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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (28)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : 1889 : deux potaches les premiers sur la Tour...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    1889 : deux potaches les premiers sur la Tour...

    (Ndlr) : la Tour fut inaugurée le 31 mars 1889; né le 16 novembre 1867, Léon Daudet n'a donc pas tout à fait 22 ans, le jour de son "exploit" de potache/titi parisien aventureux...

     

    De "Devant la douleur" :

    1. page 171 :


    "...Le centenaire de 1789 - la date la plus funeste de notre histoire, quoi qu'en pensent ces négateurs de la réalité qui s'intitulent libéraux - ajoutait à l'effervescence.
    Je ne me rappelle pas sans rougir l'état de stupidité, d'ignorance politique et historique où nous croupissions, mes camarades et moi, ainsi que tout notre milieu.
    Le nombre d'insanités, de lieux communs qui furent débités solennellement, officiellement ou aux tables de familles bourgeoises, dans les centres éclairés - comme l'on disait - à l'occasion de ce centenaire, est quelque chose d'invraisemblable.
    Les mêmes personnes qui déploraient les tueries de 1793 - tout en les excusant par de prétendues nécessités d'Etat - admiraient sans réserve la folie moins sanglante, plus meurtrière peut-être, de 1789..."

    2. pages 173 à 176 (fin du chapitre) : 


    "...Je dois d'ailleurs vous avouer que la Tour Eiffel fut inaugurée en catimini, vingt-quatre heures avant la cérémonie officielle, par Georges Hugo et votre serviteur. Nous sortions tous deux de soirée. Il était onze heures et demie du soir et il soufflait au-dessus de Paris un vent d'orage.
    Les quatre pieds de la tour encore vierge - pour parler comme M. Prudhomme, ou notre pauvre Mariéton - étaient entourés d'une palissade, aux portes de laquelle somnolaient des gardiens.
    — Si nous montions là-haut ? proposa Georges Hugo, qui avait l'humeur aventureuse, bien qu'on lui fît une. réputation de petit-maître. Il ajouta : "Sous l'orage, ce sera un spectacle magnifique."
    S'approchant d'un gardien qui le considérait d'un air hébété, il lui dit d'une voix ferme, avec l'accent du commandement : "Service de l'exploitation. Nous venons vérifier si tout est en place."
    Tout était en place, en effet, c'est-à-dire qu'en grattant des allumettes-tisons, que le vent éteignait à mesure, nous finîmes par dénicher l'escalier d'un des pylônes, contournant la cage de l'ascenseur, et l'interminable ascension commença.
    À la première plate- forme, mes jambes me semblaient entrer dans mon estomac et j'avais grande envie de rétrograder. Georges me représenta avec éloquence l'indignité d'une telle conduite, la déconsidération qui en résulterait et la splendeur du sombre panorama qui nous attendait à trois cents mètres. En avant pour la seconde plate-forme !
    Je soufflais comme si j'avais porté la Sapho du roman de mon père entre mes bras et ce nous fut même un sujet de plaisanterie, au milieu des rugissements et sifflements de la tempête, qui s'élevait en même temps que nous. Georges chantait l'air du Roi s'amuse :


    Au mont de la Coulombe
    Le passage est étroit.
    Montèrent tous ensemble,
    En soufflant à leurs doigts.


    Il fut convenu, ce qui était très sage, qu'on ne ferait pas halte à la deuxième plate-forme, afin de ne pas sentir la fatigue.
    Le plus dur fut néanmoins le troisième étage, aboutissant à un obscur colimaçon, terminé lui-même par une sorte de couvercle de marmite.
    Georges souleva ce couvercle. Nous eûmes l'impression d'être au milieu des nuées, qui nous soufflaient alternativement le chaud et le froid.
    Au-dessus de nous, dans la bourrasque, claquait furieusement le drapeau. Je voulus le maintenir. Il dansait et sautait comme un animal fabuleux. Si bien que, glissant le long de sa hampe il vint s'abattre soudain à nos pieds.
    Inutile d'ajouter que nos tentatives pour le hisser à nouveau furent vaines.
    Il ne nous restait plus qu'à redescendre, car le fameux spectacle de Paris la nuit, tant escompté, était nul. On ne distinguait qu'un gouffre noir, parcouru de furieux tourbillons.
    Mais alors que la montée à tâtons nous avait demandé plus d'une heure et demie, la dégringolade s'effectua très vite.
    Nous nous attendions l'un l'autre aux tournants et nous nous appelions à tue-tête, sans nous gêner, certains que nos voix ne seraient point perçues à travers le tumulte de l'ouragan.
    La sortie se fit sans encombre. Les gardiens cette fois dormaient à poings fermés.
    Quel bock dans un café de l'avenue Lowendal, qui n'avait pas encore mis ses volets !
    Le lendemain matin, on lut dans les journaux que le vent avait arraché le drapeau au sommet de la Tour Eiffel. Mais personne ne voulut nous croire, quand nous racontâmes notre exploit, avec les détails les plus circonstanciés. Lockroy riait en secouant la tête :
    "Vous avez rêvé celle histoire-là. On ne vous aurait pas laissés passer."
    Il avait déjà toute confiance dans les rigueurs de son administration ! Mon père, plus indulgent, estimait que nous avions pu atteindre la première plate forme.
    Les autres haussaient les épaules.
    Et je parie que vous mêmes qui lirez ceci, supposerez que nous avons exagéré ou inventé cette escapade, fini par croire que c'était arrivé.
    Seuls Georges Hugo et moi savons à quoi nous en tenir sur notre clandestine inauguration de la fameuse Tour, bien réelle, je vous en réponds."

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Marseille ?... "À jamais les premiers !"...
     
    Aujourd'hui, le monde entier, y compris le "machin" qu'on appelle ONU, et même François, au Vatican, oublie l'Arménie, que l'expansionnisme génocidaire des nazéris alliés aux turcs - non moins expansionnistes et génocidaires - veut effacer de la carte du monde, alors qu'elle est le premier État à s'être converti au christianisme.
     
    Faisons donc "du bruit pour l'Arménie", par exemple en rappelant qu'aujourd'hui, 11 février, on célèbre l'inauguration à Marseille, en 1973, du premier monument commémoratif du Génocide arménien de 1915
     
     Dès 1969, un projet de plaque commémorative avait été lancé, mais le préfet de l'époque s'opposa à son inauguration.
    Joseph Comiti, alors ministre, ami de la cause arménienne, se saisit du dossier, qu'il porta à la connaissance du président Pompidou : l'affaire provoqua de vives tensions au gouvernement, car Robert Schumann - ministre des Affaires étrangères - ne voulait pas froisser la Turquie.
    Finalement, Pompidou arbitra en faveur de Joseph Comiti, et celui-ci put inaugurer le monument, visible dans l'enceinte de la cathédrale apostolique arménienne de l'avenue du Prado.
    Immédiatement, l'ambassadeur de Turquie fut rappelé à Ankara...

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    Dans le Jardin de la cathédrale arménienne du Prado, située... à quelques dizaines de mètres à peine du... consulat de Turquie ! :

    "À la mémoire des 1.500.000 Arméniens victimes du génocide ordonné par les dirigeants turcs de 1915" 

     

    VIVE L'ARMÉNIE !

     

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    1. (Dans Front populaire, extrait/entame de l'article de Louis HOANG NGO) : Emmanuel Macron, le président stagiaire...

    CONTRIBUTION / OPINION. Depuis qu’il est aux manettes, Emmanuel Macron semble continuellement découvrir le pays qu’il est censé diriger. Mais Jupiter a beau faire l’expérience du réel, il ne trouve pas son chemin de Damas pour autant.

    On en viendrait presque à regretter que Macron ne soit pas éligible pour un troisième mandat, après celui-ci. Comme un stagiaire de l’ENA propulsé à la tête d’une obscure préfecture qu’il ne connaît pas, c’est en dirigeant que le jeune Emmanuel poursuit son apprentissage. Pour le jeune Emmanuel, l’obscure préfecture se nomme la France, et le stage de l’ENA dure désormais depuis près d’une décennie.

    Depuis dix ans, jeune Emmanuel se fait les dents à mesure qu’il découvre du pays. Lui, le météore, propulsé un peu trop vite aux plus hautes cimes de la France, paraît, à mesure de l’avancement de son mandat, comprendre un peu plus de ce pays qu’on lui a demandé de diriger. Propulsé vite, trop vite, Macron fut le président d’un pays qu’il n’avait pas eu le temps de connaître ; comme un stagiaire de l’ENA, c’est au commandement, au gré des crises qu’il doit affronter, qu’il apprend, qu’il découvre, qu’il parfait sa connaissance de son pays. Lui, le produit des grandes métropoles mondialisées, avait d’abord découvert, c’était au début de son mandat, qu’il existait une France au-delà de l’horizon des grandes métropoles. Propulsé un peu trop vite, il n’avait pas vraiment eu le temps de parcourir la France qui se trouve loin des aéroports, loin des centres-villes, loin de sa start up nation, et derrière les grandes tours des banlieues qui cernent la grande métropole. Il a découvert, grâce aux Gilets jaunes, la « France du périurbain », qu’avait décrite Guilluy dans La France périphérique, plus tard rebaptisée par un terme plus juste, de « France des sous-préfectures », par Jérôme Fourquet.

    Il avait plus récemment découvert la réalité des banlieues, après les émeutes de 2023 ; il avait compris qu’elles étaient largement confrontées à la violence et à l’ensauvagement..."

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    2. Une "belle" image, bien choisie, vaut mieux qu'un long discours... De VENT DEBOUT (sur tweeter) :
     
    "Industrie solaire, industrie éolienne, même combat ?"
     
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    Le collectif Vent Debout se dresse CONTRE le projet Eolien en Mer de Dunkerque. Nous voulons DECIDER nous même de l'avenir de notre plage par un référendum !

     

    3. La pourriture de la caste des intellos/bobos, quasi tous gauchos, évidemment... De Gabrielle Cluzel (sur tweeter) :

    "Les comédiennes, logées dans le même hôtel en Normandie, entendaient tous les soirs le cinéaste taper à la porte des unes et des autres. Ses intentions étaient parfaitement claires. On s’en parlait entre nous. On avait peur en entendant ses pas dans le couloir. » On se croirait dans le conte de Barbe bleue… aucun adulte, aucune féministe pour protéger ces toutes jeunes filles."

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    4. Le Collectifs Parents en Colère réagit au scandaleux "spectacle drag-queens" (?) donné aux enfants, dont nous parlions ici-même, hier :

    (extrait vidéo 1'14)

    https://x.com/AssociationPEC/status/1756102308386005098?s=20

     

    4 BIS. Dernière nouvelle ! De Pascale Morinière (Présidente de la Confédération nationale des AFC) :

    "Le stage de drag-queen programmé pour les 11-15 ans à la MJC de Merignac finalement annulé grâce à la mobilisation exemplaire de l'AFC Nord Gironde. Bravo !"
     
