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Il y a treize jours, dans l’année, pendant lesquels il ne s’est pas passé grand-chose, ou bien pour lesquels les rares évènements de ces journées ont été traités à une autre occasion (et plusieurs fois pour certains), à d'autres dates, sous une autre "entrée".
Nous en profiterons donc, dans notre évocation politico/historico/culturelle de notre Histoire, de nos Racines, pour donner un tour plus civilisationnel à notre balade dans le temps; et nous évoquerons, ces jours-là, des faits plus généraux, qui ne se sont pas produits sur un seul jour (comme une naissance ou une bataille) mais qui recouvrent une période plus longue.
Ces jours creux seront donc prétexte à autant d'évocations :
1792 : Journée d'émeute à Paris, organisée par Danton, et massacre des Gardes Suisses
Le 20 juin précédent, les terroristes révolutionnaires, emmenés entre autres par Danton, avaient organisé une insurrection, qui échoua, face à la calme fermeté de Louis XVI, pourtant publiquement humilié (voir l'Éphéméride du 20 juin). Furieux de cet échec, Danton et les factieux ruminaient le "ratage" de leur journée, et en préparaient une autre qui, elle, allait réussir, par la faute de Louis XVI : car, une fois de plus, le roi refusa de se défendre et ne voulut pas faire couler le sang de quelques soudards et brutes avinées. Des torrents d'un sang innocent couleraient, par la suite, des conséquences funestes de cet humanisme mal placé, dénaturé, dévoyé...
1915 : parution de L'Histoire de deux peuples, de Jacques Bainville
1539 : Ordonnance de Villers-Cotterêts
François 1er - qui est aussi à l'origine du Dépôt légal et de l'Imprimerie nationale(voir l'Éphéméride du 28 décembre) - institue ce qui deviendra l'État civil en exigeant des curés des paroisses qu'ils procèdent à l'enregistrement par écrit des naissances, des mariages et des décès.
Il exige également que tous les actes administratifs, politiques et judiciaires soient dorénavant rédigés en français "et non autrement" : c'est-à-dire, concrètement, que les actes officiels ne soient plus rédigés en latin.
C'est une décision importante pour l'unification du royaume, même si, dans les faits, il faudra beaucoup de temps avant que l'édit royal entre partout en application.
Le premier acte notarié en français a été rédigé en 1532, soit sept ans avant l'ordonnance de Villers-Cotterêts, dans la ville d'Aoste, sur le versant italien des Alpes...
« CXI. Et pource que telles choses sont souventeffois ad-venues sur l'intelligence des motz latins contenuz esdictz arrestz, nous voulons que doresenavant tous arretz ensemble toutes autres procédeures, soyent de noz cours souveraines ou autres subalternes et inférieures, soyent de registres, enquestes, contractz, commissions, sentences, testamens et autres quelzconques actes et exploictz de justice, ou qui en dépendent, soyent prononcez, enregistrez et délivrez aux parties en langage maternel françois, et non autrement. »
Texte intégral de l'Ordonnance (les 192 Articles) :
Elle est intégralement consacrée au Mont Saint Michel, et vous propose, entre autres choses, un résumé clair et complet du magnifique ouvrage de Sylvain Gouguenheim, Aristote au Mont Saint Michel, dans lequel l'auteur met en pièce les mensonges et billevesées de ceux qui, comme ce pauvre Chirac (en son temps...), croient que la France a des racines musulmanes !...
Salle de l'Édit du château de Roussillon, où Charles IX fixa au 1er janvier le début de l'année calendaire dans toute la France, le 9 août 1564
870 : La fin de la Lotharingie
Après s'être alliés contre lui, et l'avoir vaincu, Louis le Germanique et Charles le Chauve, petits-fils de Charlemagne, se partagent le territoire de leur frère Lothaire II, la Lotharingie...
Bien loin d'être un simple souvenir lointain, ce fait recouvre une réalité qui va accompagner la France pendant mille ans, expliquant une grande part de ses difficultés.
Une fois de plus, on en a l'explication lumineuse grâce à Jacques Bainville...
Elle vous emmènera aux origines de l'Escorial, évoquera la parution de L'Histoire de deux peuples de Jacques Bainville et, surtout, elle montrera bien à ceux qui l'ignorent les origines de la République idéologique qui déclasse inexorablement la France aujourd'hui : la Terreur, la violence, le massacre... résumées dans l'horrible journée d'émeute du 10 août 1792.
Elle sera également l'occasion de rendre hommage aux glorieux et valeureux Suisses qui, depuis François premier, servaient la France dans le cadre de la Paix perpétuelle...
AvecAlbert de Mun, voir l'Éphéméride du 6 octobre),La Tour du Pin (voir l'Éphéméride du 1er avril), Le Play (voir l'Éphéméride du 5 avril) et d'autres, il fait partie de ces Légitimistes trop souvent ignorés aujourd'hui, et injustement traités, à qui Michel Mourre a rendu justice, dans son Dictionnaire encyclopédique d’Histoire, article Légitimistes (page 2624, extrait) :
"…Ce serait faire une caricature que de représenter tous les légitimistes comme des nostalgiques du passé, fermés aux problèmes de leur temps ; bien au contraire, ils furent les premiers, avec les socialistes, à dénoncer les méfaits du capitalisme sauvage. Villeneuve-Bargemon, dans son Traité d’économie politique chrétienne (1834) et Villermé, dans sa grande enquête de 1840 sur la condition ouvrière, furent les précurseurs du catholicisme social. Bénéficiant de la confiance d’une grande partie des masses rurales, les légitimistes firent campagne, souvent en liaison avec les républicains, contre le régime électoral censitaire de la Monarchie de Juillet. Leur force électorale se manifesta après la Révolution de 1848, avec 100 élus à l’Assemblée constituante (avril 1848) et 200 à l’Assemblée législative (mai 1849). Cédant à l’affolement suscité par l’émeute socialiste de juin 1848, la plupart des députés légitimistes se réunirent avec les orléanistes dans le "parti de l’Ordre" . Fermement hostiles au coup d’Etat du 2 décembre et au second Empire, ils apparurent, après les défaites de 1870, comme les hommes de l’ordre et de la paix et eurent de nouveau près de 200 élus à l’Assemblée nationale élue en février 1871.
