Le dernier Mattéi: "Le XXème siècle est le siècle de la démesure..."
C'est le dernier (en date) mais on espère bien que ce ne sera pas le dernier: Jean-François Mattéi sort, chez Sulliver, Le sens de la démesure.
UA-147560259-1
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
C'est le dernier (en date) mais on espère bien que ce ne sera pas le dernier: Jean-François Mattéi sort, chez Sulliver, Le sens de la démesure.
Sous le titre Les Grecs, l'Europe et l'Islam, Jean Sevillia nous offre un très intéressant entretien avec Sylvain Gouguenheim, dans Le Figaro Magazinedu 12 septembre.
On y trouve, entre autre, une nouvelle dénonciation de la supercherie des Tartuffe qui cherchent à imposer le soi-disant anti-racisme (l'arnaque du siècle...), et sa variante, l'islamophobie, tout aussi hypocrite : à la question "Que vaut l'accusation d'islamophobie ?",Gouguenheim répond "Le terme n'est pas scientifique. Il a été forgé pour discréditer celui à qui on colle cette étiquette: l'islamophobe, saisi d'une peur irrationnelle devant tout ce qui est musulman, n'aurait pas toute sa raison, et serait habité par des arrières-pensées racistes. Comme si l'Islam était une race, et non une religion... Dès lors que l'accusation est lancée, il n'y a plus de débat possible. L'expression est donc une arme d'intimidation massive....".
La sortie de cet entretien est peut-être l'occasion de re-présenter une partie de la note consacrée au 1300ème anniversaire du Mont, dans laquelle, après avoir évoqué le monument lui-même, nous proposions une sorte de résumé de ce qu'il est convenu d'appeler l'affaire Gouguenheim: voici donc la deuxième partie de la note Tout ce qui est Racines est bon : Le Mont Saint Michel fête ses 1.300 ans….. (dans la Catégorie Racines).
Le lyncheur lynché n'en finit plus de se plaindre, et dénonce d'imaginaires complots, pour dissimuler la sordide réalité, qu'il persiste à nier.
Relisant les Contes de La tasse de saxe, de Bainville, nous sommes retombés sur ce court dialogue. Ne va-t-il pas comme un gant au donneur de leçons, au moralisateur d'hier dont on voit bien qu'il est l'un des Tartuffe les plus aboutis - si l'on peut dire !... - de sa génération ?
"Mes compliments, mon cher, votre philosophie fait des consciences souples et des idéalistes pratiques. Le parasitisme vous a mené loin. Savez-vous le nom que vous méritez ?"
Il y a 2000 ans, le christianisme était une secte. Comment est-il devenu une civilisation ? Et, aujourd’hui quel est son devenir ? C’est à ces deux questions que répondent deux dialogues de Luc Ferry : le premier avec Lucien Jerphagnon, l’un des plus grands esprits français de notre temps, et le second avec Philippe Barbarin, Archevêque de Lyon et Primat des Gaules.
Ainsi commence la chronique....
Voici ce qu'a répondu Luc Ferry à Philippe Vallet, au micro de France Info, le samedi 15 Août, jour de l'Assomption (1):
Il faut être reconnaissants à Jean-François MATTEI, avons-nous dit, d’avoir écrit « Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne ». Et, en effet, il faut lire et relire ce livre, le méditer, en faire un objet de réflexion et de discussions entre nous. Il dit, un grand nombre de choses tout à fait essentielles sur la crise qui affecte notre civilisation – et, bien-sûr, pas seulement la France – dans ce qu’elle a de plus profond.
Ce livre nous paraît tout à fait essentiel, car il serait illusoire et vain de tenter une quelconque restauration du Politique, en France, si la Civilisation qui est la nôtre était condamnée à s’éteindre et si ce que Jean-François MATTEI a justement nommé la barbarie du monde moderne devait l’emporter pour longtemps.
