UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : radio ville marie

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    "Incendies, violences... L’incroyable sentiment d’impunité de l’extrême gauche", l'éditorial de

    "Il a suffi d’une étincelle. À Paris, Anne Hidalgo avait laissé sa ville se changer en décharge, les rues étaient jonchées de poubelles, l’extrême gauche n’avait plus qu’à mettre le feu. La place de la Concorde plongée dans la nuit de la discorde, les murs de l’Hôtel de la Marine menacés par les flammes offraient le tableau d’un pays en proie au chaos. Même atmosphère embrasée à Rennes, Nantes, Amiens, Dijon. Habités d’un sentiment d’impunité qui leur permet depuis dix ans de semer la terreur dans nos rues, les casseurs de la gauche radicale se sont livrés à leur sinistre rituel de destructions. 62 ou 64 ans, quelle importance? Le seul objectif est d’humilier l’État et de le démolir.

    Ils sont plusieurs centaines à afficher franchement leur volonté de renverser le régime, mais ils bénéficient d’une indulgence qui contraste avec l’intransigeance qui frappe l’autre bout du spectre politique.

    Les Insoumis à l’Assemblée jouent les boutefeux..."

     

    lfar espace.jpg

     

    1. Dans L'actu des bonnes nouvelles

    "Framatome va relocaliser en France la fabrication des cuves de chaudière nucléaire. À partir de mi-2026, c'est au sein de l'une des seules forges au monde capables de forger des pièces de 400T, dans le Creusot, que seront désormais produits ces équipements hautement stratégiques."

    1A.jpg

     

    2. Bravo, Les Natifs ! :

    "Ce soir, une vingtaine de Natifs étaient présents aux côtés des jeunes de
    @GenerationZ_75 pour mettre Anne Hidalgo face à son incompétence. Des poubelles ont donc été déversées sur la place de l’Hôtel de Ville afin de donner à l’édile un aperçu du quotidien de ses administrés."

    1A.jpg

     

    3. Paris pollution, saccage, "folie Hidalgo" : d'accord avec Dominique Dupré-Henry...

    "POLLUTION Quelle folie d’aller construire dans ce quartier déjà brutal Pte Brancion un bâtiment de logements au dessus du périphérique, un des axes les plus pollués de France ! Les abords du périphérique méritent une véritable réflexion !"

    1AAA.jpg

    1A.jpg

    1AA.jpg

    1AAAA.jpg

     

    4. Éoliennes en mer : bataille de chiffres sur la production du parc au large de Saint-Nazaire... D'accord avec Fabien Bouglé :

    "La production totale des éoliennes en mer intermittentes n'a aucun sens si les bas de production ont lieu lors des pics de consommation. Froid = pas de vent !" 

    https://www.lefigaro.fr/nantes/eoliennes-en-mer-bataille-de-chiffres-sur-la-production-du-parc-au-large-de-saint-nazaire-20230317

    1A.jpg

     

    5. (Source : Le Dauphiné libéré) On en rirait presque !!!!!

    Carpentras, Abid El Hassouni s’encastre dans un poteau près d’une école avec sa voiture volée, puis revient mettre le feu au véhicule, brûlant la cantine scolaire ainsi que l’espace informatique ! Quelle chance pour la France, pour le Vaucluse, pour Carpentras !

    Abid El Hassouni, 24 ans, entre dans le box du tribunal correctionnel de Carpentras. Il est 16h33, le 16 mars. Des cheveux noirs tirés vers l’arrière, la peau mate et un polo blanc, le Carpentrassien (sic !) écoute la présidente Sandrine Izou revenir sur ce qui lui est reproché : l’incendie d’une voiture qui se propage à la cantine de l’école des Garrigues, à Carpentras.

    Des délits graves, « exceptionnels », insiste pour la partie civile Maître  Frédéric Bassompierre. Ils coûtent cher au prévenu : cinq ans de prison dont 30 mois assortis d’un sursis probatoire et il est maintenu en détention. Le jeune homme doit régler 300.000 euros de provision pour les dommages et intérêts.

    La salle de cantine et l’espace informatique anéantis

    Le tribunal a fait un bond en arrière, jusqu’au 6 janvier 2022. Il est près de 6 h 30. Le conducteur d’une Volkswagen Polo sportive, volée dans la Drôme un mois plus tôt, perd le contrôle de son véhicule au croisement des routes de Velleron et Pernes-les-Fontaines. La vitesse et l’alcool… C’est comme ça qu’Abid El Hassouni explique l’accident.

    La voiture s’encastre dans un poteau de l’école après être passée entre des cyprès. Le chauffard part en courant.

    Une heure et demie plus tard, nouvelle scène. Surréaliste. Deux personnes arrivent à bord d’une voiture. L’un d’eux descend et vide un bidon d’essence sur le toit de la Polo volée qui s’embrase sous les yeux de plusieurs dizaines de personnes, dont des enfants et leurs parents. Des employées de l’établissement interpellent pourtant l’incendiaire en lui disant qu’il y a des élèves. Il répond : « Je n’ai pas le choix, je ne suis pas assuré. »

    Les flammes se propagent en quelques secondes. L’espace réservé à la cantine est réduit à un amas de débris calcinés.

    Le préjudice est estimé à 700.000 euros..."

     

    LE SYSTÈME POUBELLISE LA FRANCE,

     

    DONT IL  FAIT UNE GIGANTESQUE PÉTAUDIÈRE/FOUTOIR

     

    AVEC CETTE IMMIGRATION INSENSÉE

     

    QU'IL IMPOSE AU PAYS DEPUIS PRÈS DE 50 ANS...

    lfar lys.jpg

     

    6. Une belle et bonne initiative en Franche-Comté : Depuis 2011, des maraîchers ont monté un groupe d'échange de semences. Chaque ferme bio produit plusieurs semences et se réunit pour les partager et permettre à des espèces de renaître, pour favoriser la biodiversité locale... :

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/besancon/essaimons-nous-un-documentaire-sur-la-reappropriation-des-semences-paysannes-rend-hommage-aux-heros-du-maraichage-2726958.html

    1A.jpg

     

    7. Et l'on terminera cette série d'aujoiurd'hui avec cette double bonne nouvelle : le DVD #VaincreOuMourir et le livre de Zemmour (Je n'ai pas dit mon dernier mot) sont tous les deux actuellement numéro 1 des ventes !... Tant mieux !

    1AA.jpg

    1A.jpg

     

     

     

    À DEMAIN !

    LFAR FLEURS.jpg

  • D’Antioche à Antakya, des premiers chrétiens à l’annexion turque, par Antoine de Lacoste

    1A.jpg

    Le tragique tremblement de terre qui a ravagé le sud-ouest de la Turquie et le nord-ouest de la Syrie a particulièrement touché Antakya, qui n’est plus qu’un champ de ruines.

    Antakya est le nouveau nom d’Antioche, ville si importante pour les chrétiens car c’est là que ce mot a été utilisé pour la première fois.

    Sous l’Empire romain, Antioche fur la capitale de la Syrie et comptait 500 000 habitants. C’était une ville somptueuse dont la rue principale comportait 3200 colonnes. La tradition a fait de Saint Pierre son premier évêque mais c’est Saint Ignace d’Antioche qui organisera cette église jusqu’à son martyre survenu vers 110.

    antoine de lacoste.jpgRavagée par un tremblement de terre en 526 (il y en eut beaucoup) puis par les Perses en 540, elle perdit de son importance. Turcs et Byzantins se la disputèrent et les Croisés s’y battirent héroïquement. Elle fut définitivement détruite par le sultan mamelouk Baybars en 1268.

    Un des rares vestiges de sa glorieuse époque chrétienne est l’église Saint Pierre, qui fut peut-être la première église de l’histoire. Creusée dans la roche, elle a résisté à tout.

    Mais comment Antioche est devenue Turque ?

    Il faut remonter au mandat français pour comprendre ce qui s'est passé. Au lendemain de la première guerre mondiale, les alliés confient à la France un mandat pour administrer et développer les territoires de la Syrie et du Liban afin de les amener progressivement à l'indépendance. Les accords Sykes-Picot de 1916 avaient déjà réglé la question de la frontière avec l'Irak dont l'administration est confiée aux Anglais. L'Etat islamique abolira d'ailleurs symboliquement cette frontière en 2015 pour montrer que le califat a une vocation universelle.

    Pour exercer ce mandat, la France nomme en 1920 le général Gouraud Haut Commissaire au Levant (nom englobant la Syrie et le Liban). Le Général Weygand lui succédera en 1923.Pour composer avec tous les acteurs de cette pièce si orientale, ils vont successivement morceler le territoire en 6 parties : le Liban (dont il proclame l'indépendance symbolique mais qui ne le sera vraiment qu'en 1943), l'Etat de Damas, l'Etat d'Alep, le Territoire autonome des Alaouites (d'où est issue la famille Assad), le Djebel Druze et le Sandjak d'Alexandrette, au nord-ouest, où se trouve Antioche.

    Le Général Weygand justifiera cette décision dans ses mémoires :"Pourquoi pas un seul Etat dans lequel on eût réservé au Liban un statut ? C'est que les Libanais refusèrent catégoriquement le maintien d'une servitude dont ils avaient souffert dans le passé; que le pays d'Alep, habitué par les débouchés de son commerce à regarder vers le nord ne tenait pas à lier son sort à celui de Damas; qu'enfin les Alaouites exprimèrent sans détour leur volonté de jouir de l'autonomie sous la protection de la France. Il apparut alors plus avantageux de reconnaître ces autonomies."

    Le Sandjak d'Alexandrette relève d'une autre logique, nettement plus discutable : ilfaut négocier avec les Turcs après qu'ils nous aient repoussés de Cilicie en 1920 sous l'impulsion de Mustapha Kémal dont l'armée se rapproche alors dangereusement d'Alep. Or une importante minorité turque vit dans ce sandjak (mot qui signifie subdivision administrative) où elle cohabite avec des turkmènes, des arabes sunnites, des alaouites et des chrétiens dont beaucoup d'Arméniens qui ont fui les persécution turques et se sont mis sous la protection de la France.

    Mustapha Kémal va tomber amoureux de cette région verte et vallonnée baignée par l'Oronte et veut l'annexer à la Turquie. Pendant des années il va organiser l'implantation de milliers de turcs afin de les rendre majoritaires et la France laisse faire.

    En 1936, Ankara devient plus pressante. En effet, le nouveau gouvernement français du Front Populaire signe un traité avec la Syrie organisant la marche vers l'indépendance. Paris cède en outre sur deux points essentiels pour les Syriens : les territoires druzes et alaouites feront partie de la future Syrie.

    Les Turcs sont inquiets de l'apparition programmé de ce nouvel Etat et saisissent l'occasion pour exiger une concession sur le Sandjak d'Alexandrette. La France cède, en échange de la neutralité de la Turquie en cas de guerre avec l'Allemagne. Un accord est signé en 1938 et les troupes turques pénètrent aussitôt dans le sandjak. Un referendum est organisé, des milliers de nouveaux électeurs turcs s'installent (de force pour beaucoup d'ailleurs) et le sandjak est officiellement rattaché à la Turquie.

    Alexandrette devient Iskenderun et Antioche Antakya…

    Pour les Arméniens, un nouvel exode commence et la plupart s'installent au Liban. C’est dans le sandjak d’Alexandrette que quelques centaines d’Arméniens résistèrent héroïquement aux Turcs pendant le génocide, sur la montagne du Mussa Dagh pendant 40 jours (on peut lire le très beau roman de Franz Werfel, Les 40 jours du Mussa Dagh). Les Arabes sunnites s'en allèrent également pour rejoindre Alep notamment. Seuls restèrent les Alaouites, car la plupart étaient ouvriers agricoles et indispensables aux nouveaux dirigeants turcs qui ne les laisseront pas partir.

    C'est ainsi qu'Antioche est devenue turque et ce n'est pas à l'honneur de la France. Pour la Syrie c'est une spoliation qui n'a jamais été acceptée.

    Aujourd’hui, Antioche est encore détruite. Il ne reste pas grand-chose mais il semble bien que l’Eglise Saint Pierre ait résisté, protégé par la roche. Certes, elle est rudimentaire mais sa pérennité est le témoin d’un glorieux passé qui est aussi le notre.

