre le contrat avec NavalGroup pour construire ensuite eux-mêmes leurs sous-marins !"

    Vue d'artiste du sous-marin que Naval Group devait construire pour la marine australienne.
    Vue d'artiste du sous-marin que Naval Group devait construire pour la marine australienne. HANDOUT / AFP
     
    Extrait de l'article du Figaro :

    RÉCIT - Le livre-enquête du journaliste australien Andrew Fowler dénonce la duplicité du gouvernement australien de Scott Morrison qui, pour des motifs électoraux, a rompu le «contrat du siècle» avec Naval Group.

    À Sydney

    C’est un réquisitoire très informé et sans appel. Dans un livre-enquête à paraître le 2 juillet en Australie, le journaliste Andrew Fowler revient en détail sur la rupture du plus important contrat d’armement jamais décroché par la France, la fourniture de douze sous-marins par Naval Group à la marine australienne pour un montant de 35 milliards d’euros, ainsi que sur les manœuvres, orchestrées par Canberra, Washington et Londres pour tromper les Français, avant de révéler leur alliance pour contenir la Chine, 
  • Éphéméride du 14 juillet

    Bien qu'ambigüe, la Fête Nationale est le grand moment d'hommage à l'Armée française...

     

     

     

     

     

    1077 : Consécration de la cathédrale de Bayeux  

     

    C'est Odon de Conteville, évêque de Bayeux et demi-frère de Guillaume le Conquérant, qui préside les cérémonies : la nouvelle cathédrale de sa ville est l'une des plus importantes de Normandie.

    La dédicace est présidée par l'archevêque de Rouen en présence de Guillaume, duc de Normandie et roi d'Angleterre.

    La tapisserie dite "de Bayeux" ou "de la Reine Mathilde" (de son vrai nom, Le Telle du Conquest), longue de 69 mètres, est étendue dans la cathédrale.

    Elle a été réalisée spécialement entre 1066 et 1077 pour célébrer cet événement (voir l'Éphéméride du 27 septembre) : 

     

    http://www.panoramadelart.com/broderie-de-la-reine-mathilde-dite-tapisserie-de-bayeux 

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    1223 : Mort de Philippe II Auguste

             

    Le roi de France s'éteint à Mantes à l'âge de 58 ans. Rongé par la fièvre depuis plus d'un an, il a souhaité mourir à Paris, mais c'est en faisant route vers la capitale qu'il rend l'âme. Son corps est transporté à Saint-Denis où pour la première fois un nouveau cérémonial est adopté : le roi repose dans son cercueil à visage découvert, habillé de son manteau royal et coiffé de sa couronne.

    Son fils Louis VIII lui succède. C'est le premier à n'avoir pas été sacré du vivant de son père. Les six premiers capétiens avant Philippe Auguste (Hugues Capet, Robert II le Pieux, Henri 1er, Philippe 1er, Louis VI et Louis VII) avaient tous fait sacrer leur fils aîné : Philippe Auguste, septième capétien direct, fut le premier à se dispenser de cette précaution car, à partir de lui, la dynastie est suffisamment forte pour n'avoir plus besoin de cette précaution...

     

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    Sceau de Philippe Auguste
     

     

     

    Du Larousse des Rois de France :

     

    "...Pour le reste, le royaume vit en paix... C'est de façon pacifique que Philippe, éternel "agrandisseur" du domaine (il l'a quadruplé : Artois, Normandie, Maine, Anjou, Touraine, Poitou, Auvergne, Champagne ndlr) fait main basse sur une pièce de choix : la Champagne... Le royaume est alors prospère, comme nous l'indique le budget de 1221, réalisé par l'administration française pour inventorier les recettes et dépenses du royaume. Ce document précieux montre, outre le savoir-faire archivistique et comptable de l'administration capétienne, la bonne santé économique de la France et la solidité de son gouvernement, qui épargne environ le tiers de son revenu annuel..." (p. 58).

    "Le règne de  Philippe est celui de la naissance d'une idéologie capétienne...

    Des vecteurs forts de cette idéologie voient alors leur fonction renforcée, voire instituée:  Saint-Denis, la nécropole; Reims, le lieu du sacre; ou encore Paris, la capitale, que Philippe soigne particulièrement, puisqu'il la fait en partie paver et qu'il y fait édifier la forteresse du Louvre (où sont gardés archives, comptes et trésor) et une enceinte nouvelle autour de la ville - sans compter la concession de privilèges à l'université naissante et al centralisation dans la ville des organes centraux de gouvernement.

     

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     Le Paris de Philippe Auguste 

     

     

    Le roi règne désormais sur un espace, ainsi qu'en témoigne la territorialisation des charges administratives, et, plus encore, l'usage fugace, dans un document de 1204, de la formule "rex franciae", "roi de France", au lieu de rex Francorum, "roi des Francs"; est ici esquissé le passage d'une royauté exercée sur des hommes, "les Francs", à une royauté territorialisée, soit exercée sur un espace, "la France", dont les habitants seraient tous sujets dudit "rex Franciae"...

    Surtout, le roi est la clef de voûte d'un système idéologique qui commence à se dessiner, et que le règne de Louis IX (1226-1270) et les derniers siècles du moyen-Âge continueront de préciser : le roi y est largement sacralisé, au moyen d'une abondante littérature insistant sur ses fonctions, telle la défense de l'Église - on trouve déjà sous Philippe Auguste le terme de "Très-Chrétien", qui ne devient fondamental dans la titulature qu'à partir de Charles V et Charles VI - , sur les vertus du sang royal et sur le prestige de sa lignée. Enfin, un cérémonial toujours plus fort met soigneusement en scène les principales étapes de son existence, de la naissance et du baptême aux funérailles en passant, bien sûr, par le sacre.

    Quelle réussite ! Philippe fut incroyablement victorieux. Exception faite de quelques demi-échecs et de rares défaites, sa vie est pleine de succès : les Plantagenêts sont abaissés, l'autorité royale affirmée dans le royaume, la France est la première puissance d'Occident..." (p.61).

     

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    Vestiges du Louvre de Philippe Auguste dégagés lors de l'installation de la grande Pyramide...
     
     
     
     
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    1789 ? 1790 ? : Ambigüité majeure de la Fête nationale...

     

     

    Certes, officiellement, c'est le 14 juillet 1790 - et, donc, la Fête de la Fédération, moment fugitif et illusoire de véritable "union nationale"... - que l'on célèbre. Mais le télescopage des deux dates prête malheureusement, et assez souvent, à confusion.

     

    Le 14 juillet 1789, on promène des têtes au bout des piques. François Furet l'affirme : dès cet épisode, la Terreur est en gestation, "la culture politique qui peut conduire à la Terreur est présente dans la révolution française dès l'été 1789", et la prise de la Bastille inaugure "le spectacle de sang, qui va être inséparable de tous les grands épisodes révolutionnaires".

     

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    "C'est ainsi que l'on se venge des traîtres." dit l'horrible légende de cette gravure de 1789 dépeignant des soldats ou des miliciens portant les têtes de Jacques de Flesselles et du marquis de Launay sur des piques.

     

    Que s'est-il vraiment passé, "le 14 juillet" ? Rien de très glorieux, et, pour être parfaitement exact, rien que du franchement sordide, du répugnant à l'état pur : le gouverneur de la forteresse, Launay, se fiant à leur promesse, laisse entrer les assaillants, qui avaient préparé leur coup; il est assassiné, et sa tête promenée au bout d'une pique !... De la prison (!), on extrait les seuls sept prisonniers qui s'y trouvent : quatre faussaires, un libertin et deux fous, qui, dès le lendemain, seront discrètement conduits à Charenton.

