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Éphémérides - Page 18

  • Éphéméride du 29 juin

    1949 : Pierre Sabbagh lance le premier Journal télévisé

     

     

     

     

    1694 : Exploit de Jean Bart au Texel 

     

    En cette année 1694, la France est en guerre contre la ligue d'Augsbourg. Le 29 juin, dans le but d'affamer la population française, des vaisseaux chargés de blés achetés aux Norvégiens sont capturés par des navires hollandais au large de l'île néerlandaise du Texel. Jean Bart, corsaire au service du roi, est chargé de les récupérer.

    Il faut dire que ce Capitaine de vaisseau, loup de mer aguerri, est déjà une célébrité : capturé en 1689 par les Anglais, il s'était évadé de sa prison et avait traversé la Manche… à la rame !

    Ce 29 juin 1694, au large de l’île hollandaise de Texel, il aperçoit à l’horizon le convoi français d’une centaine de voiles qui venait d’être capturé par les Provinces-Unies.

    Les Français sont inférieurs en tout aux hollandais (330 canons contre 380 pour les navires hollandais), mais pourtant Jean Bart fait hisser successivement le pavillon rouge (à l’attaque !) et le pavillon bleu (à l’abordage !).

    Le résultat est sans équivoque : 16 morts chez les Français contre plus de 300 chez les Hollandais.

    Alors qu’il avait été fait chevalier de l’Ordre de Saint-Louis par Louis XIV en 1690, la bataille de Texel lui vaut l’anoblissement par le roi. 

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     Plus d'information sur Jean Bart dans notre Éphéméride du 21 octobre.

     

     
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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : malgré les avertissements de L'Action française et des patriotes, Clemenceau et le Pays légal signent le calamiteux Traité de Versailles...

    1919 : Signature du Traité de Versailles

     

     

    Dans notre Catégorie Grandes "Une" de L'Action française, voir les deux "Une" suivantes :

     • Grandes "Une" de L'Action française : 11 Novembre 1918, l'Armistice est signé !...

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    Grandes "Une" de L'Action française : 29 juin 1919, signature du calamiteux Traité de Versailles...

    28 juin,mont aiguille,vercors,charles viii,premiere guerre mondiale,traité de versailles,clémenceau,lloyd georges,wilson,alsace-lorraine,bainville,alexis carrel

     

    Le traité mettant fin à la Première Guerre mondiale est signé dans la Galerie des Glaces du château de Versailles, entre l'Allemagne et les Alliés.

    Il a été préparé par les vainqueurs, le Français Clemenceau, le Britannique Lloyd George, l'Italien Orlando et l'Américain Wilson.

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    Dans Les conséquences politiques de la paix (1920), Jacques Bainville a critiqué ce mauvais traité. Il s'agit d' "une paix trop douce pour ce qu’elle a de dur et trop dure pour ce qu’elle a de doux", avait-il écrit dès 1919.

    Prévoyant l’entente germano-russe aux dépens de la Pologne ou encore l’éclatement de la Yougoslavie, il remarquait surtout que l’Allemagne, bien que diminuée, voyait sa puissance relative accrue ! Seul grand État désormais en Europe centrale, entourée "d’un chapelet de Serbies", il annonçait qu’elle ne paierait pas les réparations et que d’ici une génération, elle chercherait à son tour à prendre sa revanche.

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    Dans notre Album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville. voir les trois photos 1920 : les conséquences politiques de la paix (1), 1920 : les conséquences politiques de la paix (2), et Sur Thomas Woodrow Wilson,

              

    Extrait :

     "Une Allemagne diminuée d'environ 100.000 kilomètres carrés, mais, sur ce territoire réduit, réunissant encore soixante millions d'habitants, un tiers de plus que la France, subsistait au centre de l'Europe. L'oeuvre de Bismarck et des Hohenzollern était respectée dans ce qu'elle avait d'essentiel. L'unité allemande n'était pas seulement maintenue, mais renforcée. les Alliés avaient affirmé leur volonté de ne pas intervenir dans les affaires intérieures allemandes. Ils y étaient intervenus pourtant. Toutes les mesures qu'ils avaient prises avaient eu pour résultat de centraliser l'Etat fédéral allemand et de consolider les anciennes victoires de la Prusse. S'il y avait des aspirations à l'autonomie ou au fédéralisme parmi les populations allemandes, elles étaient étouffées. Le traité poussait, enfermait, parquait 60 millions d'hommes entre des frontières rétrécies. C'est une "Allemagne d'autre part" au nom de laquelle deux ministres sont venus signer à Versailles le 28 juin 1919.