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (87), Guerre de Cent ans (1/4) : premier effondrement...

    3736596552.jpg

    De 1337 A 1380, premier effondrement français...

    Le 1er février 1328, le roi de France Charles IV le Bel, troisième et dernier fils de Philippe le Bel, meurt sans postérité mâle, comme ses frères aînés, mais laisse une femme enceinte. Le jour même, les Grands du royaume attribuent la régence au comte Philippe de Valois, dont le père, Charles, était le frère cadet de Philippe le Bel.

    Lorsqu'arrive le jour de l'accouchement, c'est une fille qui naît. La coutume excluant les femmes de la succession au trône, Philippe de Valois est désigné roi sous le nom de Philippe VI, au détriment d'autres prétendants dont le roi d'Angleterre Édouard III, fils d'Isabelle, la fille de Philippe le Bel : petit-fils, donc, de celui-ci, Edouard fait valoir qu'il est plus proche héritier que Philippe de Valois...

    Dix ans plus tard, à la faveur d'une obscure querelle, le roi Édouard III revendique le trône de France. Il va s'ensuivre un conflit à multiples rebondissements entre les rois de France et d'Angleterre, entrecoupé de longues trêves...

    Beaucoup plus tard, au XIXème siècle, les historiens français conviendront de désigner cette longue période sous le nom de Guerre de Cent Ans.

    Durant la première phase de cette Guerre, les français iront de désastre en désastre... Le roi d'Angleterre, bien qu'avec des ressources moindres, a d'abord l'avantage sur son cousin et rival, Philippe VI. La flotte française est détruite dans le port flamand de l'Écluse, en aval de Bruges, le 24 juin 1340.

    Le roi et ses troupes débarquent enfin en Normandie. Les Anglais ne cherchent pas d'affrontement frontal mais souhaitent seulement piller les campagnes à travers quelques meurtrières "chevauchées".
    Mais l'ost (armée féodale) de Philippe VI se porte au-devant d'eux et leur impose le combat. Contre toute attente, celui-ci se solde par une première victoire de l'infanterie anglaise sur la chevalerie française, le 26 août 1346, à Crécy, près de la Somme.

    Les Anglais s'emparent là-dessus de Calais. Fort de ses premiers succès, le roi Édouard III consent à signer une trêve d'un an avec Philippe VI de Valois. Celle-ci est prolongée de quelques années du fait de la Grande Peste. Le terrible virus s'est installé en Europe à la faveur de l'accostage d'une nef en provenance d'Asie dans les ports de Marseille et de Gênes en 1347. Il va frapper en quelques mois la plupart des régions d'Europe et tuer jusqu'à 40% de la population de certaines d'entre elles. Moins de dix ans plus tard, profitant d'un conflit entre le nouveau roi de France Jean II le Bon et son gendre, le roi de Navarre, Édouard III rompt pour de bon la trêve.

    Parti de Bordeaux, le fils du roi anglais, surnommé le Prince noir, lance une grande chevauchée vers la Loire, en vue de piller quelque peu les paysans et les bourgeois. Le roi Jean II le Bon se porte à sa rencontre avec son armée de chevaliers. Bien que plus nombreuse, celle-ci est écrasée à Poitiers et le roi de France est même capturé.

    Le désastre de Poitiers survient peu après celui de Crécy et plonge le royaume capétien dans l'une des plus graves crises de son histoire. Les paysans, oppressés de taxes, se retournent contre les seigneurs, qui se sont montrés indignes à la bataille, tandis que les bourgeois de Paris et des villes du nord envisagent de soumettre la monarchie à leurs volontés.

    Les états généraux de langue d'oïl (autrement dit les représentants des Français du nord) se réunissent sans attendre et décident de libérer Charles II le Mauvais, roi de Navarre, cousin et beau-frère du roi captif, que ce dernier avait incarcéré pour le punir de ses manigances. Les bourgeois attendent du Navarrais qu'il les protège dans la défaite.

    Charles le Mauvais veut mettre à profit la captivité du roi pour prendre sa revanche sur la décision de 1328 qui avait écarté sa lignée de la couronne au profit des Valois.

    Il négocie avec les Anglais la cession à son profit de quelques provinces comme la Normandie. Il met fin par ailleurs à la Jacquerie paysanne et entre dans une alliance contre nature avec le prévôt des marchands de Paris, Étienne Marcel.

    Mais le 31 juillet 1358, comme le prévôt s'apprête à donner les clés de la ville à Charles le Mauvais devant la porte Saint-Antoine, Jean Maillart, un échevin fidèle à la royauté, le fait mettre à mort ainsi que ses comparses.

    L'héritier de la couronne, le dauphin Charles, qui a surpris tout le monde par sa force de caractère, peut rentrer en triomphe dans sa capitale le 2 août 1358. Quelques années plus tard, devenu roi sous le nom de Charles V le Sage, il n'aura rien de plus pressé que de faire édifier la Bastille afin de tenir en respect les turbulents Parisiens. De tous ces malheurs qui auraient pu entraîner révolution et séditions, la monarchie et l'État vont paradoxalement sortir renforcés.

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : 

    L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (90), Guerre de Cent ans (4/4) : deuxième rétablissement

    374832952.jpg

    C'est à Jeanne d'Arc qu'il appartenait de clore victorieusement cette longue et douloureuse période de la Guerre de Cent Ans. Même si, à vues humaines, et pour elle personnellement, son entreprise s'achevait par un échec retentissant, grâce à elle le Royaume était sauvée, libéré et victorieux, car elle lui avait rendu ce qui lui manquait : la Légitimité...

    De Jacques Bainville, Histoire de France, Chapitre VI, La Guerre de Cent ans et les révolutions de Paris :

    "...De 1422 à 1429, l’héritier de la couronne de France, proscrit, dénué de ressources, reconnu par un petit groupe de fidèles seulement, erre dans les parties de son royaume qui ne sont pas occupées par les Anglais. Encore le vrai roi n’y a-t-il guère d’autorité. Il est le "roi de Bourges" où il réside ordinairement.

    Cette chétive royauté est bien nominale. Charles VII ne peut même pas lever de soldats. Il n’a avec lui que quelques bandes d’Armagnacs, quelques Écossais qu’il paie quand par hasard il a de l’argent. Charles VII, qui ne peut aller à Reims occupé par les Anglais, n’est que le dauphin. Il n’est qu’un prétendant. Ses droits sont contestés. Sa naissance l’est elle-même. Comment peut-on être sévère pour les hésitations et les faiblesses de ce malheureux jeune homme de vingt ans, si mal préparé à la tâche (il était le quatrième fils du roi fou), si mal soutenu par un pays démoralisé, si mal entouré que ses conseillers se querellaient entre eux, comme il arrive dans les affaires qui ne vont pas bien et où l’on s’aigrit ?

    Charles VII tenta ce qu’il put : une réconciliation avec le duc de Bourgogne, qui échoua ; un mariage, qui réussit, avec la fille du duc d’Anjou. Il avait le sentiment d’un rôle national à remplir, seul moyen de retrouver sa couronne. Les ressources matérielles lui manquaient autant que le ressort moral et toutes ses petites entreprises militaires étaient vouées à l’échec.

    Devant l’Angleterre victorieuse, devant la puissante maison de Bourgogne, le roi de Bourges se sentait écrasé. Le régent anglais, le duc de Bedford, avait entrepris la soumission méthodique de la France. Orléans assiégé était sur le point de succomber après une belle et longue défense, après quoi les Anglais eussent été les maîtres de l’Ouest et du Centre. La cause de Charles VII semblait perdue. Il songeait à se retirer dans le Dauphiné. D’autres lui conseillaient de quitter la France.

    Tout allait changer en quelques semaines. La résistance d’Orléans avait fini par forcer l’attention du pays, par le réveiller. Orléans, c’était un symbole. L’assassinat du duc d’Orléans par le duc de Bourgogne, la captivité de Charles d’Orléans, le fils de la victime, le touchant et pur poète, vingt-cinq ans prisonnier à Londres : autant de souvenirs, d’images, d’émotions. Orléans était la ville du parti d’Orléans, du parti national, la ville ennemie des Bourguignons et des cabochiens. Les histoires héroïques de son siège coururent la France. Elles allaient jusqu’aux limites de Champagne et de Lorraine, dans ce village de Domrémy où Jeanne d’Arc entendait ses saintes. Et les voix lui disaient ce qu’il fallait faire, ce que nous voyons distinctement aujourd’hui, mais ce que le plus grand des politiques, vivant en ce temps-là, n’eût peut-être vu que pour le juger impossible : "Délivrer Orléans et sacrer le dauphin à Reims."

    C’était la mission de Jeanne d’Arc et elle l’a remplie. Pour la France, c’était le salut. D’un consentement universel, il n’est dans aucun temps, dans aucun pays, aussi pure héroïne, récit plus merveilleux. Nul ne pourra l’entendre que ses yeux ne s’emplissent de larmes. Ce que nous voulons montrer ici, c’est comme le sublime épisode de Jeanne d’Arc entre harmonieusement dans l’histoire de la France, continue le passé et prépare l’avenir.

    Jeanne d’Arc a aujourd’hui moins de sceptiques qu’elle n’en trouva de son temps. Dès, le jour où une force mystérieuse poussa cette jeune fille de dix-huit ans à quitter son père, sa mère et son village pour sauver la France, les objections ne manquèrent pas. Jamais elles ne la découragèrent. Ceux qui crurent en elle, le peuple le premier, eurent raison contre les raisonneurs. Et ceux-là mêmes qui n’avaient pas la foi, mais qui voulaient le bien du royaume, se dirent qu’après tout les affaires étaient si bas qu’on ne risquait rien à essayer ce concours providentiel. La cause du dauphin ne pouvait plus compter que sur un miracle. Et ce miracle, la France l’attendait, car à peine Jeanne d’Arc fut-elle partie de Vaucouleurs pour se rendre auprès de Charles VII, que son nom vola de bouche en bouche et rendit courage aux assiégés d’Orléans.

    Du point de vue le plus terrestre, du point de vue politique, ce qu’il y a d’incomparable chez Jeanne d’Arc, c’est la justesse du coup d’œil, le bon sens, la rectitude du jugement. Pour sauver la France créée par ses rois, confondue avec eux, il fallait relever la royauté. Pour relever la royauté, il fallait rendre confiance et prestige à l’héritier qui finissait par perdre espoir, et peut-être doutait de sa naissance même. C’est pourquoi la première rencontre de Jeanne et de Charles VII est si émouvante. Le geste de Jeanne, reconnaissant le dauphin qui la met à l’épreuve, et tombant à ses genoux, est décisif. Le principe sauveur, la monarchie, est désigné. À l’homme, au roi légitime, la confiance en lui-même est rendue..."

    Et, à partir du moment où Charles, sacré à Reims grâce à Jeanne, devint Charles VII, la Guerre ne devait plus durer très longtemps, et ne pouvait s'achever que par la victoire française : Charles VII, sacré en 1429, la victoire de Castillon, en 1453 marque, de fait, la fin de la Guerre, même si, du point de vue des Traités, la fin de cette Guerre ne sera signée officiellement qu'en 1475...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : 

    L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (83), L'empire de Cluny...

    3427089671.jpg

    Cluny I et Cluny II :


    La première église, élevée à la fondation de l'abbaye, était très modeste.

    Saint Maïeul, abbé de 948 à 994, fit élever une nouvelle église de grandes dimensions, Cluny II.

    Elle était probablement voûtée, avec un chevet très développé : un chœur flanqué de collatéraux et d'annexes de profondeur décroissante; ce plan en échelon a été très vite imité de la Suisse à la Normandie (Romainmôtier, Chapaize, Bernay).

    Un narthex, sorte d'église antérieure, fut ajouté à l'ouest de la façade. Cette église persista jusqu'au XVIIème siècle.

    Cluny III :


    Quand elle fut devenue trop petite pour le nombre croissant de moines, saint Hugues, lui adjoignit, à partir de 1088, Cluny III, qui constitua le plus vaste édifice religieux de l'Occident médiéval. La construction dura jusque vers 1132, le pape Innocent II ayant célébré la dédicace solennelle le 25 octobre 1130.

