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Éphémérides - Page 19

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

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    1785 : Naissance de Louis-Charles, duc de Normandie

    Terrible destin que celui de l'enfant qui naît ce jour-là : il sera l'Enfant massacré, qui ne devint jamais grand; il sera le deuxième Roi martyr...

    "Les Français le savent-ils ? Au coeur de leur Histoire, il y a un infanticide. Cet infanticide fonde la légitimité de leur État moderne. Un enfant-roi a été sacrifié volontairement sur l'autel du Moloch républicain... Il mourut, il avait dix ans... Le crime est là, injustifiable" (Hilaire de Crémiers)

    lafautearousseau

  • Éphéméride du 25 mars

    1914 : Mort de Frédéric Mistral (Ici, le Pavillon de la reine Jeanne, aux Baux de Provence)

     

     

     

    507 : Date possible de la bataille de Vouillé

     

    Neuf ans auparavant, Clovis avait finalement connu le triomphe, contre les Alamans, lors de la terrible bataille de Tolbiac, alors qu'il y avait d'abord frôlé le désastre.

    Les conséquences de ce succès militaire furent immenses pour le futur de ce qui n'était pas encore la France, mais qui était en train de le devenir, et pour une très large part grâce à Clovis, qui venait de redonner à la Gaule sa frontière "romaine" du Rhin, en refoulant les Alamans sur l'autre rive du fleuve (voir l'Éphéméride du 10 novembre).

    Un autre danger subsistait cependant : celui de la puissance wisigothique, qui s'étendait alors sur la plus grande partie de la péninsule ibérique et sur un très large quart sud/sud-ouest de la France actuelle, comme on le voit sur la carte ci dessous  

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    D'une part, les rapports entre Francs et Wisigoths n'avaient jamais été bons. D'autre part, devenu le champion du catholicisme depuis sa conversion, Clovis était soutenu indéfectiblement par l'Église catholique, et regardé comme un espoir par la masse des populations gallo-romaines catholiques, sur laquelle régnaient des souverains tous acquis à l'hérésie arienne (notamment les Wisigoths).

    Dans les années 500, l'agitation des catholiques est à son comble dans le royaume wisigoth d'Alaric II : celui-ci exile à Bordeaux les évêques Rurice (de Limoges) et Césaire (d'Arles), accusés de comploter avec les Burgondes, alliés de Clovis.

    Théodoric le Grand, roi des Ostrogoths d'Italie, essaye de calmer les esprits, et pense pouvoir jouer les médiateurs, car il est marié à une soeur de Clovis, et le roi Alaric est marié à sa propre fille : il veut faire semblant de croire que l'opposition Francs/Wisigoths est purement territoriale et politique, et feint d'ignorer la détestation des ariens par les masses catholiques. Sur le conseil de Théodoric, Clovis et Alaric se rencontrent à la frontière de leurs deux royaumes, sur l'Île d'Or (ou Île Saint Jean), au milieu de la Loire, face à Amboise. Mais la guerre est en réalité inévitable, car Clovis veut à la fois redonner à la Gaule son autre frontière naturelle des Pyrénées et redonner ce vaste ensemble de territoires à la catholicité...

    Ainsi, donc, après de vaines tentatives de médiations, Clovis attaqua Alaric II, dans la plaine de Vouillé (ou peut-être de Voulon, mais, dans les deux cas, tout près de Poitiers), "au printemps 507", disent les historiens, sans donner de jour précis pour cet événement considérable qui, de toutes façons, recouvrait une période de temps bien plus étendue qu'une ou même plusieurs journées.

    Au même moment, l'Empereur d'Orient, Anastase, allié de Clovis, attaquait Théodoric le Grand, pour lui reprendre l'Italie, privant ainsi les Wisigoths de leur unique soutien. 

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  • Dans notre Ephéméride de ce jour : hommage à Jean-François Mattéi...

    2014 : Mort de Jean-François Mattéi
     
    Grand philosophe, d'une culture immense mais d'une simplicité et d'une urbanité rare, Jean-François Mattéi connaissait bien lafautearousseau, il l'aimait, le lisait et avait même accepté d'y écrire régulièrement. Plus que son agenda surchargé, comparable à celui d'un ministre, c'est la maladie et sa mort, soudaine, qui l'empêchèrent de réaliser ce voeu, qu'il ne put concrétiser que pour un seul article, que nous donnons ci-après, accompagné du petit logo que nous avions imaginé pour ce qui devait être "sa" rubrique.
     