    Du fond de la Galerie des Glaces, Müller et Bell, de noir habillés, avaient comparu devant les représentants de vingt-sept peuples réunis. Dans le même lieu, sous les mêmes peintures, quarante-huit ans plus tôt, l'Empire allemand avait été proclamé. Il y revenait pour s'entendre déclarer à la fois coupable et légitime, intangible et criminel. A sa condamnation, il gagnait d'être reconnu. Müller et Bell, obscurs délégués d'une Allemagne vaincue, pensaient-ils à ce que la défaite laissait survivre d'essentiel ? Peut-être, pour beaucoup des assistants et des juges, était-ce une jouissance de voir le redoutable Empire de Guillaume II humilié dans la personne d'un intellectuel socialiste et d'un avoué de province. La voix brève de M. Clemencau ajoutait à l'humiliation : "Il est bien entendu, Messieurs les délégués allemands, que tous les engagements que vous allez signer devront être tenus intégralement et loyalement." Nous entendrons toujours ce verbe tranchant, et les deux Ja, indifférents et mous, qui sortirent de la bouche de Müller et de Bell, conduits comme des automates par le chef du protocole. Faible voix. Débile garantie. Qu'est-ce que Müller et Bell pouvaient engager ? Le traité de Versailles mettait en mouvement des forces qui échappaient déjà à la volonté de ses auteurs.

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    Voir l'Éphéméride du 24 avril (Bainville contre Keynes) et l'Éphéméride du 3 février (sur la mort du président Wilson, utopiste malfaisant)...

                 

    Une paix trop douce pour ce qu'elle a de dur : dès qu'elle avait été connue, nous en avions donné cette définition. On verra qu'elle reste juste et qu'elle a résisté à l'expérience. Le traité enlève tout à l'Allemagne, sauf le principal, sauf la puissance politique, génératrice de toutes les autres. Il croit supprimer les moyens de nuire que l'Allemagne possédait en 1914. Il lui accorde le premier de ces moyens, celui qui doit lui permettre de reconstituer les autres, l'État, un État central, qui dispose des ressources et des forces de 60 millions d'êtres humains et qui sera au service de leurs passions..."

     

    S'exprimant presque comme Jacques Bainville, et prévoyant comme lui les effets funestes du mauvais traité de Versailles, Ferdinand Foch - Maréchal de France, de Pologne et de Grande-Bretagne-dira en 1920 : "Ce n’est pas une paix, c’est un armistice de vingt ans."

    Dans ses Mémoires, il écrit : "Le 11 novembre, j'avais mis entre leurs mains un outil avec lequel ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient... ils n'ont pas su s'en servir... ils ont abîmé ce que je leur avais donné... leur traité, je n'ai pas voulu le signer"...

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    D'un point de vue strictement militaire, de Gaulle a porté sur l'armistice de 1918 un jugement très net (dans le premier tome de ses Mémoires d'espoir) :

    "Si l'effort gigantesque fourni par notre peuple lors de la Première Guerre mondiale pouvait nous ouvrir la carrière du renouveau, nous nous la fermions à nous-mêmes en manquant d'achever notre victoire militaire... Mais dans l'arrêt hâtif des combats qui, le 11 novembre 1918, survenait au moment même où nous allions triomphalement cueillir les fruits de la victoire, pour combien avait compté le Halte-là des Anglo-Saxons ?"

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    Le Rhin, ici au rocher de la Loreleï, frontière tant convoitée, jamais entièrement atteinte.

     

    Le 12 février 1945, encore, de Gaulle déclare : "Le Rhin doit être une grande avenue française..."

  • Éphéméride du 28 juin

    1919 : Signature du calamiteux Traité de Versailles

     

     

     

     

    Célébration de saint Irénée, Primat des Gaules, mort en 202 

     

    Né à Smyrne, vers 130, Irénée arrive en Gaule en 157, et rejoint Pothin, à Lyon, dont il devient le deuxième évêque, puisqu'il succède à ce même Pothin, premier évêque de la ville - et même des Gaules - et qui fut victime (avec Blandine et ses compagnons) de la grande persécution de Marc-Aurèle en 177 (voir l'Éphéméride du 2 juin).