    Dédiée à saint Pierre et à saint Paul, l'église mesurait 171 mètres de long, narthex compris. La voûte de la nef s'élevait à 30 mètres de haut. Le chevet à déambulatoire et à cinq chapelles rayonnantes était précédé de deux transepts flanqués de chapelles et séparés l'un de l'autre par un chœur. À l'ouest du grand transept, le plus occidental, s'allongeait la nef de onze travées à bas-côtés doubles. Toute l'église était voûtée.

    Quatre clochers couronnaient les croisées des transepts et les deux bras du grand transept. Il en reste un, octogonal, celui de « l'Eau bénite », au-dessus du croisillon sud.

    L'élévation intérieure était à trois étages : grandes arcades, arcatures aveugles ou faux-triforium et fenêtres hautes. L'arc brisé régnait dans les voûtes en berceau et aux grandes arcades. Le décor (peinture, sculpture, mobilier) était d'une grande richesse.

    Les sculptures :

    Il subsiste une partie du décor sculpté :

    - pilastres cannelés et chapiteaux à feuilles d'acanthe du transept;

    - fragments du portail ouest, qui avait un tympan orné du Christ en majesté entre les symboles des évangélistes;

    - et surtout chapiteaux figurés des colonnes du rond-point de l'abside, qui représentent les tons de la musique, les fleuves et la flore du paradis terrestre, les saisons et les vertus cardinales.

    La date de ces chapiteaux, antérieure ou postérieure à la consécration de l'autel majeur par Urbain II, en 1095, fait l'objet de discussions.

    Les peintures :

    Les ateliers de peinture ne nous sont plus connus que par des descriptions du décor de l'abbatiale, par quelques manuscrits et par les peintures murales de Berzé-la-Ville, qui fut, à quelques kilomètres de Cluny, la demeure campagnarde de saint Hugues. La chapelle haute de Berzé-la-Ville conserve un chœur et une abside ornés de peintures sur fond bleu, qui révèlent d'une part, une connaissance certaine d'ateliers italo-byzantins et d'autre part, une parenté dans le dessin, au moins pour le Christ en majesté de l'abside, avec des tympans romans de Bourgogne, tel celui d'Autun. La date de ces peintures est discutée, parfois fixée vers 1100, parfois repoussée jusque vers 1150.

    Le rayonnement artistique :

    L'art de Cluny III rayonna à travers la Bourgogne romane, à Paray-le-Monial et à Autun notamment. Son rôle dans l'évolution de l'architecture et de la sculpture monumentale romane fut considérable, même si on refuse les datations les plus précoces. Son usage de l'arc brisé, du décor à l'antique (pilastres, acanthes), le verticalisme et l'ampleur de son architecture eurent des répercussions sur l'art gothique, tandis que son plan à double transept se perpétuait dans les cathédrales anglaises.

    L'expansion clunisienne :

    À la mort de saint Hugues (1109), l'ordre est à son apogée avec 1.184 maisons, dont 883 en France, 99 en Allemagne et en Suisse, 54 en Lombardie, 31 en Espagne, 44 en Angleterre. La tendance est nettement centralisatrice. Toutefois, l'esprit d'autonomie, fondamental dans la règle de saint Benoît, ne saurait perdre ses droits. Aussi, à côté des « maisons dépendantes », dont le supérieur est nommé et contrôlé par l'abbé de Cluny, il y a place pour des maisons seulement « subordonnées », soit qu'il s'agisse d'abbayes anciennes ralliées à Cluny, soit des « cinq filles » principales de la maison mère : Souvigny, Sauxillanges, La Charité-sur-Loire, Saint-Martin-des-Champs (à Paris), et Lewes (Angleterre). En ce temps de féodalité, la dépendance est d'ailleurs moins institutionnelle que personnelle envers l'abbé de Cluny. Son rayonnement spirituel, plus encore que ses droits, assure son autorité.

    Une longue survie :

    L'évolution intellectuelle (essor de la scolastique) ou économique, non moins que les causes plus internes, enlève à Cluny, dès le milieu du XIIème siècle, son rôle de premier plan. Malgré les sages dispositions de Pierre le Vénérable et les efforts des papes du XIIIème siècle pour la réforme de l'ordre, il « s'efface » désormais, devant les Cisterciens d'abord, puis devant les jeunes ordres : ordres mendiants du XIIIème siècle, Jésuites au XVIème, voire mauristes au XVIIème...

    Ni Louis de Lorraine (1612-1621), ni Richelieu (1635-1642), ni Mazarin (1654-1661) ne pourront changer cet état de choses, qu'une division dans les observances vient encore compliquer.

    L'ordre disparaîtra durant la tourmente révolutionnaire...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant :

     L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Éphéméride du 25 novembre

    Beaudoin IV de Jérusalem, le roi lépreux...
     
     
     
     
    1177 : Bataille de Montgisard, en Terre Sainte...
     
    Ce jour-là, une importante bataille oppose Saladin et Baudouin IV de Jérusalem.
     
    Avec des effectifs réduits Baudouin IV, le jeune roi lépreux, réussit à écraser Saladin, qui cherche à envahir le royaume de Jérusalem.
     
    Cette brillante victoire est un chef d'oeuvre d'audace et d'habileté, que n'aurait pas renié le Maréchal de Villars, qui fit en quelque sorte la même chose, bien plus tard, à Denain, lors de la Guerre de succession d'Espagne, sous Louis XIV...

    Le 25 novembre 1177, l'armée commandée par le roi Baudouin IV remporte sans doute la plus belle victoire des Croisades à la bataille de Montgisard.

    En nette infériorité numérique, les chevaliers Croisés, Templiers et Hospitaliers parviennent pourtant à bousculer l'armée de Saladin, qui ne devra son propre salut qu'au sacrifice de sa garde personnelle.

    Le sultan musulman perd ici les 9/10ème de son armée et n'a d'autre choix que de s'enfuir en Égypte.

    Si les Francs ne parviendront pas à tirer avantage de cette victoire, elle aura eu un immense retentissement dans toute la chrétienté et renforcera le prestige du roi lépreux.

    La Petite Histoire - Montgisard, la plus belle victoire des croisades (TV Libertés, sur Vimeo).

     

    Pour en savoir un peu plus sur cet extraordinaire personnage que fut Beaudoin IV, le roi lépreux, mort à vingt-quatre ans, et qui n'avait que seize ans lorsqu'il remporta cette magnifique victoire de Montgisard :

    https://www.histoire-pour-tous.fr/dossiers/3458-baudouin-iv-le-lepreux-roi-de-jerusalem-1174-1185-.html

     

    Et aussi cette version romancée mais entièrement fidèle à la vérité historique que vous présente Antoine de Lacoste : ce roman se fonde sur ce que rapportent les meilleurs historiens, dont l'excellent René Grousset, dont l'auteur tire cette conclusion :

    "Stoïque et douloureuse figure, la plus noble peut-être de l’histoire des Croisades, figure où l’héroïsme, sous les pustules et les écailles qui la couvrent, confine à la sainteté, pure effigie du roi français que je voudrais avoir tiré d’un injuste oubli pour la placer à côté de celle de Louis IX." 

    https://leslivresdantoine.com/2021/04/11/baudoin-iv-de-jerusalem-de-laurence-walbrou-mercier-2008/

    1A.png

     

     

    25 novembre,jacques coeur,orion,fabre de peiresc,bourges,charles vii,calypso,cousteau,chevert
     
     
     
     
    1456 : Mort de Jacques Coeur 
     
     
    25 novembre,jacques coeur,orion,fabre de peiresc,bourges,charles vii,calypso,cousteau,chevertFils d'un gros marchand pelletier de Bourges, il rendit vite de nombreux services à Charles VII, qui y résidait alors qu'il n'était que "le petit roi de Bourges" et que les Anglais semblaient bien en passe de gagner la Guerre de Cent ans : c'était donc juste avant l'intervention de Jeanne d'Arc...
     
    Il possédait une flotte importante qu'il envoyait dans les ports espagnols, à Gênes et aussi dans le Levant. Nommé "Maître des monnaies" en 1436, puis "Argentier du roi" en 1439, il entra au Conseil du roi et 1432 et fut anobli.
     
    Ministre des Finances de fait, c'est lui qui présida à l'assainissement monétaire réalisé par les Ordonnances royales de 1435 et 1451, prises par Charles VII.
    On l'a souvent comparé à Nicolas Fouquet, pour son ascension fulgurante et son pouvoir immense, mais aussi pour sa chute brutale.
     
    Il avait pris pour devise À vaillans cuers, riens impossible, et s'était fait construire un somptueux palais dans sa ville de Bourges (ci dessous).

    25 novembre,jacques coeur,orion,fabre de peiresc,bourges,charles vii,calypso,cousteau,chevert

             
    Tout alla bien pour lui tant qu'Agnès Sorel le protégeait. Mais, à la mort de celle-ci, il fut abattu par la jalousie de ceux qui l'enviaient (et qui étaient souvent - comme par hasard... - ses débiteurs...).
     
    Il fut arrêté, condamné à trois ans de prison, à la confiscation de ses biens et au paiement d'une énorme amende.
     
    Parvenu à s'échapper, il passa en Italie et se mit au service du Pape : il devait mourir à Chio, lors d'une expédition montée contre les turcs par Calixte III.
     
    Louis XI, cependant, lui rendit justice et le réhabilita, en restituant une partie de ses biens à sa famille.
     
    Pour Michel Mourre, "Dans la France blessée de la fin de la Guerre de Cent ans, Jacques Coeur avait contribué plus que quiconque à redonner un puissant essor au commerce français"
     
      palais coeur.JPG
     
     • Si vous aimez l'Art et l'Histoire laissez vous mener sur la route Jacques Coeur :  http://route-jacques-coeur.org/
           
        
    • Et, pour en savoir plus sur Jacques Coeur et son palais : http://www.palais-jacques-coeur.fr/

     

     

    25 novembre,jacques coeur,orion,fabre de peiresc,bourges,charles vii,calypso,cousteau,chevert

     

     

    1610 : Découverte de la nébuleuse d'Orion

     

    orion.JPG
    Faites plus ample connaissance avec Nicolas-Claude Fabre de Peiresc, auteur de cette découverte, et que l'on appelait Prince des curieux, en consultant le lien suivant :
     
     
     
     
     25 novembre,jacques coeur,orion,fabre de peiresc,bourges,charles vii,calypso,cousteau,chevert
     
     
     
     
    1741 : Prise de Prague par le Colonel Chevert
     
     
    De Michel Mourre (article "François de Chevert", Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire) :
     
    "...entré au service comme simple soldat, il était lieutenant-colonel lors du siège de Prague par Maurice de Saxe (durant la Guerre de Sept ans, ndlr) et prit la plus grande part dans la prise de la ville, qu'il devait défendre l'année suivante, pendant 18 jours, avec 1.800 hommes, contre toute l'armée autrichienne, avant de capituler aux conditions les plus honorables. Il fut ensuite maréchal de camp, puis lieutenant-général."

    25 novembre,jacques coeur,orion,fabre de peiresc,bourges,charles vii,calypso,cousteau,chevert

     Le Régiment de Piémont, l'un des plus anciens régiments de France, constitue l'essentiel des forces du colonel Chevert : au début, ceux-ci n'étaient qu'au nombre de quatre : le Régiment de Picardie, le Régiment de Champagne, le Régiment de Navarre et le Régiment de Piémont. On appelait familièrement ces régiments les "Vieux corps"...
     

    25 novembre,jacques coeur,orion,fabre de peiresc,bourges,charles vii,calypso,cousteau,chevert

     
     
     
  • Éphéméride du 6 décembre

    La Saint Nicolas, à Forbach...

     

     

     

    Célébration de Saint Nicolas 

     

    Patron des enfants et de la Lorraine, Saint Nicolas est fêté tous les 6 décembre, surtout dans l'est de la France, de la Franche-Comté à la Flandre, en passant par l'Alsace et bien sûr la Lorraine.

