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Éphémérides - Page 18

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg1892 : Léon XIII impose le "Ralliement" à la République, premier acte de la capitulation en rase campagne de l'Église catholique face à la Nouvelle Religion Républicaine.

    Trente quatre ans plus tard, un autre Pape, Pie XI, "sanctionnera" l'Action française, qui menait la croisade contre le nazisme montant en Allemagne, et qui était alors en pleine "phase ascendante"...

    Dans un cas comme dans l'autre, l'Église "légale" aura bien servi la Révolution, dont l'oeuvre et le but essentiel est, justement, la destruction de l'Église catholique autant que de la Royauté traditionnelle; conscient, "mais un peu tard" (comme le dirait La Fontaine), Léon XIII déclara à ses intimes : "Ils nous ont bien eu !..." Certes, mais, à qui la faute ?

    De même, Pie XI prit en 1926 les écoeurantes "sanctions vaticanes" contre l'Action française : ses injustes et cruelles sanctions seront levées en 1939 par le nouveau Pape, Pie XII, dont ce fut le premier acte pontifical. La mesure était bonne, certes, mais elle arrivait trop tard, le mal était fait, irrémédiablement...

    lafautearousseau

  • Éphéméride du 14 février

    Strasbourg, aujourd'hui...

     

    842 : Serments de Strasbourg 

    14 fevrier,serment de strasbourg,charles le chauve,louis le germanique,charlemagne,esclangon,francs,carolingiens,lothaire,lotharingie,partage de verdun,kerguelen,observatoire de parisDès la mort de Charlemagne, rien ne va plus dans son immense empire, gouverné par un fils faible : Louis "le débonnaire".

    Les trois fils de Louis se disputent l'héritage, avant même la mort de leur père, et cette lutte aboutira au funeste Traité de Verdun (ci contre), en 843.

    Avant d'en arriver à cet accord provisoire, Charles le chauve et Louis le Germanique, deux des trois petits-fils de Charlemagne, décident de s'unir et d'associer leurs forces contre le troisième petit-fils de l' empereur défunt, leur frère Lothaire, empereur d'Occident : c'est cette alliance qui est connue sous le nom de Serment de Strasbourg. 

     

    Charles et Louis, alliés, avaient déjà battu leur frère à la bataille de Puisaye, en juin 841, huit mois auparavant (voir l'Éphéméride du 25 juin)

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  • Éphéméride du 13 février

    La célèbre salière de François 1er, oeuvre de Benvenuto Cellini

     

     

     

    1571 : Mort de Benvenuto Cellini 

     

    Natif de Florence, Cellini ne vécut que cinq années en France, de 1540 à 1545.

    Il fait partie de cette cohorte d'artistes italiens que François premier, ébloui par toutes les beautés qu'il avait vues lors de ses expéditions en Italie, fit venir en France afin d'y donner une impulsion définitive non pas à "la Renaissance", mais à la Renaissance française : car, comme plus tard Lully ou Le Bernin - italiens eux aussi - tous ces artistes travaillèrent, avec les artistes locaux, non à la simple importation d'un art extérieur, mais à la création d'une façon française de vivre et penser la Renaissance : Léonard de Vinci, bien sûr, mais aussi Andrea del Sarto - ancêtre direct de Maxime Real del Sarte, fondateur des Camelots du Roi en 1908 - Le Boccador, Luca Penni, Rosso, Le Primatice...

    Si Léonard de Vinci et Le Boccador travaillèrent à Chambord (et Le Boccador à l'Hôtel de ville de Paris), Benvenuto Cellini, avec Luca Penni, Rosso et Le Primatice, fut essentiellement actif à Fontainebleau, à tel point qu'on a pu parler de l'Italie à Fontainebleau, ou de l'École de Fontainebleau...