    Saint Jérôme et Grégoire de Tours affirment qu'il serait, lui aussi, mort martyr, durant la persécution de Septime-Sévère.             

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : pour faire connaître Pierre Boutang...

    1998 : Mort de Pierre Boutang

     

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     "...Notre société n'a que des banques pour cathédrales; elle n'a rien à transmettre qui justifie un nouvel "appel aux conservateurs"; il n'y a, d'elle proprement dite, rien à conserver. Aussi sommes-nous libres de rêver que le premier rebelle, et serviteur de la légitimité révolutionnaire, sera le Prince chrétien..." (in Reprendre le pouvoir")

    http://xaviersoleil.free.fr/article/pierre-boutang-dossier-h.htm

     

    Pour contribuer à faire connaître Pierre Boutang, voici ce que vous propose en permanence lafautearousseau :

     

     1. Dans notre Catégorie Grands Textes, les trois qui lui sont consacrés :

     

    • Grands Textes (III) : Reprendre le Pouvoir (Postface).

     

     • Grands Textes (XXXIII) : Qui sera le Prince ?

     

     • Grands textes XXXIX : Le mythe de la jeunesse (Revue universelle, février 1941)

      

    2. Notre Page :

    "Reprendre le Pouvoir" de Pierre Boutang, ou la Légitimité retrouvée.

      

    3. Enfin, écouter ce rarissime document : une conférence de plus d'une heure et demie, donnée à Marseille, le 31 mars 1988 :

    L'horizon politique, le Prince chrétien

     

    Trésor d'érudition maîtrisée, François Brigneau écrit de lui qu'il "écrivait un français admirable quand il s'appliquait à ne pas être obscur. C'était son penchant, qui alla s'aggravant. Il ressemblait à Picasso. Le premier trait était lumineux. Ensuite, hélas, il compliquait. Seule une élite intellectuelle, dont je ne faisais pas partie, pouvait le suivre et l'apprécier....".

    Paul-François Paoli, de Valeurs actuelles, demanda un jour à quatre philosophes qui "se souviennent" d'évoquer chacun un maître. Jean-François Mattéi choisit d'évoquer Pierre Boutang, l'homme en colère. Cela donna le petit billet suivant :

               

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    Il y a des coups de foudre de l'esprit. C'est ce qui est arrivé à Jean-François Mattéi quand il a rencontré le philosophe et polémiste Pierre Boutang, qui prit la succession d'Emmanuel Lévinas comme professeur de métaphysique à la Sorbonne, en 1976.

    "Ma première impression, confirmée par la suite, fut celle d'un géant de la pensée. Il se mouvait avec une aisance incroyable dans les textes les plus difficiles et récitait par coeur le Parménide de Platon et les poésies de Rimbaud... Il m'impressionnait, moins par son immense culture, que par le détachement avec lequel il la maîtrisait", explique Jean-François Mattéi. Hélléniste, auteur de nombreux essais, dont Europe, le regard vide (Flammarion), Jean-François Mattéi est devenu un fidèle de Pierre Boutang, mais il n'est pas sûr que celui-ci "ait été un maître en attente d'un disciple". 

    Jean-François Mattéi a souvent fait le voyage de Collobrières, dans le Var, où Pierre Boutang possédait une maison sans électricité. Là, ils ont devisé à la belle étoile en dégustant un Tavel bien frais, aux côtés de ceux que Boutang admettait dans sa proximité et qui prenaient le risque de se faire "engueuler" s'ils n'avaient pas lu Platon, Aristote, Saint Thomas et tant d'autres. Catholique et royaliste, Boutang, qui n'avait jamais renié Maurras, était un homme chez qui la tendresse s'accouplait souvent avec la colère. Mais quel personnage !

    "Je garde de lui le souvenir d'une fidélité à l'enfance", affirme Mattéi, qui a écrit la préface de la nouvelle édition de L'Ontologie du secret, grand oeuvre de Boutang, que réédite les PUF à la rentrée.

    "C'était un arpenteur de l'être qui, comme Platon et Heidegger, avait compris que la philosophie est une variation permanente sur l'archétype du voyage est que l'homme est bien un "homo viator". Il m'a appris, mieux que tout autre, le souci de la transcendance"...