    Voilà la "gloire de la République" ? 

            

     

    Or, il se trouve que, depuis la Révolution, la Bastille est l'objet d'une falsification historique sans précédent, et d'une ahurissante réécriture des évènements, qui laisse rêveur, et qui est bien l'une des choses les plus stupéfiantes, mais aussi les plus sordides, qui soient.

    Revenons-y quelques instants...

    N'ayant plus aucune valeur militaire depuis des lustres, totalement sous exploitée en tant que prison d'État, et gênant l'accroissement de la capitale vers l'est, il y avait bien longtemps que les rois avaient résolu sa disparition. Seules les difficultés financières chroniques de la royauté retardaient sa disparition.

     

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    La Bastille, telle qu'elle se présentait au XVIIIème siècle (gravure du temps)

     

    En 1789 eut lieu, ici, l'un des événements les plus ignobles d'une Révolution qui n'en manque pourtant pas. Le gouverneur de Launay accepta de rendre - sans combat - la forteresse aux émeutiers, à la condition expresse qu'il ne serait fait aucun mal à personne. Moyennant quoi, une fois les portes ouvertes, la garnison fut massacrée, et les têtes promenées au bout de piques... 

    Le pseudo mythe d'une prétendue "prise de la Bastille" - prise qui n'a jamais eu lieu puisque la citadelle s'est rendue sans combattre - mêle donc le mensonge le plus énorme à l'ignominie la plus révoltante, dans une réécriture volontairement falsificatrice de la vérité historique, où le burlesque le dispute au tragique et à l'horreur.
     
     
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Une bonne nouvelle pour notre Marine, notre "Royale"...

    Une bonne nouvelle pour nos Armées...

    Une bonne nouvelle pour la France !

    Le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Tourville a bien commencé - comme prévu - ses essais en mer...

    La DGA a annoncé vendredi que le programme Barracuda a franchi un jalon majeur avec la première sortie à la mer du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Tourville le 12 juillet 2024. Le Tourville est le troisième de série des six sous-marins de la classe Suffren du programme Barracuda. Les trois autres sous-marins (de Grasse, Rubis et Casabianca) sont actuellement en construction à divers stades d’avancement, avec des livraisons prévues jusqu’en 2030, conformément à la Loi de programmation militaire 2024-2030.

    "Cette nouvelle étape marque le démarrage des essais à la mer du navire, faisant suite aux travaux d’achèvement et à une série d’essais à quai menés avec succès à Cherbourg par les équipes étatiques et industrielles du programme", a précisé le ministère des Armées.

    Sous la direction de la DGA, en collaboration avec le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), et en partenariat avec les industriels, l’équipage Marine nationale du SNA Tourville conduira les essais en mer qui se poursuivront jusqu’à la livraison du SNA prévue fin 2024. Après une première étape en Manche et un retour au bassin à Cherbourg, les essais en mer conduiront le Tourville à réaliser des essais en Atlantique. L’ensemble de ces essais à la mer sera mené par l’équipage du sous-marin et selon un déroulement fixé par les ingénieurs et techniciens de la DGA, de la Direction des applications militaires du CEA, de Naval Group et de TechnicAtome. Ils ont pour objectif de vérifier, de manière progressive, l’ensemble des capacités techniques et opérationnelles du sous-marin. Ils dureront jusqu’à sa livraison prévue à la fin de l’année 2024.

    • https://www.defense.gouv.fr/dga/actualites/debut-essais-mer-du-marin-nucleaire-dattaque-tourville

    • https://www.defense.gouv.fr/dga/actualites/demarrage-chaufferie-nucleaire-du-marin-nucleaire-dattaque-sna-tourville

     

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    1. Entièrement d'accord avec Ambroise Tournyol du Clos, dans Front populaire (extrait) : L'histoire avec sa grande hache : déconstruire la cérémonie d'ouverture des JO...

    CONTRIBUTION / OPINION. La cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, parcourue de symbolique woke, a laissé un goût amer à bien des observateurs. Ambroise Tournyol du Clos, agrégé d'histoire, propose de déconstruire point par point les déconstructeurs et leur œuvre.

    Ambroise Tournyol du Clos est professeur agrégé d'histoire. Il est l'auteur de Rien n’échappe à l’histoire. Dans l'atelier des historiens (éd. Salvator, 2023) et de Transmettre ou disparaître. Manifeste d'un prof artisan (éd. Salvator, 2021).

    Une chose est sûre, quand on pousse le Boucheron un peu trop loin, c’est pas Jolly-Jolly ! Le temps d’une soirée, le bruit et la fureur ont, semble-t-il, changé de camp. Le spectacle d’ouverture des JO a semé, à juste titre, stupeur et indignation à travers le monde entier – un monde qui, fort heureusement, n’est pas encore tout-à-fait acquis aux lubies de la déconstruction occidentale. Le cœur battant de la France s’est demandé quelle fièvre avait bien pu gagner les élites parisiennes. On nous a expliqué que le wokisme n’existait pas, comme avant lui la théorie du genre, sinon dans l’esprit rabougri des conservateurs complotistes. Pour la version savante, on relira avec profit Comprendre la révolution woke de Pierre Valentin, car il ne s’agit pas de rester dupe plus longtemps. Quant à la version vulgarisée, c’est à Thomas Jolly et Patrick Boucheron que nous la devons. Ce vendredi 26 juillet, les masques sont tombés. La cérémonie – faut-il lui conserver ce titre par trop religieux – a fait office d’apocalypse. Le wokisme s’est dévoilé : il s’agit bien d’un projet idéologique dont nous pouvons tenter, sous sa débauche de laideur, d’identifier les principes.

    Le refus de l’héritage

    Premièrement, le refus de l’héritage. En solide déconstructeur, Patrick Boucheron assume ne rien devoir à ceux qui nous précèdent. Assimilant la tradition à un fixisme, l’historien médiéviste, spécialiste de l’urbanisme milanais, a réussi la prouesse de nous faire oublier le décor monumental des ponts de Paris ponctuant le parcours de la flamme le long de la Seine...

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    Patrick Boucheron, historien au Collège de France, architecte de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques et grand apôtre de l'histoire globale.© ERIC DESSONS/JDD/SIPA

     

     

    2. Le monde vu par un "triple fiché S" : la réaction typique de Raphaël Arnault, député La France Islamiste d'Avignon face aux émeutes provoquées par le crime d'un envahisseur à Southport, dans le Royaume désuni... Le "faux antifa/vrai terroriste", évoque la situation là-bas, après le crime commis par un rwandais, qui a assassiné 3 fillettes : il parle uniquement des manifestations anti envahisseurs et dénonce l’extrême droite ! Totalement irrécupérable ! Mentalement perverti jusqu'à la moëlle, jusqu'au trognon, en bon petit révolutionnaire terroriste qu'il est (pardon pour le pléonasme)...
     
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    3. Le Pays légal au fond du fond de la poubelle... Gabriel Attal s’est offert une vue imprenable sur le feu d’artifice du 14 Juillet : Matignon a fait ouvrir à la dernière minute le palais d’Iéna, siège du Conseil économique, social et environnemental (le CESE), pour que le premier ministre et le ministre des affaires étrangères Stéphane Séjourné puissent assister aux premières loges au spectacle tiré depuis la tour Eiffel... C'est pour aboutir à installer un Système qui fait "des trucs comme ça" que monsieur Boucheron - qui est une mauvaise personne - a imaginé ses tableaux laids et mensongers, lors de la cérémonie d'ouverture ? Tel celui, l'un des pires de tous, où l'on montre Marie-Antoinette décapité ? En somme, ce pauvre Boucheron veut nous faire croire qu'on a fait la révolution pour abattre les privilèges : mais il n'y a jamais eu autant de privilèges ni autant de privilégiés que dans sa république idéologique et totalitaire. Et des privilégiés qui ne peuvent avancer aucun service rendu à la Nation pour essayer de justifier (?) la jouissance de ces privilèges...