    Tout à la fois dessinateur, orfèvre, fondeur, médailleur, sculpteur, Cellini appliqua les techniques et la précision de l'orfèvrerie à son travail de sculpteur. On aura dans les trois liens suivants un aperçu de son travail à Fontainebleau :  

    • http://www.louvre.fr/oeuvre-notices/la-nymphe-de-fontainebleau 

    • http://www.panoramadelart.com/galerie-francois-1er-chateau-de-fontainebleau 

    • http://expositions.bnf.fr/renais/arret/4/index2.htm 

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    La nymphe de Fontainebleau, au Musée du Louvre

    Pour en savoir un peu plus sur le travail des Italiens au Château de Fontainebleau, voir notre Éphéméride du 7 août :

    Louis VII pose la première pierre du château de Fontainebleau 

     

    Et pour en savoir un peu plus sur l'École de Fontainebleau :

    http://www.italieaparis.net/ecolefontainebleau.php 

     

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  • Éphéméride du 12 février

    Le Louvre, Galerie d'Apollon, où se trouvent les Joyaux de la Couronne...

     

     

    13 mars,germain pilon,renaissance,francois premier,henri ii,saint denis,jean goujonIl y a treize jours, dans l’année, pendant lesquels il ne s’est pas passé grand-chose, ou bien pour lesquels les rares événements de ces journées ont été traités à une autre occasion (et plusieurs fois pour certains), à d'autres dates, sous une autre "entrée".

    Nous en profiterons donc, dans notre évocation politico/historico/culturelle de notre Histoire, de nos Racines, pour donner un tour plus civilisationnel  à notre balade dans le temps; et nous évoquerons, ces jours-là, des faits plus généraux, qui ne se sont pas produits sur un seul jour (comme une naissance ou une bataille) mais qui recouvrent une période plus longue.

    Ces jours creux seront donc prétexte à autant d'Évocations :  

    1. Essai de bilan des Capétiens, par Michel Mourre (2 février)

    2. Splendeur et décadence : Les diamants de la Couronne... Ou : comment la Troisième République naissante, par haine du passé national, juste après avoir fait démolir les Tuileries (1883) dispersa les Joyaux de la Couronne (1887), amputant ainsi volontairement la France de deux pans majeurs de son Histoire (12 février)

    3. Les deux hauts lieux indissociables de la Monarchie française : la cathédrale Notre-Dame de Reims, cathédrale du Sacre, et la Basilique de Saint-Denis, nécropole royale. I : La cathédrale de Reims et la cérémonie du sacre du roi de France (15 février)

    4. Les deux hauts lieux indissociables de la Monarchie française : la cathédrale Notre-Dame de Reims, cathédrale du Sacre, et la Basilique de Saint-Denis, nécropole royale. II : La basilique de Saint-Denis, nécropole royale (19 février)

    5. Quand Le Nôtre envoyait à la France et au monde le message grandiose du Jardin à la Française (13 mars)

    6. Quand Massalia, la plus ancienne ville de France, rayonnait sur toute la Gaule et, préparant la voie à Rome, inventait avec les Celtes, les bases de ce qui deviendrait, un jour, la France... (11 avril)

    7. Quand Louis XIV a fait de Versailles un triple poème : humaniste, politique et chrétien (28 avril)

    8. Les Chambiges, père et fils (Martin et Pierre), constructeurs de cathédrales, élèvent à Beauvais (cathédrale Saint-Pierre) le choeur ogival le plus haut du monde : 46 mètres 77 ! (4 mai)

    9. Quand la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais a reçu, au XIIIème siècle, son extraordinaire vitrail du Miracle de Théophile (28 mai)

    10.  Quand Chenonceau, le Château des Dames, à reçu la visite de Louis XIV, âgé de douze ans, le 14 Juillet 1650 (26 juillet)

    11. Le Mont Saint Michel (11 août)

    12. Quand François premier a lancé le chantier de Chambord (29 septembre)

    13. Quand Léonard de Vinci s'est installé au Clos Lucé (27 octobre) 

     

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    Aujourd'hui : Splendeur et décadence : Les diamants de la Couronne.

    Ou : Comment la Troisième République naissante, par haine du passé national, juste après avoir fait démolir les Tuileries (1883) dispersa les Joyaux de la Couronne (1887), amputant ainsi volontairement la France de deux pans majeurs de son Histoire

    12 fevrier,maurras,martigues,chemin de paradis,louis xiv,versailles,gerard tenque,ordre de malte"Du passé faisons table rase !"  