     

     Enfin, pour se rapprocher encore un peu plus de "ce géant", écoutez les quarante trois minutes pendant lesquelles l'un de ses élèves, Rémy Soulié, parle de lui :

  • Éphéméride du 27 juin

    1998 : Mort de Pierre Boutang

     

     

     

     

    49 avant J-C : Première victoire de la flotte de César - qui assiège Massalia - sur la flotte Massaliète 

     

    À l'époque, Rome - en pleine expansion dans tous les domaines... - est en pleine guerre civile : le grand César et le grand Pompée, tous deux grands serviteurs de la puissance romaine, se font la guerre, dans l'avant-dernier conflit intérieur de la République romaine. César gagnera ce conflit, puis sera assassiné : son neveu Octave le vengera, durant la dernière guerre civile, cette fois, puis, victorieux, il établira... l'Empire romain.

    Depuis le 19 avril, donc, César assiège Massalia, qui n'a pas voulu prendre parti pour l'un ou l'autre des deux belligérants, les considérant tous deux comme ses amis. Mais il n'arrive pas à vaincre militairement la ville, abritée derrière ses murailles infranchissables et remarquablement armée, et décide donc d'établir un blocus total de la cité, aussi bien sur terre que sur mer.

    Le 27 juin, la flotte massaliète - avec 17 navires - tente de briser le blocus maritime et attaque la flotte romaine - forte de 12 navires seulement - commandée par Decimus Junius Brutus Albinus.

    Ne pouvant passer plus de temps devant une ville qui lui résistait avec tant d'énergie, et comprenant bien que seule la famine - donc, le temps... - lui livrerait la cité, César part combattre Pompée en Espagne, laissant le commandement des opérations terrestres à Caius Trebonius, et des opérations navales à Albinus. 

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    L'archipel du Frioul - où s'était installée la flotte romaine - peut à la fois bloquer et/ou protéger la rade de Marseille. Il se compose de trois îles : Ratonneau, à gauche sur la photo, qui est la première que l'on rencontre en venant du large et que les Grecs appelèrent donc, tout naturellement, "Proté" (qui signifie "premier", en grec); Pomègues, (du grec "Mésé", qui signifie "moyenne"), ici à droite; et If, la plus petite des trois (petit se disant "Hypea", en grec) que l'on voit devant les deux autres.
     
    La première des deux batailles navales du siège de Massalia - le 27 juin - eut lieu dans la rade même, à quelques encablures des murailles de la ville; la seconde - le 31 juillet - eut lieu un peu plus loin, à Saint-Cyr-Les Lecques, à une vingtaine de kilomètres, les Massaliotes ayant réussi à percer le blocus maritime, "profitant d'un vent favorable", dit César.
     
    Sur les raisons de la guerre que mena César contre Massalia, voir notre Éphéméride du 19 avril; sur la seconde victoire navale remportée par la flotte de César sur celle de Massalia, voir notre Éphéméride du 31 juillet; et, plus généralement, notre évocation :
     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg1998 : Mort de Pierre Boutang

     

    lafautearousseau vous propose en permanence :

     

    1. Dans notre Catégorie Grands Textes, les trois qui lui sont consacrés :

    Grands Textes (III) : Reprendre le Pouvoir (Postface).

    Grands Textes (XXXIII) : Qui sera le Prince ?

    Grands textes XXXIX : Le mythe de la jeunesse (Revue universelle, février 1941)

    2. Notre Page : "Reprendre le Pouvoir" de Pierre Boutang, ou la Légitimité retrouvée.

     3. Enfin, ce rarissime document : une conférence de plus d'une heure et demie, donnée à Marseille, le 31 mars 1988 : L'horizon politique, le Prince chrétien.

    lafautearousseau

  • Éphéméride du 26 juin

    2005 : le site de Cadarache est retenu pour la construction du réacteur expérimental Iter

     

     

     

     

    363 : Mort de Julien l'Apostat 

     

    S'il fut seul maître de l'Empire romain pendant deux ans - de 361 à sa mort, en 363 - il fut aussi gouverneur et César en Gaule pendant six ans, à partir de 355.

    Il y fut envoyé par Constance II, car la pression des Barbares aux frontières devenait intenable : les Francs s'étaient même emparés de Cologne. Julien rétablit la situation, reprit Cologne aux Francs et, par la suite, écrasa et refoula les Alamans, en remportant la brillante victoire de Strasbourg (Argentorate) en 357 (voir l'Éphéméride du 15 août). 