    Processions, défilés, feux d'artifice, marchés de Noël etc... maintiennent vivace cette tradition, menacée, paganisée, dénaturée et "récupérée" par le matérialisme mercantiliste le plus bas et le plus vulgaire, sous le nom stupide de Père Noël...  

     

    6 décembre,langeais,charles viii,anne de bretagne,louis xii,claude de france,françois premier,telethon,antenne ii,gay lussac,chardin,raoul follereau

    La Saint Nicolas à Forbach 

    http://www.tourisme-meurtheetmoselle.fr/fr/Dossiers,Saint-Nicolas--la-legende,La-Fete-de-la-Saint-Nicolas-en-France-et-dans-les-autres-pays,115/page-1.html 

     

    La Saint Nicolas est directement à l'origine du Christkindelsmärik de Strasbourg : dans notre Album Ces Fêtes qui "font", qui "sont" la France... voir le photo Le 6 décembre : la Saint Nicolas et la suivante...

     

    11 décembre,le grand condé,rocroi,petit palais,bainville,louis xiii,richelieu,concorde,turcat,berlioz,musset,fabry,aerospatiale

     

    1491 : Mariage de Charles VIII avec la duchesse Anne de Bretagne

     

    C'est le début du long processus qui - sur près de cinquante ans, et d'une manière pacifique, par le biais de ce que l'on peut appeler une politique matrimoniale - aboutira à la réunion de la Bretagne à la France.

    À la mort de Charles VIII, la Duchesse Anne épousera son successeur, Louis XII (voir l'Éphéméride du 7 janvier), et leur fille Claude (qui raffolait d'une certaine variété de prunes, auxquelles on donnera son nom...) épousera le futur François Premier (voir l'Éphéméride du 18 mai).

    En 1532, la Bretagne sera réunie à la France (voir l'Éphéméride du 13 août).

    250px-Anne_de_Bretagne-Jean_Bourdichon.jpg
    C'est à Langeais que la duchesse Anne (ci-dessus) épouse le roi de France...
     
     
     
     
     
     11 décembre,le grand condé,rocroi,petit palais,bainville,louis xiii,richelieu,concorde,turcat,berlioz,musset,fabry,aerospatiale
     
     
     
     
    1778 : Naissance de Louis-Joseph Gay-Lussac
     
     
    Chimiste et physicien, il a étudié notamment les propriétés des gaz, découvrant la Loi de dilatation des gaz et les lois volumétriques qui portent son nom.
    Gaylussac.jpg
     
     
     
     
     11 décembre,le grand condé,rocroi,petit palais,bainville,louis xiii,richelieu,concorde,turcat,berlioz,musset,fabry,aerospatiale
     
     
     
     
    1799 : Mort de Jean-Siméon Chardin
     
    200px-Jean-Baptiste_Sim%C3%A9on_Chardin_023.jpg
    Autoportrait au bésicle
     
     
    On pourra visualiser (en les agrandissant) l'ensemble de ses tableaux sur le lien suivant :
     
     
     
     
     11 décembre,le grand condé,rocroi,petit palais,bainville,louis xiii,richelieu,concorde,turcat,berlioz,musset,fabry,aerospatiale
     
     
     
     
    1891 : Mort d'Adolphe Alphand
     
     
    Adolphe Alphand est bien oublié aujourd'hui, et c'est bien injuste car tous ceux qui se promènent avec délice dans Paris lui doivent la plupart des Parcs, Bois, Jardins Squares et autres espaces verts de la Ville-lumière :
     

    https://gallica.bnf.fr/blog/19112019/adolphe-alphand-et-les-parcs-et-jardins-de-paris?mode=desktop

    1A.jpg

     

    Ingénieur des ponts et chaussées, c'est avec le baron Haussmann - et grâce à la confiance totale que lui faisait celui-ci - que ce Grenoblois de naissance réalisa un très grand nombre des espaces verts de la Ville de Paris...

    C'est en 1855 qu'il fut appelé par le baron Haussmann à la tête du nouveau Service municipal des Promenades et Plantations : il dirigea et multiplia, dès cette date l'aménagement de promenades, de places plantées, d’alignements d'arbres, de parcs et des jardins destinés à embellir et assainir Paris...

    On lui doit, entre autres, les aménagements :

    1AA.jpg

     
     
     
    11 décembre,le grand condé,rocroi,petit palais,bainville,louis xiii,richelieu,concorde,turcat,berlioz,musset,fabry,aerospatiale
     
     
     
     
    1977 : Mort de Raoul Follereau
     
     
    raoul follereau.jpg
     
    "Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup,
    Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne,
    Il ne dure qu'un instant, mais son souvenir est parfois éternel,
    Personne n'est assez riche pour s'en passer,
    Personne n'est assez pauvre pour ne pas le mériter,
    Il crée le bonheur au foyer, soutient les affaires,
    Il est le signe sensible de l'amitié,
    Un sourire donne du repos à l'être fatigué,
    Donne du courage au plus découragé
    Il ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler,
    Car c'est une chose qui n'a de valeur qu'à partir du moment où il se donne.
    Et si toutefois, vous rencontrez quelqu'un qui ne sait plus sourire,
    Soyez généreux donnez-lui le vôtre,
    Car nul n'a autant besoin d'un sourire
    Que celui qui ne peut en donner aux autres." (Raoul Follereau)
     
     
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    "L'affaire Jeanne d'Arc" : un grand et magnifique moment de télévision sur France 2 !

    Ce mardi soir, à 21h10, la chaîne a proposé le merveilleux "Docu fiction inédit" d'Antoine de Meaux et Sarry Long (2023, 1h35).

    Pour une fois, "l'odieux sévice public" (l'expression, on le sait, est de Goldnadel) a été à la hauteur, et même plus que très largement à la hauteur.

    C'est assez rare pour être signalé, et salué...

    (ndlr : ce docu fiction sera consultable en rediffusion jusqu'au 25 Juin 2024).

    Voici le synopsis de cette petite merveille - un vrai bijou - pour vous donner... "l'envie d'avoir envie" d'aller sur le site de France 2, au rayon "rediffusion" (rien à redire, à part l'inepte "cold case", qui n'a rien à faire là et n'apporte rien, mais c'est tellement peu par rapport à la grandeur et à la beauté du reste !...) :

    "1456. Vingt-cinq ans après la mort de Jeanne d'Arc sur le bûcher, un procès en réhabilitation est ouvert. En véritable détective, l'inquisiteur Jean Bréhal, à la tête de la justice de l'Eglise de France, va reconstituer le puzzle de la courte vie de Jeanne, en partant à la recherche des témoignages de ses amis d'enfance, de ses compagnons d'armes et de ses juges. Une enquête haletante, de Domrémy à Rouen, en passant par Orléans et Reims, entre intrigue religieuse et manipulation politique : "L'affaire Jeanne d'Arc", à la fois cold case médiéval et film d'animation, dénoue les fils d'une épopée tragique, et dessine, derrière le mythe, le portrait d'une jeune femme à l'incroyable destin."

    « L’Affaire Jeanne d’Arc », docu-fiction d’Antoine de Meaux et Sarry Long.

    https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/12/19/l-affaire-jeanne-d-arc-sur-france-2-lorsque-la-fable-s-efface-devant-le-politique_6206722_3246.html

     

    1AZZZ.jpg

     

    1. Le démantèlement des éoliennes/énergie bidon, cela commence déjà ! En matière d'énergie, il n'y a que l'hydraulique et le nucléaire qui vaillent... : Sites et Monuments communique !

    Lunas, dans le Parc Naturel Régional du Haut Languedoc, victoire de Sites & Monuments pour un premier démantèlement d’éoliennes en France !  A-Lunas-dans-l

    Image

     

    1 BIS. Mais, pendant ce temps-là, le gouvernement persiste et signe dans son erreur monumentale; et Agnès Pannier-Runacher  annonce, toute fiere ("toute gaite", dirait Coluche !)  :

    "C'est fait ! La dernière des 62 éoliennes du parc offshore de Saint-Brieuc a été posée hier. Un pas de plus vers la souveraineté énergétique de la Bretagne. Pour la décarbonation de notre mix énergétique et la neutralité carbone."
     
    Juste réponse de Jean-Frédéric Poisson :
     
    "Tout est supercherie dans ce tweet. Tout ! La Macronie dans tout son mensonge permanent. Et son horreur car leur supercherie se réalise, s’impose à nous, dans la réalité ou dans le discours ambiant. Résistance !"
     

    Image

    L'erreur, l'horreur...

     

    VIVE LE NUCLÉAIRE !

     

    3. Goldnadel tacle Libération, qui pleurniche sur les pauvres envahisseurs, qui ne seraient pas aimés et sentiraient "stigmatisés" !!! :

    • Ce que dit Libé :

     "Loi immigration : «Pourquoi la France nous traite comme ça ?» De Paris à Bobigny, des étrangers en situation irrégulière et régulière, qui ont grandi ou travaillent en France, évoquent leur désarroi de se sentir à ce point stigmatisés..."
     
    • Ce que répond Goldnadel :
     
    "C’est vrai ça, ingrats de français : envahis, assassinés, volés, terrorisés, traités de racistes, avec leurs juifs insultés et leurs femmes violées et pour le même prix, ils nous mordraient ces cons là."
     
    Smiley Pouce Vectores, Ilustraciones y Gráficos - 123RF
     
     

    20 juin 2023 : enseigne Campanile de Châteauneuf Grasse a été démontée

    Le seul hôtel de cette commune des Alpes-Maritimes est devenu un centre d'accueil et d'hébergement des envahisseurs soi-disant mineurs...

     

    5. Voilà ce qui nous attendrait si nous ne réagissions pas, et si nous persistions à "laisser faire"... De Guillaume Perrier (Journaliste international au Point, sur tweeter) :

    Image

     

    6. D'accord avec Sébastien Jallamion : on, l'a dit cent fois, mais cela fait partie des choses qu'il faut dire, redire et répéter sans cesse, à temps et à contre-temps, jusqu'à ce que cesse la folie...

    "Dans quel autre pays au monde autre que la France est-il possible de se faire soigner gratuitement en étant en situation irrégulière ? Vous connaissez la réponse. Mais la gauche considère que c’est normal que les français paient pour des individus qui n’ont rien à faire sur leur territoire tout en devant se priver parfois eux-mêmes de soins faute de moyens…"
    Image
     

    7. Sur Opex News :

    "La surveillance des principaux aéroports régionaux de France confiée à une solution chinoise ? La startup havraise Drone XTR - qui vient de remporter le marché DNSA pour 7,2M€ - propose les produits du Chinois Lizheng Technology, entreprise de l’industrie de défense chinoise et donc au service du Parti Communiste Chinois. Ce choix par la DNSA (Direction des services de la Navigation aérienne) pose question… et fait écho à une autre affaire du même acabit : le contrôle des bagages dans certains aéroports français par le Chinois. 

    L'entreprise, forte de seulement cinq salariés, a donc obtenu, pour 5 ans, ce contrat à 7,2M€ au nez et à la barbe de #Thales (et de #Cerbair) entre autres. Il semblerait par ailleurs, selon des sources proches du dossier, que le ministère des Armées et la DGA aient « blacklisté » l’entreprise !"

    Image

     

     

  • Éphéméride du 2 Janvier

    Compiègne, aujourd'hui

     

     

     

    876 : Charles le Chauve fonde la basilique Notre-Dame de Compiègne 

     

    Toutes proportions gardées, cette Basilique (qui deviendra par la suite Saint Corneille) représentera pour les Mérovingiens ce que Saint-Denis représentait pour les Capétiens.

    Elle sera à l'origine de la ville de Compiègne, en attirant les pèlerins mais aussi en étant un centre intellectuel rayonnant, avec l'irlandais Jean Scot Érigène qui retraduisit, vers 827, les manuscrits grecs. Au XIème siècle, Roscelin, chanoine de l'abbaye, fut le maître d'Abélard (sur "l'affaire" d'Héloïse et d'Abélard, voir notre Éphéméride du 16 juin).

    Il ne reste que le cloître de cette abbaye (ci dessous) : là comme ailleurs, la Révolution, qui a anéanti entre le quart et le tiers de notre Patrimoine, a accompli son oeuvre destructrice.  