     

    6. L'appel de Sylvain Durain

    "Localisme, régionalisme, beauté du terroir et de l'histoire des pays lorrains, c'est le sens de notre revue "La Nouvelle Revue Lorraine", qui fêtera ses 50 ans cette année. Aidez-nous à maintenir ce fleuron de notre histoire ! Abonnement :  editionsduverbehaut.fr/produit/abonne"
     
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    7. De SOS CALVAIRES :

     

     

    À DEMAIN !

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  • Demain dimanche, jour de Pâques, pas de notes sur lafautearousseau, qui fait ”relâche”, comme les jours de Noël et de l'


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    "À la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. À Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l’Évangile nous devons notre idée même de l’homme. Si nous renions l’Évangile, nous sommes perdus !" disait avec raison Jean de Lattre de Tassigny.

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    Et Chateaubriand écrivait :

    "...Après Alexandre, commença le pouvoir romain; après César, le christianisme changea le monde; après Charlemagne, la nuit féodale engendra une nouvelle société; après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares. La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale; on n'arrive à la création des peuples que par les routes du ciel : les chemins de fer nous conduiront seulement avec plus de rapidité à l'abîme..." (Mémoires d'Outre-tombe, tome II, p.261). 

    Pourquoi ce "néant" dont parle, avec raison, Chateaubriand, après Napoléon, le sabre, l'héritier, le continuateur de la Révolution ?

    Parce que la Révolution est d'abord et avant tout anti chrétienne; qu'elle s'est pensée, voulue et accomplie, en dehors, sans et contre l'héritage millénaire de la France chrétienne; un héritage qu'elle a voulu effacer et qu'elle prétend remplacer par elle-même, puisqu'elle se conçoit comme une nouvelle Religion, la Nouvelle Religion Républicaine.

    Mais cette Nouvelle religion est inféconde : elle n'a su qu'affaiblir considérablement - sans le détruire  complètement - le christianisme et avec lui l'âme, l'esprit Français. Et, aujourd'hui, les Français - des-éduqués par une École sectaire qui les a voulus "sans Dieu et sans Roi" - pour reprendre le mot de Jules Ferry - se retrouvent désemparés face à un Islam conquérant - lui - ou alors face au "vide", au "néant" dont parlait Chateaubriand.

    Et cela parce que ses soi-disant "valeurs" ne sont que des mots, des abstractions et des incantations vaines, des formules creuses, qui ne pèsent d'aucun poids devant les réalités. La République idéologique n'a su et pu que détruire, sans rien construire à la place de ce qu'elle effaçait...

    Le 8 novembre 1906, René Viviani prononça un discours fleuve à l'Assemblée (extrait) :

    lfar viviani.jpg"...Nous sommes face à face avec l’Église catholique... La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu... Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi... La neutralité fut toujours un mensonge.

    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...

    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...

    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...

    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination..."

    Peu de temps avant ce discours, haineux mais au moins clair, c'est Georges Clemenceau qui, le 29 janvier 1891, avait lui aussi été très clair :

    lfar viviani 1.jpg"...La Révolution française est un bloc… un bloc dont on ne peut rien distraire... C’est que cette admirable Révolution par qui nous sommes n’est pas finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous en sommes encore les acteurs, c’est que ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis. Oui, ce que nos aïeux ont voulu, nous le voulons encore. Nous rencontrons les mêmes résistances. Vous êtes demeurés les mêmes ; nous n’avons pas changé. Il faut donc que la lutte dure jusqu’à ce que la victoire soit définitive..."

    Ce combat de titans a donc débuté avec la funeste Révolution de 1789, et, depuis l'instauration de la funeste République en 1875, la France subit ce Régime qui la déclasse inexorablement, du point de vue matériel, en même temps qu'il la "vide" intérieurement de sa richesse spirituelle. Après avoir "changé le peuple" dans son mental, son moral, son imaginaire, par l'école, la République idéologique, devenue Système monstrueux, "change le peuple" par une immigration massive et continue : tout, pourvu que meure la France traditionnelle, lentement surgie du fond des âges àlfar flamme.jpg partir de Clovis et de son baptême.

    Nous, au contraire - qui préférons nous appeler "alter-révolutionnaires" que contre-révolutionnaires... - nous nous inscrivons clairement et fièrement dans cet héritage millénaire, chrétien et royal, écrit par nos ancêtres sur cette terre de France, et nous voulons poursuivre "l'aventure France"  en commençant, d'abord, non pas pas "restaurer" un ordre ancien, mais par "ré-instaurer" l'esprit vivifiant et fécond de cet ordre, rénové et adapté aux exigences de notre temps...

    "Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" (Charles de Gaulle). 

    Voilà pourquoi - trop rapidement résumé, certes... - lafautearousseau, trois fois par an, manifeste son attachement aux vraies racines de la France, qui sont chrétiennes, plutôt qu'aux malfaisantes nuées d'une Révolution sanguinaire, belliqueuse et génocidaire...

    À Noël, à Pâques et le 15 août, voilà ce que nous voulons dire, en... ne disant rien !

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Michel Onfray a mille fois raison : le "spectacle" (?) offert par la classe politique de ce Système est "pitoyable et minable... L'époque sent terriblement mauvais..." 

    En ces jours où l'on fait mémoire de l'assassinat du Roi Louis XVI, nous nous contenterons - en plus d'approuver ces propos - de les dédier à ce pauvre Saint Just et à ses camarades terroristes révolutionnaires, eux qui prétendaient "régénérer" la France : tu as bien prononcé cette phrase horrible, Saint Just, en parlant de Louis XVI, lors de son pseudo-procès :

    "Je ne juge pas, je tue; une nation ne se régénère que sur un monceau de cadavres..."

    Eh, bien ! regarde, Saint Just ! Et regardez, vous ses complices ! Vous avez fait tout ce que tu avez fait, la destruction de notre Famille Royale, la mise à bas de notre édifice politique millénaire, le Génocide vendéen, une déclaration de guerre insensée à l'Europe qui nous a conduit, après une saignée de vingt-cinq ans, à Waterloo, épuisés et ayant perdu notre prépondérance européenne et mondiale... et tout cela, soi-disant, pour "régénérer" la France ?

    Mais, regardez dans quel état misérable elle se trouve, cent cinquante ans après qu'on lui ait appliqué vos principes mortifères...

    Regardez ces "régénérés" d'aujourd'hui : ce sont vos enfants...

    Regardez cette société d'aujourd'hui, dont vous êtes à l'origine : elle est "pitoyable et minable", elle "sent terriblement mauvais", et ce n'est pas un royaliste qui vous le dit...

    ALORS ?

    (extrait vidéo 0'50)

    https://x.com/FrontPopOff/status/1746138819542278222?s=20

     

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    1. Le coût aberrant et totalement injustifé de l'électricité, qui plus est en hausse constante...  De Loïk Le Floch-Prigent, ancien président de GDF :

    "Il n'y a rien dans les traités qui oblige à être dans le marché de l'électricité européen. Nous pouvons partir à tout moment... Le président de RTE est favorable à ce que le prix revienne au coût."

    (extrait vidéo 1'19)

    https://x.com/tvlofficiel/status/1681329428176011268?s=20

    En marche vers la fin de l'AReNH

    La France, grâce à nos centrales nucléaires, produit un Kwh à 42 centimes  En marche vers la fin de l'AReNH !

     

    2. Gabriel Attal et Catherine Vautrin en visite au CHU de Dijon... Une soignante leur lance :

    "On prend beaucoup de gens, dont les personnes étrangères qui sont en situation irrégulière. L'Hôpital est en train de mourir..."

    https://www.cnews.fr/france/2024-01-13/lhopital-est-en-train-de-mourir-gabriel-attal-et-catherine-vautrin-interpelles-par

    L'hôpital est en train de mourir, je ne sais pas si vous vous en rende... |  TikTok
     
     
     

    3. Oui, l'insécurité en zone rurale grandit (comme dans les zones urbaines) et, non, ce n'est pas "un sentiment d'insécurité" : c'est, hélas, la bien triste réalité... Vincent Roy a raison de le rappeler, n'en déplaise à Dame Borne :

    "Madame Borne nous a expliqué qu’il n’y avait qu’un sentiment d’insécurité depuis des années... or là on voit bien que même dans les zones rurales, l’insécurité grandit..."

    (extrait vidéo 1'06)

    https://x.com/CNEWS/status/1746144883708948668?s=20

    Vincent Roy : «Madame Borne nous a expliqué qu'il n'y avait qu'un sentiment  d'insécurité depuis des années, (...) or là on voit bien que même dans les zones  rurales, l'insécurité grandit» -
     

    4. Normandie : un armurier se fait cambrioler par 3 hommes armés d’un fusil à pompe et d’une barre de fer; il ouvre le feu et tue l'un des braqueurs, par ailleurs délinquant recherché. Soutien à ces français livrés à eux-mêmes qui ne veulent plus subir cette violence quotidienne. Et puis, ce sont les "risques du métier" (!) pour la racaille... Si on choisit sa vie dans la violence, et si l'on veut qu'elle soit dans la délinquance et l'agression perpétuelle d'autrui, il faut assumer, "assurer", comme on dit, et pas venir pleurer après...

    (extrait vidéo 14'1)

    https://x.com/MontbrialAvocat/status/1746217378512244808?s=20

    Normandie: un armurier se fait cambrioler, il ouvre le feu et tue l'un des  braqueurs
     

    5. De Christine Kelly (sur tweeter) à propos de la juste colère de nos compatriotes mahorais :

     

    6. L'énorme protestation des paysans allemands expliquée par un paysan français - Cédric Viallemonteil, éleveur bovin à Sourniac, dans le Cantal) - qui comprend et approuve cette colère :

    "Parfois il faut savoir dire stop : stop aux pressions des règles européennes, stop aux décisions aberrantes même en France. Alors oui, le mouvement allemand me fait plaisir..."

    (extrait vidéo 1'07)

    https://x.com/CNEWS/status/1746150872264909130?s=20

    En Allemagne, un raz de marée d'agriculteurs en colère déferle sur les  autoroutes
     
    En Allemagne, un raz de marée d’agriculteurs en colère déferlent sur les autoroutes

     

    7. Dans Front populaire, Nghia NGUYEN s'élève, avec raison contre une comparaison totalement inappropriée, et même totalement aberrante :

    "À quoi sert l’histoire ?" : l’Afghanistan, le Moyen Âge et l’historien

    CONTRIBUTION / OPINION. En qualifiant le régime taliban de « moyenâgeux », le monde médiatique dresse un parallèle injustifié entre les régimes islamistes contemporains et l’histoire politico-religieuse de l’Europe..."