    L'hymne à l'amour, de la môme Piaf, revisité "façon woke" !!!!!

     

    4. De Georges Fenech - puisqu'on parle des privilèges... - sur le dérapage lamentable des comptes de l'Élysée, et du "gamin" (le mot est de Luc Ferry, on le sait) qui l'occupe (déficit de 8 millions d’euros, tout de même)... :

    "Ce dérapage ne peut pas être toléré par les Français. C’est politiquement condamnable..."

    (extrait vidéo 1'12)

    https://x.com/CNEWS/status/1818376074369061017

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    5. Dans Figaro Vox, l'article dePourquoi le Rassemblement national ne livre-t-il pas la bataille culturelle ?

    https://www.lefigaro.fr/vox/politique/pourquoi-le-rassemblement-national-ne-livre-t-il-pas-la-bataille-culturelle-20240731

     

    6. De William Thay, sur "X" :

    "Les Français sont en révolte contre une partie de la classe politique qui est de plus en plus déconnectée et en décalage avec ses aspirations profondes. Les Français sont en colère contre des politiques hypocrites qui font exactement le contraire de ce qu'ils préconisent..."

    (extrait vidéo 3'55)

    https://x.com/ThayWilliam/status/1818875556412424263

    Pays réel contre Pays légal, en somme...

     

    7. C'est "technique", et pas vraiment trop "politique", mais en cette période de JO, et avec l'enthousiasme qu'elle suscite, c'est bon à comprendre : Michel Chevalet apporte des explications sur la "baignabilité" de la Seine :

    "La pollution ne vient pas de Paris, mais de la banlieue de Paris..."

    (extrait vidéo 4'16)

    https://x.com/CNEWS/status/1818665234015433066

    VIDÉO - JO Paris 2024 : les images incroyables des triathlètes lors de leur  plongée dans la Seine
     
    C'est quand même "magique"....

     

     

    À DEMAIN !

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  • Éphéméride du 7 mars

    1875 : Naissance de Maurice Ravel

     

     

     

    1274 : Mort de Saint Thomas d'Aquin 

     

    Âgé de quarante-neuf ans, il se rendait au Concile de Lyon, où il avait été convoqué comme expert.

    Thomas avait fait trois séjours à Paris :

     D'abord, à partir de 1248, sous le règne de Louis IX (voir l'Éphéméride du 15 novembre);

     Puis il suivit son maître, Albert le Grand (dominicain lui aussi, et commentateur d'Aristote) à Cologne jusqu'en 1252 : en 1252, il revint  à Paris, où il resta sept ans, prenant en charge la chaire de Bachelier en Écritures, pour continuer comme Bachelier Sentenciaire (il fut, à trente et un ans, maître d’une chaire pour laquelle il en fallait trente cinq, selon les statuts et l’approbation pontificale).

    Au bout de ces sept années parisiennes, il fut appelé à Rome par le pape Alexandre IV, pour être incorporé à sa suite comme théologien pontifical;

    Enfin, il fit un troisième et dernier voyage à Paris, envoyé par le supérieur des Dominicains - avec le consentement du Pape - pour arbitrer et éteindre, dans l'université, de graves querelles doctrinales, grâce à son autorité et à son prestige. Après avoir brillamment accompli cette double mission, il retourna définitivement à Rome, au côté du pape. Mais c'est en se rendant une nouvelle fois en France, au Concile de Lyon, qu'il y mourut, en 1274.

     

    https://www.notredamedeparis.fr/decouvrir/peintures/saint-thomas-d-aquin-fontaine-de-sagesse/

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    Saint Thomas d’Aquin par Antoine NICOLAS, 1648, Notre-Dame de Paris. Don du couvent dominicain de l’Annonciation du faubourg Saint-Honoré, en 1974, à l’occasion du septième centenaire de la mort de saint Thomas.

    Avec ce tableau, Paris se souvient du "Docteur Angélique", de la "Fontaine de Sagesse", qui professa la théologie à la Sorbonne, et écrivit plusieurs ouvrages dont une partie de la "Somme" au couvent Saint-Jacques, et vint sûrement se recueillir à la cathédrale, dont il vit construire le transept au temps de saint Louis.

    Sur saint Thomas d'Aquin et ses rapports avec la France, voir aussi l'Éphéméride du 28 janvier et l'Éphéméride du 7 mars.

     

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    1765 : Naissance de Nicéphore Niépce

             

    Il est l'inventeur de la photographie.

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    1788 : Naissance d'Antoine Becquerel

               

    Premier de la dynastie des Becquerel, il est le grand-père d'Henri, Prix Nobel 1903.

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    1875 : Naissance de Maurice Ravel

     

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    Maurice Ravel : La Nuit

    (Orchestre philharmonique de Radio France / Mikko Franck) 

     
     

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    1884 :  Apparition des "poubelles"...

              

    Le Préfet de la Seine, Eugène Poubelle, impose l'usage de réceptacles fermés destinés à recevoir les ordures ménagères dans toute la ville de Paris. Ces récipients prendront rapidement, par antonomase, le nom de leur inventeur...

    Juriste, administrateur et diplomate, Eugène Poubelle fut Préfet de la Seine (donc de Paris) de 1883 à 1896. Le Préfet de la Seine était évidemment très influent, à une époque où il exerçait également la fonction de Maire à Paris. Il était notamment chargé de l'administration courante. C'est ainsi qu'Eugène Poubelle prit un arrêté en date du 7 mars 1884 qui obligeait les propriétaires d'immeubles à mettre à disposition de leurs locataires des récipients communs, munis d'un couvercle et d'une capacité suffisante pour contenir les déchets ménagers. Cette prescription a amélioré de manière considérable l'hygiène des foyers de la capitale, peuplée alors d'environ deux millions d'habitants.

    Eugène Poubelle fut également à l’origine de la mise en route du tout-à-l’égout : après l'épidémie de choléra de 1892, il fit passer, en 1894, un arrêté imposant aux propriétaires de raccorder leurs immeubles au réseau d'égout et de payer les frais d’exploitation afférents à la collecte de leurs eaux usées.

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    1936 : L'Allemagne remilitarise la Rhénanie

     

    Les troupes de la Wehrmacht occupent la zone démilitarisée de la Ruhr, le chancelier allemand, Adolf Hitler, ayant déclaré caduques les dispositions du Traité de Versailles par lesquelles l'Allemagne s'engageait à démilitariser cette région.

    Ci dessous - à Mayence, le 7 mars 1936... - lors de la remilitarisation de la Rhénanie, des civils allemands saluent les forces du Reich traversant le Rhin, en flagrante violation du Traité de Versailles...

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    Si les puissances occidentales s'insurgent en paroles face à cette violation du droit international, elles ne prennent aucune mesure concrète pour contrer l'Allemagne. Le service militaire obligatoire avait déjà été rétabli illégalement un an auparavant.

    En 1938, les accords sur les frontières seront à nouveau bafoués quand le Fürher ordonnera l'invasion de l'Autriche...