C’est pourquoi nous publierons, ici, régulièrement, à compter d’aujourd’hui, et pendant un certain temps, différents extraits significatifs de cet ouvrage, dont, on l’aura compris, fût-ce pour le discuter, nous recommandons vivement la lecture.
Nous avons déjà signalé la parution du dernier ouvrage de Jean Sévillia, présenté par Jean Raspail dans Le Figaro Magazine. Depuis, un intéressant entretien entre Jean-Marc Bastière et l'auteur du Dernier Empereur, intelligemment illustré, est paru dans Famille chrétienne du 12 septembre (n° 1652). Il nous a paru bon de le porter à la connaissance de nos lecteurs, et de revenir un peu sur ce qui motive la passion de Jean Sévillia pour cet Empire et pour celui, plein de bonnes intentions, qui en fut donc "Le dernier empereur".
Nous avons publié vendredi, dans la catégorie "ABC du Blog..." la note "Le Prince français, recours pour la France...". En relisant quelques pages du Boutang (Maurras, la destinée et l'oeuvre) nous avons retrouvé ces lignes qui semblent aller comme un gant à cette note, soit en exergue, au début, soit en guise de conclusion:
"....Vous avez aussi le sang de Saint Louis, l'héritier de votre dynastie nationale, qui n'a pas cessé un moment de se tenir à l'écoute de la France, et au service, déjà -plus qu'à la disposition- de tous, du bien commun. Deux fois au moins, publiquement presque, en 1943 à Alger, et dans les années soixante avec l'intention monarchique de Charles de Gaulle, la question a été posée, pouvait être résolue. Soyez donc assez sages pour travailler à ce que la troisième soit la bonne."
Pierre Boutang, dernières lignes du commentaire de L'Avenir de l'Intelligence, in Maurras, la destinée et l'oeuvre, Plon, page 313.
"En 2008, la dette publique brute de la France a progressé de 10 %, passant de 1 209 milliards d'euros à 1 327 milliards, soit 20 600 euros par habitant et 47 400 par actif. La charge d'intérêts a atteint 54,6 milliards d'euros, soit 850 euros par habitant et 1 950 euros par actif. En matière de déficit, la France fait moins bien que ses partenaires européens (3,4 % contre 1,5 %).
Nous avons plusieurs fois posé la question: à bien des égards, ne sommes-nous pas un peu comme en 1789 ? La "société bloquée" d'aujourd'hui, dont parlait déjà Chaban Delmas en 1970 n'est-elle pas, dans bien des domaines, comparable à celle des décennies qui ont précédé la Révolution ? Justement, parce qu'elle est, elle aussi, bloquée, et que les perspectives de changements ou de redressements apparaissent souvent bien irréels, face à la gravité de la situation.
Et, toutes proportions gardées, l' "affaire Clearstream" -qui le discrédite aujourd'hui- sera-t-elle, pour le Système, l'équivalent de ce que fut, dans les dernières années de l'Ancien Régime, l' "affaire du collier de la reine" qui discrédita, injustement, la Monarchie, du moins dans une partie de l'opinion ?
C'est ce que semble penser Hubert Huertas, responsable du Service politique de France culture. Et c'est bien l'une des lectures que l'on peut faire du billet qu'il donne à La Provence, ce mercredi 23 septembre. Or, Hubert Huertas n'est tout de même pas n'importe qui. On peut l'apprécier plus ou moins, comme on peut apprécier plus ou moins France culture. Mais ce qu'il dit ici mérite au moins qu'on s'y arrête et qu'on y réfléchisse. Après, chacun jugera....
Certes, ce que nous préférons, et de beaucoup, c'est de disserter avec ou sur Alain Finkielkraut ou Jean-François Mattéi; ou parler de politique étrangère à propos d'Hubert Védrine. Oui, mais voilà: nous avons les deux pieds solidement tanqués dans la glaise, et nous savons bien qu'avoir la tête dans les étoiles, qu'avoir des idées plein la tête, n'empêche en rien de voir les choses comme elles sont.