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    Des hommes afghans sont assis sur les décombres de leurs maisons détruites après un tremblement de terre dans le district de Zenda Jan dans la province de Herat, dans l'ouest de l'Afghanistan, dimanche 8 octobre 2023.CRÉDITS ILLUSTRATION : © OMID HAQJOO/AP/SIPA

     

    Pour nous, en effet, le Moyen-Âge - "énorme et délicat", comme le disait notre Verlaine - c'est ce millénaire magnifique de "grande clarté" dont a si bien parlé Gustave Cohen, dans un admirable petit livre dont l' "Avant dire" et l' "Avant partir" constituent notre 44ème Grands Textes :

    GRANDS TEXTES (44) : La grande clarté du Moyen-Âge, par Gustave Cohen

    Paris, Notre-Dame, France - Concepto

     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Dans Boulevard Voltaire :

    "Séjourné au Quai d’Orsay : pourquoi cette nomination est consternante. Gabrielle Cluzel a justement épinglé l'un des péchés originels de ce remaniement : l'évacuation du critère de compétence..."

    https://www.bvoltaire.fr/sejourne-au-quai-dorsay-pourquoi-cette-nomination-est-consternante/?feed_id=34951&_unique_id=65a2aa2402cfe

     

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    1. Guillaume Bigot a la dent dure, à propos du soi-disant remaniement, mais il a raison... :

    "Est-ce que c’est un remaniement ou un grand déplacement ? On peut se poser la question. Sans manquer de respect au Premier ministre, il y a un côté Martine, Martine au commissariat..."

    (extrait vidéo 2'12)

    https://x.com/CNEWS/status/1746416804627398949?s=20

    Amazon.fr - Martine, numéro 34 : Martine à l'école - Delahaye, Gilbert,  Marlier, Marcel - Livres
     

    2. Un manque de moyens, ou de professeurs, dans le Ministère de la des-Éducation nationale ? Laissons parler les réalités...  Question impertinente : elle sert à quoi, elle est affectée à quoi cette véritable armée de 220.514 "personnes administratives et de support" ?...

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    3. Le député de gauche Jérôme Guedj a critiqué la ministre Oudéa Castera d'avoir mis ses enfants dans "le privé", avant de terminer son intervention en reconnaissant... qu'il avait fait pareil ! De Geoffroy Lejeune :

    "Tant que les gens qui nous gouvernent seront installés dans une vie différente de nos concitoyens, ils ne pourront pas prendre conscience de la même manière qu’eux des problèmes qui nous touchent..."

    (extrait vidéo 1'01)

    https://x.com/CNEWS/status/1746251977565126874?s=20

    Polémique autour d'Amélie Oudéa-Castéra, vote de confiance... Le "8h30  franceinfo" de Jérôme Guedj - YouTube
     

    3 BIS. Évidemment, on le savait depuis longtemps, mais il est toujours bon de le rappeler à "populo gobe tout", comme le fait ici Bruno Attal (sur tweeter) :

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    5. Évidemment d'accord avec Éric Zemmour :

    "Il y a énormément de gaspillage dans les dépenses sociales et budgétaires de l’État. Par exemple, en 2023 :  Pour l’aide publique au développement, la France a donné 500 millions au Brésil, 500 millions au Maroc, 320 millions à la Colombie, 190 millions à la Chine !  L’aide aux associations représente 11 milliards d’euros. Il faut drastiquement réduire ou supprimer ces dépenses pour baisser les impôts des Français."
     
    (extrait vidéo 1'19)
     
     
    190 millions à la Chine ! Il est fou, Afflelou, il est fou !!!

     

    6. Dans Le Journal du Dimanche (extrait de l'article de Charlotte d'Ornellas) : Affaire Théo Luhaka : histoire d’un naufrage politico-médiatique...

    ASSISES. Trois policiers sont jugés pour violences volontaires aggravées. Dans cette affaire, depuis des années, médias et politiques ont relayé sans prudence le seul récit de Théo.

    2 février 2017, fin d’après-midi dans la cité des 3000, à Aulnay-sous-Bois. Quatre policiers de la BST procèdent à un contrôle d’identité sur une dalle réputée pour son trafic de drogue. L’interpellation de Théodore Luhaka, un des jeunes alors présents, se passe mal. Le soir même, auditionné à l’hôpital, Théo accuse les policiers de viol en réunion. Un fonctionnaire lui aurait « enfoncé le bâton dans les fesses après avoir écarté le caleçon sur le côté » pendant qu’un autre lui « tenait les jambes » et qu’un troisième le maintenait « légèrement sur le côté ». Des affirmations que semble corroborer la déchirure de son sphincter que constatent les médecins.

    Lors de leur audition devant l’IGPN, les fonctionnaires racontent une autre histoire : Théo aurait refusé de se laisser interpeller, se débattant « très violemment », ce qui aurait poussé un policier à faire un geste « d’estoc », c’est-à-dire donner un coup de matraque dans le haut de la cuisse pour le forcer à plier les jambes et se laisser interpeller. Ils admettent une interpellation très musclée, une scène confuse et un usage de la force qu’ils jugent « légitime », mais nient en bloc toute intention de viol...

    François Hollande, alors président de la République, au chevet de Théo.
    François Hollande, alors président de la République, au chevet de Théo. © Arnaud Journois/MAXPPP

     

    7. Amusant, et choquant à la fois... De Sarah (sur tweeter) :

    "Vous imaginez les réunions familiales ? " Tu as été superbe Maman !" " Toi aussi mon chéri ! " " Quant à toi Tonton, quelle brillante analyse sur Macron ... "

    (ndlr : ajoutons juste à cette liste que Attal est le cousin d'Appoline de Malherbe...)

     

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    À DEMAIN !

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  • Éphéméride du 28 janvier

    Buste-reliquaire de Charlemagne dans la Chambre des trésors de la crypte de la Chapelle palatine d'Aix-la-Chapelle 

     

     

    814 : Mort de Charlemagne 

     

    "Sous cette pierre gît le corps de Charles, grand et orthodoxe empereur qui agrandit noblement le royaume des Francs"   

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    La Chapelle palatine, à Aix-la-Chapelle 
     

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre III, Grandeur et décadence des Carolingiens : 

    "...D'ailleurs, il ne faudrait pas croire que le règne de Charlemagne eût été un âge d'or où les hommes obéissaient avec joie. Le besoin d'ordre, le prestige impérial conféraient à Charles une dictature. Il en usa. Ses expéditions militaires, plus d'une par an, coûtaient cher. Elles n'étaient pas toujours suivies avec enthousiasme. Il fallut que Charlemagne eût la main dure, et il eut affaire à plus d'un Ganelon. À sa mort, les prisons étaient pleines de grands personnages dont il avait eu sujet de se plaindre ou de se méfier. Son gouvernement fut bienfaisant parce qu'il fut autoritaire. Un long souvenir est resté de la renaissance intellectuelle qui s'épanouit à l'abri de ce pouvoir vigoureux. Encore une fois, la civilisation, héritage du monde antique, était sauvée. C'était un nouveau relais avant de nouvelles convulsions.

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    Au fond, l'Empire de Charlemagne était fragile parce qu'il était trop vaste. Il ne tenait que par le génie d'un homme. Dans une Europe où des nations commençaient à se différencier, refaire l'Empire romain était un anachronisme. Charlemagne avait dû fixer sa résidence à Aix-la-Chapelle, c'est-à-dire à mi-chemin entre l'Elbe et la Loire, de manière à n'être éloigné d'aucun des points où des mouvements pouvaient se produire. Ce n'était pas une capitale. C'était un poste de surveillance. Un peu avant sa mort, qui survint en 814, Charlemagne eut des pressentiments funestes pour l'avenir. Ses pressentiments ne le trompaient pas.

    Après quatre générations de grands hommes, la vigueur des Pipinnides était épuisée..."

     

    Ces "pressentiments", dont parle Bainville, étaient liés aux rapports fait à l'empereur au sujet de ces êtres agressifs, venus du Nord - les "north men", ou normands... -  sur leurs vaisseaux très maniables : les drakkars. Et, de fait, les premières incursions vikings auront lieu dès 856, soit cinquante ans à peine après la mort du grand Empereur ! (voir l'Éphéméride du 28 décembre et l'Éphéméride du 28 novembre)

     L'Histoire se répète : à huit siècles d'intervalles, Louis XIV aura, lui aussi, des "pressentiments"; et, hélas, ces "pressentiments" ne le tromperont pas plus qu'ils n'avaient trompé Charlemagne : le Grand électeur de Brandebourg venait de se proclamer "roi de Prusse" (voir l'Éphéméride du 18 janvier)

     

     

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    1225 : Naissance du futur Saint Thomas d'Aquin

     

    De Luc Adrian :

    "...Plutôt que Thomas d'Aquin, on pourrait l'appeler Thomas de Paris, puisque ce dominicain, né en 1225 près de Naples, rallie la capitale du royaume pour y achever ses études dès l'âge de 20 ans...

    Il passera à Paris la plus grande partie de sa vie et y enseignera à la suite de son maître Albert le Grand. Ce dernier prédira : "Les mugissements du "boeuf muet" (Thomas était de forte stature et de caractère taciturne, ndlr) empliront le monde entier."

    À Bonaventure, qui lui reprochait de "mettre l'eau de la raison dans le vin de la sagesse divine", Thomas aurait répondu que, comme à Cana, l'eau s'y trouverait changée en vin. "Refusant de rendre étrangères les unes aux autres les vérités rationnelles et révélées, il bâtit une oeuvre réconciliant Athènes et Jérusalem", résume Georges Daix dans son Dictionnaire des Saints (JC Lattès). Car la grâce ne détruit pas la nature, elle l'exauce en l'exhaussant.

    Reviens, saint d'Aquin, nous sommes devenus bêtes..."

    S'il passa à Paris "la plus grande partie de sa vie", c'est également en France qu'il devait mourir, le 7 mars 1274 : âgé de quarante-neuf ans, il se rendait au concile de Lyon, où il avait été convoqué comme expert (voir l'Éphéméride du 7 mars).

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    Saint Thomas, par Fra Angelico

     http://www.thomas-d-aquin.com/Pages/Presentation/PresentMenuCadre.html

     

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    1393 : Tragédie du Bal des Ardents

     

    Alors que le roi Charles VI célèbre par un bal masqué le mariage d'une des dames d'honneur de la reine Isabeau de Bavière à l'Hôtel Saint-Pol, à Paris, son frère le duc d'Orléans entre dans la salle de bal, accompagné de cinq porteurs de torche. L'un des porteurs s'approche trop près de l'un des seigneurs, dont le déguisement prend feu, ainsi que celui du roi et de quatre convives. Le roi est sauvé, mais cinq personnes périssent.

    Cette tragédie affecte profondément le roi, qui, l'année précédente, en route vers la Bretagne, a connu la première manifestation du trouble psychique qui l'affectera par intermittence toute sa vie; et ne fera qu'amplifier le mal...

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    Cette folie intermittente du roi Charles VI aura, évidemment, de lourdes conséquences : dans notre album "L'aventure France racontée par les cartes", voir la photo "Guerre de Cent Ans (3/4) : deuxième effondrement"

    Le fils du roi, le Dauphin Charles (futur Charles VII) dut même quitter Paris (où Henri V, roi d'Angleterre, fit son entrée le 1er décembre 1420) et s'exiler à Bourges, où viendra le "chercher" Jeanne d'Arc : voir l'Éphéméride du 1er décembre

     

     

     

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    1794 : Mort de La Rochejaquelein

     

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    De Michel Mourre :

     

    "Ancien officier de la garde constitutionnelle de Louis XVI et fils d'un émigré, il se retira après le 10 août 1792 dans la terre de Clisson, auprès de son cousin Lescure. À la tête de paysans vendéens, il rejoignit Bonchamps et d'Elbée, se distingua à la bataille de Fontenay  (24 mai 1793), entra dans Saumur (9 juin), sauva les vendéens de la déroute à Luçon, remporta la victoire de Chantonnay (septembre) mais fut vaincu à Cholet (octobre).