     
     

    8 janvier,philibert delorme,diane de poitiers,chenonceau,catherine de medicis,verlaine,stavisky,vincennes,tuileries

     

    1322 : Mort de Philippe V, le Long

     

    De Jacques Bainville, Histoire de France, Chapitre V, Pendant 340 ans, l'honorable famille capétienne règne de père en fils :

     "...Le pauvre Louis Hutin, voué à d'ingrates besognes, n'a guère laissé que ce nom bizarre et une célèbre ordonnance pour l'affranchissement des serfs de son domaine. Les deux ans de son règne ne sont pas à négliger, bien que sa mort, tôt venue, ait compté plus que sa vie. Pour la première fois depuis trois cents ans, un Capétien disparaissait sans laisser de fils. À qui la couronne irait-elle ? Il n'y avait pas de lois constitutives du royaume. Née de l'élection, d'une sorte de consulat à vie devenu héréditaire, la monarchie n'avait pas de statut. L'usage, le bon sens suppléaient.

    Il eût été absurde qu'une femme pût porter la France en dot à un étranger. Déjà il était de règle que tout apanage retournât à la couronne à défaut d'héritier mâle, et la royauté, par cette exception, échappait aux règles féodales. C'est pourquoi la couronne passa sans encombre, non à la fille que laissait Louis Hutin, mais à son frère, le deuxième fils de Philippe le Bel, Philippe le Long.

    Il ne vint d'opposition que de quelques grands féodaux et des princes de Valois qui ne devaient pas tarder à profiter de cette règle, comme héritiers de France, et à la trouver fort raisonnable. Cette opposition fut promptement écartée par l'assemblée des notables qui fut convoquée à Paris.

    Chose curieuse : on éprouva le besoin de donner une base juridique à la succession de mâle en mâle dont tout le monde reconnaissait l'utilité, et l'on alla chercher, pour justifier une loi naturelle, je ne sais quelle loi des Francs Saliens, d'où le nom baroque de loi salique. La France était décidément un pays de juristes et de grammairiens.

     

    Philippe_V.JPG
     
    Gisant de Philippe V, Basilique de Saint-Denis 
     
     

    Quelle qu'en fût la base, une règle était posée et elle serait salutaire. Nous savons ce qu'a donné la succession dans la ligne masculine. Nous ne savons pas ce qui fût advenu de la France si, comme en d'autres pays, la couronne avait pu être portée dans la ligne féminine. Cette fois l'hérédité était bien établie. Ce qui est remarquable encore c'est que personne ne pensa à rappeler les origines électives de la royauté. La raison décisive en faveur de Philippe le Long eût été qu'en 987 on n'aurait jamais songé à élire une femme. On n'en parla même pas, tant le principe héréditaire était enraciné.

    Philippe V ne régna guère plus que son frère aîné. Comme lui, il voulut en finir avec le "hutin" (tumulte, désordre, ndlr). Si peu que la succession de son frère lui eût été contestée, Philippe se méfiait. Il voulut de l'ordre partout, brisa les ligues en s'appuyant sur les bonnes villes et sur l'Université de Paris, courut sus à un nouveau soulèvement de Pastoureaux. Lui aussi mourut jeune et sans laisser de fils, en 1322. Cette fois, la couronne passa sans plus de difficulté à son frère Charles, surnommé le Bel, comme son père, et qui eut soin, étant le premier Capétien qui s'appelât Charles, de prendre le numéro quatre pour se rattacher à la lignée de Charlemagne, de même que le premier Louis avait pris le numéro six pour attester la même filiation..."

    PHILIPPE V SCEAU.jpg
    Sceau de Philippe V
     
    Il fait partie de ces trois rois dont parle Maurice Druon dans Les Rois maudits : les trois fils de Philippe le bel, Louis X, Philippe V et Charles IV, qui régnèrent l'un après l'autre, sans avoir de postérité mâle, devenant ainsi les derniers "capétiens directs" (voir l'Éphéméride du 1er février).
    Ils furent également éclaboussés - comme leur père, le grand Philippe le Bel, par le grave scandale dit "de la Tour de Nesle" (voir l'Éphéméride du 19 avril)
     
     
     
     
     
    8 janvier,philibert delorme,diane de poitiers,chenonceau,catherine de medicis,verlaine,stavisky,vincennes,tuileries
     
     
     
     

    1512 : Fondation de la Confrérie des Gardians

     

    2 janvier,charles le chauve,capetiens,saint denis,notre-dame de compiègne,delessert,napoleon,thérèse de lisieux,philippe v,teisserenc de bort

    http://www.confrerie-des-gardians.com/historique/ 

     

     L’ "Antico Confrarié" des Gardians est la plus ancienne "Société de Secours Mutuel", créée par une poignée de Gardians, afin d’aider et d’assister les gens de métier et leur famille.

    Aujourd'hui encore, sans les Gardians, pas de Camargue...

     

    Notre Éphéméride du 24 avril... évoque ce Fitzalain, noble d'origine normande, qui alla - au XIIème siècle - se mettre au service du roi d'Écosse, dont il reçut le titre de stewart (sénéchal), qui allait devenir - en se déformant en Stuart - le patronyme de la famille jusqu'en 1542...

     

     

     

    8 janvier,philibert delorme,diane de poitiers,chenonceau,catherine de medicis,verlaine,stavisky,vincennes,tuileries

     

     

     

    1812 : Le banquier Benjamin Delessert accueille Napoléon 1er dans sa fabrique de Passy où il produit du sucre de betterave

     

    C'est à partir de ce moment là que débutera l'exploitation méthodique de la betterave à sucre, le Blocus continental et l'interdiction faite à tous de commercer avec l'Angleterre conférant un intérêt stratégique évident au développement intensif de cette culture.         

    benjamin delessert.jpg

     http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=18120102

     

     

     

    8 janvier,philibert delorme,diane de poitiers,chenonceau,catherine de medicis,verlaine,stavisky,vincennes,tuileries

     

     

     

    1873 : Naissance de Thérèse de Lisieux

     

    therese.JPG

     http://www.carmel.asso.fr/-Therese-de-Lisieux-.html

     

     

     

        8 janvier,philibert delorme,diane de poitiers,chenonceau,catherine de medicis,verlaine,stavisky,vincennes,tuileries

     

     

     

    1880 : Naissance de Louis Charles Bréguet

     

    breguet2min.JPG

     http://www.geneastar.org/bio.php3?nom=breguet 

     

     

     

    8 janvier,philibert delorme,diane de poitiers,chenonceau,catherine de medicis,verlaine,stavisky,vincennes,tuileries

     

     

     

    1913 : Mort de Léon Teisserenc de Bort

              

    Météorologue, il est le découvreur de la stratosphère.

    Il observa et étudia l'atmosphère au moyen de ballons-sondes (il en lança plus de 200...), ce qui lui permit de constater que l'atmosphère se composait de deux couches, qu'il appela troposphère et stratosphère (une dénomination toujours en vigueur).

  • Éphéméride du 6 mai

    1994 : Inauguration du Tunnel sous la Manche

     

     

     

    1211 : Lancement de la construction de l'actuelle cathédrale de Reims

     

    L’ancienne cathédrale a été incendiée le 6 mai 1210, ainsi qu’une grande partie de la ville.

    Un an plus tard, jour pour jour, on commence à monter les nouveaux murs au-dessus des fondations, à l’instigation de l’archevêque Aubry (ou Albéric) de Humbert. 

    REIMS 4.jpg
     
     
     
    Voir notre album Reims, cathédrale du Sacre  
     

     6 mai,reims,henri iii,paix de beaulieu,louis xiv,versailles,le vau,le notre,louis xiii,tunnel sous la manche,eurostar,eurotunnel,francois grignard

     

    1309 : Mort de Charles II d'Anjou, premier "chroniqueur" du Carnaval...

     

    6 mai,reims,henri iii,paix de beaulieu,louis xiv,versailles,le vau,le notre,louis xiii,tunnel sous la manche,eurostar,eurotunnel,francois grignardEn 1294, Charles d’Anjou, Comte de Provence, signale avoir passé à Nice "les jours joyeux de Carnaval".

    Pour être tout à fait juste, il faut bien admettre que fort peu de gens se souviendraient aujourd'hui de ce Prince, s'il n'avait, par cette brève mention, été le premier à attester de l'existence - en l'occurrence, à Nice - de ces intenses manifestations d'allégresse populaire.

    Michel Mourre lui-même reste assez discret sur le personnage, et note surtout qu'il fit "de fréquents séjours en Provence où il se montra un sage administrateur". Ce qui explique sa présence, en 1294, aux réjouissances du Carnaval de Nice, qui est donc le plus ancien connu, et reconnu, en France, même s'il n'est, bien sûr, pas le seul : le Carnaval de Dunkerque, par exemple, se signale par son exceptionnelle animation et - en plus de son "jeter de harengs" - par la très belle et très émouvante Cantate à Jean Bart, illustre enfant de la cité :

     

     

    Mais plusieurs autres villes en France organisent de très beaux et très joyeux Carnavals :

     

    Carnavals de France

    6 mai,reims,henri iii,paix de beaulieu,louis xiv,versailles,le vau,le notre,louis xiii,tunnel sous la manche,eurostar,eurotunnel,francois grignard

    Héritier aussi de rituels antiques, comme les fêtes débridées des Lupercales, le Carnaval est essentiellement lié au calendrier chrétien, et se déroule entre le 2 février (la Chandeleur, fin des fêtes de Noël, avec la présentation de Jésus au Temple) et le Mardi Gras (veille du début du Carême), fête mobile, qui peut tomber entre le 3 février et le 9 mars.

    Le mot Carnaval vient de l'italien carnevale ou carnevalo, qui a pour origine carnelevare, mot latin formé de carne (viande) et levare (enlever) : c'est la dernière fête où l'on peut encore faire bombance, manger de la viande, avant, justement les quarante jours du Carême, pendant lesquels on fera abstinence...

     

     

     

    6 mai,reims,henri iii,paix de beaulieu,louis xiv,versailles,le vau,le notre,louis xiii,tunnel sous la manche,eurostar,eurotunnel,francois grignard

     

     

     

    1576 : La Paix de Beaulieu termine la cinquième guerre de Religion

     

    Déclenchée en 1574, alors qu’Henri III (ci dessous) vient de succéder à son défunt frère, cette cinquième guerre de Religion est menée par le parti des Politiques, aussi appelé Malcontents.

    Celui-ci a réuni autour du duc d’Alençon, frère cadet du roi, la noblesse catholique modérée opposée au roi. Les protestants, tels Henri de Condé, n’ont pas tardé à se joindre au mouvement, d’autant plus que Henri de Navarre s’est enfuit de la cour.

    Inquiet, le roi accepte finalement de négocier. Le conflit s’achève ainsi avec l’Édit de Beaulieu, qui octroie d’importants avantages au frère du roi, mais aussi aux protestants. Ceux-ci peuvent désormais jouir de la liberté de culte dans toute la France, à l’exception de la capitale. Ils obtiennent huit places de sûreté ainsi que l’égalité de représentation dans les chambres.

    De tels avantages ne peuvent que mécontenter les catholiques les plus fermes, qui formeront la Sainte Ligue, dirigée par Henri de Guise.

    Henri_III.jpg
     
     
     

     6 mai,reims,henri iii,paix de beaulieu,louis xiv,versailles,le vau,le notre,louis xiii,tunnel sous la manche,eurostar,eurotunnel,francois grignard

     

     

    1682 : Louis XIV s'installe définitivement à Versailles

     

    Le Roi la Cour et le gouvernement quittent donc le Louvre et Saint-Germain-en-Laye.

    Les travaux de l’architecte Louis Le Vau et du jardinier André Le Nôtre, pour transformer le pavillon de chasse de Louis XIII en résidence royale, ont commencé en 1661.

    Ils dureront pendant tout le règne du Roi-Soleil, qui fera de son château un triple poème humaniste, politique et chrétien (voir notre Album, ci après)...

    Pendant un peu plus d'un siècle, jusqu'au 6 octobre 1789, Versailles abritera le roi régnant et sa famille, ne cessant d'être le siège du pouvoir que durant la courte éclipse de la Régence, de 1715 - date de la mort de Louis XIV - au 15 juin 1722 - date du retour de Louis XV dans le cher château de son enfance...