"On" nous change notre Peuple, nos rues, nos paysages, nos moeurs, et nous ne devrions rien dire ? On dépossède tranquillement, méthodiquement et peu à peu le Peuple Français de son Pays, de sa Terre, de son Être, et nous devrions assister passivement, sans rien dire et sans rien faire, à cette substitution d'identité, par substitution de peuplement ? (2)
La Provence, jeudi 20 août 2009
http://www.arles-antique.cg13.fr/mapa_cg13/root/index.htm
Les lecteurs réguliers -et attentifs- de ce Blog savent dans quel esprit nous nous penchons régulièrement sur nos Racines et notre Patrimoine, et pourquoi cette information -et toutes les autres qui les concernent...- sont pour nous aux antipodes de l'anodin: c'est parce que le Patrimoine est, pour nous, la visibilté de notre Être profond.....
Rappelons qu'il y a quelques jours, nous présentions ici-même le blog de Benoît de Sagazan ( http://patrimoine.blog.pelerin.info/ ), dans lequel se trouve cette sorte de manifeste en ce qui concerne nos Racines, notre Patrimoine, qui exprime bien cette même idée, et auquel il nous semble que l'on ne peut qu'adhérer:
"...Loin de tout esprit nostalgique, les enjeux du patrimoine me paraissent effectivement capitaux tant ils engagent notre avenir : le tissage d’un véritable lien social entre personnes d’âges et de conditions différentes ; la prise en compte de réalités économiques importantes pour notre développement collectif ; l’enjeu politique, au sens noble du terme, que peut porter une Nation réconciliée avec ses racines et son histoire, au sein d’une Europe qui reste à construire : la transmission d’une culture (faite d’art, de savoir-faire et de spiritualités) capable de nous rendre responsables d’un monde durable, en perpétuelle évolution.
Vous l’avez sans doute compris, c’est d’un patrimoine en pleine vie dont je désire surtout vous parler, d’un patrimoine qui a encore beaucoup de choses à nous dire, d’un patrimoine qui peut nous aider à devenir, à notre tour, des fondateurs et des pionniers, et pas seulement des héritiers...."
La Provence du vendredi 14 Août s'en est délecté, et en a fait des gorges chaudes. Pensez ! Les Etats-Unis font l'éloge de Marseille ! Enfin, les Etats-Unis, presque: un monument, du moins, des Etats-Unis: le New York Times, excusez du peu ! Ca s'arrose, non ?
Oui, peut-être, mais tout dépend de savoir pourquoi on fait l'éloge de Marseille. Et là, à notre très humble avis, quand on découvre le pot-aux-roses, ça ne s'arrose pas, mais alors pas du tout.....
Champagne pour tout le monde ! et merci, Dom Perignon !
La dépêche AFP du 4 septembre est catégorique : la récolte de Champagne sera, cette année, exceptionnelle, les vignerons français champenois préférant même abaisser le rendement en raison de la crise qui a provoqué une baisse de 19% des ventes, selon le syndicat des vignerons.
"Jamais, de mémoire de vignerons champenois, on avait vu un état sanitaire aussi exceptionnel avec zéro pourriture", s'est réjouit Daniel Lorson, porte-parole du Comité interprofessionnel des vins de champagne (CIVC) à quelques jours de la campagne des vendanges, qui a débuté le 14 septembre.
Les conditions climatiques de l'été "ont contribué à une maturation parfaite des raisins", a-t-il ajouté. Pour M. Lorson, "tous les indicateurs laissent espérer un très grand millésime".
Colbert ne disait-il pas qu'en France il n'y avait presque rien de plus important que de "maintenir la bonté de ses vins" ?...
Bouteille de champagne équipée du nouveau bouchon à capsule (?)
et levier d'ouverture aluminium (re ?),
présentée à Vertus (Marne)