    Par haine de nos racines, la Révolution avait déjà fait disparaître entre le quart et le tiers de notre patrimoine.

    La Troisième République naissante poursuivra dans cette même voie : destruction des Tuileries (le "château de Paris") et dispersion des Joyaux de la Couronne (loi du 11 janvier 1887).

    Le peu qu'il nous reste de ce fabuleux trésor est exposé aujourd'hui dans la Galerie d'Apollon, au Louvre (ci contre et ci dessus)

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  • Éphéméride du 11 février

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    1250 : Louis IX, premier roi de France à être fait prisonnier 

     

    11 fevrier,descartes,franz hals,bernadette soubirous,massabielle,lourdes,daumier,foucault,pendule de foucault,prusse,marseille,fort saint nicolas,louis xivLa Septième Croisade avait pourtant bien commencé...

    Le roi de France, non sans raison, jugeait que l'Égypte était, de fait, le centre de la puissance musulmane, et qu'en s'assurant d'elle, on s'assurerait définitivement de la Terre sainte.

    Partis d'Aigues-Mortes, le futur Saint Louis et son armée étaient parvenus à prendre la ville de Damiette; encouragés par cette victoire, ils avaient alors imprudemment poursuivi leur route, s'enfonçant à l'intérieur des terres, dans le but de s'emparer du Caire. Ils se heurtèrent alors aux mamelouks - parfaitement à l'aise sur leur terrain - devant Mansourah, seule protection de la ville du Caire.

    Touchée par la peste (déjà ! : on sait que le roi mourra de la peste, devant Tunis, lors de la Croisade suivante...) l'armée royale dût finalement rendre les armes.

    Il fallut payer au sultan Turanshâh une rançon  de 400.000 livres (ou un million de dinars), rendre Damiette et s'engager à quitter complètement le pays (ce qui fut fait dès la fin mai). Le roi sera délivré le 6 mai, après avoir donc passé près de trois mois en captivité (image ci-dessus). 

    Après Louis IX, deux autres rois seront faits prisonniers sur le champ de bataille : Jean II le Bon, et François premier; un autre, Louis XI, sera prisonnier de fait du duc de Bourgogne pendant près de trois semaines; enfin, si l'on parle de souverains ayant régné effectivement sur la France, il faut ajouter Napoléon III à cette liste des "souverains capturés".

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  • Éphéméride du 10 février

    Après la procession du 15 août dans les rues de Paris, renouvellement du Vœu de Louis XIII à Notre-Dame

     

     

     

    1638 : Voeu de Louis XIII 

    Louis XIII et Anne d’Autriche se marient en 1615. Vingt-deux ans plus tard, ils n’ont toujours pas d’enfant. Le couple royal multiplie pèlerinages et prières à cette intention, mais il faudra attendre 1638 pour que l’on annonce une naissance prochaine : ce sera Louis-Dieudonné, le futur Louis XIV.

    Celui-ci n’est pas encore né que Louis XIII prononce la consécration de sa personne et de son royaume à la Vierge Marie en action de grâce pour cet heureux événement et pour le secours constant de la Providence qui s’est manifesté dans plusieurs situations désespérées au cours de son règne (voir ci après, note I).

    Le roi ordonne que tous les ans il se fasse une procession solennelle à Notre Dame de Paris pour renouveler cette consécration : c’est l’origine de la procession qui se déroule annuellement dans les églises le 15 Août,  jour de l’Assomption. 

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    Ingres, Le voeu de Louis XIII, Cathédrale de Montauban 

     

    Quant à la reine Anne d'Autriche, devenue veuve - et régente du royaume - en 1643, elle manifestera sa gratitude en édifiant le "temple magnifique" qu'elle avait fait le voeu d'édifier, si son désir de maternité était exaucé : ce sera le Val de Grâce (voir ci après, note II).

    Finalement, le couple aura deux enfants (deux garçons) : Louis, le futur Louis XIV et Philippe, titré Duc d'Orléans, aux origines des représentants actuels de la Maison de France (voir l'Éphéméride du 21 septembre).