    En réalité, on assiste avec ces faits au dernier acte de la concrétisation de la prophétie de Jacques Bainville, prévoyant dès 1918 une nouvelle guerre dans les vingt ans. À cause du mauvais Traité de Versailles, "trop fort dans ce qu'il a de faible; trop faible dans ce qu'il a de fort".

    Pour une fois, ce n'est pas dans L'Histoire de France que nous nous plongerons, mais dans un autre ouvrage magistral de Bainville - qui en a écrit tant !... - : L'Histoire de deux peuples.

    Comme pour l'Histoire de France, il faut tout lire de ce chef d'oeuvre absolu.

    Voici les dernières lignes du chapitre VII (et dernier), Le réveil de la Walkyrie, de cet ouvrage remarquable en tous points : Bainville y est remonté aux sources, c'est à dire au calamiteux Traité de Versailles de 1918, qui a gâché la paix, après une guerre qui avait coûté tant de sacrifices matériels et humains au peuple français :

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    "... Stresemann avait déjà disparu de la scène, lorsque son oeuvre fut couronnée par l'évacuation de Mayence. La France avait le droit d'occuper jusqu'en 1935 la ville que Thiers, jadis, appelait "la place la plus importante de l'Europe". Avertissements, pressentiments, tout fut inutile. On alla jusqu'au bout du système de Locarno comme on était allé jusqu'au bout de la guerre. Ce qui répondait du respect des traités et même de l'existence de la démocratie allemande fut abandonné.

    Alors ce fut comme si l'Allemagne, libérée dans son territoire, l'était dans ses passions. En quelques mois elle fut embrasée à la voix d'un étrange Messie. On se refusait encore à croire qu'elle pût se livrer à Hitler. En quelques étapes il conquit le pouvoir que lui ouvrait le maréchal Hindenburg dont il avait été le concurrent et qu'il avait violemment combattu. Puis, en quelques jours, l'Allemagne se donnait à l'expression la plus extrême du nationalisme. L'Empire des Hohenzollern commença, en secret, d'être regretté dans le monde comme une forme de gouvernement modérée et libérale auprès du régime hitlérien. Conservée dans son unité, l'Allemagne avait donc mûri ce fruit ! Et même, l'unité sauvée par les vainqueurs, Hitler la consommait. Il allait plus loin que Bismarck, plus loin que la révolution de 1918 et que l'assemblée de Weimar. Il supprimait les dernières traces du fédéralisme. Il mettait un statthalter prussien jusqu'à Munich et la Bavière protestait encore moins qu'en 1871 lorsqu'elle avait été "avalée".

    Ainsi l'histoire des deux peuples se poursuit. Elle offre, dans la phase qui finit et dans celle qui commence, ce caractère redoutable que jamais les Français n'ont si peu compris les Allemands. Leurs raisonnements et leurs sentiments nous échappent. Leur monde intellectuel et passionnel n'est pas le nôtre. Jamais peut-être ils n'ont été plus différents de nous. Même l'art est fertile en malentendus. Lorsque nous écoutons Siegfried, lorsque le héros, traversant le cercle de feu, réveille Brunhilde endormie, ce théâtre est pour nous de la mythologie puérile, prétexte à musique. Cette musique, pour Wagner, était celle "de l'avenir". Et la Walkyrie chante : "Salut à toi, soleil ! Salut à toi, lumière ! Jour brillant, salut ! Long fut mon sommeil. Quel héros m'a réveillée ?" Paroles d'opéra ici. Là-bas, symbole de la résurrection et de la métamorphose. Autre et semblable à elle-même, l'Allemagne annonce quels destins ? "

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         7 mars,nicéphore niepce,poubelle,saint thomas d'aqui,hitler,wermacht,rhur,becquerel,ravel

     

     

    1938 : Naissance d'Albert Fert

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  • Le terrible 20ème siècle et les génocides. Tous les génocides sont-ils égaux ou certains sont-ils plus égaux que d’autre

    Le Japon contre la Chine. Le massacre de Nankin. Décembre 1937.

    En septembre 1931, l'armée impériale japonaise envahit la Mandchourie.

    En 1937, Hirohito donne son accord à l'invasion du reste du territoire chinois, ce qui conduit à la seconde guerre sino-japonaise. En août 1937, l'armée japonaise investit Shanghai où elle rencontre une forte résistance et subit de lourdes pertes. La bataille est sanglante pour les deux camps qui se livrent à un corps à corps en milieu urbain. À la mi-novembre, les Japonais prennent possession de Shanghai. L'État-Major à Tokyo décide dans un premier temps de ne pas étendre la guerre à cause des pertes sévères et du faible moral des troupes. Toutefois, le 1er décembre, il ordonne à l'Armée du centre de la Chine de capturer Nankin, alors capitale de la République de Chine. Le 13 décembre Nankin tombe aux mains des Japonais. 

    JAPON MANDCHOURIE.jpg

    Les rapports des témoins occidentaux et chinois présents à Nankin déclarent que dans les six semaines qui ont suivi la chute de la ville, les troupes japonaises ont perpétré viols, meurtres, vols, incendies volontaires et autres crimes de guerre. Certains de ces témoignages proviennent des étrangers qui ont choisi de rester afin de protéger les civils chinois. D'autres récits sont les témoignages à la première john Magee.jpgpersonne de survivants du massacre, des rapports de journalistes (à la fois occidentaux et japonais), mais également les journaux intimes des militaires. Le missionnaire américain John Magee réussit à tourner un film documentaire en 16 mm et les premières photographies du massacre (photo, ndlr).

    Le tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient estime à plus de 200 000 le nombre de victimes des événements. Les chiffres officiels chinois font état de 300 000, se basant sur l'évaluation du tribunal des crimes de guerre de Nankin (Le Tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient — TMIEO — fut créé le 19 janvier 1946 pour juger les grands criminels de guerre japonais de la Seconde Guerre mondiale).

    Opérations de « la Politique des Trois Tout »

    Durant cette Seconde Guerre sino-japonaise, conflit militaire qui dura de 1937 à 1945, l’attaque japonaise provoqua une trêve dans la guerre civile qui opposait depuis dix ans le Guomindang et le Parti communiste chinois, ces deux mouvements réalisant une alliance contre l’envahisseur. Le Japon décréta alors les Opérations de la Politique des Trois Tout « tue tout, brule tout, pille tout », une stratégie de la terre brûlée amorcée en mai 1942 par l'armée impériale japonaise et ayant entraîné selon l'historien Mitsuyoshi Himeta la mort d'environ 2,7 millions de civils chinois.

     

    La réunion de Wannsee et « la solution finale » (20 Janvier 1942)

    Réunion ayant formalisé l’assassinat des juifs par moyens industriels, dans toutes les zones occupées par l’Allemagne nazie. Tous les documents de cette réunion ont été détruits sauf l’exemplaire détenu par un haut dignitaire nazi Martin Luther. Retrouvé en 1947 par des enquêteurs américains dans les archives du ministère des Affaires étrangères du raoul hilberg.jpgReich il reste le seul document attestant des discussions tenues lors de cette conférence. Mais à cette date le camp d'extermination de Chełmno fonctionne déjà depuis 1941 (camions à gaz itinérants).  Six camps d’extermination nazis sont répertoriés : Belzec, Chelmno, Majdanek, Sobibor, Auschwitz, Treblinka. La référence la plus fiable sur l’étendue de la catastrophe (Shoa) est l’immense travail de l’américain Raoul Hilberg (dit le greffier de la Shoa) dans son livre « La destruction des juifs d’Europe » (photo, ndlr).

