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Statère arverne en or, frappé au nom de Vercingétorix
46 Avant Jésus-Christ : Mort de Vercingétorix
Au dernier jour de la célébration de son Triomphe sur Pompée, César donne l'ordre d'étrangler Vercingétorix dans sa prison.
La Geste du chef gaulois a été belle, et noble. Mais elle ne pouvait rien contre une Rome en phase ascendante, qui allait bientôt donner naissance à un Empire, dont la vocation était d'unifier toute la Méditerranée. Apportant avec lui le développement et la Civilisation que l'on sait...
Puisqu'on en parle tous les jours, sur lafautearousseau, vous lirez, demain, le très beau discours prononcé par Michel Déon, de l'Académie française, dernier secrétaire particulier de Charles Maurras, prononcé dans le jardin de sa maison du Chemin de Paradis, en 1997, lors de la cérémonie de remise des clés de la bastide entre les mains du maire de la Commune de Martigues, conformément à la volonté de Charles Maurras...
Le Prix Nobel de littérature 1970 y prononce son Discours aux Lucs sur Boulogne, à l'occasion de l'inauguration de l'Historial de Vendée, qui maintient le souvenir de ce premier Oradour sur Glane, toujours sans reconnaissance officielle...
C'est la première fois que Soljénitsyne vient en France. Philippe de Villiers, et le Conseil Général de la Vendée, l’ont invité pour le bicentenaire de la Résistance de la Vendée, et pour rendre hommage aux victimes de la Révolution, matrice et origine de toutes celles qui l'ont suivie.
L'INA conserve la mémoire de quelques instants de ce grand moment :
1970 : Création du Parc naturel régional de Camargue
1396 : Mort de l'Amiral Jean de Vienne
Cet illustre Franc-Comtois est né dans le château de Roulans (dans le Doubs). On l'a souvent appelé "le Du Guesclin des mers" mais on peut aussi bien le rapprocher, par sa mort sur le champ de bataille et alors qu'il était déjà très âgé pour l'époque, de d'Artagnan...
Jean (Jehan) de Vienne est mort à Nicopolis (aujourd'hui Nikopol, en Bulgarie) lors de la défaite des croisés, face à l'armée turque de Bajazet (l'oncle du Bajazet de Racine). Cette défaite cinglante tint à l'impréparation de l'armée chrétienne et à l'incompétence de plusieurs de ses chefs. Elle sonna la fin des croisades : après ce désastre, Rome n'a plus voulu en entendre parler...
De Michel Mourre :
VIENNE Jean de (* vers 1341, † Nikopol, 28.IX.1396). Amiral français. D'une vieille famille bourguignonne, il se distingua durant la guerre de Cent ans, d'abord dans les opérations terrestres, contre les Grandes Compagnies, puis, aux côtés de du Guesclin, à Cocherel et à Auray. Nommé amiral de France par Charles V en 1372, il sut rapidement compenser son manque d'expérience maritime. Mettant en pleine activité l'arsenal du Clos des Galées, près de Rouen, il ne lui fallut que cinq ans pour doter la France d'une flotte bien équipée de 35 navires, que vinrent renforcer les galères de Castille. De 1377 à 1380, la flotte française affirma sa suprématie dans la Manche et en Atlantique; elle ravagea les ports anglais de la Manche (1377) et dispersa une flotte ennemie au large de Cherbourg (1378). Renforcée par une vingtaine d'unités nouvelles, elle s'empara, en 1380, des îles Anglo-Normandes.
Après un débarquement en Écosse (1385), Jean de Vienne dirigea en 1386 les vastes préparatifs d'une invasion de l'Angleterre, mais ce projet fut abandonné en raison de la mauvaise volonté du duc de Berry. Jean de Vienne, déçu, abandonna alors la marine. Il périt en combattant les Turcs à Nikopol, où il commandait l'avant-garde de l'armée chrétienne.
Illustration : blason de Jean de Vienne, "de gueules, à l'aigle d'or (Vienne) chargée en coeur d'un croissant de sable"
Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne, tuteur de Charles VI, lui donna pour épouse la fille du duc de Bavière, Élisabeth de Bavière, dite Isabeau par ses sujets français.
La folie du roi - folie "épisodique" - qui se déclara en 1392, fera d'elle la régente du royaume. Elle se trouva alors au centre de toutes les querelles et intrigues entre Armagnacs et Bourguignons. Exilée à Tours par les Armagnacs, elle se lia alors avec le duc de Bourgogne, Jean sans Peur, qui la délivra.