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  • Éphéméride du 9 février

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    Jacques Bainville, portrait par Marie Lucas-Robiquet

     

     

     

    9 Février 1879 - 9 Février 1936 : Naissance et mort de Jacques Bainville 

     

    "Il faisait, à la fois, de l’histoire un théorème par la logique de la pensée et une oeuvre d’art par la pureté de son style" (Duc de Lévis-Mirepoix, Discours de réception a l’Académie, Éloge de Maurras).   

     

    Il ne faut pas s'étonner que l'un des plus grands historiens de tous les temps soit à ce point ignoré - malgré quelques entorses de taille à cette conspiration du silence - par le Système en place, l'idéologie dominante et la police de la pensée : jusqu'à sa mort (en 1936) et depuis la fondation du quotidien L'Action française (en 1908) Jacques Bainville a signé - pendant vingt-huit ans - un article quotidien sur la Une du journal, aux côtés de Charles Maurras et Léon Daudet, les amis de toute sa vie : une amitié qu'il a magnifiquement évoquée dans les quelques mots de remerciements qu'il prononça au siège du journal, à l'occasion de son élection à l'Académie française : 

     

    Vertu de l'amitié 

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    Que trois hommes aussi différents et, chacun, d'une personnalité aussi affirmée aient pu durant toute leur vie - à partir du moment où ils se sont rencontrés - être et rester amis au quotidien, dans le même mouvement et les mêmes locaux, sans la moindre "dispute" notable, voilà qui constitue une exception remarquable dans l'histoire politique.

    Lorsqu'on parle de Charles Maurras, de Léon Daudet et de Jacques Bainville, ce cas unique dans les annales du journalisme - français et international... - est  peut-être la première chose qu'il convient de signaler (voir l'Éphéméride du 9 février - naissance et mort de Jacques Bainville; l'Éphéméride du 20 avril - naissance de Charles Maurras; l'Éphéméride du 1er juillet - mort de Léon Daudet; et l'Éphéméride du 16 novembre - naissance de Léon Daudet et mort de Charles Maurras).

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  • Éphéméride du 8 février

    La foire aux santons, à Marseille 

     

     

     

    1764 : Naissance de Jean-Louis Lagnel 

     

    Dès le XIIème siècle, on trouve de nombreuses représentations sculptées de la nativité, de l'âne, du bœuf, des Rois mages. La première mise en scène d'une crèche vivante avec des personnages et animaux, fut créée  en 1223 par saint François d'Assise (dont la mère était originaire de Tarascon), lors d'une messe de minuit à Gréccio dans la forêt des Abruzzes en Italie.

    Dès la fin du XIIIème siècle, les moines franciscains introduisent la crèche en Provence.

    Quand la Révolution interdit la célébration du culte catholique, et donc la Messe de Minuit et les crèches d’église, les Marseillais résistèrent à leur façon à cette violence qui était faite à leur Foi, et l'usage se développa de monter une crèche dans chaque foyer : "La crèche" est donc, au départ, un acte de résistance au fanatisme révolutionnaire : évolution que Robespierre et sa clique étaient bien loin d’imaginer lorsqu’ils prenaient leurs mesures de déchristianisation de la France !

    Et quand Napoléon, par calcul politique, fit la paix avec l’Église, par le Concordat, et que les églises rouvrirent, présentant de nouveau leurs crèches au public, l’habitude était prise, et se maintint, de "faire la crèche" aussi chez soi. La crèche familiale est, aujourd’hui, l’une des coutumes calendales (c’est-à-dire "de Noël", en provençal) les plus vivaces.

    Jean-Louis Lagnel, venait juste d’inventer les santons d'argile. Avant sa création, les santons étaient en plâtre ou en bois : c’est lui qui eut l’idée de réaliser des moules figurant ses voisins, chacun dans son métier, et ses santons furent vêtus à la manière populaire de l'époque Ces moules de plâtre permirent de faciliter la reproduction de sujets à moindre coût :  ces "santons d'un sou" permettaient en effet à chacun de posséder sa propre crèche.

    C’est en 1803, juste après la signature du Concordat, qu’eut lieu à Marseille la première Foire aux Santons et aux Crèches, sur le Cours Saint-Louis, à côté de la Canebière. 