     

    La partition de l’Inde Août 1947

    Les négociateurs britanniques qui tracèrent de leurs bureaux à Londres des frontières à l’intérieur du sous-continent indien, selon des schémas aberrants, pour satisfaire tant l’hindou, le pandit Nehru, que le musulman Mohamed Ali Jinnah, ne se doutaient pas qu’ils déclencheraient une catastrophe humanitaire ayant abouti à la mort d’un million de personnes, là encore, chiffre approximatif.

    Autour de un million de morts dans l’été 1947, massacres qui ont accompagné un gigantesque déplacement de populations de l’ordre de 20 millions de personnes.

     

    La révolution communiste chinoise. Guerre civile entre 1927 et 1950.

    Les évaluations du nombre de victimes sont très variables. Les chiffres, tous camps confondus, de 2 000 000 de pertes Rummel.jpgmilitaires entre 1928 et 1936, puis de 1 200 000 entre 1946 et 1949, ont été avancés. Le professeur américain Rudolph Joseph Rummel (photo, ndlr), en cumulant les pertes militaires avec les massacres de populations commis par le Kuomintang (qu'il estime à 2 645 000 victimes) et ceux commis par les communistes (2 323 000 victimes estimées), en arrive à une évaluation de 6 194 000 victimes environ, dont environ 4 968 000 pour la période post-1945 (lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_civile_chinoise )

     

    Le grand bond en avant

    Doctrine économique maoïste entre 1958 et 1960, mettant en œuvre intense propagande et coercition. Ce n’est que plus tard que la catastrophe humanitaire fut découverte par des géographes et des démographes. Au point qu’elle est très souvent oubliée dans les malheurs du siècle. Elle fut à l’origine d’une gigantesque famine,  

    Ce n’est que dans le milieu des années 1980 que des démographes américains ont pu avoir accès aux statistiques de la population après la politique d’ouverture de la Chine de 1979. Leurs conclusions étaient stupéfiantes : au moins 30 millions de personnes étaient mortes de faim durant cet épisode de l’histoire de la République populaire – un chiffre jamais envisagé avant cette date.

    Les chiffres varient encore en fonction des ouvrages et des historiens, ce qui traduit bien le mystère entourant cet événement. John Fairbank, qui qualifie le GBA d’« un des plus grands cataclysmes de l’histoire de l’humanité », voire le plus grand, avance les chiffres de 20 à 30 millions de morts imputables à la famine et à la malnutrition. Au moins 15 millions de morts précise quant à elle Marie-Claire Bergère, sinologue française de réputation internationale. En milieu rural, la famine a provoqué la mort de 18 à 23 millions de personnes.

     

    Indonésie 1965

    Des militaires liés au parti communiste se révoltaient contre le président Sukarno, au pouvoir depuis 1945. Dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre 1965, six généraux du haut état-major de l'armée de terre indonésienne sont enlevés par des groupes de soldats. Ils sont emmenés à la base aérienne de Halim près de Jakarta, puis abattus.

    Le 1er octobre à 7 heures du matin, un officier de la garde présidentielle, le lieutenant-colonel Oentoeng, annonça à la radio être à la tête d'un « mouvement du 30 septembre » qu'il définit comme « intérieur à l'armée, et dirigé contre le "conseil des généraux" ... qui projetait un coup contre-révolutionnaire... ». L'après-midi, un deuxième communiqué annonça qu'un « conseil de la Révolution » allait assumer l'autorité suprême. Puis la radio diffuse une déclaration de soutien du chef de l'armée de l'air, le général Omar Dhani.

    suharto_indonesian president.jpgC’est alors qu’un général inconnu, Mohammed Suharto (photo, ndlr), réagit violemment et débuta une répression. En quarante-huit heures, les rebelles furent arrêtés. Lors de cette réaction Suharto, l'Armée indonésienne, et le Parti national indonésien commettent des exécutions sommaires contre les communistes, les athées, les hindous, des musulmans modérés et des immigrants chinois.

    L'éradication du puissant PKI, troisième parti communiste au monde en nombre d'adhérents, accusé d'avoir fomenté le mouvement du 30 septembre est achevée après quelques mois, à la suite d'une série de tueries qui entraine la mort de 500 000 à un million de personnes.

     

    Cambodge 1975

    Le mouvement communiste désigné sous le nom de Khmers rouges, qui contrôla le Cambodge de 1975 à 1979 et dont le chef principal était Pol Pot, dirigèrent un régime connu sous le nom officiel de Kampuchéa démocratique, qui soumit la population à une dictature d'une rare violence et dont la politique causa au minimum deux millions de morts. Il n'existe pas de consensus sur le nombre total de victimes ; les estimations allant jusqu’à 3 100 000 morts entre avril 1975 et janvier 1979, soit 40 % de la population.

    Entre avril 1975 et janvier 1979, une petite faction de révoltés dirigés par des "intellectuels" ayant souvent étudié en France, met en œuvre un assassinat de masse contre la population du Cambodge sur une population d'environ 7, 5 millions d'habitants.

    kmer rouge.jpgLe pays devint un vaste camp de concentration. Les Khmers vident les villes et d’abord Phnom Penh, au prétexte d’éradiquer tout noyau d’une éventuelle contre révolution.

    Ce fut l’absurde érigé en système.

    Au début du XXIème siècle, plus de vingt ans après leurs crimes, la plupart des chefs khmers rouges vivent en toute liberté au Cambodge, sans avoir jamais été jugés pour les crimes qu'ils ont commis

     

    Rwanda : les Hutus massacrent les Tutsis

    Du 6 avril au 4 juillet 1994 au Rwanda, un massacre de masse fut commis dans le cadre d'une guerre civile opposant le gouvernement rwandais, constitué de Hutus au Front patriotique rwandais (FPR), accusé par les autorités d'être essentiellement « tutsi ». Le 1er octobre 1990, des Rwandais exilés et regroupés au sein du FPR décidèrent de revenir au pays à partir de l'Ouganda, et de prendre le pouvoir par les armes. En réponse, les autorités rwandaises menèrent une double stratégie : se défendre avec l'armée contre l'agression militaire du FPR et « liquider » tous les Tutsis de l'intérieur du Rwanda. Les autorités rwandaises perdirent la guerre civile au profit du FPR mais atteignirent en revanche leur objectif génocidaire contre les Tutsis.

    L'ONU estime qu'environ 800 000 Rwandais, en majorité Tutsis, ont trouvé la mort durant ces trois mois. Ceux qui parmi les Hutus se sont montrés solidaires des Tutsis ont été tués comme traîtres à la cause hutu.

     

    En parcourant ainsi le siècle, on se sent tristement coupables de ne pas être exhaustifs. Où classer les guerres américaines entreprises depuis 1991 contre l’ensemble arabo-musulman et dont le coût humain n’est pas réellement évalué. Bien que l’on sache que l’on est dans la zone de plus d’un million de victimes, pour les seuls Irak et Afghanistan, la plupart étant des non combattants.

    En filigrboris Souvarine_2369.jpgane de notre énumération, nous pensons avoir montré une nouvelle fois que tous les massacres de masse ne sont pas regardés avec la même réprobation par ce qu’il est convenu d’appeler « la communauté internationale ».

    Progrès de la civilisation ?

    L’historien russe, Boris Souvarine, ex compagnon de Staline, victime d’une chasse aux sorcières quand il passa à l’Ouest, eut ce jugement cinglant : « Les Lumières progressent en raison inverse des conquêtes de l’électricité ». (fin)

  • Il faudra pourtant bien en sortir...(3/4) : Une proposition pour en sortir : reconnaître les trois grandes sortes de com

             En ce qui concerne l'immigration, nous recevons régulièrement des messages qui, pour être tous très différents les uns des autres, posent en réalité tous le même problème et qui, même avec des formulations parfois très éloignées les unes des autres, en reviennent toujours à la même question centrale : comment en est-on arrivé là, que proposez-vous, que faire pour "en sortir"... ?    