À la fin de 1417, elle organisa à Troyes un gouvernement étroitement contrôlé par les Bourguignons : Isabeau et Philippe le bon, duc de Bourgogne, signèrent le désastreux Traité de Troyes, qu'Isabeau fit accepter au pauvre roi Charles VI (on l'a dit, "privé de raison" par intermittence) : Henri V devenait héritier du trône de France, Charles était déshérité : il se réfugia à Bourges - d'où son son surnom de roi de Bourges.
En 1420, pour sceller le traité, Isabeau maria sa fille Catherine à Henri V.
Considérée comme une traîtresse, elle se réfugiera dans son hôtel de Saint-Pol ou elle mourra en 1435, seule et honnie de tous.
Sans excuser en rien ses agissements, il faut cependant bien reconnaître que, mariée à quatorze ans à un prince qui devint fou, même si c'était "seulement" par intermittence, sept ans plus tard, et, de plus, seule et sans pouvoir dans un royaume en proie à la guerre étrangère et à la guerre civile, la situation, pour elle n'était pas facile...
Le Prix Nobel de littérature 1970 y prononce son Discours aux Lucs sur Boulogne, à l'occasion de l'inauguration de l'Historial de Vendée, qui maintient le souvenir de ce premier Oradour sur Glane, toujours sans reconnaissance officielle...
C'est la première fois que Soljénitsyne vient en France. Philippe de Villiers, et le Conseil Général de la Vendée, l’ont invité pour le bicentenaire de la Résistance de la Vendée, et pour rendre hommage aux victimes de la Révolution, matrice et origine de toutes celles qui l'ont suivie.
Il présidera, aux côtés de l’Académicien Alain Decaux, l’inauguration du Chemin de Mémoire des Lucs.
Notre Éphéméride vous donnera accès au texte intégral de son discours, qui inaugure notre série de 45 Grands Textes...
1793 : La République n'a pas besoin de rhinocéros !
Victime collatérale de la Révolution (!), le Rhinocéros de la Ménagerie de Versailles est tué par un sans-culotte : la République, qui n’avait déjà pas besoin de savants (voir l'Éphéméride du 16 février, sur l'exécution de Lavoisier), n’avait - semble-t-il - pas besoin, non plus, d’animaux exotiques !... :
"…le rhinocéros mourut à Versailles d’une pointe de sabre qui pénétra dans la poitrine, le matin du 2 vendémiaire de l’an II de la République (23 septembre 1793)…"
Simon de Montfort, qui vient de conquérir Carcassonne le 1er août, s'empare de Mirepoix le jour de la saint Maurice. Il donnera la ville, le 1er décembre 1212, avec un domaine d'environ 200 Km2, à son fidèle lieutenant, Guy de Lévis.
Celui-ci est à l'origine de la lignée dont est issue le duc de Lévis-Mirepoix, successeur de Charles Maurras à l'Académie française, et qui prononça donc l'éloge de son prédécesseur lors de son Discours de réception, le jeudi 18 mars 1954, conformément à l'usage.
Il y prononça cette phrase :
"Il connut sans fléchir les pires vicissitudes et la plus cruelle de toutes. Un nom vient naturellement à mes lèvres. Il eut à subir comme Socrate la colère de la cité..."
1640 : Naissance de Philippe, second fils de Louis XIII, à l'origine des représentants actuels de la Famille de France...
Louis XIII et Anne d'Autriche n'auront que deux enfants - mâles - et encore, après 23 et 25 ans de mariage : Louis Dieudonné - le futur Louis XIV - en 1638, et son frère cadet, Philippe, né deux ans plus tard, en 1640.
Ce dernier est à l'origine de l'actuelle Famille de France, couramment appelée "d'Orléans" mais, évidemment, aussi "Bourbon" que les descendants de Louis XIV, ce que certains ont tendance à oublier...
1. C'est à partir de la fin du XVIème siècle que l'on prit l'habitude d'appeler "Monsieur" le frère du Roi, ou l'aîné de ses frères : aussi Philippe devint-il "Monsieur" en 1660, à la mort de son oncle Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII. Il épousa d'abord, en premières noces, Henriette d'Angleterre, la fille du roi Charles 1er (le roi décapité, dont le très beau portrait, acheté par Louis XVI - qui devait l'être quelques années plus tard... - fit ainsi son entrée dans les collections royales, donc, plus tard, au Louvre...).
À la mort d'Honorius, c'est Valentinien III qui devient le nouvel Empereur d'Occident. Avec l'aide du général Aetius, Valentinien lutte pour enrayer la progression des barbares. L'illustre général romain parvient à contenir successivement les assauts de chaque peuple. Il repousse les Wisigoths chez eux, refoule les Francs vers le nord et la rive droite du Rhin, puis écrase les Burgondes.