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    Moules en plâtre de Lagnel au Musée Carbonel, Marseille

     

    La Crèche est installée dans les maisons, au gré de chacun, à partir du premier jour de l'Avent, soit quatre dimanches avant la Noël. On la retire le 2 février, jour de la Présentation de Jésus au Temple : c'est alors l'Octave de la Chandeleur qui commence, aussi populaire et aussi célébré, et qui prend la suite des célébrations de la Noël, pour en marquer comme la conclusion :

    Racines • Marseille, Chandeleur, Vierge noire, Navettes : la Tradition vivante, belle, joyeuse

     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

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    9 Février 1879 - 9 Février 1936 : Naissance et mort de Jacques Bainville...

     

    lafautearousseau

     

  • Dans notre Éphéméride de ce jour..

    Écu de Robert de Clermont, aux origines de la Maison de Bourbon

     

    1317 : Mort de Robert de Clermont, aux origines de la 3ème maison de Bourbon, aujourd'hui Famille de France 

     

    7 fevrier,françois premier,le havre,normandie,salamandre,henri iv,lyonPendant plusieurs siècles, le titre de Maison de Bourbon fut porté par celles et ceux qui possédaient la seigneurie de Bourbon l'Archambault et du Bourbonnais, ensuite appelée Duché de Bourbon, dans le nord de l'Auvergne, coeur de l'ancienne province du Bourbonnais.

    Il y eut d'abord deux premières familles de Bourbon, qui s'éteignirent assez rapidement et n'eurent jamais une grande importance, avant que le titre de sire de Bourbon n'entrât dans la famille des Capétiens directs, par le mariage de Robert de Clermont avec Béatrice de Bourgogne, dernière héritière de la deuxième famille propriétaire du duché :

    la première famille de Bourbon, qui s'éteignit du côté des mâles en 1171, puis du côté des femmes en 1216; par le mariage de la dernière descendante de cette famille, Mahaut de Bourbon, avec Guy de Dampierre, la seigneurie de Bourbon passa à une branche de la famille de Dampierre, en 1196;

    • fondant la deuxième famille de Bourbon, le fils de Guy de Dampierre et de Mahaut de Bourbon, Archambaud VIII, ajouta le nom (et les armes) de sa mère à ceux de son père; mais cette Maison de Bourbon-Dampierre s'éteignit à son tour assez rapidement : du côté des mâles, en 1249 puis, du côté des femmes vers 1287. Par le mariage de la dernière héritière de cette famille, Agnès de Bourbon-Dampierre (morte vers 1287), avec Jean de Bourgogne, la seigneurie de Bourbon passa à leur unique enfant, leur fille Béatrice de Bourgogne. C'est cette dernière qui fit entrer le nom et titre de "Bourbon" dans la famille capétienne;

    • fondateur, par son mariage avec Béatrice de Bourgogne, de la 3ème famille de Bourbon, Robert de Clermont était le dixième et avant-dernier des onze enfants de Louis IX (futur saint Louis) et Marguerite de Provence), et leur sixième et dernier garçon; il fut reconnu sire de Bourbon en 1283, possédant la terre de Bourbon par "le droit de la femme" ("de jure uxoris").

    Cette troisième Maison de Bourbon accédera au trône de Navarre en 1555, puis au trône de France en 1589, avec Henri IV.

    La famille que fonda Robert de Clermont est donc ainsi, aujourd'hui encore, la Famille de France, et elle essaima également à l'étranger : Espagne, Parme, Naples (ou Sicile), et - par les femmes, et le jeu des alliances matrimoniales - Belgique, Luxembourg, Brésil... 

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    Forteresse de Bourbon l'Archambault :

    http://www.forteressebourbon.fr/

     

    Des origines à nos jours : de l'humble seigneurie de Bourbon à la Famille de France...

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  • Éphéméride du 7 février

    Écu de Robert de Clermont, aux origines de la Maison de Bourbon

     

    1317 : Mort de Robert de Clermont, aux origines de la 3ème maison de Bourbon, aujourd'hui Famille de France 

     

    7 fevrier,françois premier,le havre,normandie,salamandre,henri iv,lyonPendant plusieurs siècles, le titre de Maison de Bourbon fut porté par celles et ceux qui possédaient la seigneurie de Bourbon l'Archambault et du Bourbonnais, ensuite appelée Duché de Bourbon, dans le nord de l'Auvergne, coeur de l'ancienne province du Bourbonnais.