    Devenu commandant en chef des vendéens après la mort de Lescure, il fit preuve de réels talents militaires, mais finit par être réduit à une guérilla sans espoir après les défaites d'Ancenis et de Savenay, et fut tué au combat de Nouaillé."

     

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    Drapeau de La Rochejaquelein
      
     
     
  • Éphéméride du 18 juin

    Rouen, de nos jours : Place du Vieux-Marché

     

     

     

     

    1204 : La Normandie redevient française    

     

     

    Le roi de France Philippe Auguste triomphe, à Rouen, du souverain anglais Jean sans Terre.

     

    Dès 1202, Philippe Auguste avait confisqué les terres de Jean, ce qui avait donné naissance au sobriquet de Jean sans Terre. Et il avait frappé un grand coup en s'emparant du célèbre Château Gaillard, construit par Richard Cœur de Lion (voir l'Éphéméride du 6 mars).           

     

    Philippe Auguste s’emparera ensuite par les armes de l’Anjou et de la Touraine. 

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    1429 : Victoire de Patay

     

     

    Juste après la levée du Siège d'Orléans, c'est la première grande défaite que Jeanne, accompagnée de Jean d’Alençon et Arthur de Richemont, inflige aux Anglais et à leur chef, le général Talbot, qui est fait prisonnier et doit remettre son épée à Xaintrailles, l'un des meilleurs compagnons d'arme de Jeanne, avec La Hire (sur Étienne de Vignolles, dit "La Hire", voir l'Éphéméride du 11 janvier).

     

    L'élan est donné, et l'enthousiasme le rend irrésistible. Électrisés, les Français vont entamer la marche vers Reims car, comme l'a très bien expliqué Jacques Bainville, "la grande idée de Jeanne fut le Sacre de Reims".

     

    C'est la libération d'Orléans, suivie de la victoire de Patay, qui ont rendu possible cette chevauchée victorieuse vers la ville du Sacre...

     

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    La brillante victoire de Patay a donc cette particularité d'être à la fois "conséquence" et "cause" : conséquence directe d'une heureuse victoire militaire (les Anglais bousculés à Orléans et la ville libérée) elle devient - et c'est bien plus important encore... - la cause d'une victoire politique, car elle lance la "chevauchée fantastique vers Reims", et le sacre, à travers des territoires souvent hostiles et, en tout cas, majoritairement occupés par les Anglais ou leurs alliés.

     

    Jusque là, il y a grande pitié dans le royaume de France, au point que la légitimité du souverain ne s'impose pas à tous : si les territoires du sud reconnaissent le "gentil Dauphin", Charles VII, celui-ci est rejeté et méprisé ("le petit roi de Bourges" !...) par les Anglais et leurs alliés, qui, dans tout le nord et l'est du pays reconnaissent au contraire comme roi de France "le petit roi godon", d'ailleurs sacré à Notre-Dame de Paris !

     

    Patay est donc bien une date majeure, et à la charnière du "militaire" et du "politique"...

     

     

    Dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes,  voir la photo "Guerre de Cent Ans (4/4) : deuxième rétablissement"

     

    La Geste héroïque de Jeanne est un moment fondamental de notre Histoire nationale : ses moments essentiels en sont relatés dans ces Éphémérides aux 25 février (rencontre de Jeanne et du Dauphin, à Chinon), 8 mai (libération d'Orléans), 18 juin (victoire de Patay), 17 juillet (sacre de Reims), 23 mai et 21 novembre (capture, et livraison aux Anglais), 30 mai (martyre), 16 mai (canonisation), 10 juillet (instauration de la Fête nationale). 

     

    Ne quittons pas cette entrée sans noter que la bataille de Patay est directement à l'origine d'une expression très célèbre et toujours très employée de nos jours, même si la plupart de ceux qui l'utilisent ignorent cette origine : eh, oui ! l'expression "mettre la pâtée", pour parler d'une victoire nette et sans équivoque, n'est que la transcription phonétique de... la déroute des "Anglois" à Patay !

     

    https://www.rtl.fr/culture/culture-generale/pourquoi-jeanne-d-arc-est-a-l-origine-de-l-expression-mettre-la-patee-7900015200

     

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    1690 : Création du Régiment de Clare; aux origines de la "Brigade irlandaise"...

     

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     Drapeau du Régiment de Clare...

     

     

    Dans notre Album Drapeaux des Régiments du Royaume de France, voir plus particulièrement - pour ce qui concerne les régiments irlandais - la partie 5 : "La Brigade Irlandaise"...

     

     

     

     

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    1726 : Mort de Michel Delalande

     

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    Delalande est aussi l'auteur du magnifique Te Deum, joué devant Louis XIV le 28 août 1706, à l'occasion de l'inauguration de l'Hôtel des Invalides (voir l'Éphéméride du 28 août) :

     01 - Morceau 1.mp3

     

     

     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : ”la démence révolutionnaire” (le mot est de Balzac)...

    1912 : La Revue de Paris achève la publication, en feuilleton, de "Les Dieux ont soif"...

     

    15 janvier,empire allemand,galerie des glaces,versailles,provence,aix en provence,saint rémy,reims,croisade des albigeois,université de paris,clovis,philippe augustePrétendre "régénérer" les autres - par la force, évidemment, s'ils ne sont pas d'accord... - et prétendre faire leur bonheur éventuellement malgré eux, sans eux et contre eux, c'est, à coup sûr, dégénérer très vite soi-même, sombrer dans la paranoïa et la démence personnelle, et, collectivement, aboutir immanquablement au Totalitarisme et au Génocide.

    "Régénérer", c'était le mot fétiche d'un Saint Just ("...une Nation ne se régénère que sur des monceaux de cadavres..."), d'un Barère ("le vaisseau de la révolution ne peut arriver au port que sur une mer rougie de flots de sang...") d'un Carrier ("Nous ferons de la France un cimetière plutôt que de ne pas la régénérer à notre façon..." ) ou de toute leur clique d'assassins...

    Leurs descendants - surtout en Asie... - emploieront volontiers le terme de ré-éduquer, dans des camps de ré-éducation dont on sait combien peu sortirent, et dans quel état : mais que l'on dise "régénérer" ou "ré-éduquer", l'idée centrale, et le crime, sont les mêmes...

    C'est ce délire mortifère et ce naufrage mental et moral qu'Anatole France, à l'âge de soixante-sept ans, décide de comprendre, d'expliquer, de montrer : on pourrait dire, de disséquer : ce sera Les Dieux ont soif...

     

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    "Les Dieux ont soif" est un roman d'Anatole France, publié en feuilleton dans la Revue de Paris du 15 octobre 1911 au 15 janvier 1912, puis en volume chez Calmann-Lévy à la mi juin 1912.

    "La société devient enfer dès qu'on veut en faire un paradis." Cette pensée si juste de Gustave Thibon accompagne le lecteur tout au long de cette impeccable dissection de la démence révolutionnaire, qui renvoie à cette autre phrase, monstrueuse celle-là, prononcée par Staline, et qui "légitime" (!) tous les Génocides : "Le problème, c'est les hommes; pas d'hommes, pas de problème !..."

    De même que le personnage central du roman, le peintre raté Évariste Gamelin, fait irrésistiblement penser à la morale de la Fable d'Anouilh, "Le loup et la vipère" :

    "Petits garçons heureux, Hitler ou Robespierre,

    Combien de pauvres hères Qui seraient morts chez eux ?"...

    Avec justesse, Balzac qualifia cette bien triste époque de "sanglante démence" (Rois de France, Éditions Afrique Orient, 2017, page 71)...

     

    15 janvier,empire allemand,galerie des glaces,versailles,provence,aix en provence,saint rémy,reims,croisade des albigeois,université de paris,clovis,philippe augusteLe fait est surprenant, car, en 1911 - lorsque débute la publication en feuilleton de "Les Dieux ont soif" - Anatole France provoque la fureur de ses "amis" politiques - qui crient à la trahison (il a tout de même collaboré dès sa création à L'Humanité, en publiant Sur la pierre blanche dans les premiers numéros, et dans laquelle il écrivit un Salut aux Soviets, en novembre 1922 !...), et la profonde satisfaction des milieux réactionnaires (il faut se souvenir que, en 1911, la République est toute jeune encore, elle n'a été établie, par les multiples inconsciences et inconséquences des royalistes et du roi lui-même - Henri V - qu'en 1875, c'est-à-dire qu'elle a, à peine, 36 ans, qu'elle est encore mal assurée et qu'elle manque de légitimité, tout le monde sachant bien qu'elle a été voulue, pour les Français, par Bismarck...). Le sinistre Aragon - lui-même grand Épurateur devant l'Éternel, en 45... - alla jusqu'à écrire: "Il ne faut plus que, mort, cet homme fasse de la poussière !"

    Cela importe peu à Anatole France, qui, d'un point de vue littéraire n'a plus rien à prouver et peut, en quelque sorte, tout se permettre : lui, qui n'a plus que treize ans à vivre, connaît la gloire, et recevra d'ailleurs, en 1921, le Prix Nobel de littérature...

    REIMS 1914 6.jpgIl aggravera même, en quelque sorte, son cas, durant la Première Guerre mondiale, lui qui côtoyait tant de pacifistes - tous germanophiles "de fait" - lorsqu'il n'hésita pas à écrire des phrases terribles sur le peuple allemand à propos de la destruction volontaire et méthodique, par les troupes du Kaiser, de la cathédrale de Reims (dans La Guerre Sociale, du 22 septembre 1914) : "Les barbares ont incendié, en invoquant le dieu des chrétiens, un des plus magnifiques monuments de la chrétienté.
    Ils se sont ainsi couverts d’une infamie immortelle, et le nom allemand est devenu exécrable à tout l’univers pensant.
    Qui donc, sous le ciel, peut douter maintenant qu’ils sont les barbares et que nous combattons pour l’humanité ?..."

     

    LA REVUE DE PARIS.jpgLe 15 octobre 1911, La Revue de Paris entreprend donc la publication, en feuilleton, de "Les Dieux ont soif", publication qui s'achèvera le 15 janvier 1912, l'ouvrage entier paraissant, à la mi-juin de la même année, chez Calmann-Lévy.

    Le titre de l'ouvrage est emprunté à Camille Desmoulins, qui s'écria, la veille de son exécution - lui qui avait fait assassiner tant d'innocents... -  "Les Dieux ont soif de sang..."

    L'intrigue, en elle-même, n'a quasiment aucun intérêt, l'essentiel étant de montrer comment des êtres humains - humains au départ, et "normaux"... - deviennent cruels et féroces quand ils sont persuadés de détenir la Vérité, et de "voir Dieu", au risque d’être "dévorés par l’Histoire", comme l’est Évariste Gamelin, le triste héros de l'oeuvre, peintre raté, qui finira guillotiné comme son idole, Robespierre, après avoir envoyé lui aussi tant d'innocents à la mort, lui qui n'était qu'un être "ordinaire qui se croit extraordinaire".