Ils incarnaient toujours la vieille France rurale, mais, avec Albert de Mun et La Tour du Pin, ils continuaient aussi à affirmer leurs préoccupations sociales et leur soucis de défendre les ouvriers contre les abus du capitalisme..."
1784 : Sociaux parce que royalistes ! Naissance d'Alban de Villeneuve Bargemon
1534 : Jacques Cartier atteint l'embouchure du Saint Laurent
C'est en effet le nom du saint du jour, Saint-Laurent, qu'il donne au fleuve dont il achève l'exploration : il avait réussi à convaincre le roi François 1er de financer un voyage pour découvrir le passage par le nord entre l'Océan Atlantique et l'Océan Pacifique.
Jacques Cartier repartira pour remonter le Saint-Laurent l'année suivante, arrivant ainsi au village indien de Hochelaga, près duquel fut bâtie plus tard Montréal. C'est là qu'il apprend des Indiens le nom de Canada qui voulait dire, en fait, village.
1169 : Louis VII pose la première pierre du château de Fontainebleau
La première mention officielle dont on dispose, à propos de Fontainebleau, remonte à 1137 : il s'agit de la charte de succession de Louis VI, mentionnant un château dans cette localité, mais très certainement fort modeste.
C'est Louis VII qui lancera une suite de travaux qui ne s'arrêteront plus, et qui feront de Fontainebleau - selon le mot de Napoléon - "la maison des siècles, vrai palais des Rois".
Et, probablement, celui qui aura hébergé le plus de souverains : trente deux !
Encore les travaux seront-ils, eux aussi, en cette année 1169, bien modestes, puisqu'il s'agit seulement cette année-là pour Louis VII d'adjoindre une simple chapelle - dédiée à Saint-Saturnin - au logis de son père. Laquelle chapelle sera consacrée par Thomas Beckett, archevêque de Cantorbery, alors exilé en France.
Il n'empêche : le mouvement est lancé, et il ne s'arrêtera plus. Même si, pour des époques aussi lointaines, planent toujours quelques incertitudes sur les dates exactes, il est juste de faire remonter à Louis VII, et à l'été 1169, le point de départ de la grande aventure de Fontainebleau...
César refoule Arioviste et ses Germains au-delà du Rhin...
Il s'agit de la deuxième bataille majeure de la Guerre des Gaules, après celle de Bibracte, contre les Helvètes :
•Jules César avait déjà été appelé à l'aide une première fois par les Gaulois, lorsque les Helvètes avaient décidé de quitter leurs montagnes pour s'installer dans l'Ouest de la Gaule : il les écrasa à Bibracte, les obligeant à retourner dans leurs montagnes (voir l'Éphéméride du 28 mars).
•Un autre peuple était également entré en Gaule, sans que les Gaulois ne réussissent à le chasser : Arioviste et ses Germains avaient traversé le Rhin vers 72 avant JC, emmenant avec eux les Suèves, les Harudes, les Marcomans, les Triboques, les Vangions, les Némètes et les Sédusiens, soit, peut-être, environ 120.000 personnes.
S'il ne fallait retenir qu'une seule preuve de la mauvaise foi et du mensonge officiel du Système, concernant cette sanction aussi inique qu'aberrante, c'est probablement chez ce diplomate nazi qu'il faudrait la chercher...
Abetz, qui resta à Paris comme Ambassadeur d'Allemagne jusqu'en 1944, devait en effet déclarer :
"...L’Action Française est l’élément moteur, derrière les coulisses d’une politique anti-collaborationniste, qui a pour objet, de rendre la France mûre le plus rapidement possible, pour une résistance militaire contre l’Allemagne..."
Sur ce sujet, on lira avec intérêt la mise au point suivante :
Profitons de l'occasion pour proposer au lecteur de découvrir, dans notre Catégorie "Grandes "Unes" de L'Action française" les deux "Une" suivantes : Maurras y redit bien son opposition irréductible au nazisme, mais il dévoile et explique également le lien qui unit le nazisme et le marxisme-léninisme, couramment appelé "communisme".
Oui, l'Action française a toujours été anti nazie, comme elle a toujours été anti-communiste, car ces deux horreurs sont soeurs, et l'Action française l'a montré et démontré...
• sur le Nazisme et le Communisme, à égalité dans l'horreur, et faits pour s'entendre...
1753 : Mort de Louis Henri de La Tour d'Auvergne, comte d'Évreux, à l'origine du Palais de l'Élysée
1108 : Sacre de Louis VI
Le sacre de Louis VI, par Jean Fouquet, enluminure issue de l'ouvrage Grandes chroniques de France, Paris, France, XVème siècle (à droite de l'image, l'on peut apercevoir le roi d'Angleterre Henri 1er Beauclerc.)