    Il y eut d'abord deux premières familles de Bourbon, qui s'éteignirent assez rapidement et n'eurent jamais une grande importance, avant que le titre de sire de Bourbon n'entrât dans la famille des Capétiens directs, par le mariage de Robert de Clermont avec Béatrice de Bourgogne, dernière héritière de la deuxième famille propriétaire du duché :

    la première famille de Bourbon, qui s'éteignit du côté des mâles en 1171, puis du côté des femmes en 1216; par le mariage de la dernière descendante de cette famille, Mahaut de Bourbon, avec Guy de Dampierre, la seigneurie de Bourbon passa à une branche de la famille de Dampierre, en 1196;

    • fondant la deuxième famille de Bourbon, le fils de Guy de Dampierre et de Mahaut de Bourbon, Archambaud VIII, ajouta le nom (et les armes) de sa mère à ceux de son père; mais cette Maison de Bourbon-Dampierre s'éteignit à son tour assez rapidement : du côté des mâles, en 1249 puis, du côté des femmes vers 1287. Par le mariage de la dernière héritière de cette famille, Agnès de Bourbon-Dampierre (morte vers 1287), avec Jean de Bourgogne, la seigneurie de Bourbon passa à leur unique enfant, leur fille Béatrice de Bourgogne. C'est cette dernière qui fit entrer le nom et titre de "Bourbon" dans la famille capétienne;

    • fondateur, par son mariage avec Béatrice de Bourgogne, de la 3ème famille de Bourbon, Robert de Clermont était le dixième et avant-dernier des onze enfants de Louis IX (futur saint Louis) et Marguerite de Provence, et leur sixième et dernier garçon; il fut reconnu sire de Bourbon en 1283, possédant la terre de Bourbon par "le droit de la femme" ("de jure uxoris").

    Cette troisième Maison de Bourbon accédera au trône de Navarre en 1555, puis au trône de France en 1589, avec Henri IV.

    La famille que fonda Robert de Clermont est donc ainsi, aujourd'hui encore, la Famille de France, et elle essaima également à l'étranger : Espagne, Parme, Naples (ou Sicile), et - par les femmes, et le jeu des alliances matrimoniales - Belgique, Luxembourg, Brésil... 

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    Forteresse de Bourbon l'Archambault :

    http://www.forteressebourbon.fr/

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  • Dans notre Ephéméride de ce jour : le 6 février 34...

    1934 : Manifestation antiparlementaire

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    La Une de L'Action française du mardi 6 février 34 

     

    La manifestation se terminera par de violents incidents, sur la Place de la Concorde, entre des Ligues Patriotes, les Camelots du roi (ci dessous) et des anciens combattants, d'une part, les forces de l’ordre, d'autre part : bilan, 16 morts, 2.300 blessés.

    Fusillé le 6 février 1945, au Fort de Montrouge, par une sinistre Épuration qui ne fut rien d'autre qu'une vulgaire "re-Terreur" (pour reprendre l'expression de Léon Daudet), c'est à eux que pensera Brasillach, dans les derniers jours de sa vie :

     

              "Les derniers coups de feu continuent de briller 

              Dans le jour indistinct où sont tombés les nôtres. 

              Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ? 

            Je pense à vous ce soir, ô morts de Février."

     

    • Du même Brasillach,  ce court extrait d'un roman inachevé, Les captifs :

    brasillach_6234.pdf 

     

    Qu'on l'admire - en nourrissant des regrets perpétuels sur son échec - ou qu'on le voue aux gémonies, "le 6 février" 1934 est devenu comme une sorte de mythe, dans l'imaginaire politique collectif français.

    A ce titre, cet événement demande quelques explications, et une mise en perspective historique, afin d'avoir une vision juste des choses, loin du folklore ou des malentendus; ce que permet la limpide "explication" de l'échec du 6 février par Maurice Pujo; et ce qui ramène à la problématique centrale et fondamentale de l'Action française, depuis sa création...

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    La "Une" du Mardi 9 Janvier 34...