    TERREUR.jpgLes Dieux ont soif racontent des événements qui se passent de mai 1793 à la fin juillet 1794 (11 thermidor, an II), à travers l’histoire d’Évariste Gamelin, ce peintre raté, qui devient juré au Tribunal révolutionnaire. Faisant "taire ses sentiments dans l’intérêt supérieur de l’humanité", persuadé d’être un pur, cet austère met en pratique jusqu’au fanatisme la devise des révolutionnaires inscrite au-dessus de la porte de l’église des Barnabites devenue siège de l’assemblée générale de la section : "Liberté, Egalité, Fraternité ou la Mort." Et l’on pourrait dire de lui ce qui fut dit de Robespierre l’Incorruptible : "Il est vertueux : il sera terrible."


       
    1. En voici quelques morceaux choisis, quelques "bonnes feuilles", tirées de notre note :

    Les Dieux ont soif : comme une analyse clinique de la démence révolutionnaire...

    2. Et en voici le commentaire donné par Jacques Bainville dans L'Action française du Dimanche 23 Juin 1912 :

    Grandes "Une" de L'Action française : Jacques Bainville présente et commente "Les Dieux ont soif", d'Anatole France...

     

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  • Éphéméride du 6 mars

    Château-Gaillard, aujourd'hui

     

     

     

    1204 : Chute de Château-Gaillard 

     

    Cinq ans après la mort de son adversaire, Richard Coeur de lion, Philippe Auguste s'empare de ce verrou stratégique et rattache la Normandie au Royaume.

    Les Capétiens l'emportent sur les Plantagenêts, et terminent à leur avantage cette première Guerre de Cent ans.

    Mais ce n'était pas écrit d'avance !

    Plusieurs fois dans l'Histoire (comme avec Louis XI, opposé aux Ducs de Bourgogne...) le Roi de France finira par sortir vainqueur d'un duel engagé avec plus fort que lui au départ. 

    "Qu'elle est belle, ma fille d'un an !" s'était exclamé Richard Coeur de Lion, contemplant la puissance de sa forteresse construite en si peu de temps, une véritable prouesse pour l'époque :
     
     
     
     
     

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    1597 : Aux origines du Régiment d'Auvergne...

     

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    Dans notre Album Drapeaux des Régiments du Royaume de France, voir la photo Le Régiment d'Auvergne...

    Créé sous le nom de Régiment du Bourg de Lespinasse, il est l'une des plus anciennes unités militaires françaises, l'un des cinq "Petits Vieux"...

     

     

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    1597 : Création du Régiment de Bourbonnais

     

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    Dans notre Album Drapeaux des Régiments du Royaume de France, voir la photo Le Régiment de Bourbonnais...

     

     

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    1666 : Louis XIV, aux origines de l'Académie de France à Rome, la "Villa Médicis"...

     

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     C'est le 6 mars 1666 que partit de France la première promotion de l'Académie de France à Rome, créée par Colbert sur instructions de Louis XIV...

     

    Fondée en 1666 par Louis XIV, l'Académie de France à Rome favorise la création artistique dans tous ses domaines en offrant des temps de résidence pour artistes et chercheurs, et en proposant une programmation culturelle qui vise à valoriser les échanges entre la France et l'Italie, dans un esprit d'ouverture sur l'Europe et sur le reste du monde. Elle s'occupe également de conserver et faire connaître la Villa Médicis, son siège depuis 1803, sur la colline du Pincio, à Rome ses jardins et collections d'art.

    L'Académie de France à Rome fut d'abord logée, pendant sept ans, dans une maison sur les pentes du Janicule, près du Monastère de Sant'Onofrio, puis dans le Palais Caffarelli (en 1673); onze ans plus tard (en 1684) elle déménagea à nouveau, pour le Palais Capranica. En 1725, elle s'établit au Palais Mancini. Enfin, en 1803, elle s'établit à la Villa Médicis, où elle se trouve encore, sur décision de Napoléon.

     

       http://www.villamedici.it/fr

     

     

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    1695 : Mort d'Everard Jabach

             

    Né à Cologne dans une famille de banquiers, Everard Jabach, financier et collectionneur (1618-1695), s’installe à Paris en 1638, devient le banquier de Mazarin et obtient les titres de directeur de la Compagnie des Indes orientales et directeur de la Manufacture des Gobelins.

    Il fut aussi l’un des plus grands collectionneurs de son siècle.

    En 1671, de mauvaises affaires le forcèrent à se dessaisir de son extraordinaire collection, que Louis XIV fit acheter : Jabach vendit au roi 101 tableaux (dont le Concert champêtre de Giorgione, le Saint Jean-Baptiste de Léonard de Vinci, l'Érasme d'Holbein) et 5.542 dessins, tous actuellement au Louvre, et qui sont d'ailleurs à l’origine du Cabinet des dessins du Louvre.  

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    Saint Jean-Baptiste, par Léonard de Vinci 

     

    Cependant, un autre grand collectionneur du siècle suivant, Jean-Pierre Mariette, écrit que "Monsieur Jabach, dont le nom subsistera pendant longtemps avec honneur dans la Curiosité, en vendant au Roi ses Tableaux et ses Desseins, s’était réservé une partie des desseins et ce n’étoient pas certainement les moins beaux..."

    Jabach (ci-dessous) continua par la suite de collectionner les dessins : à sa mort, l’inventaire de ses biens fait état de quelque 4.000 feuilles. À l’occasion de la publication de cet inventaire, dont le manuscrit est conservé à la Bibliothèque centrale des musées nationaux, on peut voir que l’art italien est prédominant (Léonard de Vinci, Andrea del Sarto, Parmesan, Carrache...) sans toutefois éclipser les écoles du Nord : Lucas de Leyde, Durer ou Van Dyck, l’art français étant représenté par un bel ensemble de Nicolas Poussin. 

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    1824  : Élection de la Chambre retrouvée

              

    Les élections au suffrage censitaire donnent à nouveau une écrasante majorité aux Ultras : les Libéraux sont réduits au nombre de 17 sur 428 députés.

    Cette domination écrasante des royalistes fait donc surnommer la nouvelle Chambre "la chambre retrouvée" en référence à celle de 1815 connue sous le nom de "Chambre introuvable" selon une expression de Louis XVIII, étonné lui-même, alors, de l'importance du succès électoral des royalistes (voir l'Éphéméride du 21 août).

     

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    1980 : Première femme à l'Académie française...

     

    Marguerite Yourcenar, de son vrai nom Marguerite de Crayencour (dont Yourcenar est l'anagramme), est la première femme élue à l'Académie française : à 76 ans, l'auteur des Mémoires d'Adrien et de L'Oeuvre au noir s'installe dans le fauteuil de Roger Caillois.

     

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    http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/marguerite-yourcenar

     

    http://www.espacefrancais.com/marguerite-yourcenar/

     

       Pour aller au  Musée Marguerite Yourcenar...

     

     

  • Éphéméride du 5 avril

    Karakorum, ancienne capitale de l'empire mongol...

     

     

    1284 : Guillaume de Rubrouck, premier occidental à entrer dans Karakorum  

     

    Tout le monde connaît Marco Polo, l'explorateur vénitien, et son célèbre Livre des merveilles.

    On sait moins que ses pérégrinations en terre mongole avaient été précédées par celles de plusieurs moines, envoyés comme ambassadeurs soit par le Pape, soit par le roi de France, Louis IX (futur saint Louis).

    Ainsi, trente ans avant Marco Polo, Ascelin de Lombardie et André de Longjumeau, dominicains, et deux franciscains, Jean de Plan Carpin et Guillaume de Rubrouck, sillonnaient les routes de Mongolie.

    Ce fut Frère Guillaume de Rubrouck, natif de la Flandre française, ami et intime de Saint Louis, qui entra le premier dans Karakorum, alors capitale de l'empire mongol, et c'était bien la première fois qu'un ambassadeur chrétien occidental pénétrait dans la ville : il y fut accueilli solennellement par les Nestoriens du lieu, venus en procession au-devant de lui. 

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    La route de Guillaume de Rubrouck 

     

    https://clio-texte.clionautes.org/L-Empire-mongol-recit-de-Guillaume.html 

     

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    1419 : Vincent Ferrier meurt à Vannes...

     

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    La Porte Saint Vincent, à Vannes, date du XVIIème siècle : l'actuelle statue remplace celle qui fut détruite à la Révolution...

    https://nominis.cef.fr/contenus/saint/922/Saint-Vincent-Ferrier.html

     

     

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    1612 : Début des trois journées de fêtes pour l'inauguration de la Place Royale  

            

    Henri IV fut un grand roi, mais aussi un roi bâtisseur, moderniste et visionnaire.

    On lui doit la Place Dauphine (voir l'Éphéméride du 10 mars) et la Galerie du Bord de l'Eau, reliant le Louvre et les Tuileries (voir l'Éphéméride du 9 janvier), ainsi que l'ouverture de pas moins de soixante huit rues dans Paris.

    Un autre de ses projets, la Place de France aurait du s'élever dans le Marais, comme la Place royale : l'assassinat du roi empêcha la réalisation de ce superbe projet :

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    La Place Royale - aujourd'hui Place des Vosges - est donc maintenant le troisième élément de la trilogie monumentale voulue par le monarque.

    Il ne la verra pourtant jamais : elle ne sera inaugurée que deux ans après son assassinat...

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    http://www.histoire-pour-tous.fr/tourisme/105-france-paris/3390-la-place-des-vosges-paris.html

     

    Le feu d'artifice du carrousel, tiré à cette occasion, le sera également pour fêter l’alliance matrimoniale entre la France et l’Espagne, dont sera issu Louis XIV...

    C'est le premier grand feu d'artifice tiré en France : il inaugure une tradition qui va créer un savoir-faire inégalé et constamment renouvelé depuis, dans laquelle s'illustreront notamment les frères Ruggieri, venus de Bologne en France, vers 1740. 

    Vu la qualité de leurs feux d'artifice, les Ruggieri sont rapidement chargés d'animer les spectacles de la Cour à Versailles : l'aîné, Petronio, reçoit de Louis XV le titre d'Artificier du roi :

     • http://inha.revues.org/2806

    http://www.ruggieri.fr/

     

     

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    1673 : Mort de François Caron

              

    Il est le premier Français à avoir visité le Japon, où il débarqua an 1619.

    Explorateur, ce huguenot s’est d’abord réfugié aux Pays-Bas-Unis avant d'entrer au service de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, dont il devint rapidement le second.

    En 1636, il écrivit, en langue hollandaise, une description du Japon, qui sera publiée en 1648 et traduite en allemand, en anglais et en français.

    Au service des Pays-Bas, de 1641 à 1644, Caron reçut une offre de Colbert pour devenir le Directeur général de la Compagnie française des Indes orientales. En 1665, il navigua jusqu’à Madagascar et fonda un poste de commerce à Surat, en Inde. En 1672, il installa la Compagnie à Ceylan.

    Il mourut dans le naufrage de son navire, dans la bouche du Tage, alors qu’il revenait en Europe.