    Il mena même, par la suite, trois expédition militaires en Germanie, sur la rive droite du Rhin. Il ramena ainsi la paix et la sécurité en Gaule.

    Il se plaisait à résider dans sa chère Lutèce, dont il avait fait son quartier général, et où, disait-il, l'eau est bonne à voir et à boire ! Mais c'était en 355 ! 

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    http://www.herodote.net/Julien_l_Apostat_331_363_-synthese-628.php 

     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : le plus grand canular de l'histoire de France...

    1927 : Le plus grand canular de l'histoire de France : Léon Daudet s'évade "légalement" de la Prison de la Santé ! 
     
     
    Il s'agit, en fait, du énième rebondissement de la tragique "affaire Philippe Daudet" : le fils de Léon Daudet, Philippe, âgé de quatorze ans, a été assassiné le 24 Novembre 1923; admettant d'abord la "version officielle" du suicide (son fils étant fugueur et d'une personnalité fragile...) Léon Daudet acquiert très vite la conviction qu'il s'agit d'une machination destinée à l'intimider, pour le faire taire (dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet, voir les six photos consacrés à cette tragédie : "L'assassinat de Philippe Daudet (I)" et les cinq suivantes).
     
    Léon Daudet mène alors sa propre enquête, pour faire éclater la vérité, ce qui le conduira - entre autres péripéties... - à déposer plainte contre le chauffeur du taxi dans lequel son fils a été retrouvé agonisant... Résultat du procès, plusieurs années après : Daudet est condamné à cinq mois de prison, et incarcéré à la Santé, où il arrive le 13 Juin. 
     
    Il n'y restera que douze jours, suite à un invraisemblable et stupéfiant canular parfaitement organisé - et réussi - par les Camelots du Roi. Tout est raconté ici : "Le canular "hénaurme" des Camelots du Roi" (on pourra voir également les quatre photos précédentes, qui restituent le contexte; et, pour ce qui est du long exil en Belgique qui s'ensuivit, les sept photos suivantes...) 
  • Éphéméride du 25 juin

    864 : Création de La Monnaie de Paris (illustration : l'Hôtel de la Monnaie, aujourd'hui)

     

     

     

     

    841 : Bataille de Fontenay en Puisaye 

     

    Elle se déroule en Bourgogne, entre les petits-fils de Charlemagne.

    Charles le Chauve et Louis le Germanique, alliés pour la circonstance, battent leur frère aîné, Lothaire, et se partagent son royaume, la Lotharingie (de Lorthringen, Lothaire).

    Il faut voir dans ces partages incessants des royaumes, à la mort de chaque souverain, l'une des deux causes majeures de l'échec des deux premières dynasties franques, la Mérovingienne et la Carolingienne, malgré leurs débuts brillants et prometteurs : "Les partages étaient l'erreur inguérissable de ces dynasties d'origine franque.", dit Jacques Bainville.

     

    La deuxième raison fut la poursuite de la chimère impériale, le désir fou de rétablir l'Empire romain....     

     

    C'est essentiellement parce qu'ils bornèrent leur action au territoire de la seule France, et parce qu'ils supprimèrent la règle du partage des territoires à chaque décès du roi, que la troisième dynastie, celle des Capétiens, fut la bonne.

     

    Et qu'elle réussit (sur huit siècles tout de même) à construire la France. 

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    La victoire des deux frères alliés contre le troisième se concrétisera, huit mois plus tard, par le Serment de Strasbourg (voir l'Éphéméride du 14 février). 

     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Abrogation de la Loi d'exil...

    1950 : Abrogation de la Loi d'exil

     

    Elle datait du 26 juin 1886 : elle est abolie,  sur proposition du député MRP du Morbihan, Paul Hutin-Desgrées.

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    La Famille de France rentre d'exil...

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  • Éphéméride du 24 juin

    Après abrogation de la Loi d'exil, la Famille de France retrouve son pays...

     

     

     

     

    1245 : Ouverture du premier Concile de Lyon, dont le but est de déposer Frédéric II, Empereur du Saint Empire 

     

    Cet épisode marque le point culminant de la lutte entre les Empereurs du Saint Empire Romain Germanique et la papauté, qui durait depuis longtemps déjà. En l'occurrence, la Papauté cherchait - et trouvait... - un appui et un allié de taille dans le France du roi Louis IX, futur Saint Louis.

