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action francaise

  • Éphéméride du 10 juillet

    Statue d'Antonin, à Nîmes

     

     

    138 : Accession au pouvoir de l'Empereur Antonin le Pieux 

     

    Titus Aelius Fulvius Antoninus Pius succède à l'empereur Hadrien, en tant que "fils adoptif".

    L'Empire romain est alors à son apogée, sous le règne des quatre empereurs de la dynastie dite des Antonins : Trajan, Hadrien, Antonin, Marc-Aurèle.

    Si les familles des trois autres empereurs de cette dynastie sont d'origine "espagnole" (et viennent d'Andalousie), la famille d'Antonin, elle, est originaire de Nîmes (Nemausus) :

     

             http://www.arenes-nimes.com/fr/nimes/40-decouverte/       

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  • Éphéméride du 7 juillet

    2008 : Vauban inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco

     

     

     

     

    1274 : Mort de Saint Bonaventure, au Second Concile de Lyon  

     

    Bonaventure de Bagnorea assista aux quatre premières sessions de ce Concile oecuménique, qui s'ouvrit le 7 mai, et dont l'un des buts principaux était de donner une définition exacte du Purgatoire.

    Mais il ne vit pas la fin de ce Concile, et mourut - à Lyon - deux mois à peine après son ouverture, le 7 juillet.

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    Saint Bonaventure d'après son vrai visage, constaté lors d'une exposition de son corps demeuré intact

    http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1513/Saint-Bonaventure.html  

     

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  • Éphéméride du 5 juillet

    1830 : prise d'Alger (Théodore Gudin : les hauteurs d’Alger, avec à l’arrière, en contrebas, la rade depuis laquelle la flotte française bombarde la ville 

     

     

     

     

    1709 : Naissance d'Étienne de Silhouette 

     

    Tout le monde sait ce qu'est une silhouette. Beaucoup moins savent d'où vient ce mot, exemple parfait d'antonomase.

    Étienne de Silhouette, Commissaire pour la fixation des limites en Acadie, puis Commissaire du roi auprès de la Compagnie des Indes, réussit à devenir Contrôleur général des finances, le 4 mars 1759.

    Commençant bien, il finit mal, et, surtout, très vite. Il réussit, dans un premier temps, à faire rentrer 72 millions de livres dans le Trésor, ce qui lui valut une popularité réelle; mais, poursuivies, ses réformes auraient heurté les privilégiés, possédants et rentiers, qui se liguèrent contre lui, et le firent tomber, au bout d'à peine huit mois.

    La guerre entre le désir de réformes du pouvoir royal et les privilégiés - qui allait si mal se terminer pour la Royauté, et pour la France... - était bel et bien commencée. Et, malgré ses réels talents, le pauvre Silhouette en fut l'une des victimes :

     "...Après sa chute, on s'acharna à le ridiculiser - dit Michel Mourre - et le nom de Silhouette resta à une manière de faire les portraits de profil en suivant l'ombre projetée par la figure...".

    Silhouette est donc, en un certain sens, une illustration plaisante des blocages de la situation en France, à son époque, du fait de la résistance acharnée des privilégiés égoïstes à toute tentative de réforme; et, donc, des événements tragiques qui allaient se dérouler dans le royaume, alors, le plus heureux et le plus insouciant de la terre.

    Comme l'écrit Jean Sévillia : "...Poussé par sa foi chrétienne et encouragé par le Roi, Silhouette entreprendra de taxer les riches pour aider les indigents, politique qui suscitera contre lui une levée de boucliers de la part des privilégiés, le forçant à la démission. C'est l'autre face d'avant la Révolution, celle dont la réussite aurait changé le cours de l'Histoire." 

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    Étienne de Silhouette fut le propriétaire le plus célèbre du château de Chevilly, près d'Orléans 

     

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  • Éphéméride du 1er juillet

    1303 : Fondation de l'Université d'Avignon

     

     

     

     

    802 : Charlemagne reçoit l'éléphant blanc offert par Haroun-al-Rachid

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    Fresque romane, Musée du Prado, Madrid

     

    C'est évidemment, dans la perspective d'une vision géopolitique ambitieuse qu'il faut replacer les contacts noués entre Charlemagne et le lointain sultan; tout comme la tentative - avortée... - d'épouser l'Impératrice Irène de Constantinople : en réalité - et comme l'a très bien montré Jacques Bainville - les deux premières dynasties franques - la Mérovingienne (Clovis...) et la Carolingienne (Charlemagne...) - souhaitaient restaurer l'Empire romain, et se sont - en partie - épuisées à courir après cette chimère.