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    Et pourtant il y est allé, et même le premier !

    C'est, malgré tout, un bien drôle de "Japon rectangulaire" (et orienté Est/Ouest !) que dessine François Caron, dans son ouvrage "A True Description of the Mighty Kingdoms of Japan and Siam".

     

     

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    1693 : Louis XIV crée l'Ordre royal et militaire de Saint Louis 

     

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    Tenue de Chevalier, Commandeur et Grand Croix

    L’insigne était composée d’une croix de Malte blanche et or, portant des fleurs de lys aux angles. Au centre se trouvait un médaillon portant l’inscription LUD(OVICUS) M(AGNUS) IN(STITUIT) 1693, pour Louis le Grand l’a institué en 1693, entourant une représentation de Saint Louis :

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    De François Bluche (Louis XIV, page 737) :

    "...Ce cordon rouge, qui annonce directement - jusque par sa couleur - la légion d'honneur impériale, crée aussitôt une belle émulation dans les armées de Sa Majesté. S'il ne peut et ne veut rivaliser avec le cordon bleu du Saint Esprit, il a cette particularité d'être accessible à tous. La valeur et le mérite sont les seuls titres pour y entrer." 

     http://www.saint-louis.info/pages/histoire/ordremerite.htm

     

     

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    1732 : Naissance de Jean-Honoré Fragonard

     

    LE BAISER.JPG 

     Le baiser volé...

    À Grasse, sa ville natale, se trouve sa maison-musée :

    http://www.museesdegrasse.com/vmjhf/presentation

     

     

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    1794 : Danton condamné

     

    Le Comité de Salut public, qu'il a pourtant contribué à mettre en place durant la Terreur - dont il est l'un des pères - juge Danton et le reconnaît coupable de "tiédeur".

    GUILLOTINE.jpg

                Dans notre Album Écrivains royalistes (I) : Chateaubriand voir la photo "Le pandemonium révolutionnaire : Danton"...

    Danton est  le principal organisateur de l'émeute du 10 août 1792 (voir l'Éphéméride du 10 août) qui mit fin, de fait à la Monarchie; et aussi l'un des principaux instigateurs des monstrueux "Massacres de septembre", à peine trois semaines après (voir l'

  • Éphéméride du 7 avril

    1930 : Antoine de Saint-Exupéry est fait Chevalier de la Légion d'honneur

     

     

     

    451 : Metz incendiée par Attila    

     

    À la tête d’une armée coalisée hunno-germanique, Attila se lance au printemps 451 dans une campagne contre la Gaule. Cette armée réunit les peuples Gépides (les plus nombreux) : Wisigoths, Skires, Suèves, Alamans, Hérules, Thuringes, Francs, Burgondes, Alains, Sarmates...

    Elle est donc majoritairement germanique et les Huns n’en composent qu’une infime partie.

    Mais la Gaule va lui résister : le 7 avril, Attila brûle Metz, mais échoue, ensuite, devant Paris, sous l’impulsion de sainte Geneviève (voir l'Éphéméride du 3 janvier); il échoue ensuite de nouveau à Orléans - défendue par Saint Aignan - où il comptait franchir la Loire.

    Attila verra une coalition se former contre lui, sous les ordres d'Aétius, composée de tous les peuples établis en Gaule à cette époque : c’est en Champagne qu'aura lieu la bataille finale des Champs catalauniques, scellant l'échec de cette invasion de la Gaule par les Huns (voir l'Éphéméride du 20 juin). 

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    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo La fin de la Gaule romaine (II) : Attila

     

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    1699 : Lettres patentes pour l'édification de la Place Vendôme

     

    Dès 1677, l'idée d'édifier une Place en l'honneur de Louis le Grand était lancée.

    En 1685, Louvois fit acheter et démolir tous les bâtiments qui se trouvaient sur l'emplacement de la future Place : avec Jules Hardouin-Mansart et Germain Boffrand, il se proposaient de construire un ample espace rectangulaire, bordé de vastes bâtiments publics : Bibliothèque royale, Hôtel de la Monnaie, Hôtel des Académies, Hôtel des Ambassadeurs...

    Un arrêt du Conseil du Roi du 2 mai 1686 avait autorisé les travaux, mais les plans furent modifiés par la suite. Au milieu de la place fut érigée une statue équestre en bronze de Louis XIV, par François Girardon : la place prit alors le nom de Place Louis-le-Grand, qu'elle gardera jusqu'à la Révolution (où elle sera le théâtre d'atrocités, courantes à l'époque : des têtes y ayant été promenées au bout de piques, elle s'appellera, un temps, Place des piques !...). La statue, inaugurée en 1699, sera détruite en 1792...

    Son nom actuel lui vient du fait que César Monsieur, fils illégitime d'Henri IV et Gabrielle d'Estrées (et, donc, demi-frère de Louis XIII...) y possédait son Hôtel particulier, et qu'il était titré duc de Vendôme...

    C'est probablement l'oeuvre la plus aboutie de Jules Hardouin-Mansart, et l'un des chefs d'oeuvre les plus réussis de l'esprit classique du XVIIème siècle...

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     Sur Jules Hardouin Mansart et son oeuvre, voir l'Éphéméride du 16 avril (jour de sa naissance) ou celle du 11 mai (jour de sa mort)...

     

     

     

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    1719 : Mort de Jean-Baptiste de La Salle

     

    Grand innovateur dans le domaine de la pédagogie, il a consacré sa vie à éduquer les enfants pauvres.

    Il est le fondateur de l'institut des Frères des Écoles chrétiennes, et fut canonisé en 1900.

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    http://lasallefrance.fr/etablissement/Reperes-historiques

     

     

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    1780 : Inauguration du Grand Théâtre de Bordeaux

     

    C'est la pièce de Racine, Athalie, qui est choisie pour inaugurer la scène du nouveau Théâtre, construit en sept ans par l'architecte Victor Louis, entre 1773 et 1780, sur ordre du Gouverneur de la Guyenne, Louis Armand du Plessis, duc de Richelieu.

    Le Grand Théâtre est considéré comme l'un des plus beaux du monde...

     

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    1795 : Adoption du Système métrique décimal
      
             
    La base de ce nouveau système unifié de mesures est le mètre, correspondant à la dix-millionième partie du quart de méridien terrestre allant de l'équateur au pôle Nord.
     
    Jusqu'alors, il y avait entre entre 700 et 800 unités de mesure.
     
    Par delà les vicissitudes politiques, cette mesure s'inscrit dans le long processus d'unification de la France, et prend la suite de l'Ordonnance de Villers-Cotterêt, par exemple, rendant l'usage de la langue française obligatoire pour tous les actes officiels. 
     
    Ci dessous, le mètre étalon du 36 rue de Vaugirard, à Paris.
     
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    1823 : Début de l'Expédition d'Espagne

     

    Après le Congrès de Vérone (octobre-décembre 1822), et sur les instances de Chateaubriand, les "Cent mille fils de Saint Louis", partent de France pour restaurer le pouvoir du roi d'Espagne, Ferdinand VII.

    La prise du Fort du Trocadéro - dont le quartier de Paris conserve le souvenir - marquera la fin de l'opération, le 31 août.

    Ce qui est frappant, dans cette intervention militaire, c'est la rapidité de son succès (moins de quatre mois), alors que l'armée napoléonienne, armée d'invasion heurtant les sentiments profonds de la grande majorité du peuple espagnol, avait connu, lors de son invasion du pays, à partir de 1808 et jusqu'en 1812, ses premiers revers en Espagne (voir l'Éphéméride du 2 mai).

    D'ailleurs, la reddition de Bailén fut la première vraie défaite d'une armée de Napoléon, avec les répercussions morales et psychologiques qui s'ensuivirent (voir l'Éphéméride du 22 juillet) : Jacques Bainville, dans son magistral Napoléon, donna comme titre à son Chapitre XIV Le premier nuage vient d'Espagne...

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    Discours de Chateaubriand, justifiant l'intervention :

    http://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/histoire/grands-moments-d-eloquence/francois-rene-de-chateaubriand-la-reconciliation-complete-des-francais-s-achevera-sous-la-tente-25-fevrier-1823

     

     

     

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    1930 : Saint-Exupéry fait Chevalier de la Légion d'honneur

  • Éphéméride du 16 avril

    1646 : Naissance de Mansart (ici, la Place Louis le Grand, aujourd'hui Place Vendôme, de nuit)

     

     

     

    1148 : Mort d'Alphonse Jourdain, Comte de Toulouse, fondateur de Montauban...

     

    Illustration.

     

    Fils de Bertrand de Saint Gilles et père de Raymond V - tous deux Comtes de Toulouse, comme lui - Alphonse Jourdain fonda Montauban quatre ans avant sa mort, en octobre 1144, accomplissant ainsi l'acte par lequel il est resté célèbre...  

    À sa ville nouvelle - "la plus rose des villes roses" - il donna le nom de Montalba, le "mont des Saules" (ou "mont Blanc"), par opposition au nom de l'abbaye voisine de Montauriol, dont le nom signifie "le mont Doré"...

    La cité innove sur le plan urbanistique, et annonce et préfigure les autres bastides qui suivront : sa nouveauté est d'être tracée selon un plan orthogonal avec des rues coupées à angle droit qui rejoignent le cœur de la ville, qui est non pas un château ou lieu de culte mais une Place centrale, affectée au commerce et aux rencontres de la population (comme cela se faisait dans les forums romains), un lieu spécifique étant réservé pour l'église...

    Montauban est la patrie d'Ingres, de Bourdelle et de la grande royaliste Marie Gouzes, plus connue sous son pseudo d'Olympe de Gouges, guillotinée sous la Révolution...

    MONTAUBAN MA VILLE

     

    Montauban Tourisme

    Avec un beau miroir d'eau en son centre, la Place royale, devenue impériale et, aujourd'hui "nationale"...

     

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    1646 : Naissance de Jules-Hardouin Mansart   

     

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    Chargé de l’achèvement du château de Versailles, il y conçoit la façade donnant sur les jardins, la Galerie des Glaces (en 1684 : voir l'Éphéméride du 15 novembre, sur l'inauguration de la Galerie), les grandes ailes Nord et Sud (en 1689), les Grandes Écuries et la Chapelle royale (voir l'Éphéméride du 5 juin, sur la consécration de la Chapelle).

    Il est également à l’origine de l’Orangerie (ci dessous à gauche) en 1686 ... et du Grand Trianon (ci-dessous à droite) : 

     

    À partir de 1676, Louvois confie à Jules Hardouin Mansart la suite de la réalisation de l'Hôtel des Invalides.

    Son chef-d’oeuvre est sans aucun doute la construction du dôme de l’église. Jules Hardouin va s’inspirer d’un plan commandé par Colbert à son oncle François Mansard qui était destiné à la construction d’une chapelle dédiée aux Bourbons, à Saint Denis.

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              Sur Les Invalides, voir :

    l'Éphéméride du 24 février (Louis XIV prescrit l'édification de l'Hôtel des Invalides), 

    l'Éphémeride du 30 novembre (pose de la première pierre des Invalides),

    et l'Éphéméride du 28 août (inauguration de l'église des Invalides)...