    Le 6 octobre 1789, à 1h25, le cortège royal quittera Versailles pour Paris. Louis XVI demandera, en partant, à La Tour du Pin, ministre de la Guerre, de lui "préserver son pauvre Versailles"...

    6 mai,reims,henri iii,paix de beaulieu,louis xiv,versailles,le vau,le notre,louis xiii,tunnel sous la manche,eurostar,eurotunnel,francois grignard

     
     
     
    • Et, sur ce triste jour du 6 octobre voir notre Éphéméride du 6 octobre...
     
     
     
     
     
     6 mai,reims,henri iii,paix de beaulieu,louis xiv,versailles,le vau,le notre,louis xiii,tunnel sous la manche,eurostar,eurotunnel,francois grignard
     
     
     
     
     
    1697 : Pointis s'empare de Carthagène
     
     
    De Michel Mourre (Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire, page 3576) :
     
    Pointis Jean Bernard Desjean, baron de (Loches, 1645, Chamougny-su-Marne, 1707). Marin français. Capitaine de vaisseau en 1685, il participa en 1690 au combat où Tourville défit les Anglais au large de Brighton, puis il s'empara de l'entrepôt espagnol de Carthagène d'Amérique (1697) et revint en France chargé d'un énorme butin. 

    6 mai,reims,henri iii,paix de beaulieu,louis xiv,versailles,le vau,le notre,louis xiii,tunnel sous la manche,eurostar,eurotunnel,francois grignard

     

     

     6 mai,reims,henri iii,paix de beaulieu,louis xiv,versailles,le vau,le notre,louis xiii,tunnel sous la manche,eurostar,eurotunnel,francois grignard
     
     
     
     
    1717 : Pierre Premier, Tsar de toutes les Russies, est en France pour deux mois
     
     
    Il séjournera à Paris et à Versailles jusqu'en juin, surprenant la Cour et tous ceux qui le rencontrèrent par son naturel et l'inattendu de son comportement : un jour, faisant fi de l'étiquette, il prit le petit roi Louis XV dans ses bras et le souleva joyeusement et affectueusement, dans un geste d'une telle spontanéité que nul n'y trouva rien à redire..
     
    Le 15 Août, un traité est signé à Amsterdam : trois siècles d'amitié franco-russe commencent...
     
    pierre premier de russie.jpg
     
    Pierre 1er, empereur de Russie, attribué à Pierre Gobert d'après Jean-Marc Nattier, début XVIIIème siècle. Château de Versailles et de Trianon
     
     
     
     
     
    6 mai,reims,henri iii,paix de beaulieu,louis xiv,versailles,le vau,le notre,louis xiii,tunnel sous la manche,eurostar,eurotunnel,francois grignardÉbloui par la beauté et la grandeur de Versailles, Pierre 1er demandera à l'architecte français Jean-Baptiste Alexandre Leblond de lui édifier un palais inspiré de cette magnificence : ce sera Peterhof (voir l'Éphéméride du 15 août)...
  • Éphéméride du 21 juin

    1791 : Louis XVI et les siens s'évadent de Paris...

     

     

     

    1476 : Défaite de Charles le Téméraire à Morat 

     

    Alliés à Louis XI, les membres de la Confédération Helvétique infligent à Charles le Téméraire une cuisante défaite à Morat.        

    Le Duc René II de Lorraine était présent avec sa cavalerie, pour aider les Suisses contre Charles le Téméraire, ce qui explique que les Suisses viendront, par la suite, aider les forces lorraines à reprendre Nancy et vaincre définitivement "le bourguignon", le 4 janvier 1477...
     
    Pour le duc de Bourgogne, cette défaite de Morat succède à celle de Grandson quelques mois plus tôt, et précède donc la déroute de Nancy, où il perdra la vie, très peu de temps après.
     
    Louis XI et la France triompheront ainsi de leur adversaire - pourtant, au départ, bien plus puissant - et verront disparaître l'une des menaces les plus sérieuses qui aient pesé sur la nation depuis les débuts de sa lente construction (sur les causes lointaines de l'opposition entre les deux Maisons, de France et de Bourgogne, au début amies et alliées, voir l'Éphéméride du 27 avril). 
     
    CHARLES LE TEMERAIRE.jpg 
     
     
     

    21 juin,louis xi,charles le téméraire,observatoire de paris,louis xiv,colbert,académie des sciences,cassini,varennes,louis xvi,du perier

     

    1667 : Fondation de l’Observatoire Royal

     

    Voulu par Louis XIV, il deviendra plus tard l’Observatoire de Paris :

    OBSERVATOIRE.JPG

    L’année précédente, le roi avait mis en place, en compagnie de Colbert, l’Académie royale des sciences, qui décida du projet, le jour du solstice d’été, en choisissant l’emplacement du monument, en fonction du Méridien de Paris. La séance inaugurale de cette Académie eut lieu le 22 décembre 1666 (voir l'Éphéméride du 22 décembre).

    Claude Perrault en assurera la construction et Jean-Dominique Cassini la direction. Ce dernier découvrira d’ailleurs deux satellites de Saturne et étudiera la division qui portera son nom. Au cours du XXème siècle, les observatoires de Meudon et de Nançay y seront rattachés.

    Il reste le plus ancien du monde, et c'est lui qui détermine et diffuse l'Heure universelle coordonnée, l'UTC...

    OBSERVATOIRE DE PARIS.jpg
     
     C'est là que Römer détermina la vitesse de la lumière (voir l'Éphéméride du 7 décembre) et que travailla la lignée des Cassini (voir l'Éphéméride du 4 septembre) : Jean-Dominique Cassini dirigeait l'Observatoire en 1671, lorsqu'il y fit venir Römer...

    Un astronome Danois, appelé par un savant Italien qui dirigeait l'Observatoire de Paris : heureuse époque que celle de Colbert et Louis XIV, durant laquelle une monarchie éclairée subventionnait les savants et artistes de l'Europe entière...

    L'Europe, la vraie, la bonne, oui, bien sûr : mais, n'est-elle pas derrière nous ? En tout cas, les Rois de France y ont contribué... 

     
     
     
     
     
     21 juin,louis xi,charles le téméraire,observatoire de paris,louis xiv,colbert,académie des sciences,cassini,varennes,louis xvi,du perier
     
     
     
     
    1712 : Naissance de l'Amiral de Guichen
     
     
    Luc Urbain de Bouexic, comte de Guichen, entra dans la Marine royale à l'âge de 18 ans.
     
    Il se distingua surtout pendant la guerre d'indépendance des États-Unis, apogée de sa carrière militaire, même s’il est moins connu que de Grasse ou le Bailli de Suffren.
     
    Les 17 avril, 15 mai et 19 mai 1780, il affronta par trois fois la flotte anglaise de l'amiral Rodney, épisode qui reste connu dans l'histoire de la marine comme les trois combats de Monsieur Guichen.

     21 juin,louis xi,charles le téméraire,observatoire de paris,louis xiv,colbert,académie des sciences,cassini,varennes,louis xvi,du perier

     
     
     
    1723 : Mort de Dumouriez du Perier
     
              
    Il est le créateur du Corps des pompiers de la Ville de Paris.
     21 juin,louis xi,charles le téméraire,observatoire de paris,louis xiv,colbert,académie des sciences,cassini,varennes,louis xvi,du perier
     
     
     
     
    1791 : Évasion de Varennes
     
     
    L'excellent téléfilm d'Arnaud Sélignac, conseillé par Jean-Christian Petitfils - et disponible en DVD - raconte de la meilleure façon possible non pas "la fuite" mais, du mot qui convient, L'évasion de Louis XVI.
     
    LOUIS XVI.jpg
     
           
    De Michel Mourre :
     
    "En avril 1791, voyant que Paris était passée sous la tyrannie de l'Assemblée et des clubs, Louis XVI décida, non pas d'émigrer à l'étranger, mais de se retirer dans une ville de province pour y réunir des troupes fidèles et en appeler à la nation. C'est Metz qui fut choisie, parce que c'était une grande place militaire et le quartier général de l'armée de Bouillé.
    Le départ secret de la capitale fut organisé entre Bouillé et Fersen, l'ami fidèle de la reine. Habillés dans des costumes de bourgeois et munis de faux passeports, le roi, la reine, leurs deux enfants, Madame Elizabeth et Madame de Tourzel partirent le soir du 20 juin 1791 dans une grosse berline.
    À plusieurs reprises, le roi fut reconnu, mais chaque fois accueilli chaleureusement par la population. À Pont-de-Somme-Vesle, la berline, qui avait pris du retard, ne rencontra pas les dragons de Choiseul, qui auraient dû être au rendez-vous. Les voyageurs décidèrent de continuer leur route, mais, à Sainte-Menehould, le fils du maître de poste, Drouet, décida de faire arrêter la voiture suspecte.
    Prenant des chemins de traverse, il devança les voyageurs à Varennes et jeta l'alarme chez les municipaux. Quand la berline se présenta, elle trouva le pont de l'Aire barricadé et fut entourée de gardes municipaux en armes. Louis XVI, rejoint peu après par les officiers de Bouillé, Choiseul et Damas, refusa de les laisser dégager la route par la force. Les commissaires de la Constituante, survenus, purent donc s'assurer sans difficulté de la personne du roi..."

    21 juin,louis xi,charles le téméraire,observatoire de paris,louis xiv,colbert,académie des sciences,cassini,varennes,louis xvi,du perier

    Ainsi donc, avec Varennes, on a affaire à deux erreurs ou mensonges historiques :

    il ne s'agit pas d'une "fuite" - donc, d'un acte lâche - mais d'une évasion, mûrement réfléchie et, surtout, "politique";

    et cette évasion avait fini par réussir, les soldats de Bouillé ayant pu aisément libérer le Roi, ce que celui-ci refusa : "Louis XVI  a pu vingt fois sauver sa couronne et sa vie", disait, avec raison Chateaubriand.

    Et Balzac a bien récapitulé les erreurs et faiblesses de Louis XVI face à la Révolution, dans son ouvrage Rois de France :

    Les erreurs de Louis XVI face à la Révolution...

     
     
     
     21 juin,louis xi,charles le téméraire,observatoire de paris,louis xiv,colbert,académie des sciences,cassini,varennes,louis xvi,du perier
     
     
     
     
    1857 : Mort du baron Jacques-Louis Thénard
     
     
    Chimiste, c'est lui qui a découvert l'eau oxygénée, ou peroxyde d'oxygène, qu'il réussit à isoler pour la première fois en 1818, en faisant réagir du peroxyde de baryum avec de l'acide nitrique.
     
  • Éphéméride du 6 juin

    1944 : Débarquement de Normandie

     

     

     

    1249 : Septième Croisade : Louis IX s'empare de la ville de Damiette 

     

    La septième Croisade semble bien commencer : elle finira très mal...

    D’abord, l'armée royale n'a pu débarquer toute entière, d'un seul coup; la partie débarquée des troupes doit donc attendre l’arrivée du reste de la flotte, dispersée par la tempête.

    Lorsque l'armée est enfin réunie, elle ne peut marcher sur Mansourah et Le Caire, car la crue du Nil a commencé, ce qui laisse le temps aux Égyptiens de se ressaisir.

    6 juin,corneille,rouen,debarquement de normandie,mur de l'atlantique,operation overlord,de gaulle,saint louis,damiette,strasbourg,jean dausset,le regent,cambraiEnsuite, il faut choisir, après la fin de la crue du Nil, si l'on ira attaquer Alexandrie ou bien  Le Caire : s'emparer d'Alexandrie, un grand port, permettrait de renforcer les liaisons avec l’Occident, mais Robert 1er - le propre frère du roi - convainc Louis IX de marcher sur le Caire et de refuser les propositions du  sultan, qui propose d’échanger Damiette contre les trois villes d'Ascalon, Tibériade et - surtout - Jérusalem.