    A quoi il faut ajouter la terrible plaie des partages du royaume, à chaque décès du souverain.

    Voilà pourquoi les deux premières dynasties, malgré des débuts brillants, ont toutes deux échoué : c'est à la troisième - celle des Capétiens - qu'il reviendra de réussir, dans la tâche plus modeste, certes, mais plus réaliste, qu'elle s'était fixée : construire la France...

    http://lesitedelhistoire.blogspot.fr/2011/03/abul-abbas-lelephant-blanc-de.html

     

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  • Éphéméride du 21 mars

    21 mars 1908 : Premier numéro de L’Action française quotidienne

     

     

     

    1098 : Fondation de l'Abbaye de Cîteaux   

            

    Robert, de l'Abbaye de Molesme, avec une vingtaine de compagnons, veut en revenir à une observance plus stricte que celle qui était pratiquée dans les monastères de l'époque... 

    citeaux.JPGPour bien mesurer l'importance que devait revêtir cette fondation : de Michel Mourre (Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire, pages 980/981) :

    "...Cîteaux.... ne prit vraiment son essor qu'avec l'arrivée au monastère (printemps 1112) du jeune Saint Bernard, accompagné d'une trentaine de parents et d'amis...

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  • 21 août 1914 ... Tout le monde veut bien le croire, même si c'est une pieuse fable...

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    Service à Notre-Dame-des-Victoires à la mémoire de Jules Lemaître : une simple messe basse, sans musique ni tentures. Du recueillement de l'émotion dans l'assistance la plus composite du monde. Le public d'un enterrement, c'est un peu toute la vie d'un homme, c'est l'image des berges entre lesquelles a coulé le fleuve de sa vie. La Sorbonne, le théâtre, le boulevard, le journalisme, l'Institut, la Patrie française et l'Action française, voilà ce qui est venu rendre un dernier hommage au pauvre "parrain". Le duc et la duchesse  de Vendôme s'étaient fait représenter et la marquise de Mac-Mahon avait fait célébrer la messe. Et Lemaître, qui avait si longtemps vécu dans les sentiments d'un pur "libertin", d'un disciple de Renan et même beaucoup plus sincèrement - ou naïvement, il en convenait volontiers, - que Renan, dans le sentiments d'un républicain libéral. 

    La messe célébrée, tout le monde parle de la guerre, de l'entrée des Allemands à Bruxelles. Grosclaude sort du ministère des Affaires étrangères. On continue, au Quai d'Orsay, à se réjouir de la situation pour les raisons suivantes. On estime que les Allemands sont allés à Bruxelles parce qu'ils avaient besoin de quelque chose qui fît impression sur les masses allemandes et qu'on pût présenter comme un succès. Mais, à ce besoin-là, ils ont sacrifié leur sécurité, ils se sont exposés dangereusement, en sorte que l'on ne doute pas du succès des armées alliées. Tout le monde veut bien le croire, même si c'est une pieuse fable...     

     

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  • IMAGES DU CAMP MAXIME REAL DEL SARTE ET UNIVERSITE D'ETE D'ACTION FRANCAISE

    Le camp Maxime Real del Sarte s'est tenu au château d'Ailly, dans le pays roannais, du 10 au 17 août et se termine donc aujourd'hui.

    Que plus d'une centaine de jeunes, venus de différents coins de France, se soient réunis une bonne semaine pour travailler, étudier, réfléchir et tisser entre eux ces liens de camaraderie et d'amitié vraie qui fonderont leur action politique future, dans l'esprit et la tradition de l'Action française, ne devrait pas laisser indifférents les Français que l'avenir de leur pays préoccupe et inquiète; tous ceux qui lisent ce blog; et, a fortiori, ceux d'entre eux qui, eux aussi, sont d'Action française.