             Pour essayer de répondre, non pas à tout le monde à la fois et d'un seul coup - c'est "mission impossible"...- mais, peut-être et au moins en partie, à l'essentiel des préoccupations de celles et ceux qui écrivent, nous allons tâcher de proposer ici un rapide survol qui s'efforcera d'abord de résumer la situation dans ses grandes lignes, et par redire, pour commencer, comment on en est arrivé là; puis nous évoquerons les remèdes dérisoires que propose le Pays Légal pour règler (?) des problèmes qu'il a lui-même, tel un apprenti sorcier, follement créés; ensuite, nous reprendrons ce que nous avons déjà écrit ici-même, à savoir qu'une des solutions pour "en sortir" pourrait être de mener ce que l'on pourrait appeler une politique des trois tiers ; et, pour ceux qui seraient sceptiques, on lira, comme une sorte de conclusion provisoire, l'opinion de Michel de Jaeghere...  

               Nos lecteurs pourront évidemment poursuivre le débat, en continuant à écrire ou en postant des commentaires; ils pourront aussi se référer à notre PDF "Contre la France métisse..."  :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/list/documents/conference_contre_la_france_metisse___pdf.html

             Aujourd'hui ...(3/4) : Une solution pour "en sortir" ? : peut-être, tout simplement, commencer par reconnaître les trois grandes sortes de comportement, parmi les populations fraichement arrivées, et adopter envers elle une attitude en conséquence....

              Cette politique insensée, qui a donc fait entrer en France entre dix et quinze millions d'étrangers depuis 1975, est peut-être légale, mais elle ne nous paraît pas légitime, car sur un sujet aussi fondamental que la constitution physique du Peuple, celui-ci aurait dû être consulté. 

              Maintenant que le mal est fait, il faut sortir de cette impasse, peut être mortelle, dans laquelle la République idéologique, le Système, nous a engagé; il faut donc bien imaginer des solutions, et formuler des propositions pour en sortir.

              Mais pourquoi ne pas partir des faits eux-mêmes, dans une démarche pragmatique et empirique ? Pourquoi ne pas partir, pour commencer, de la simple constatation des faits et, en reconnaissant les comportements différents, adapter l'attitude à employer envers chacun en fonction, précisément, du comportement de chacun ? Une règle des trois tiers, en quelque sorte, dictée non par des a priori mais par les nouveaux arrivants eux-mêmes, à travers leur(s) comportement(s), la notion de tiers n'étant évidemment pas à prendre dans un sens trop rigoureux ni trop mathématique...

              1. Il est, de toute évidence, très facile de distinguer un premier tiers d'immigrés et/ou de naturalisés récents, fort peu recommandables, et posant de réels problèmes en terme de délinquance, de criminalité ou de comportements condamnables en tous genres. Tous ces tristes sires dont les journaux relatent régulièrement les tristes exploits. Ceux qui, très jeunes et sans travail fixe et régulier, roulent en BMW, c'est à dire, en réalité, vivent de trafics en tous genre, de la drogue aux armes, dont ils tirent de très juteux revenus.... Ceux qui jettent depuis les toits des boules de pétanque ou des projectiles divers, de préférence bien lourds, sur les policiers ou les pompiers.... Ceux qui sont impliqués dans les  multiples trafics d'une économie souterraine et parallèle (armes, extorsion, prostitution, fraudes en tous genres et surtout en gros... ). Bref, les violents en tous genres, dont les journaux ne cessent de relater les "exploits" : qui "brûlent" une fille qui les repousse, qui attaquent au couteau un professeur (femme de préférence, c'est moins risqué !...), qui mettent le feu à un bus, qui torturent à mort un jeune en fonction de ses origines etc...etc...

               Il y a des centaines de bandes recensées (ethniques ou non, la liste n'est pas limitative !...), et ils sont très nombreux, trop nombreux, tous ces gens à qui l'on a octroyé une nationalité française dont, sitôt gratifiés, ils montrent à l'évidence qu'ils ne sont pas dignes. Leurs membres sont tous des délinquants, qu'il est inutile de mettre en prison : il faut les déchoir de la nationalité française, que le Pays légal leur a follement - et très imprudemment, très inconsidérément - octroyée, sans que le Peuple Français n'ait jamais été consulté à ce sujet. Puis il faut les expulser, sans délai et pour toujours, du territoire national....

              2. Il est de toute évidence très facile de distinguer, aussi, un deuxième tiers d'immigrés et/ou de naturalisés récents, qu'on pourrait appeler, en quelque sorte, et si l'on faisait une comparaison avec le monde scolaire, des personnes mal orientées. Qui sont venues en Europe ou en France poussées par la pauvreté, souvent afin d'aider la partie de leur famille restée au pays, alors qu'en réalité il aurait bien mieux valu les aider chez eux. Et ne pas ajouter à leurs problèmes déjà si lourds le poids supplémentaire d'un déracinement traumatisant. Déplacer la misère, ce n'est pas l'éradiquer, et la solution la plus raisonnable est de la traiter sur place...

              Notons d'ailleurs que ces immigrés-là sont bien souvent mal traités, mal reçus, mal logés, mal payés... par un Pays Légal, qui se gargarise d'un anti racisme de mots mais qui laisse allègrement se pratiquer un odieux traitement differencié de fait... Complices et victimes à la fois des mafias de passeurs, et de la fraction véreuse d'un certain patronat, ces immigrés sont en effet souvent exploités  - donc victimes - mais en même temps complices, car - volens, nolens - ils participent évidemment, au premier chef, à cette précarisation de l'ensemble de l'économie française à laquelle nous assistons: prolifération des emplois intermittents, CDD, sous-payés, précaires, aux conditions d'hygiène et de sécurité souvent sacrifiées... Pourquoi se gêner, puisque l'on a un inépuisable réservoir de main d'oeuvre à bon marché ? Cap sur les pires heures du XIXème siècle ! En guise de progès social c'est plutôt le Grand bond en arrière !...

              Lorsqu'un gouvernement uniquement préoccupé du Bien Commun se décidera enfin à assainir l'économie française, cet assainissement à l'intérieur passera - entre autre - par une vigoureuse politique d'association à l'extérieur, avec les pays d'Afrique, dont les besoins sont immenses. A ce moment-là, les immigrés économiques pourraient très bien, au final, préférer rentrer au pays, soutenus par une vériatble aide au retour, si la France et l'Europe lançaient un vaste programme de co-développement de l'Afrique : une coopération sur un strict plan d'égalité, profitant également aux deux parties, permettant à la France (et à l'Europe) d'être la chance de l'Afrique, et à l'Afrique d'être la chance de la France (et de l'Europe), pour reprendre la forte image de Léopold Senghor.... On aurait alors des chances d'échanger le perdant/perdant actuel pour un gagnant/gagnant....

              3. Enfin, il est de toute évidence très facile aussi de distinguer un troisième tiers d'immigrés et/ou de naturalisés récents, qui - eux - pourraient effectivement être intégrés et/ou assimilés. Car, en plus d'avoir un comportement correct, ils sont venus en France avec de bonnes intentions, poussés par des motivations positives et une réelle estime pour notre pays. Bien sûr, comme tout immigrant, ils doivent accepter les moeurs et les lois de leur nouveau pays; reprendre à leur compte l'héritage national et les Valeurs qui le fondent. Mais ceci est le lot commun de tout immigrant, n'importe où dans le monde.