    On ne sait pourquoi, mais Louis IX va suivre le mauvais conseil, s'enfoncer vers un Sud brûlant que les Francs ne connaissent pas mais où, bien sûr, les musulmans sont "chez eux"; la fin est bien connue : ce sera le désastre de Mansourah, et, pour la première fois dans l'histoire, le roi de France fait prisonnier (voir l'Éphéméride du 11 février

     

    4 juin,molière,misanthrope,alceste,montgolfière,annonay,louis xviii,charte constitutionnelle de 1814,bainville,napoléon,république,révolution,louis xvi
     

    1606 : Naissance de Pierre Corneille

     

    corneille.jpg
     

     4 juin,molière,misanthrope,alceste,montgolfière,annonay,louis xviii,charte constitutionnelle de 1814,bainville,napoléon,république,révolution,louis xvi

     

     

    1651 : Découverte de "la Vénus d'Arles"
     
     4 juin,molière,misanthrope,alceste,montgolfière,annonay,louis xviii,charte constitutionnelle de 1814,bainville,napoléon,république,révolution,louis xvi
     
     
     
     
    1717 : Le Régent achète... "le Régent"
     

    6 juin,corneille,rouen,debarquement de normandie,mur de l'atlantique,operation overlord,de gaulle,saint louis,damiette,strasbourg,jean dausset

     
     
     
     
     4 juin,molière,misanthrope,alceste,montgolfière,annonay,louis xviii,charte constitutionnelle de 1814,bainville,napoléon,république,révolution,louis xvi

     

     

     

    1796 : La Révolution vend la cathédrale de Cambrai, pour démolition

     

     6 juin,corneille,rouen,debarquement de normandie,mur de l'atlantique,operation overlord,de gaulle,saint louis,damiette,strasbourg,jean dausset,le regent,cambrai

              

    L’ancienne cathédrale Notre-Dame de Cambrai était un édifice de style ogival (ou français), improprement appelé gothique, construit aux XIIème et XIIIème siècles, aujourd’hui entièrement disparu.

    Siège d’un immense évêché, la cathédrale était connue comme la "merveille des Pays-Bas", en raison principalement de sa haute flèche ajourée, qui culminait à 114 mètres du sol !...

    En 1791 la cathédrale fut affectée au culte constitutionnel. Elle fut cependant endommagée dès l’année suivante, et en 1793 fut convertie en magasin à grains. Le 6 juin 1796 elle fut vendue à un marchand de Saint-Quentin, nommé Blanquart, qui entreprit de la démolir pour en vendre les pierres...

     

    www.recherche-fenelon.com/page-11768-cambrai.html

     

    Et, pour se faire une petite idée :

    Quatre vues de la cathédrale de Cambrai.pdf

     

     

     4 juin,molière,misanthrope,alceste,montgolfière,annonay,louis xviii,charte constitutionnelle de 1814,bainville,napoléon,république,révolution,louis xvi

     

     

    1844 : Naissance de Georges Fabre

     

    À partir de la Révolution, et à cause de l’anarchie qu’elle instaura partout, le Mont Aigoual, comme beaucoup d’autres massifs forestiers français, se dégrada rapidement. L’érosion des sols s’ensuivit, selon un mécanisme logique : ingénieur forestier, Georges Fabre - le véritable maître d'œuvre du reboisement à partir de 1875 – arriva à démontrer qu'une partie de l'ensablement du port de Bordeaux venait de la terre arrachée par les pluies dans le massif de l'Aigoual...

    Ayant obtenu, grâce à cette démonstration, le financement nécessaire, Fabre créa l'Observatoire du Mont Aigoual, et lança le reboisement du massif : il créa dix arboretums à différentes altitudes, expositions et natures de terrains pour chercher les essences d'arbres adaptées aux différentes parties du massif (l'arboretum de l'Hort de Dieu, sur le flanc sud de l'Aigoual, l'arboretum de la Foux, celui de Puéchagut…)

    6 juin,corneille,rouen,debarquement de normandie,mur de l'atlantique,operation overlord,de gaulle,saint louis,damiette,strasbourg,jean dausset,le regent,cambrai

     

    • Communication sur Georges Fabre : monsieurbrun.canalblog.com/archives/2013/09/16/28032314.html

     

    • Et Site sur le reboisement du mont Aigoual :  

    www.aigoual.asso.fr/fr/histo_archiv.php

     

     

     4 juin,molière,misanthrope,alceste,montgolfière,annonay,louis xviii,charte constitutionnelle de 1814,bainville,napoléon,république,révolution,louis xvi

     

     

    1929 : Naissance de Pierre Duclos, alias François de Boisvallée

     

    Peu connu du grand public, Pierre Duclos a mené sa carrière dans le monde du cinéma (musiques de films) et des enregistrements de chanteurs (Édith Piaf...).

    Il avait pourtant un autre talent : sous son pseudonyme de François de Boisvallée il a comme prolongé, en plein XXème siècle, l'élan de la musique baroque du XVIIIème; une musique qui, succédant à la musique de la Renaissance et précédant la musique Classique, s'étend approximativement de 1600 à 1750. Mais dont la veine, l'esprit et la beauté peuvent fort bien être retrouvées deux siècles après, et permettre à quelqu'un qui avait les qualités musicales d'un Pierre Duclos, alias François de Boisvallée, de produire les deux chefs d'oeuvres suivants :

    ADAGIO ROYAL

     

     

      ADAGIO RELIGIOSO

     

     

     

     

    6 juin,corneille,rouen,debarquement de normandie,mur de l'atlantique,operation overlord,de gaulle,saint louis,damiette,strasbourg,jean dausset,le regent,cambrai

     

     

    1983 : Le château d'Eu est "inscrit" aux Monuments Historiques...

     

    6 juin,corneille,rouen,debarquement de normandie,mur de l'atlantique,operation overlord,de gaulle,saint louis,damiette,strasbourg,jean dausset,le regent,cambrai

    Commencé en 1578 par Henri de Guise, le château actuel ne fut terminé que sous Louis XIV, en 1665. Avant sa construction, en décembre 1430, Jeanne d'Arc, prisonnière des Anglais, avait séjourné dans la prison du pr

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (203)

     

    1AAAAAAAAAa.jpg

     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Le canulard "hénaurme" des Camelots du Roi...

    ---------------

    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

    1A.jpg

     

    ... qui "libèrent" Daudet "par téléphone" (!) et mettent les rieurs de toute la France de leurs côté, du côté de Léon Daudet et du côté de l'Action française...

    C'était le 25 juin 1927.

    "Le Gaulois", dans son édition du lendemain, raconte "l'affaire" :

    "Hier, à midi un quart, M. Catry, directeur de la prison de la Santé, était appelé au téléphone :
    "Allo ! ne quittez pas, lui disait une voix. M. le ministre de l'intérieur désire vous parler."
    M. Catry attendait durant quelques secondes, et bientôt :
    "C'est le ministre qui est à l'appareil. Voici. Nous venons de décider, en conseil des ministres, la libération immédiate de MM. Léon Daudet, Delest et Semard. Vous accomplirez votre mission à l'égard des détenus royalistes d'abord, puis à l'égard du communiste. Veuillez agir vite, car nous désirons prévenir toute manifestation sur la voie publique. Dans une demi-heure vous voudrez bien faire téléphoner à mes services pour le rapport.
    Je pars déjeuner, mais les renseignements que vous communiquerez me seront transmis d'urgence."
    M. Catry, perplexe et quelque peu méfiant, patientait pendant une dizaine de minutes et demandait, à son tour, le ministère de l'intérieur.
    La communication s'établit aussitôt.
    "Je désire parler à M. Sarraut. C'est le directeur de la Santé." Attente brève, puis, au bout du fil :
    - "J'écoute. C'est M. Catry ?"
    - "Oui."
    - "Ici, un attaché du cabinet."
    - "Est-il vrai, monsieur, que je doive libérer sans retard MM. Daudet, Delest et Semard ? L'ordre étant inattendu, je tiens à me le faire confirmer."
    - "Mais agissez vite, monsieur le directeur ! Le ministre, qui vient de partir, vous a téléphoné devant moi. La décision ne fait aucun doute. Procédez à la levée d'écrous sans papiers, comme pour Girardin"
    En effet, il y a huit jours, le communiste Girardin, qui faisait la grève de la faim, fut libéré par un ordre transmis téléphoniquement, et sans les formalités usuelles… Alors M. Catry, rassuré, raccrocha le récepteur, coiffa son képi galonné d'argent et alla aviser de la bonne nouvelle MM. Daudet et Delest, qui étaient à table, puis M. Semard.
    Les préparatifs furent prompts, les adieux, cordiaux, abrégés, et les portes de la prison s'ouvrirent toutes grandes.
    Les deux agents qui sont habituellement de service non loin arrêtèrent un instant la circulation.
    Le chauffeur d'une automobile qui stationnait non loin fut hélé, les libérés prirent place dans la voiture et, précédant M. Semard —qui (respect scrupuleux des instructions officielles) devait partir une demi-heure plus tard — MM. Daudet et Delest roulèrent dans une direction… demeurée inconnue.
    M. Catry téléphonait aux services pénitentiaires que sa mission était accomplie. Un fonctionnaire aimable prenait note et remerciait. Le tout n'avait pas demandé une heure.
    Peu après, M. Catry était convoqué au ministère de la justice, où M. Mouton, directeur des affaires criminelles, lui faisait connaître qu'aucune mesure de libération n'avait été prise en faveur des prisonniers.
    Une mystification organisée...
    Or, le ministère de l'intérieur et la Sûreté générale n'étaient pour rien dans toute cette affaire. D'après ce qu'on nous dit à l'Action Française, les camelots du Roi s'étaient assuré de onze lignes téléphoniques, parmi les douze qui fonctionnent au ministère de l'intérieur, et s'étaient partagé la besogne de telle sorte que nulle d'entre elles pût être libre pendant le laps de temps nécessaire, à l'exception d'une seule.
    Cette dernière devait évidemment jouer entre des comparses, dont l'un brancherait la communication sur celui — ou ceux — qui figurerait tour à tour le ministre de l'intérieur et l'un de ses collaborateurs.
    Ainsi la place Beauvau et la rue des Saussaies se trouvaient placées téléphoniquement, pendant une heure, sous la surveillance discrétionnaire d'adversaires habiles et facétieux..."

    Léon Daudet, tout en continuant à écrire chaque jour dans L'Action Française, resta introuvable.
    Sous le titre "À la recherche de Léon Daudet", le journal royaliste, rendait compte quotidiennement, et narquoisement, des déploiements de police sur tout le territoire et à l'étranger, des contrôles d'automobiles opérés dans des dizaines de villes.
    "Décidément, cette auto fantôme aura été vue par des visionnaires, dans tous les coins de la France. Attendons-nous à apprendre que le Mont-Blanc a été assiégé par la force armée, pour cerner nos amis réfugiés dans un des sous-marins de la Mer de glace", s'amusait-on le 14 juillet.


    Ailleurs on évoquait le fil télégraphique comme moyen d'évasion.


    L'un des compte-rendus (le 3 juillet) de la traque des deux fugitifs évoquait les initiales L. D :

    "Nous avons dit hier que l'on avait mis toute la police sur pied à Cherbourg pour l'arrestation éventuelle de Léon Daudet. C'est qu'il s'agissait d'une piste sérieuse ! Qu'on en juge :
    De Carentan était signalée une auto marquée des initiales L. D. Cette auto transportait un monsieur et une dame. Nul doute qu'il ne s'agit de M. et de Mme Daudet.
    L'auto fut repérée à son arrivé à Cherbourg et filée dans les rues de la ville. À l'hôtel où elle s'arrêta, on laissa M. et Mme L. D. descendre tranquillement et entrer. Quand on eut la satisfaction de les savoir dans la souricière, on prit toutes les dispositions pour l'arrestation. Mais quand la police se présenta au contrôle de l'hôtel, elle apprit que M. L. D. était tout simplement M. L. Duboyle, employé de la White Star Line, très connu à Cherbourg dans les milieux maritimes. Les policiers étaient si dépités qu'ils ont attendu que M. Duboyle sortit de sa chambre pour s'assurer qu'il n'était pas Léon Daudet.
    Mais le garagiste de Carentan, qui a signalé la voiture L. D., va-t-il être poursuivi pour mystification ?"