    C'est la troisième fois que ce camp se tient au château d'Ailly et le mérite en revient aux dirigeants du Centre Royaliste d'Action Française (Olivier Perceval, François Bel-Ker ...); aux personnalités qui l'animent et y interviennent; aux différents groupes de Paris et de province qui s'y sont joints; aux jeunes eux-mêmes qui ont décidé d'y prendre part.

    Etudes et camaraderie : telle est, de longue date, la tradition de ces camps et les plus anciens doivent savoir qu'elle est maintenue.

    Deux images, typiques de ces moments d'une journée du camp, nous ont été transmises par l'un des participants. Nous le remercions, d'ailleurs, cordialement. 

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    Repas de midi, le vendredi 15 août    

     

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    Après-midi d'étude du même jour, remarquablement animée par Stéphane Blanchonnet, Philippe Mesnard, Frédéric Rouvillois, Marion Sigaut et Pierre de la Coste

     

  • AUJOURD'HUI S'OUVRE LE CAMP MAXIME REAL DEL SARTE, UNIVERSITE D'ETE, D'ACTION FRANCAISE, AVEC POUR THEME : LE LIBERALISME CONTRE LES LIBERTES

     Présentation ....

     

    Programme

    Programme de l’université d’été

    Le camp se tient au château d'Ailly, Pays Roannais, du 10 au 17 août

     

  • Réflexions en guise de conclusion provisoire, après la journée d'hommage de samedi : A ceux qui ostracisent Charles Maurras : la guerre est terminée ! Delenda est injuria !...

    C'est être singulièrement passéiste et "mécanisé" (fossile ?), mais surtout singulièrement injuste, que de maintenir et reprendre sans cesse l'antienne du "sulfureux Maurras", du "Maurras, le lourd héritage" ("lourd" ou "encombrant", au choix...), du "très controversé Charles Maurras".

    On a envie de dire à toutes ces personnes, pour qui le psittacisme semble tenir lieu de réflexion, mais réveillez-vous donc, on n'est plus en 45 ! Et changez de disque... 

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    Condamné pour "Intelligence avec l'ennemi" ? Mais, c'est "la seule forme d’intelligence que Maurras n’ait jamais eue", selon François Mauriac !

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  • Jean-Marc Bastière interroge François Huguenin sur son Maurras...

            Sous l'effet conjugué - fruit d'un hasard heureux - de la parution du Cahier de l'Herne et du livre de François Huguenin, on parle de Maurras un peu partout, en ce moment....

           Un exemple : le récent entretien de Jean-Marc Bastière avec François Huguenin, justement, sur Maurras, dans Famille chrétiennne (1) : un entretien qui n'a pas donné cette fois-ci lieu à une polémique comme celle dont nous nous sommes faits l'écho ici-même, récemment, en reprenant à notre compte la très bonne réponse qu'avait faite Axel Tisserand à Patrice de Plunkett (2)....

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    (1) : Famille chrétienne, n° 1763, du 29 octobre au 4 novembre 2011.

    (2) : Pour celles etc eux qui n'auraient pas suivi "l'affaire", voici, d'abord les propos très critiques de Plunkett, suite à la parution du livre de Huguenin : PLUNKETT TISSERAND I HUGUENIN.pdf.

           Et la - très bonne - réponse à ces propos, par Axel Tisserand : Plunkett Tisserand II Poncifs anti maurrassiens.pdf

  • La seconde mort de Jean Jaurés . Ou : De Jaurès à Closer et au FMI...

            (Rédigée avant "l'affaire", cette note devait être envoyée dans la semaine, jeudi ou vendredi. Nous l'envoyons donc dès aujourd'hui, sans pourtant rien y changer.....)

             Ou, encore : les livres d'Histoire diront-ils, un jour, que Jaurès est mort en 2012 ?....

            Quand on voit ce que ses héritiers ont fait, et continuent de faire, de ce qui fut, malgré tout, une grande idée, autrefois... Nous ne prendrons que deux exemples de ce grand effondrement - alors qu'il serait possible d'en prendre tant d'autres !... -, chez l'ex couple Hollande et, surtout, in fine, chez Dominique Strauss-Kahnn.....

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  • Réflexion(s) : "Electoraliste", Sarkozy ? Evidemment, mais.....

                .....c'est le Système lui-même qui est tout entier, et intrinséquement, "électoraliste" !