    Après avoir été excommunié une seconde fois, en 1239, par Grégoire IX, mort en 1243, l'empereur avait espéré que l'élection du nouveau pape Innocent IV viendrait modifier la position de l'Église.

    Mais le nouveau pape ne changea pas d'avis par rapport à son prédécesseur : la réunion du premier Concile de Lyon fut décidée dans le but exprès de déposer l'Empereur.

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    C'est dans la cathédrale Saint Jean de Lyon (dite aussi Primatiale Saint Jean) que se tinrent les sessions du Concile qui devait, entre autres, déposer l'empereur d'Allemagne, Frédéric II. 

     

    http://archive.is/g7B7n 

     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

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    1927 : Le plus grand canular de l'histoire de France : Léon Daudet s'évade "légalement" de la Prison de la Santé ! 
     
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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Hitler à Paris !

    1940 : Visite éclair d'Hitler à Paris...
     
     
     La République, en France ?
     
    Un Allemand - Bismarck - a aidé de toutes ses forces à son installation, poussant même la France à s'embarrasser d'un Empire colonial;
     
    un autre Allemand, Hitler, l'a fait disparaître en moins de trois mois : la IIIème République, qui eut une naissance sans gloire, connaîtra une fin elle aussi sans gloire...
     
     
     
     
    23 juin,jean anouilh,pierre de coubertin,olympie,jeux olympiques,mirabeau,chateaubriand,louis xvi,révolution,varennes,palais des papes,avignon,d'aviler,peyrouEn 1918, une France héroïque remporta une guerre que la République n'avait su ni empêcher ni préparer. Le prix à payer fut épouvantable : un million et demi de morts, "couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue", selon le mot de Maurras.
     
    Sitôt l'armistice signé, l'Action française et tous les Français lucides demandèrent que l'on ne s'arrêtât pas sur place, mais que l'on pénétrât en Allemagne, jusqu'à Berlin, et que l'on détruisît la puissance allemande; puis que l'on démembrât l'Allemagne (l'Empire Allemand, proclamé en 1870, n'avait même pas cinquante ans d'existence !...).
    Dans cette optique, les pays rhénans - de la frontière nord de l'Alsace à Cologne - devaient accéder à l'indépendance, et, ainsi libérés de la tutelle prussienne, la rive gauche du Rhin redevenait ouverte aux influences françaises, avec possibilité de réunions ultérieures...
     
    C'était l'exigence du Bien commun, et du bon sens le plus élémentaire : en revenir à la sage politique traditionnelle des rois de France, qui avait culminé aux Traités de Westphalie, voulus par Richelieu, et "chef-d'oeuvre absolu" pour Jacques Bainville.
    Nos "excellents alliés" (!) anglo-saxons ne le voulurent pas et ne le permirent pas; et, par idéologie anticatholique, Clémenceau détruisit bien un Empire, mais pas le "bon": il détruisit l'Empire austro-hongrois, parce que catholique, laissant "l'Allemagne unie" intacte !
    Depuis la prussophilie des auto-proclamés philosophes du XVIIIème puis de leurs successeurs, et le suicidaire principe des nationalités, Clemenceau et la République idéologique se trouvaient mentalement en "intelligence avec l'ennemi", c'est-à-dire avec l'Allemagne unifiée, création de la Révolution, de la République et des deux Empires - comme l'était tout ce qui se prétendait "progressiste" depuis l'époque des auto-proclamés "Philosophes"... Aussi ne fut-il pas question de démembrement de l'Allemagne au funeste et tragique Traité de Versailles, où la République perdit la paix là où la France, au prix fort du sang de sa jeunesse, avait glorieusement et héroïquement gagné la guerre...
     
    "On écrase une Nation, on ne l'humilie pas", disait Bismarck : Clémenceau fit tout le contraire : il n'écrasa pas l'Allemagne, la laissa même intacte, dans toute "ses" puissances (démographique, territoriale, militaire...) mais il l'humilia. Hitler fit de cette humiliation le terreau de son idéologie mortifère...
     