    En réalité, muni d'une fausse barbe, Léon Daudet avait passé la frontière dès le 31 juillet 1927, et s'était réfugié à Bruxelles, où il restera pendant pendant deux ans et demi.
    Il sera autorisé à rentrer en France en janvier 1930.

     

    Dans "L'Humanité" du 26 juin 1927...

    1A.jpg

  • Éphéméride du 18 juin

    Rouen, de nos jours : Place du Vieux-Marché

     

     

     

     

    1204 : La Normandie redevient française    

     

     

    Le roi de France Philippe Auguste triomphe, à Rouen, du souverain anglais Jean sans Terre.

     

    Dès 1202, Philippe Auguste avait confisqué les terres de Jean, ce qui avait donné naissance au sobriquet de Jean sans Terre. Et il avait frappé un grand coup en s'emparant du célèbre Château Gaillard, construit par Richard Cœur de Lion (voir l'Éphéméride du 6 mars).           

     

    Philippe Auguste s’emparera ensuite par les armes de l’Anjou et de la Touraine. 

     16 juin,pétain,leon blum,de gaulle,paul reynaud,front populaire,iiième république,seconde guerre mondiale,communistes,socialistes,radicaux,michel mourre,marc bloch
     

    1429 : Victoire de Patay

     

     

    Juste après la levée du Siège d'Orléans, c'est la première grande défaite que Jeanne, accompagnée de Jean d’Alençon et Arthur de Richemont, inflige aux Anglais et à leur chef, le général Talbot, qui est fait prisonnier et doit remettre son épée à Xaintrailles, l'un des meilleurs compagnons d'arme de Jeanne, avec La Hire (sur Étienne de Vignolles, dit "La Hire", voir l'Éphéméride du 11 janvier).

     

    L'élan est donné, et l'enthousiasme le rend irrésistible. Électrisés, les Français vont entamer la marche vers Reims car, comme l'a très bien expliqué Jacques Bainville, "la grande idée de Jeanne fut le Sacre de Reims".

     

    C'est la libération d'Orléans, suivie de la victoire de Patay, qui ont rendu possible cette chevauchée victorieuse vers la ville du Sacre...

     

    jeanned'arc.jpg

     

    La brillante victoire de Patay a donc cette particularité d'être à la fois "conséquence" et "cause" : conséquence directe d'une heureuse victoire militaire (les Anglais bousculés à Orléans et la ville libérée) elle devient - et c'est bien plus important encore... - la cause d'une victoire politique, car elle lance la "chevauchée fantastique vers Reims", et le sacre, à travers des territoires souvent hostiles et, en tout cas, majoritairement occupés par les Anglais ou leurs alliés.

     

    Jusque là, il y a grande pitié dans le royaume de France, au point que la légitimité du souverain ne s'impose pas à tous : si les territoires du sud reconnaissent le "gentil Dauphin", Charles VII, celui-ci est rejeté et méprisé ("le petit roi de Bourges" !...) par les Anglais et leurs alliés, qui, dans tout le nord et l'est du pays reconnaissent au contraire comme roi de France "le petit roi godon", d'ailleurs sacré à Notre-Dame de Paris !

     

    Patay est donc bien une date majeure, et à la charnière du "militaire" et du "politique"...

     

     

    Dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes,  voir la photo "Guerre de Cent Ans (4/4) : deuxième rétablissement"

     

    La Geste héroïque de Jeanne est un moment fondamental de notre Histoire nationale : ses moments essentiels en sont relatés dans ces Éphémérides aux 25 février (rencontre de Jeanne et du Dauphin, à Chinon), 8 mai (libération d'Orléans), 18 juin (victoire de Patay), 17 juillet (sacre de Reims), 23 mai et 21 novembre (capture, et livraison aux Anglais), 30 mai (martyre), 16 mai (canonisation), 10 juillet (instauration de la Fête nationale). 

     

    Ne quittons pas cette entrée sans noter que la bataille de Patay est directement à l'origine d'une expression très célèbre et toujours très employée de nos jours, même si la plupart de ceux qui l'utilisent ignorent cette origine : eh, oui ! l'expression "mettre la pâtée", pour parler d'une victoire nette et sans équivoque, n'est que la transcription phonétique de... la déroute des "Anglois" à Patay !

     

    https://www.rtl.fr/culture/culture-generale/pourquoi-jeanne-d-arc-est-a-l-origine-de-l-expression-mettre-la-patee-7900015200

     

    18 juin,de gaulle,d'estienne d'orves,normandie,philippe auguste,delalande,patay,jeanne d'arc,orléans,sacre de reims,cent jours,napoléon,bonaparte

     

     

     

      16 juin,pétain,leon blum,de gaulle,paul reynaud,front populaire,iiième république,seconde guerre mondiale,communistes,socialistes,radicaux,michel mourre,marc bloch

     

     

     

     

    1690 : Création du Régiment de Clare; aux origines de la "Brigade irlandaise"...

     

    18 juin,de gaulle,d'estienne d'orves,normandie,philippe auguste,delalande,patay,jeanne d'arc,orléans,sacre de reims,cent jours,napoléon,bonaparte

     Drapeau du Régiment de Clare...

     

     

    Dans notre Album Drapeaux des Régiments du Royaume de France, voir plus particulièrement - pour ce qui concerne les régiments irlandais - la partie 5 : "La Brigade Irlandaise"...

     

     

     

     

    16 juin,pétain,leon blum,de gaulle,paul reynaud,front populaire,iiième république,seconde guerre mondiale,communistes,socialistes,radicaux,michel mourre,marc bloch

     

     

     

     

    1726 : Mort de Michel Delalande

     

    Delalande_Thomassin.jpg
     
     
     
     
     

    Delalande est aussi l'auteur du magnifique Te Deum, joué devant Louis XIV le 28 août 1706, à l'occasion de l'inauguration de l'Hôtel des Invalides (voir l'Éphéméride du 28 août) :

     01 - Morceau 1.mp3

     

     

     

    16 juin,pétain,leon blum,de gaulle,paul reynaud,front populaire,iiième république,seconde guerre mondiale,communistes,socialistes,radicaux,michel mourre,marc bloch

     

     

     

     

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Hitler à Paris !

    1940 : Visite éclair d'Hitler à Paris...
     
     
     La République, en France ?
     
    Un Allemand - Bismarck - a aidé de toutes ses forces à son installation, poussant même la France à s'embarrasser d'un Empire colonial;
     
    un autre Allemand, Hitler, l'a fait disparaître en moins de trois mois : la IIIème République, qui eut une naissance sans gloire, connaîtra une fin elle aussi sans gloire...
     
     
     
     
    23 juin,jean anouilh,pierre de coubertin,olympie,jeux olympiques,mirabeau,chateaubriand,louis xvi,révolution,varennes,palais des papes,avignon,d'aviler,peyrouEn 1918, une France héroïque remporta une guerre que la République n'avait su ni empêcher ni préparer. Le prix à payer fut épouvantable : un million et demi de morts, "couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue", selon le mot de Maurras.
     
    Sitôt l'armistice signé, l'Action française et tous les Français lucides demandèrent que l'on ne s'arrêtât pas sur place, mais que l'on pénétrât en Allemagne, jusqu'à Berlin, et que l'on détruisît la puissance allemande; puis que l'on démembrât l'Allemagne (l'Empire Allemand, proclamé en 1870, n'avait même pas cinquante ans d'existence !...).
    Dans cette optique, les pays rhénans - de la frontière nord de l'Alsace à Cologne - devaient accéder à l'indépendance, et, ainsi libérés de la tutelle prussienne, la rive gauche du Rhin redevenait ouverte aux influences françaises, avec possibilité de réunions ultérieures...
     
    C'était l'exigence du Bien commun, et du bon sens le plus élémentaire : en revenir à la sage politique traditionnelle des rois de France, qui avait culminé aux Traités de Westphalie, voulus par Richelieu, et "chef-d'oeuvre absolu" pour Jacques Bainville.
    Nos "excellents alliés" (!) anglo-saxons ne le voulurent pas et ne le permirent pas; et, par idéologie anticatholique, Clémenceau détruisit bien un Empire, mais pas le "bon": il détruisit l'Empire austro-hongrois, parce que catholique, laissant "l'Allemagne unie" intacte !
    Depuis la prussophilie des auto-proclamés philosophes du XVIIIème puis de leurs successeurs, et le suicidaire principe des nationalités, Clemenceau et la République idéologique se trouvaient mentalement en "intelligence avec l'ennemi", c'est-à-dire avec l'Allemagne unifiée, création de la Révolution, de la République et des deux Empires - comme l'était tout ce qui se prétendait "progressiste" depuis l'époque des auto-proclamés "Philosophes"... Aussi ne fut-il pas question de démembrement de l'Allemagne au funeste et tragique Traité de Versailles, où la République perdit la paix là où la France, au prix fort du sang de sa jeunesse, avait glorieusement et héroïquement gagné la guerre...
     
    "On écrase une Nation, on ne l'humilie pas", disait Bismarck : Clémenceau fit tout le contraire : il n'écrasa pas l'Allemagne, la laissa même intacte, dans toute "ses" puissances (démographique, territoriale, militaire...) mais il l'humilia. Hitler fit de cette humiliation le terreau de son idéologie mortifère...
     
    23 juin,jean anouilh,pierre de coubertin,olympie,jeux olympiques,mirabeau,chateaubriand,louis xvi,révolution,varennes,palais des papes,avignon,d'aviler,peyrouClemenceau laissa, donc, l'Allemagne intacte, avec toute sa puissance, dont elle ne perdait que quelques miettes, et se contenta de l'humilier par d'incessantes condamnations morales (autant de "paroles verbales"...) et la fallacieuse promesse de mirobolantes indemnités, qui ne furent quasiment pas payées.
    Clémenceau (ci contre) prononça les paroles terribles qui scellaient la tragédie en ouvrant le Congrès de Versailles, présentant, d'un côté les Alliés, "et, de l'autre, l'Allemagne...". Dès ce moment, les choses étaient écrites...
     
    Pourtant, quotidiennement, Jacques Bainville, les militaires et tout ce que la France comptait d'esprits raisonnables expliquaient ce qu'il fallait faire, et qu'il suffisait de faire, puisque les Alliés étaient vainqueurs : rien n'y fit, et, comme l'annonçaient Bainville, Foch et d'autres encore, on eut, "dans les vingt ans", la seconde Guerre mondiale et toutes ses horreurs; on eut... Hitler à Paris, et, de cela, la République française, le Régime, le Système porte la lourde, l'écrasante responsabilité... 
     
    Dans notre Catégorie Grandes "Une" de L'Action française, voir particulièrement les deux suivantes :
     

    23 juin,jean anouilh,pierre de coubertin,olympie,jeux olympiques,mirabeau,chateaubriand,louis xvi,révolution,varennes,palais des papes,avignon,d'aviler,peyrou

    Dès six heures du matin, Hitler entreprend au pas de course une visite de Paris : l’Opéra, la Concorde, l’arc de triomphe : sur l’esplanade du Trocadéro, il pose devant les photographes, dos à la Tour Eiffel, puis se dirige vers l’École militaire.

    Aux Invalides, il se recueille longuement devant le tombeau de Napoléon 1er. Il remonte ensuite vers le jardin du Luxembourg, s’arrête au Panthéon, descend le boulevard Saint-Michel à pied, ses deux gardes du corps à distance, remonte en voiture la place Saint-Michel.

    Sur l’île de la Cité, il admire la Sainte-Chapelle et Notre-Dame, puis la rive droite (le Châtelet, l’hôtel de ville, la place des Vosges, les Halles, le Louvre, la place Vendôme). Il remonte ensuite vers l’Opéra, Pigalle, le Sacré-Cœur, avant de repartir à 8h15. Un survol de la ville complète sa visite.

    Il ne remettra plus jamais les pieds à Paris...

     

     Quant à Hitler et au nazisme proprement dit, alors que Charles Maurras a été condamné d'une façon aussi injuste qu'aberrante pour intelligence avec l'ennemi en 45 (voir l'Éphéméride du 28 janvier), on se reportera avec profit à l'excellente mise au point de Laure Fouré, juriste, dans Boulevard Voltaire :

    Oui, l'Action française a toujours été anti-nazie...