               A propos de tout et de n'importe quoi, des Roms, de la dechéance de nationalité, de la politique de sécurité, on n'entend plus que ce mot, à propos de l'action du gouvernement ou des paroles présidentielles :  "Électoraliste !"...

               Voilà le reproche qu'ils lui font, à Sarkozy, et qu'on nous répète et qu'on nous ressasse en boucle sur toutes les radios, à la télé et ailleurs. "On", c'est-à-dire les journalistes aux ordres de la pensée unique, du politiquement correct et de la terreur intellectuelle que fait règner la minorité révolutionnaire a qui le pouvoir politique a abandonné les médias (et l'Université, et d'autres choses encore....) en 1945.

               Et ça dure, depuis.....

                Ils feraient mieux de dire la vérité : c'est le Système lui-même qui repose totalement sur l'électoralisme, sur le temps court et son immédiateté nocive et pernicieuse (le passage au quinquennat n'ayant fait qu'aggraver les choses); et un Système dans lequel les forces de l'Argent ("la fortune anonyme et vagabonde", comme le disait l'Action française...) ne rencontrent plus aucun pouvoir capable de les maintenir dans leur sphère légitime, là où l'argent, en tant que tel, en tant que moyen, peut se réveler l'une des meilleures choses (1)...

                Mais, que signifie, en réalité, cette manoeuvre (aux aspects multiples) de Nicolas Sarkozy ? Ne consiste-t-elle pas, de fait, à tâcher de trouver, ou de re-trouver, le contact avec les aspirations profondes du peuple, au niveau du vécu (comme on dit dans le jargon) ? Or, le peuple, il est exaspéré par la dégradation de ses conditions d'existence, et par les conséquences des politiques aberrantes menées d'en haut, sans qu'on lui demande jamais son avis. Et des conséquences négatives qui sont "pour lui", le peuple, mais jamais "pour eux", ceux de la Classe politique, qui prennent des décisions dont ils n'ont pas à subir les retombées.

                De ce point de vue là, le Pouvoir chercherait donc à coller aux aspirations populaires. Peut-on le lui reprocher ?... C'est sur le Système pervertisseur, qu'il faut concentrer les attaques, mais cela, bien sûr, n'intéresse pas nos idéolgues, et ce n'est pas leur problème.... 

     

    (1) : de Charles Maurras, dans L’Action Française du 1° Août 1921 :

                « L’Argent, en tant qu’argent, celui qui remplit sa fonction, honnête ou neutre, de simple Argent, ne m’inspire aucun sentiment d’hostilité, non plus que d’amitié ni d’envie. Je le voudrais bien à sa place. Je sais que, en démocratie, forcément, il monte trop haut. Le vertige démocratique le condamne à l’usurpation, parce qu’il ne peut trouver de contrepoids en démocratie. Cela est réglé, cela est vécu...."

  • Actualité de la pensée d'Action française, par Pierre de Meuse

    Au titre des conférences-vidéo que nous publions en ce moment, celle-ci figurera parmi les plus marquantes, les plus intéressantes.

    Récemment, dans l’admirable conférence que nous avons mise en ligne il y a quelques jours, Pierre BOUTANG créditait MAURRAS d’avoir eu raison en posant les nations comme restant le fait politique majeur de notre temps.

    Ici, Pierre de MEUSE* reconnaît le même succès, la même pertinence à sa critique de la démocratie idéologique.

    Ceux qui s’intéressent à la politique et à notre royalisme en profondeur, non à leur folklore, écouteront avec bonheur cette réflexion critique** sur l’héritage maurrassien.

    « Autrefois, il y avait l’Action française » et, même si ses succès et ses échecs doivent être passés au crible de l’analyse et de l’expérience, ce que fait, ici, Pierre de MEUSE, de façon, d’ailleurs, très maurrassienne, elle fut une grande voix, une grande œuvre de salut national, dont un équivalent manque cruellement à notre triste aujourd’hui. 

    On peut discuter à l’infini sur les voies et moyens – du moins ceux qui sont raisonnables et sérieux – de faire avancer notre royalisme, si « improbable » que soit aujourd’hui son aboutissement. Mais, d’un autre côté, l’effondrement du « système » apparaît, aujourd’hui, tel que l’on aperçoit tout aussi mal les perspectives de sa survie.