    Voici la courte note de ce triste 24 mars 2014, dans lafautearousseau, par laquelle nous annoncions le décès aussi brutal qu'inattendu de notre ami, et cette perte immense pour la pensée et l'esprit français : Non omnis moriar
     
    Le lendemain, en signe d'hommage, lafautearousseau fit relâche :
     

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    L'entrée "Jean-François Mattéi" de Wikipedia... 

    (vous remarquerez que la "note 1" de cette page Wikipedia - donc, au tout début - renvoie... à lafautearousseau, premier organe de presse à avoir annoncé le décès...)

     

    C'est le mardi 23 mai 2013 que lafautearousseau publia le premier article que lui envoya Jean-François Mattéi, traitant d'un sujet qu'il connaissait bien et qui lui tenait à coeur, la théorie du genre... 

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    Le Père Goriot et la Mère Vauquer, par Jean-François Mattéi

     _______________

    Pour qui souhaiterait avoir un petit aperçu de la culture et de la profondeur de Jean-François Mattéi, lafautearousseau a réalisé un PDF :

    Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la Culture européenne est peut-être le livre majeur de Jean-François Mattéi.

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    Ce PDF reprend les vingt-cinq extraits de cet Essai que nous avons publiés, dont trois chapitres complets qui constituent nos XIVème, XVème et XVIème Grands Textes :

    Le regard vide, de Jean-François Mattéi

     

     

  • Éphéméride du 24 Mars

    24 mars 2014 : Mort de Jean-François Mattéi

     

     

     

     

    1776 : Turgot crée la Caisse d'Escompte, à l'origine directe de la Banque de France    

     

    Organisée par le banquier suisse Isaac Panchaud, la Caisse d'escompte eut pour mission d'escompter les lettres de change et autres effets de commerce afin de faire baisser le taux d'intérêt du crédit commercial.

    Elle est considérée comme l'ancêtre directe de la Banque de France, de la direction du Trésor et de la Caisse des dépôts et consignations. Elle n'avait cependant pas pouvoir de battre monnaie.

    Supprimée par la Révolution, en 1793, Bonaparte, Premier Consul, la réorganisera de fait, en 1800, lorsqu'il instituera la Banque de France. 

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      sceco.univ-poitiers.fr/hfranc/CaisseEscompte.htm 

     

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  • Éphéméride du 23 mars

    1821 : Découverte de la Bauxite, qui tire son nom du village des Baux-de-Provence

     

     

     

     

    1594 : Première partie de Jeu de Paume pour Henri IV, un jour après son entrée dans Paris

     

    La veille, le roi a fait son entrée dans Paris (voir l'Éphéméride du 22 mars), la ville qu'il assiégeait depuis le 30 juillet 1589 (presque cinq ans !...) et qui se refusait obstinément à lui...

    Pourquoi donc, car cela paraît surprenant plusieurs siècles après, commencer en quelque sorte ses activités dans une capitale si chèrement et si longuement convoitée par... une partie de Jeu de Paume ? On le comprendra mieux si l'on se replonge quelques instants dans la mentalité, les moeurs et les goûts de l'époque... 

    Ancêtre direct du Tennis, mais aussi de la Pelote basque et, plus généralement de tous les jeux de raquette, le Jeu de Paume était extraordinairement populaire sous la Royauté (le mot anglais "tennis" vient du français "tenez !", mot que dit le joueur à son partenaire en lançant le service).

    La paume consistait à se renvoyer une balle, appelée éteuf, au-dessus d'un filet; on jouait en individuel (1 contre 1) ou en double (2 contre 2). 

    Très vite (XIIIème siècle) les joueurs portèrent un gant de cuir, afin de protéger la main qui frappait la balle; au début, la paume se pratiquait en plein air, mais à partir du XIVème siècle on se mit à jouer dans des terrains de jeu couverts : les salles de jeu de paume, également appelées tripots...

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    Elle est consacrée, entre autre, à notre ami Jean-François Mattéi, décédé brutalement, et trop tôt, ce triste 24 mars 2014...