              Il ne faut pas se le cacher - à nous - ni leur mentir - à eux - : ceux qui éprouveront le plus de difficultés seront ceux qui viennent de l'Islam, qu'ils soient originaires d'un pays d'Afrique du Nord ou d'Afrique noire; car ils devront renoncer explicitementà un certain nombre d'us et coutumes (polygamie, excision, mariages forcés, crimes d'honneur, obligations alimentaires ou vestimentaires... ); ils devront accepter l'égalité de la femme par rapport à l'homme, accepter la distinction du temporel et du spirituel, renoncer à la charia, accepter qu'un musulman puisse changer de religion etc....

              Mais remarquons, au passsage, que ces personnes, à priori de bonne volonté, seront puissamment aidées dans leur entreprise d'intégration et/ou d'assimilation si l'on ramène le niveau de l'immigration à des proportions raisonnables.

              Et si l'on ramène le niveau de la délinquance à son minimum incompressible. Aujourd'hui, les actes délictueux atteignent des taux records et se développent de façon exponentielle, mais on sait très bien qu'il y a une sur-délinquance liée à l'immigration; et que cette sur-délinquance atteint par endroits des niveaux extrêmement importants. D'où une généralisation et un amalgame toujours possible, dans une opinion publique saturée et fatiguée de ces violences, entre - pour faire court - ceux qui se tiennent mal et tous les autres qui, eux, se tiennent bien.

              Alors que si l'on expulsait sans faiblesse les délinquants, celles et ceux qui justement font tout ce qu'ils peuvent pour s'intégrer ne verraient plus leurs efforts risquer d'être remis en cause par la faute de ces délinquants, et de la mauvaise image qu'ils projettent, à tort et injustement, sur l'ensemble des immigrés, qui ne méritent pas cela.....   (à suivre...).

  • La Syrie et la France (I/III), par Champsaur

    (Champsaur se livre ici à une analyse fouillée de ce que l'on peut appeler "l'affaire Syrienne", et prend le recul necéssaire pour en cerner les tenants et les aboutissants; vu la densité du sujet, il sera présenté en trois parties, aujourd'hui, demain et mercredi)

    Le 15 Mars 2011, la petite ville de Deraa au sud de la Syrie à la frontière jordanienne, à 100 kms de Damas, fut le théâtre d’émeutes limitées. Les forces de l’ordre ouvrirent le feu, et ce fut le début d’un engrenage conduisant à la situation d’aujourd’hui. Les observateurs français impartiaux, extérieurs à cette tourmente sont envahis d’un profond malaise devant, d’une part les options choisies par les gouvernements français successifs depuis dix-huit mois face à des évènements dramatiques qui sont en train de saccager la Syrie et de déstabiliser le Levant, et d’autre part ce que les médias du Système imposent en France avec toute leur puissance, rendant le dossier incompréhensible.

    Une telle indigence incite à revenir à l’histoire de la place de la France qui a beaucoup sacrifié, ainsi qu’à l’examen de la désormais classique utilisation des moyens de télécommunication dits « multi media » comme arme de guerre. 

    syrie

    La légende étant peu lisible, voici les couleurs indiquant chaque religion, et son importance démographique :

    Vert clair : Sunnites (69,5%); Turquoise : Alaouites (12,8%); Vert foncé : Chiites (3,5%); Rose ; Druzes (3,2%); Violet : Chrétiens (9,3%); Bleu : Alevis et Orange : Yeddis...

    Un peu d’histoire du milieu du 19ème siècle au printemps 2011

    A la conférence de Londres en 1840, le terrible Lord Palmerston parvint à contenir la France en Egypte. Cependant un aspect intéressant du traité de Londres de 1840, était la reconnaissance de la Palestine comme partie intégrante de la Syrie. Sous l’œil attentif des Britanniques, les Français continuèrent toutefois à œuvrer en Egypte, lui donnant une place importante sur l’échiquier mondial avec l’inauguration du canal de Suez en 1869, De Lesseps ayant réalisé ce que Londres hésitait à lancer. Mais à partir de 1870 la politique de la France dans cette région manqua dramatiquement de netteté. En Juin 1882, massacre de chrétiens à Alexandrie. Pressée par l’Angleterre d’intervenir à ses côtés, la France (Freycinet) ballotée dans des majorités instables, refusa de bombarder Alexandrie et de débarquer aux côtés des Anglais. C’était abandonner la prééminence politique, économique et culturelle acquise en Egypte.

    Restait alors la Syrie dans le rêve de Paris d’être présent au Moyen Orient, territoire stratégique dans l’empire ottoman. Or au congrès de Berlin de 1878, l’Angleterre (Lord Salisbury) admit que la Syrie toute entière était dans la sphère d’intérêt de la France, la contrepartie étant que Paris reconnaisse la convention passée entre la Turquie et l’Angleterre à propos de Chypre.

    Comment la France a été écartée de la Palestine après la Grande Guerre sort du cadre de ce papier.

    Depuis 1870, les œuvres catholiques françaises s’étaient beaucoup développées dans tout le Proche Orient, représentant autour de 70 % des œuvres étrangères (contre 10% pour les Britanniques).

    La prééminence économique et culturelle de la France en Syrie du Nord et en Syrie du sud, était si importante qu’en 1912, le ministre des Affaires Etrangères, Poincaré, avait obtenu que l’Angleterre reconnût notre position. Plusieurs télégrammes entre notre ambassadeur à Londres (Paul Cambon), et le Foreign Office, confirmaient que l’Angleterre se désintéressait de la Syrie … jusqu’à l’intervention de Sir Mark Sykes, grand connaisseur de l’Orient, et surtout perspicace observateur de l’évolution des Ottomans. Et il commença à prétendre que les intérêts français en Syrie gênaient l’intégrité de l’Empire ottoman.

    Par ailleurs l’aveuglement anticlérical qui habitait, les sectaires des années 1870 en France, les fit considérer la mission de la France de protection des lieux saints et des chemins de la Bible, tant en Palestine, qu’en Syrie, comme une inacceptable interférence de l’Eglise dans la politique étrangère. Ce dogmatisme fut à l’origine de beaucoup de nos échecs. Rarement mentionné, sauf par Maurras, ce fut un véritable boulet pour nos diplomates et nos militaires. Le protectorat catholique de la France commençait à être affaibli à la veille de la Grande Guerre, en particulier le rêve syrien.