    Depuis sa jeunesse, Pierre de MEUSE appartient à « la grande maison », à la famille de ceux qui, même aujourd’hui – se sentent, se reconnaissent, profondément, héritiers, au moins dans sa partie pérenne, de l’Action française. Même si ce doit être, comme il est naturel, sous bénéfice d’inventaire.

    On n’est pas obligé d’adhérer à toutes ses analyses, à toutes ses conclusions. Simplement, nous partageons le même royalisme. Et selon l’expression de Pierre BOUTANG, modeste, lucide, mais non sans espérance, simplement le même royalisme, « non encore abouti ». 

                                                    Première partie:

     

                                                            Deuxième partie :

     

    * Pierre de MEUSE est Docteur en Droit ; spécialiste du Droit des Assurances ; professeur à l’Ecole supérieure de Management ;  auteur de plusieurs livres dont les suivants : « Les contradictions de la Droite », « L'Eglise et les cathares » (Tempora), « Droit pratique de l’assurance » (Sudyrama)

    * Conférence dans le cadre du CRAF

  • "Maurras: le chaos et l'ordre", de Stéphane Giocanti.

                On nous demande d'où (et de qui...) vient l'expression Maurras est un "continent"....

                Il s'agit d'une expression -fort heureuse au demeurant- employée par Stéphane Giocanti, auteur du volumineux Maurras : le chaos et l'ordre (Flammarion, 575 pages, 26 euros).

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                En guise de réponse à votre question, nous vous avons préparé une sorte de mini dossier, contenant:
                - le résumé qu'en donne l'éditeur;
                - l'enregistrement des 27 minutes (consultable sur Dailymotion) pendant les quelles Stéphane Giocanti parle de Maurras et de son ouvrage, sur France inter;
                - une note de lecture, par Olivier Tort.

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  • GRANDS TEXTES (12) : la Préface de "Mademoiselle Monk", d'André Malraux

     

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    Il n’y a pas eu, entre Malraux et Maurras, le dialogue qui - sans doute - eût été possible, si Maurras avait eu le goût de s’y prêter.
    Dialogue ne signifie pas accord général. Et Maurras ne le niait pas, lui qui a dépensé tant d’énergie et de patience, par exemple, à son dialogue avec Marc Sangnier, dont plus grand monde ne se souvient.
    Maurras était un combattant, qui avait ses objectifs, et un dialogue qui n’aurait pas servi ou, a fortiori, qui aurait desservi sa stratégie du moment ne le retenait pas.
     
    Ainsi furent manqués, ratés ou interrompus des rencontres, des convergences, dont on regrette aujourd’hui qu’elles n’aient pas été cultivées. Ainsi fut manqué le dialogue avec Péguy, avec Bernanos, avec Maritain et quelques autres grands esprits qui, par la discussion avec Maurras, auraient sans-doute pu être plus utiles à la France qu’ils ne l’ont été. Malgré les conseils d’Henri Massis et, plus tard, de Pierre Boutang, Maurras n’a pas reconnu comme sérieuses et intéressantes certaines des analyses étonnantes et profondes d’André Malraux dont ils lui apportaient les textes, dans ses prisons d’après-guerre. Il ne sert, sans-doute à rien, d’en tenir une quelconque rigueur à Maurras. Ce fut ainsi.
     
    Aujourd’hui, il demeure néanmoins intéressant, d’évoquer ces convergences qui auraient pu se produire et, surtout, sur quels fondements elles l’auraient pu. Le texte que nous publions ci-dessous est une préface d’André Malraux à l’ouvrage de Maurras, Mademoiselle Monck, dans son édition de 1922, Malraux ayant alors 21 ans. A-t-il vraiment changé par la suite ? Certainement, en surface, par son action politique d’entre les deux guerres et maints aspects, en fait négatifs, plus tard, de son action de ministre de la culture.
     
    Il suffirait pourtant de relire son discours de la salle Pleyel, en 1948 (« Appel aux intellectuels », postface des Conquérants) pour mieux comprendre ce qui a pu, ou aurait pu, le relier en profondeur à la pensée et à l’œuvre de Charles Maurras.     

                                                 

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                                         (à Phnom Penh , 1923)

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