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    lafautearousseau

  • Éphéméride du 22 mars

    1988 : Pose de la première pierre du Pont de Normandie, reliant Le Havre à Honfleur

     

     

    1421 : Victoire franco-écossaise de Baugé

     

    22 mars,henri iv,paris,saint denis,chartres,reims,lully,louis xiv,frères lumière,l'arroseur arrosé,la sortie des usines lumière,pont de normandie,montalembert,hubert robertLa bataille du Vieil Baugé, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage "Vigiles de Charles VII", Paris, XVème siècle     

    Cette bataille fut remportée grâce à l'aide du contingent Écossais, emmené par John Stuart (voir l'Éphéméride du 17 août), agissant ainsi en vertu de l'Auld Alliance conclue entre la France et l'Écosse contre l'Angleterre (voir l'Éphéméride du 23 octobre).

    John Stuart se trouve être, par ailleurs, directement aux origines de la Maison du Roi (voir l'Éphéméride du 17 août), puisqu'il fut le premier Commandant de la Garde du Corps du Roi. 

     

    http://www.france-histoire-esperance.com/22-mars-1421-victoire-franco-ecossaise-de-bauge/ 

     

    Voir la photo Maison du Roi et cavalerie légère, tirée de notre album Drapeaux des Régiments du Royaume de France... et, ci dessous, le drapeau du Royal Écossais, régiment fondé en 1743, puis incorporé le 21 décembre 1762 au Régiment de Bulkeley...

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    Drapeau du Royal Écossais (ci dessus), incorporé au régiment Irlandais Royal Bulkeley (ci dessous)...

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : 1908 : Premier numéro de L’Action française quotidienne...

    1908 : Premier numéro de L’Action française quotidienne

     

    Ci-dessus, la première "Une" de l'AF, le 21 mars 1908...

           •  Une Catégorie entière de notre quotidien est consacrées aux grandes "Une" de L'Action française, afin, non pas d'écrire une nouvelle histoire de l'Action française, mais de permettre au public le plus large possible de se faire une idée de ce que fut cette grande aventure, en consultant les sujets traités dans le journal. Dans cette Catégorie des "Grandes "Une" de L'Action française", voir, au sujet de ce premier numéro :

    Grandes "Une" de L'Action française : le premier article du premier numéro...

    • Voir également "Samedi 21 mars 1908 : premier numéro du journal", les trois photos précédentes et les huit suivantes, dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet 

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  • Éphéméride du 21 mars

    21 mars 1908 : Premier numéro de L’Action française quotidienne

     

     

     

    1098 : Fondation de l'Abbaye de Cîteaux   

            

    Robert, de l'Abbaye de Molesme, avec une vingtaine de compagnons, veut en revenir à une observance plus stricte que celle qui était pratiquée dans les monastères de l'époque... 

    citeaux.JPGPour bien mesurer l'importance que devait revêtir cette fondation : de Michel Mourre (Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire, pages 980/981) :

    "...Cîteaux.... ne prit vraiment son essor qu'avec l'arrivée au monastère (printemps 1112) du jeune Saint Bernard, accompagné d'une trentaine de parents et d'amis...

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  • Éphéméride du 20 mars

    Le Pont du Gard, pièce maîtresse de l'adduction d'eau à la colonie romaine de Nemausus (Nîmes)

     

     

    12 Avant J-C : Mort d'Agrippa...

     

    Dans la période trouble et très agitée qui suivit l'assassinat de César, Agrippa fut tout à la fois l'ami très proche d'Octave - qui devait devenir Auguste, le premier Empereur romain, après avoir "vengé" César - son allié fidèle et comme son bras droit, mais aussi un général et un administrateur hors pair...

    S'il voyagea dans une grande partie de ce qui devenait "l'Empire", occupant dans de nombreux endroits de très hautes fonctions, il fit deux séjours importants en Gaule :

    son premier Gouvernorat des Gaules fut assez court puisque, arrivé en 39, il fut rappelé à Rome en 37. Depuis la conquête romaine de César, la Gaule était, de fait, livrée à elle-même pendant les guerres civiles à Rome. Agrippa reprit le dessus, pour Rome, sur les Aquitains, les Belges et les tribus germaines, notamment les Suèves : il devint le deuxième général romain à traverser le Rhin après Jules César...

    c'est son second séjour qui - bien que bref lui aussi : en 20 et 19 - marqua surtout les esprits, lorsqu'il obtint le Gouvernorat de l’Occident.