Enfin, à la tête d'une armée très largement composée de guerriers barbares alliés, il chasse les Huns de Gaule : c'est la victoire des Champs catalauniques (voir l'Éphéméride du 20 juin).
Elle vous parlera des origines de la famille du duc de Lévis-Mirepoix, dont l'ancêtre, Guy de Lévis, reçut de Simon de Montfort, en récompense de sa bravoure, la ville de Mirepoix et les terres alentour..
Ce Guy de Lévis est à l'origine de la lignée dont est issue le duc de Lévis-Mirepoix, successeur de Charles Maurras à l'Académie française, et qui prononça donc l'éloge de son prédécesseur lors de son Discours de réception, le jeudi 18 mars 1954, conformément à l'usage.
Il y prononça cette phrase : "Il connut sans fléchir les pires vicissitudes et la plus cruelle de toutes. Un nom vient naturellement à mes lèvres. Il eut à subir comme Socrate la colère de la cité..." (Discours de réception proposé en intégralité...)
une conférence de plus d'une heure et demie, donnée à Marseille, le 31 mars 1988 :
Son Ontologie du secret a fait l'objet d'une soutenance de thèse d'État en Sorbonne, le 27 janvier 1973.
Au cours de son intervention le philosophe Gabriel Marcel, qui avait accepté d'être membre du jury, s'adressa en ces termes à l'auteur :
"Je pense, sans aucune exagération, que c'est là un des ouvrages les plus considérables et profondément originaux que nous ayons pu lire depuis des années ; c'est un « monument ». et ceci de bien des manières : par la richesse de l'analyse, par la profondeur de la méditation, et surtout par quelque chose d'autonome qui est exceptionnel. Et, en même temps, cette autonomie n'est pas présomptueuse : on sent que vous êtes toujours heureux de pouvoir vous référer aux plus grands philosophes, à Platon, certes, à Aristote quelquefois, mais aussi à d'autres plus modernes comme Nicolas de Cuse et Vico. Vous ne vous référez pas seulement aux philosophes, mais aussi aux poètes, et il est extrêmement important de noter que ces poètes — je pense à Blake, à Rimbaud — ont joué un rôle absolument positif dans le développement de votre pensée.
... J'ai dit que votre thèse est un monument ; je le maintiens, bien que le mot convienne assez mal à quelque chose qui est en effet un itinéraire, le récit d'un voyage; et ici nous pouvons penser à ce qu'a pu être, par exemple, l'Odyssée de la conscience pour Schelling... Mais Schelling, comme Fichte, a cru à la possibilité de définir un périple de « la conscience en général » (même si ces mots ne se trouvent pas chez lui) ; cela ne me semble pas du tout conforme à votre manière de penser : nous sommes ici plutôt en présence d'un voyage, je dirais presque une aventure, qui a été vécue. Le mot indique par lui-même ce qu'il y a quelquefois d'un peu hasardeux, de toujours intrépide dans votre démarche."
Elle vous parlera - entre autres choses... - de la plus grande escroquerie "démocratique" de tous les temps avec la pseudo élection" de la Convention par dix pour cent de la population, seulement masculine, les femmes ne votant pas, ce qui nous donne... à peine cinq pour cent de la population totale du pays !
Mais aussi elle rappelle la naissance de Philippe, titré duc d'Orléans, second fils de Louis XIII : il est à l'origine des actuels représentants de la Famille de France : le prince Jean, Comte de Paris et son frère, le prince Eudes.
Une bonne occasion pour ceux qui mélangent tout - ou qui sont dans l'ignorance, tout simplement... - de présenter au public le descendant direct d'Henri IV et de Louis XIII...
1996 : Jean-Paul II aux cérémonies du 1.500ème anniversaire du baptême de Clovis
1356 : Désastre de Poitiers
Vaincu par les Anglais, le roi Jean II le Bon est encerclé, dans les plaines de Maupertuis, en compagnie de son troisième fils, Philippe le Hardi ("Père, gardez-vous à droite; père, gardez-vous à gauche...").
Emmené prisonnier à Londres, le roi y restera quatre années. Il sera ainsi, après Saint Louis, le deuxième roi de France à être fait prisonnier (voir l'Éphéméride du 11 février).
C'est pendant la lieutenance de son premier fils, le Dauphin Charles (futur Charles V), qu'aura lieu la tentative révolutionnaire d'Étienne Marcel : le Dauphin, prisonnier de fait des révolutionnaires, se résoudra à quitter la ville, pour mieux y revenir, en vainqueur, cette fois (voir l'Éphéméride du 21 mars).