     

    On lui doit aussi la Place des Victoires (voir l'Éphéméride du 26 mars) et la Place Vendôme à Paris (ci dessous; voir l'Éphéméride du 7 avril) - appelée d'abord Place Louis-le-Grand, puis Place des Conquêtes... - les châteaux de Saint-Cyr, de Maintenon, de Saint-Cloud, de Dampierre, de Marly.

    Il a aussi contribué aux modifications des hôtels de ville de Lyon et d’Arles...

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    1656 : Création du Régiment d'Alsace; aux origines des Régiments royaux étrangers...

     

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    Le Régiment d'Alsace...

    Et, pour ce qui concerne plus particulièrement les "Royal Étrangers", consulter notre Album Drapeaux des Régiments du Royaume de France : spécialement sa partie quatre (44 photos) : "Les régiments étrangers"...

     

     

     

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    1715 : Mort d'Alexandre-Jean Oppenordt

     

    Virtuose de la marqueterie, il est l'auteur principal de la paire de bureaux de Louis XIV, dont l'un fut racheté en 2015, lors d'une vente publique, par le Château de Versailles (voir l'Éphéméride du 17 novembre).

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    Le deuxième bureau, resté dans son état initial, aujourd'hui au MET de New York...

     http://www.anticstore.com/ebeniste/oppenordt-alexandre-jean

     

     

     

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    1755 : Naissance de Madame Vigée-Lebrun

     

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    Autoportrait 

     De la reine Marie-Antoinette,dont elle réalisa de nombreux portraits, elle écrivit :

    "...C'est en l'année 1778 que j'ai fait pour la première fois le portrait de la reine, alors dans tout l'éclat de sa jeunesse et de sa beauté. Marie-Antoinette était grande, admirablement bien faite, assez grosse sans l'être trop. Ses bras étaient superbes, ses mains petites, parfaites de forme, et ses pieds charmants..." (portrait tracé dans les premières pages des "Souvenirs" qu'Elisabeth Vigée-Lebrun a rédigés en 1829)

     

    http://www.histoire-pour-tous.fr/biographies/4358-elisabeth-vigee-le-brun-1755-1842.html

     

     

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    1788 : Mort de Buffon

     

    Paul Dupré lui a consacré ce bel article, dans Le Figaro Magazine du 26 mars 2011 :  

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    buffon.cnrs.fr/  

     

    "...Pourquoi les ouvrages de la Nature sont-ils si parfaits ? c’est que chaque ouvrage est un tout, et qu’elle travaille sur un plan éternel dont elle ne s’écarte jamais; elle prépare en silence les germes de ses productions; elle ébauche par un acte unique la forme primitive de tout être vivant : elle la développe, elle la perfectionne par un mouvement continu et dans un temps prescrit. L’ouvrage étonne, mais c’est l’empreinte divine dont il porte les traits qui doit nous frapper. L’esprit humain ne peut rien créer, il ne produira qu’après avoir été fécondé par l’expérience et la méditation; ses connoissances sont les germes de ses productions : mais s’il imite la Nature dans sa marche et dans son travail, s’il s’élève par la contemplation aux vérités les plus sublimes, s’il les réunit, s’il les enchaîne, s’il en forme un tout, un système par la réflexion, il établira sur des fondements inébranlables, des monuments immortels..." (Discours prononcé

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (107)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Ce que recouvrait en réalité "l'Affaire" (II)...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Le Kaiser, entouré de tout ce qui compte parmi ses "Seigneurs de la guerre", tous prêts à se ruer sur une France dont ils croient l'Armée démoralisée et désorganisée après "l'Affaire"...
    Ce que confirme Michel Mourre ("Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire", page 1428) :
    "...Entre-temps, l'affaire Dreyfus avait eu d'importantes conséquences politiques... Elle eut aussi des conséquences militaires en démantelant le service de renseignements français et ouvrant une période de compression des crédits militaires alors que l'Allemagne s'engageait dans la "course aux armements."

     

    2. De "Au temps de Judas", pages 35/36/37 :

    "...En effet, au ministère Waldeck-Rousseau, qui gouverna contre la France et les intérêts sacrés de la Défense Nationale, succéda le ministère d'Emile Combes, flanqué de ses deux funestes complices, André et Pelletan.
    André, ministre de la Guerre, inaugura le système des fiches, par lequel fut désorganisé, pendant plusieurs mois, tout le commandement de l'armée française.
    On sait aujourd'hui (voir mon ouvrage "L'Avant-Guerre", paru le 4 mars 1913), que ces fiches, dressés par les soins de la maçonnerie, étaient transmises en double, au cabinet du ministre français, et par les soins de l'agence allemande de renseignements Schimmelpfeng, au cabinet du ministre de la guerre allemand à Berlin.
    C'est ainsi que, dans le courant de l'année 1905, eut lieu la fameuse alerte de Tanger (sous le cabinet Rouvier, successeur du cabinet Combes, voir le maître livre de Charles Maurras, "Kiel et Tanger") par laquelle l'Empire allemand préludait au système de provocations périodiques, d'où sortit finalement la guerre de 1914.
    À moins de manquer complètement de cervelle et de raisonnement, il est donc impossible de ne pas voir une corrélation directe entre les machinations politiques, dont le point de départ fut la machination en faveur de Dreyfus, et la terrible guerre de cinq ans...
    Le nuage n'a crevé qu'en 1914, mais il s'amoncelait depuis 1904;
    Jamais l'Allemagne ne nous eût attaqués, si elle n'eût été sûre de sa victoire.
    Elle n'était sûre de la victoire (en quoi elle se trompait, heureusement) que depuis dix ans, depuis les fiches.
    Successeur direct et légataire politique du cabinet Waldeck, le cabinet Combes a ainsi coûté à la France quinze cent mille morts et une occupation partielle, de quatre années, de nos plus riches départements.
    Ces faits sont acquis à l'histoire..."

    3. De "Vers le Roi", page 170/171/172 :

    "...(l'Allemagne, ndlr) Elle a mené l'Affaire Dreyfus, dont le double but était le destruction de notre Service de Renseignements (Waldeck 1899) et la déconsidération de notre État-Major.
    Elle n'a atteint que le premier, mais elle croit avoir atteint le second...
    Ici, une question se pose : la guerre était-elle évitable ?
    Si l'occasion s'était trouvée de remplacer la république par la monarchie entre 1910 et 1914, l'agression allemande d'août 1914 aurait-elle été épargnée à la France ?
    J'en susi convaincu.
    Pour quiconque connaît le caractère allemand, et à la lumière des faits, il n'y a aucun doute : l'Allemagne nous a fait la guerre parce qu'elle avait chez nous de nombreuses prises financières, politiques, industrielles et commerciales; parce qu'elle croyait à l'omnipotence du nombreux et puissant parti germanophile, dont le chef était Caillaux et le sous-chef Malvy; parce qu'elle comptait que le clan des "Ya" lui apporterait, sur un plat d'or, les clés de Paris.
    Elle nous a fait la guerre, l'Allemagne, parce qu'elle croyait que, grâce à ses agents sédentaires et à la politique rouge, elle n'aurait à effectuer, du Rhin à Paris, par la Belgique, qu'une simple promenade militaire.
    Là-dessus, les témoignages allemands surabondent, et il n'y a pas lieu d'y insister, cette vue juste étant devenue banale.
    Mais si, à la faveur des évènements, le régime traditionnel et national de la monarchie héréditaire avait été rétabli en France, avec un souverain tel que le duc d'Orléans, entre 1910 et 1914, quelques mesures très simples et très efficaces auraient détruit le nid de guêpes, coffré ou dispersé le clan Caillaux, le clan des "Ya".
    Et l'Allemagne, privée de ses soutiens, auxquels elle attachait une importance décisive, comprenant qu'elle était devancée, aurait renoncé automatiquement à son projet...
    Du numéro du 21 mars 1908, qui inaugure l'Action française quotidienne, au numéro du 31 juillet 1914, vous trouverez, si cette recherche vous intéresse, la trace constante de notre préoccupation centrale : épargner à nos concitoyens le fléau de la guerre, en nationalisant l'État par le Roi..."

    4. De "Paris vécu", deuxième série, rive gauche, pages 124/125 :

    "...Sise entre la rue de Lille et le Quai d'Orsay, l'ambassade d'Allemagne évoque deux évènements : l'affaire Dreyfus, la guerre de 1914, dont le premier annonçait le second, comme l'éclair annonce la foudre.
    En effet, le résultat le plus tragique de cette immense discorde civile fut la suppression, par décret, du deuxième bureau des Renseignements au Ministère de la Guerre, lequel concernait l'espionnage et l'envahissement allemand.
    Ce véritable crime contre la Patrie fut commis le 4 septembre 1899 - anniversaire de la fondation de la République, dans le désastre de Sedan - par Waldeck-Rousseau et le sinistre général de Gallifet, massacreur et bel esprit, ministre de la Guerre.
    Aucun démantèlement de forteresse ne pouvait avoir d'aussi funestes conséquences.
    Le général Mercier, dont l'intelligence et la prévision égalaient le caractère, l'avait dit et annoncé sur tous les tons.
    On ne l'écouta pas plus qu'on n'écouta Charles Maurras annonçant, dans "Kiel et Tanger", l'hécatombe de "cinq cent mille jeunes français étendus froids et sanglants, sur leur terre mal défendue"..."

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Pour en finir avec deux inepties, ces deux réflexions sur la Nouvelle Calédonie, qui est française et qui doit le rester (sinon, c'est la Chine : merci, mais... non merci !)

     

    1. La France serait une "puissance coloniale" ? Mais alors, chez ceux qui nous font ce reproche (à leurs yeux infâmant) :

    • que la Chine rende sa liberté et son indépendance au Tibet, où le Dalaï Lama pourrait enfin rentrer, et cesse le génocide culturel et spirituel qu'elle y pratique depuis des décennies...

    • que la nouvelle Urss de Poutine rende sa liberté à la ville de Königsberg (et sa région), qui n'a jamais été slave en rien, à aucun moment de l'Histoire, mais qu'elle occupe, de façon tout à fait "coloniale", depuis plus d'un demi siècle. Et qu'elle rende leur liberté à la Tchétchénie, au Daguestan à l'Ingouchie, et autres pays asiatiques, musulmans et "slaves en rien" (ni par la langue, ni par la religion, ni par le groupe ethnique), mais qui sont bel et bien des territoires occupés par la force brute...

    • que l'Azerbaïdjan rende à l'Arménie le Nakitchevan (terre arménienne, "donnée" sous l'URSS) et le Haut-Karabakh...

    • et pour nos excellents ennemis anglo-saxons, grands donneurs de leçons (mais "à l'exportation seulement") :

    - que les États-désunis rendent aux Indiens leurs terres, au lieu de les parquer dans des "réserves"...

    - que les Anglais rendent à l'Irlande le nord de l'Irlande (car "l'Irlande du Nord", cela n'existe pas : c'est seulement un "fait colonial", qui n'a que trop duré...); et tant qu'ils y sont, qu'ils rendent leur liberté aux Écossais et aux Gallois, lesquels, eux aussi, ne font partie du Royaume désuni que par l'effet d'une violence inouïe exercée sur eux dans les siècles passés...

