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1792 : Début des Massacres de septembre.Le 14 juillet 1789, on avait promené des têtes au bout des piques...: dès cet épisode, la Terreur est en gestation, "la culture politique qui peut conduire à la Terreur est présente dans la révolution française dès l'été 1789", et la prise de la Bastille inaugure "le spectacle de sang, qui va être inséparable de tous les grands épisodes révolutionnaires"...(François Furet)
1667 : Louis XIV, à l'origine de l'expression "Paris, Ville lumière"...
C'est Louis XIV qui arrêta définitivement l’organisation de la police de Paris. C'est lui qui créa, par Édit, un lieutenant de police, appelant La Reynie à ce poste.
L’organisation générale de l’éclairage de la ville fut un des premiers actes de La Reynie, pour lutter contre leur dangerosité, la nuit tombée, et les violences des délinquants de tous ordres : le 2 septembre 1667, parut l’ordonnance prescrivant d’établir des lanternes dans toutes les rues, places et carrefours de Paris.
Lyon, aujourd'hui : vue sur Fourvière depuis les quais de Saône, pendant la Fête des Lumières
177 : Martyre de Pothin, Blandine et des autres martyrs de Lyon
En cette année 177, on est à l'apogée de l'Empire Romain : c'est l'époque heureuse des Antonins, et l'Empereur est Marc-Aurèle.
L'un des empereurs de cette lignée fut Antonin le Pieux, originaire de Nîmes (voir l'Éphéméride du 10 juillet), sous le règne duquel - fait rarissime - aucune guerre ne fut menée dans tout l'Empire, qui put alors jouir d'une paix et d'une prospérité sans précédent, d'où l'expression - qui a traversé les siècles - de Pax romana.
Lyon - la Lugdunum celtique... - est déjà une ville importante : c'est là qu'est construit le plus important amphithéâtre de toute la Gaule, dit l'Amphithéâtre des trois Gaules. Tous les ans, au début du mois d'août, des délégations y viennent de la Gaule entière pour la grande fête de l'Empire romain.
Cette année-là, le supplice d'un certain nombre de chrétiens fait partie du spectacle.
Une Lettre des Églises de Lyon et de Vienne aux Églises d’ASIE et de PHRYGIE (à lire sur le lien ci-dessous, paragraphe III)) écrite une soixantaine d'années plus tôt, sous l'empereur Trajan, permet de comprendre comment et pourquoi des chrétiens mouraient, martyrs, à Lyon et ailleurs.
Les restes de l'amphithéâtre des Trois Gaules, aujourd'hui
Pothin, premier évêque de Lyon et des Gaules, eut pour successeur Irénée : l'un et l'autre étaient des disciples de Polycarpe, lui-même membre du groupe de Saint Jean l'Évangéliste; avec Pothin et Polycarpe, ce sont donc directement les membres de la toute première Église qui enracinent la nouvelle religion dans ce qui deviendra..."la France", donnant ainsi une partie de son sens à l'expression"les racines chrétiennes de la France"(voir l'Éphéméride du 28 juin)
Karakorum, ancienne capitale de l'empire mongol...
1284 : Guillaume de Rubrouck, premier occidental à entrer dans Karakorum
Tout le monde connaît Marco Polo, l'explorateur vénitien, et son célèbre Livre des merveilles.
On sait moins que ses pérégrinations en terre mongole avaient été précédées par celles de plusieurs moines, envoyés comme ambassadeurs soit par le Pape, soit par le roi de France, Louis IX (futur saint Louis).
Ainsi, trente ans avant Marco Polo, Ascelin de Lombardie et André de Longjumeau, dominicains, et deux franciscains, Jean de Plan Carpin et Guillaume de Rubrouck, sillonnaient les routes de Mongolie.
Ce fut Frère Guillaume de Rubrouck, natif de la Flandre française, ami et intime de Saint Louis, qui entra le premier dans Karakorum, alors capitale de l'empire mongol, et c'était bien la première fois qu'un ambassadeur chrétien occidental pénétrait dans la ville : il y fut accueilli solennellement par les Nestoriens du lieu, venus en procession au-devant de lui.
Voici le note de lecture proposée par Stéphanie Poupard (1) sur les Mémoires de Charlotte Corday, fiction historique de Catherine Decours.
Rien de fondamentalement nouveau, bien sûr, ni dans le livre, ni dans la note, mais une confirmation supplémentaire de ce que nous avons déjà noté plusieurs fois: la Vérité se fait enfin jour, de plus en plus et, dirait-on bien cette fois-ci, d'une façon irrésistible. Un processus qui ne pourra certainement pas, à terme, rester sans conséquence(s)...
L'intérêt principal, pour nous, de l'ouvrage est donc là: non dans des nouveautés qu'il ne peut apporter sur un sujet archi-connu, mais en ceci qu'il détricote encore un peu plus le mythe de la Révolution, qu'il la fait bien apparaître pour l'horreur absolue qu'elle a été, qu'il rétablit la vérité "tuée ou travestie par nos livres d'Histoire" et qu'il est ainsi, lui aussi, dans son genre et à sa façon, le cri: "Le Roi est nu !"....
Voici comment débute « La religion du poignard », le dernier ouvrage de Michel Onfray, dans lequel il exalte Charlotte Corday et n’a pas de mots assez durs pour Marat, on va y revenir….