     

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    Louis IX s'embarque pour la Septième Croisade... Charte de Louis IX aux Maronites.pdf

     

     

    Dès Novembre 1914, et par des accords en Mars/Avril 1915, la Mésopotamie était réservée à l’Angleterre, la Syrie et la Cilicie à la France, dans le schéma d’un démantèlement de l’empire ottoman. Mais le séoudien Cherif Hussein, gardien de la Mecque et seigneur du Hedjaz ne l’entendait pas de cette oreille, et exigeait de connaître des tracés de frontières bien établis, en particulier la délimitation de la Syrie qu’il revendiquait comme territoire arabe. Notre ambassadeur Paul Cambon, proposa François Georges-Picot pour négocier avec le britannique Sykes, et formaliser un accord. Une difficulté vint de Hussein qui considérait la Syrie pays arabe entrant dans la zone qu’il souhaitait se créer comme future Arabie. Les négociations furent complexes, la Russie du Tsar était concernée, et les accords furent signés dans la plus grande confidentialité. Mais en 1917, Trotsky découvrant le document dans les archives le publia. Ce qui valut une réaction très vive de l’Américain Woodrow Wilson au nom «du droit des peuples à disposer d’eux mêmes». Et les accords Sykes – Picot ne furent jamais appliqués dans leur détail, en particulier parce qu’en même temps que les Britanniques se livraient à ces spéculations, ils promettaient au Congrès juif mondial (Lord Rothschild et Theodore Herzl), un foyer national juif en Palestine (déclaration Balfour, 1917). Ils ont toujours prétendu qu’il ne fut jamais question de créer un état juif (ce que le texte alambiqué de la déclaration pouvait confirmer), mais simplement d’une sorte de zone refuge. On sait ce qu’il en advint dès 1945 …

    Dans un tel bouillonnement, les Français se trouvèrent assez vite confrontés à divers nationalismes en Syrie, dont le Congrès National Syrien, qui proclama une Syrie indépendante, le 7 Mars 1920. Cependant les accords Syke – Picot désormais publics furent confirmés à la conférence de San Remo (Avril 1920), et les territoires Liban et Syrie, placés sous mandats français, qui dura ainsi de 1920 à 1943. Ils découvrirent aussi la constellation de minorités religieuses, ce qui commença à faire parler de « l’Orient compliqué » : sunnites (majoritaires), kurdes, alaouites, chrétiens (très nombreuses obédiences), druzes, chiites, ismaéliens.

    Quelques dates importantes :

    -  19 Avril 1923 : Général Weygand, Haut Commissaire;

    -  Juillet 1925 : Révolte des Druzes;

    -  9 Mai 1926 : Bombardement français sur Damas;

    -  1930 : La France instaure une constitution

    - 12 Mai 1930 République de Syrie;

    Cet embryon de République syrienne avait commencé à se faire reconnaître par le gouvernement du Front Populaire. Les premiers pourparlers entre Français et Syriens en vue de la rédaction d’un traité d’indépendance avaient débuté en septembre 1936. Le conflit interrompit le processus.

    En 1940, la Syrie était très logiquement sous administration de Vichy (Général Dentz, Haut Commissaire du Levant) mais les Britanniques le chassèrent, en plaçant des troupes françaises face à face, gaullistes contre les troupes de Dentz, cruelle situation de bien triste mémoire ... Le Général Catroux lui succéda au nom de la France Libre, reconnut l’indépendance la Syrie (Juin 1941, de facto fin du mandat, mais dans les faits, l’administration française demeura, et surtout les Britanniques restèrent sur le territoire). Les quatre années de 1940 à 1944 furent catastrophiques pour l’autorité de la France au Levant, pour des raisons évidentes qu’il n’est pas utile de développer. En 1946, indépendance, les Français se retirèrent du Liban et de la Syrie, qui devint peu après membre des Nations Unies.

    A partir de cette date, les Etats Unis s’installèrent dans les affaires du Levant, tant pour contrer l’influence soviétique grandissante, que pour assurer la viabilité du jeune état d’Israël. Et ce fut en Syrie une succession de coups d’état.

    Le 1er février 1958, l'Égypte et la Syrie s’unirent, créant la République arabe unie, ce qui entraîna, de facto, l’interdiction des partis politiques syriens.

    Mais l’union cessa rapidement d’exister. Par le coup d’État du 28 septembre 1961, la Syrie fit sécession, et rétablit la République arabe syrienne.

     

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    De 1958 à 1961, l'éphémère République Arabe Unie...

     

     

    S’en suivirent d’autres coups d’état jusqu’à la guerre des six jours, perdue par les Égyptiens et les Syriens, affaiblissant du même coup le gouvernement de Salah Jedid (le président en exercice). Le 13 novembre 1970, le ministre de la Défense Hafez el-Assad fit un coup d’État. Déposant Salah Jedid, il devint grâce à sa «révolution corrective» le nouveau premier ministre, et l’homme fort de la Syrie.

    La France se trouva alors face à ce personnage, au plus près, dès le déclenchement de l’atroce guerre du Liban, en 1975, qui fit jusqu’en 1990 pas moins de 150.000 morts, la plupart civiles.

    Et à partir de ces dates, force est de constater que les relations entre la France et le clan Al-Assad ont suivi une sinusoïde impossible à décoder, tant les positions sont passées d’un extrême à l’autre en des temps très courts, sans la moindre logique ni ligne directrice, rendant la diplomatie française au Levant à peu près illisible. Tout se passe comme si notre pays s’était mis à obéir alors à des directives extérieures …

    On notera ainsi la guerre des Services Secrets entre la France et la Syrie pendant les années 1981 :

    Septembre 1981, assassinat à Beyrouth de notre ambassadeur Louis Delamare;

    Avril 1982, assassinat du secrétaire radio du SDECE à Beyrouth, et de son épouse enceinte;

    Octobre 1983, attentats du Drakkar à Beyrouth (ultérieurement imputé à l’Iran mais pas de certitude à ce jour);

    Février 1988, assassinats à Beyrouth de l’officier de la DGSE Maranzzana;

     

    Écheveau difficile à démêler, la Syrie ayant toujours considéré le Liban comme une extension de son propre territoire.

    Mais à l’hiver 1990 la Syrie se joint à la coalition internationale qui intervient contre l’Irak pour le forcer à quitter le Koweit. Le pays est ainsi redevenu fréquentable pour Paris.

    En Novembre 1999, Jacques Chirac reçoit à l’Elysée, le jeune chef d’Etat Bachar al-Assad.

    L’année suivante il surprend la communauté internationale en étant le seul chef d’état présent aux obsèques d’Hafez Al-Assad (Juin 2000).

    Dans le même temps il commence à parler du retrait des troupes syriennes du Liban, en décorant à Beyrouth le libanais Rafic Hariri, Grand Croix de la Légion d’Honneur (Avril 1996). Détail peu relevé à l’époque, sauf par les Syriens …

    En marge du 60ème anniversaire du débarquement en Normandie, Jacques Chirac lance, avec George W. Bush, l’initiative diplomatique qui débouche sur la résolution 1559 des Nations unies dirigée contre la Syrie. Adopté le 2 septembre 2004, le texte exige le retrait des 15 000 soldats syriens du Liban et la fin de l'ingérence de Damas dans ce pays. Un tournant dans la diplomatie française. S’en suivent cinq années de gel des relations, jusqu’à la réintégration du pays dans les amis fréquentables de la France, à l’occasion de l’Union pour la Méditerranée (Juillet 2008). Bachar est l’invité de marque de Sarkozy, hôte officiel à la fête nationale française le 14 Juillet 2008. Et donc nouveau revirement, autorisant le grand connaisseur du Levant, Richard Labévière à écrire «Le chemin retrouvé de Damas», dans la revue Défense de l’IHEDN (Juillet 2008). Il rappelle que la manœuvre de Paris pour le vote de la résolution 1559, fut considérée comme un incompréhensible camouflet, sans voir (ou feignant d’ignorer) les intérêts personnels de Chirac avec le libanais Rafic Hariri.

    A la lumière de ce rapide survol faut-il préciser que la France n’est pas sans une masse d’archives plus que centenaires, tant diplomatiques que militaires. Les Britanniques savent utiliser leur Histoire et en sont fiers. Chez nous les déclarations brutales du Ministre Juppé, sommaires, réductrices et caricaturales ignorent superbement ce que fut la présence française au Levant, la fascination qu’ont les levantins pour Paris, et la défiance que nous avons générée puis entretenue depuis le début de la première émeute.

    Champsaur (à suivre)

    Prochain sujet traité à l'international : l'Iran.