     

    L'origine immédiate du "6 février" fut l'Affaire Stavisky, qui débuta en décembre 1933 : ci dessus, la Une de L'Action française du 9 janvier 34; voir aussi l'Ephéméride du 8 janvier)...

    Mais son origine lointaine est, bien évidemment, la "conspiration à ciel ouvert" que représenta l'Action française, dès que Maurras eût transformé ce tout jeune groupe en un mouvement royaliste, dont le but affiché était d'abattre la République et de ré-instaurer la Royauté.

    S'il y a bien une chose que Maurras a voulu ardemment - et toute l'Action française avec lui - c'est bien cette ré-instauration de la Royauté, a laquelle il consacra toute sa vie, jusqu'à l'extrême fin de celle-ci, d'une grandeur qui touche au sublime dans son ignominie : Pierre Boutang en témoigne...

    Mais, malheureusement, aussi bien avant la première Guerre qu'après, le sort lui fut contraire, et il ne lui fut pas donné de voir son combat aboutir, le combat de toute une vie...

    1AAAA.jpgAu début, Maurras et toute l'Action française, mais aussi tous les esprits lucides de l'époque (les toutes dernières années du XIXème siècle et les premières du XXème) savaient très bien que la guerre avec l'Allemagne menaçait, et qu'il fallait donc "faire le Roi" avant cette guerre, pour, justement, l'éviter (ci contre Philippe VIII, qui aurait été "ce roi", "le grand roi qui a manqué à la France", comme l'écrivit Maurras, le jour où il mourut...) : les Allemands nous avaient écrasé en 1870, en nous arrachant l'Alsace-Lorraine, mais ils constataient avec inquiétude que la France se relevait bien vite - trop vite, à leur gré... - de cette cuisante défaite, et l'entourage de l'empereur d'Allemagne, et l'empereur Guillaume II lui-même, voulaient "finir le travail", en anéantissant définitivement la France : ce n'était un secret pour personne. D'où la politique agressive de l'Allemagne vis-à-vis de la France, qui aboutit au renvoi de Delcassé, un bon ministre qui, prévoyant la guerre, chercha par tous les moyens - pour la guerre qui venait - les alliés qui avaient manqué à la France dans la guerre précédente, en 1870.

    La République renvoya Delcassé, suite à l'intimidation allemande : de ce moment-là, explique Bainville, date la décision de l'empereur de nous déclarer la guerre - ce qu'il fera en 1914 - puisque, voyant le Pays légal français céder devant ses menaces, il fut persuadé que tout lui était possible et permis (le même Pays Légal qui réitérera son erreur vingt ans après en cédant constamment devant Hitler, jusqu'à ce qu'il soit trop tard)...

    On sait comment finirent les choses, il ne fut pas possible de "faire le Roi" et l'Action française fut prise dans la tenaille de l'Union sacrée, d'où elle sortit auréolée d'un grand prestige, mais décimée, et d'où, surtout, la République sortit définitivement consolidée (dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet, voir les dix photos consacrées à cette période, à partir de "L'AF cherche à empêcher "la guerre qui vient" (I)" et les neuf suivantes...)

    1AAAAA.jpgAprès la Victoire, l'Action française fit, de nouveau, tout ce qu'elle pût pour renverser "le Régime". Mais les temps avaient changé. Si, avant la Grande Guerre - en sus de la résistance acharnée du Pays légal républicain à l'entreprise de renversement du Régime - l'ennemi principal était extérieur et allemand (ci contre Guillaume II, qui nous déclara la guerre en 14), après la guerre, et suite à la révolution bolchévique de 1917, l'illusion religieuse et quasi mystique de la croyance en la Révolution allait connaître un développement fulgurant, entraînant l'adhésion de millions de gens à travers le monde, et aussi, bien sûr, en France : ainsi, le 6 février déclencha, par réaction, d'immenses manifestations de gauche, bien plus puissantes - en nombre de participants - que celles des Ligues patriotes, avant et jusqu'au 6 février, et ces immenses manifestations aboutirent au Front Populaire, et à son triomphe électoral, hélas.