    23 juin,jean anouilh,pierre de coubertin,olympie,jeux olympiques,mirabeau,chateaubriand,louis xvi,révolution,varennes,palais des papes,avignon,d'aviler,peyrouClemenceau laissa, donc, l'Allemagne intacte, avec toute sa puissance, dont elle ne perdait que quelques miettes, et se contenta de l'humilier par d'incessantes condamnations morales (autant de "paroles verbales"...) et la fallacieuse promesse de mirobolantes indemnités, qui ne furent quasiment pas payées.
    Clémenceau (ci contre) prononça les paroles terribles qui scellaient la tragédie en ouvrant le Congrès de Versailles, présentant, d'un côté les Alliés, "et, de l'autre, l'Allemagne...". Dès ce moment, les choses étaient écrites...
     
    Pourtant, quotidiennement, Jacques Bainville, les militaires et tout ce que la France comptait d'esprits raisonnables expliquaient ce qu'il fallait faire, et qu'il suffisait de faire, puisque les Alliés étaient vainqueurs : rien n'y fit, et, comme l'annonçaient Bainville, Foch et d'autres encore, on eut, "dans les vingt ans", la seconde Guerre mondiale et toutes ses horreurs; on eut... Hitler à Paris, et, de cela, la République française, le Régime, le Système porte la lourde, l'écrasante responsabilité... 
     
    Dans notre Catégorie Grandes "Une" de L'Action française, voir particulièrement les deux suivantes :
     

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    Dès six heures du matin, Hitler entreprend au pas de course une visite de Paris : l’Opéra, la Concorde, l’arc de triomphe : sur l’esplanade du Trocadéro, il pose devant les photographes, dos à la Tour Eiffel, puis se dirige vers l’École militaire.

    Aux Invalides, il se recueille longuement devant le tombeau de Napoléon 1er. Il remonte ensuite vers le jardin du Luxembourg, s’arrête au Panthéon, descend le boulevard Saint-Michel à pied, ses deux gardes du corps à distance, remonte en voiture la place Saint-Michel.

    Sur l’île de la Cité, il admire la Sainte-Chapelle et Notre-Dame, puis la rive droite (le Châtelet, l’hôtel de ville, la place des Vosges, les Halles, le Louvre, la place Vendôme). Il remonte ensuite vers l’Opéra, Pigalle, le Sacré-Cœur, avant de repartir à 8h15. Un survol de la ville complète sa visite.

    Il ne remettra plus jamais les pieds à Paris...

     

     Quant à Hitler et au nazisme proprement dit, alors que Charles Maurras a été condamné d'une façon aussi injuste qu'aberrante pour intelligence avec l'ennemi en 45 (voir l'Éphéméride du 28 janvier), on se reportera avec profit à l'excellente mise au point de Laure Fouré, juriste, dans Boulevard Voltaire :

    Oui, l'Action française a toujours été anti-nazie...

  • Éphéméride du 23 juin

    Sénanque, Sylavacane, Le Thoronet : aux origines des "trois soeurs cisterciennes de Provence"...

     

     

     

    1148 : Fondation de l'Abbaye de Sénanque

     

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    https://www.senanque.fr/

    Fondées quasiment au même moment (dans la même décennie...), par le même Ordre de Cîteaux et très proches géographiquement, les trois Abbayes de Sénanque, Sylvacane et Le Thoronet sont communément appelées "les trois soeurs provençales"...

    https://www.avignon-et-provence.com/monuments/abbayes-cisterciennes-de-provence#:~:text=En%20Provence%2C%20les%20Cisterciens%20fondent,%C3%A0%20la%20Roque%20d'Anth%C3%A9ron.

    Reportez-vous à notre article du dimanche 4 août 2019, pour un très rapide aperçu de l'histoire mouvementée de ce splendide monument, et des causes aberrantes qui l'ont mise en danger réel d'écroulement, à partir de 1970... :

    On peut raisonnablement l'espérer : Sénanque sera probablement sauvée...

    • Et :

    - pour l'Abbaye de Sylvacane, à notre Éphéméride du

    - pour l'Abbaye du Thoronet, à notre Éphémeride du  

     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

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    1950 : Abrogation de la Loi d'exil

     

    Pour ceux qui désirent en savoir un peu plus sur les représentants actuels de la Famille de France (à partir de Louis-Philippe), du Comte de Paris (Henri VI) rentré en France à l'abrogation de cette inique loi d'exil jusqu'à son petit-fils, le Prince Jean, actuel Comte de Paris (Jean IV)...

     

    lafautearousseau