    - que les Australiens et les Néo-Zélandais rendent leurs terres aux aborigènes...

    On y va, les gars ? Contre le colonialisme ? Allez, c'est parti !...

    2. Certains kanaks, extrémistes, indépendantistes, terroristes, (mais qui ne représentent pas tous les kanaks, loin de là) parlent de "peuple premier"...

    Mais, ne serait-ce pas du "fixisme" ? L'Histoire est comme une mer, "que toujours quelque vent empêche de calmer", comme l'a joliment dit notre grand Malherbe. Nulle part, à aucun moment, les choses n'ont été établies "pour toujours", sans qu'aucun changement, aucune évolution (en bien ou en mal) ne vienne, lentement ou brutalement, les changer, les modifier, les transformer, plus ou moins profondément. Nous autres, Français, avons vu arriver des Grecs, puis des Romains, et cela pour notre plus grand bien : tout le monde a été gagnant : nous, les descendants des premiers occupants (les Basques, premier peuplement connu, puis les Celtes, aussi appelés Gaulois) et les "envahisseurs" ou "nouveaux venus, grecs et romains : cela a donné la magnifique éclosion des "gallo-romains" et, dans toute la région provençale - au sens large - des "gallo-gréco-romains". 

    Qu'est-ce que c'est, donc, que cette théorie bizarroïde d'une terre et d'un peuple qui, pour toujours, resterait là, chez lui - certes - mais seul, tel un Robinson multiplié, et sans que jamais personne ne s'approche de lui ?

    Tout simplement, une ineptie historique, qui ne s'est vérifiée et qui n'est attestée nulle par sur terre, depuis l'origine des hommes...

     

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    1. Chez Front populaire :

    "À l'approche des élections européennes, Front Populaire a voulu disséquer l'empire maastrichtien et ses multiples facettes dans son dernier numéro. Sur tous les plans, l'Union européenne étend son emprise sur les nations et prive les peuples de leur capacité à maîtriser leur destin. Y compris sur la question migratoire, à laquelle Pierre-Yves Rougeyron a consacré un article dans Front Populaire n°16 : l'Europe démystifiée – Vie et mort d'un empire. On en parle avec lui...

    "Pour les européistes, « c'est l'existence de la nation #France qui pose problème ». Entretien avec @rougeyronpierre"

     
    Pour écouter les cinq minutes de la vidéo :

    https://frontpopulaire.fr/fpplus/videos/lue-agent-du-chaos-migratoire-emission-speciale-avec-pierre-yves-rougeyron-_vco_30452083

     

    L'UE agent du chaos migratoire : émission spéciale avec Pierre-Yves  Rougeyron sur Front Populaire n°16

     

    2. À Aurélien Véron, qui publie ce message "triste" sur tweeter... :

    "À Nantes, des habitants patrouillent chaque nuit pour éviter de se faire siphonner leur réservoir, de retrouver leur véhicule vandalisé ou de se faire cambrioler par des jeunes qui ne craignent plus la police avec une mairie complètement laxiste. Triste."
     
    ...Noir Lys fait cette réponse de simple bon sens, la seule qui s'impose ici :
     
    "Un État incapable d’assurer la mission première d’un État n’est plus légitime (si tant est qu’il fut un jour légitime)" 
     
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    3. Les éoliennes ? Pour quoi faire ?... De Fabien Bouglé :

    "Quand il y a un climat doux on a trop d'électricité #éolienne conduisant à un effacement du #nucléaire. Quand on a un pic de froid les éoliennes s'arrêtent et ne répondent pas à la demande. Question : pourquoi alors installer plus d'#éoliennes en France ?"

    CQFD ! 

    Puisque l'électricité ne se stocke pas à grande échelle, les prix peuvent tomber en-dessous de zéro en période de forte production d'énergies renouvelables et de faible consommation, lorsque des actifs non flexibles (comme les centrales au gaz et, dans une moindre mesure, les centrales nucléaires) soumettent des offres négatives pour éviter les coûts de redémarrage.

     

    4. Contre cette ARCOM partisane (de la gauche, évidemment...) qui commence sérieusement à nous fatiguer... D'accord avec Gilbert Collard :

    "L’Arcom inflige à #CNews une amende de 50.000 € pour les propos de Geoffroy Lejeune selon lesquels l’antisémitisme et la surpopulation carcérale étaient des conséquences de "l’immigration arabo-musulmane" : En France, il y a une vraie fatwa contre la liberté d'expression ! On étouffe !"

    https://www.rtbf.be/article/amende-de-50-000-euros-pour-cnews-a-cause-de-propos-sur-l-immigration-arabo-musulmane-11377805

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    4 BIS. Du coup, il faut lui mettre une amende à lui aussi, non ? On se retrouve dans le sketche de Fernand Reynaud : "Allô, l'Arcom ? Pourquoi tu tousses ?..."

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    4 TER. Et, pendant ce temps-là (l'Arcom laissant faire et "regardant ailleurs"...)...

    LA DROITE MARGINALISÉE,

    LA GAUCHE SUREXPOSÉE :

    LES RÉVÉLATIONS DE L'INSTITUT THOMAS MORE SUR LE MANQUE DE PLURALISME...

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    7. Au Québec... de Nouvelle Alliance :

    "FÊTE DE DOLLARD X JOURNÉE NATIONALE DES PATRIOTES Une fois encore, nos camarades ont honoré nos traditions militantes en prenant la rue. Nous avons joint la commémoration des Patriotes de 1837-1838 à celle de Dollard des Ormeaux dans un symbole d’unification de nos mémoires."

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    Nous remercions les militants et les sympathisants ayant répondu à l’appel. Nous vous donnons rendez-vous le 19 mai 2025, armés de courage et d’énergie. Les années à suivre en requerront. Tout ne fait que commencer !

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    À DEMAIN !

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  • Éphéméride du 30 mai

    1996 : Découverte des têtes des moines de Tibhirine (capture d'écran tirée de Des Hommes et des Dieux)

     

     

     

     

     

     

    1431 : Martyre de Jeanne d'Arc 

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    Extrait du discours d'André Malraux, prononcé à Rouen le 30 mai 1964 :      

         

     

    "...Dans ce monde où Isabeau de Bavière avait signé à Troyes la mort de la France, dans ce monde où le dauphin doutait d'être dauphin, la France d'être la France, l'armée d'être une armée, elle refit l'armée, le roi, la France... 


    ...Et la première flamme vint, et avec elle le cri atroce qui allait faire écho, dans tous les coeurs chrétiens, au cri de la vierge lorsqu'elle vit monter la croix du Christ sur le ciel livide. De ce qui avait été la forêt de Brocéliande jusqu'aux cimetières de Terre sainte, la vieille chevalerie morte se leva dans ses tombes.

    Dans le silence de la nuit funèbre, écartant les mains jointes de leurs gisants de pierre, les preux de la Table ronde et les compagnons de Saint Louis, les premiers combattants tombés à la prise de Jérusalem et les derniers fidèles du petit roi lépreux, toute l'assemblée des rêves de la chrétienté regardait, de ses yeux d'ombre, monter les flammes qui allaient traverser les siècles, vers cette forme enfin immobile, qui devenait le corps brûlé de la chevalerie...

     

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    La Place du vieux marché, où eut lieu le supplice 
                

    ...Ce pauvre coeur qui avait battu pour la France comme jamais coeur ne battit, on le retrouva dans les cendres et l'on décida de le jeter à la Seine, afin que nul n'en fit des reliques... Le coeur descend le fleuve. Voici le soir. Sur la mer, les saints et les fées de l'arbre-aux-fées de Domrémy l'attendent. Et à l'aube toutes les fleurs marines remontent la Seine, dont les berges se couvrent des chardons bleus des sables, étoilés par les lys...

     

    La légende n'est pas si fausse. Ce ne sont pas les fleurs marines que ces cendres ont ramenées vers nous, c'est l'image la plus pure et la plus émouvante de France. Ô Jeanne sans sépulcre et sans portrait, toi qui savais que le tombeau des héros est le coeur des vivants, peu importent tes vingt mille statues, sans compter celles des églises : à tout ce pour quoi la France fut aimée tu as donné ton visage inconnu...


    ...Au nom de tous ceux qui sont ou qui seront ici, qu'elles te saluent sur la mer, toi qui a donné au monde la seule figure de victoire qui soit une figure de pitié !"

     

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    Statue de sable de Jeanne d'Arc brûlée vive. Exposition à la station balnéaire du Touquet
     
     

    Dans notre catégorie Grands Textes, lire les deux hommages à Jeanne d'Arc de Raymond Poincaré, président de la République, et d'André Malraux : 

     
    (pour lire l'intégralité du discours et écouter l'intégralité de l'enregistrement de Malraux :

      

     

     

    La Geste héroïque de Jeanne est un moment fondamental de notre Histoire nationale : ses moments essentiels en sont relatés dans ces Éphémérides aux 25 février (rencontre de Jeanne et du Dauphin, à Chinon), 8 mai (libération d'Orléans), 18 juin (victoire de Patay), 17 juillet (sacre de Reims), 23 mai et 21 novembre (capture, et livraison aux Anglais), 30 mai (martyre), 16 mai (canonisation), 10 juillet (instauration de la Fête nationale).

     

     

    Symbole fort, et véritable Signe, l'anneau de Jeanne d'Arc est revenu en France, au Puy du Fou en mars 2015 : voir notre Éphéméride du 20 mars...

     

     

    • Et, le 30 mai 2019, c'est la croix qui fut présentée à Jeanne sur son bûcher qui a fait sa réapparition : cette croix processionnelle dormait depuis six cents ans dans la paroisse Saint Nicolas de Pont Saint Pierre, dans l'Eure. Elle fait son grand retour à Rouen ce samedi 30 mai 2019, pour le centenaire de la canonisation de Jeanne :

     

    https://fr.aleteia.org/2020/05/30/la-croix-presentee-a-jeanne-darc-sur-son-bucher-sort-de-loubli/?fbclid=IwAR3xrUE_Jx7Ppcx96m8XPSCYW6tDdC1yvoI3SdvmisXLWXxV5xsIamtdF_M

     

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    1631 : La Gazette, le premier journal français

     

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    Le Médecin du roi Théophraste Renaudot obtient du ministre Richelieu le monopole de la presse. Il lance la feuille d'information hebdomadaire La Gazette qui tire son nom de "gazetta", une monnaie qui équivaut à Venise au prix d'un journal.

    Le journal compte quatre à douze pages selon les semaines. Il s'agit de communiqués officiels et de nouvelles de l'étranger.

    La Gazette sera l'organe officieux du pouvoir : Louis XIII y écrira régulièrement : lui et Richelieu lui confient des articles où ils expliquent leur politique étrangère, notamment leur alliance avec les protestants allemands dans la Guerre de Trente Ans.

    Le tirage de La Gazette atteignit... 800 exemplaires !

    Elle parut du 30 mai 1631 jusqu'au 30 septembre 1915, sur un petit format (23 x 15 cm) et sur quatre puis huit ou douze pages.