    1AAAAAA.jpgPar ailleurs, deux autres points majeurs sont à prendre en considération : si l'Action française voulait effectivement renverser "le Régime", telle n'était pas la volonté de toutes les Ligues, et notamment des Croix de Feu, du colonel de la Roque, qui, le soir du 6 février, au lieu de rejoindre l'Action française, donnèrent un ordre de dispersion (voir le secret du chef.jpg)... 

    Et surtout, les sanctions vaticanes de Pie XI, aussi injustes qu'insensées, contre une Action française qui menait alors ce que l'on peut qualifier de croisade contre l'hitlérisme naissant outre-Rhin...

    Si l'on ajoute, donc, ces trois éléments :

    - la "trahison" que représentèrent les injustes sanctions vaticanes,

    - l'importance numérique considérable des Français acquis à la mystique révolutionnaire, alors en plein essor,

    - et la "non-union", sur le fond, sur les buts à atteindre, de ce que l'on regroupe trop facilement sous le vocable de "Ligues patriotes", on comprend bien, rétroactivement, que le coup de force, ce jour-là, 6 février 1934, était impossible...  

     

      "le 6 février", à travers les "Actualités" de l'époque...

     http://www.dailymotion.com/video/x4434h_6-fevrier-1934-dispositif-policier

              

     Deux photos des Camelots du Roi...

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        ...et les deux Unes - évidemment contradictoires - de l'Action française et du Populaire, du lendemain, 7 février :

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  • Éphéméride du 6 février

     6 février 1934, Place de la Concorde...

     

     

     

    1711 : Succès complet de l'expédition de Rio de Janeiro menée par Dugay-Trouin 

     

    De François Bluche, Louis XIV (Fayard), pages 825 à 827 : 

    6 fevrier,louis xvi,insurgents,independance americaine,franklin,vergennes,turgot,bainville,la fayette,rousseau,rochambeau,camelots du roi,6 fevrier 1934"...À plus large échelle s'inscrit à l'actif des marins français la fameuse expédition de Rio de Janeiro (1711). Elle a affirmé la gloire de Dugay-Trouin, instigateur et exécutant d'un plan hardi, mais eût été impossible sans l'accord essentiel du Roi, le soutien chaleureux du comte de Toulouse, amiral de France, voire la bougonne mais indispensable collaboration du ministre Pontchartrain.

    Le prétexte de l'expédition est vite trouvé : l'assassinat par les portugais à Rio du capitaine de frégate Jean-François Duclerc. Le motif a été longuement mûri par l'armateur malouin depuis 1706 : faute de pouvoir intercepter en plein océan la flotte annuelle qui apporte à Lisbonne les métaux précieux du Brésil - le Brésil est colonie lusitanienne, mais depuis le traité de Methuen de 1703, le Portugal lui-même ressemble à une colonie britannique -, Dugay souhaite atteindre la précieuse flotte à son point de départ, à Rio.

    Il s'agit de renouveler l'exploit réalisé en 1697 par Pointis et Ducasse contre Carthagène des Indes... (voir l'Éphéméride du 6 mai au sujet de Pointis, et l'Éphéméride du 1er juin, au sujet de Ducasse).  

     

    http://www.herodote.net/21_septembre_1711-evenement-17110921.php

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpgAux origines de la Maison de Bourbon :

    Robert de Clermont est le dixième et avant-dernier des onze enfants de Louis IX (futur saint Louis) et Marguerite de Provence, et leur sixième et dernier garçon.

    Il est surtout le fondateur de la troisième Maison de Bourbon, aujourd'hui représentée par le Prince Jean, Comte de Paris et son fils, le Dauphin Gaston...

    lafautearousseau

  • Éphéméride du 5 février

    1679 : La Franche-Comté devient française (ici, la Citadelle de Besançon)

     

     

     

     

    1404 : Naissance de Gilles de Montmorency-Laval, dit Gilles de Rais 

     

    Il fut Maréchal de France, glorieux et vaillant compagnon d'arme de Jeanne d'Arc, avant de déchoir, et de devenir... Barbe-bleue ! 

    GillesDeRais.jpg

    http://www.philophil.com/philosophie/mal/figures/rais/Gilles_de_Rais.htm 

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    Le château de Gilles de Rais

     

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