    Il se rendit d'abord sur le Rhin, où il repoussa les incursions germaniques et fonda une ville sur l'emplacement de l'actuelle Cologne (c'est l'empereur Claude qui, plus tard, donnera à cette ville son nom définitif : Colonia Claudia Ara Agrippinensis, devenue Cologne).

    Puis, Agrippa jeta les bases de l'organisation de la Province des Gaules, réformant l'administration provinciale, le système de taxes et construisant un important réseau d'aqueducs, indispensables à chaque fois que l'on fondait une ville.

    Il entreprit aussi la construction du réseau de voies romaines en Gaule, Lugdunum se retrouvant au cœur du nouveau réseau routier et devenant alors capitale des Gaules. Il favorisa aussi la colonie de Nemausus (Nîmes) fondée par Auguste quelques années plus tôt, qui devint le siège d'un atelier monétaire et où de nombreux monuments magnifiques furent construits : c'est sous Agrippa que fut menée à bien la construction du Pont du Gard (au moins dans sa plus grande partie...).

    Milliaire de la via Agrippa, dans la cathédrale de Valence (Drôme).

    (ndlr : la date de la mort d'Agrippa n'est pas absolument certaine; quelques auteurs la signalent "entre le 19 et le 23 mars"...)

     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

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    21 mars 1908, premier jour du Printemps : parution du premier numéro de L'Action française quotidienne...

    lafautearousseau

  • Éphéméride du 19 mars

    1987 : Mort de Louis de Broglie, Nobel de Physique 1929 : l’indétermination, l’incertitude, la probabilité, l’a-causal, le non local, l’a-temporel  : quelques uns des concepts étranges formant le socle de la Physique quantique... 

     

     

     

    1315 : Louis X, le Hutin, octroie la Charte aux Normands 

     

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    Ci dessus, "Le grand coutumier de Normandie. Charte aux Normands donnée en 1314 par Louis X le Hutin", artiste Anonyme (XIVème siècle)

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour... : la Commune de Paris

    1871 : Début de la Commune de Paris

     

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XXI, La Troisième République

    1AAAAAAA.jpg"...Parmi les conditions que Bismarck (ci contre) avait posées, il en était une qui était grave, et c'était la seule qui ne lui rapportât rien. Il avait exigé pour les troupes allemandes une entrée solennelle dans Paris. Rien n'était plus propre à surexciter les Parisiens, après les souffrances et l'énervement du siège, dans le trouble dont était frappée la vie de cette immense cité. L'explosion révolutionnaire qui s'y préparait était mêlée de beaucoup d'éléments. L'humiliation du défilé, bien que limité aux Champs-Élysées et d'une durée de quelques heures seulement, compta parmi les causes de la Commune. Presque tous les députés de Paris avaient voté contre la paix. Paris était pour la République, pour la guerre révolutionnaire. Paris était hostile à cette Assemblée de "ruraux" dont les sentiments conservateurs et pacifistes étaient si différents des siens. Les traditions de 1793, les souvenirs de 1830 et de 1848 n'avaient pas disparu : les débuts de Delescluze, un des chefs de la Commune, dataient des journées de Juillet.

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  • Éphéméride du 18 mars

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    1871: Début de la Commune de Paris. De Georges Bernanos  (à propos du "Parti républicain") : "Lorsque...ils se trouvèrent face à face, devant les barricades de la Commune, avec ce même peuple qu’une prodigieuse mise en scène avait fini par prendre aux entrailles, ils le rafraîchirent avec du plomb".  

     

     

     

    1314 : Supplice de Jacques de Molay  

          

    Vingt-deuxième et dernier Grand Maître de l'Ordre du Temple (fondé par Hugues de Payns, voir l'Éphéméride du 13 janvier) Jacques de Molay est brûlé vif avec ses compagnons à Paris, sur l'île aux Juifs, plus tard rattaché à l'Île de la Cité (lors de la construction du Pont neuf).

    7 ans auparavant, le 13 octobre 1307, l'arrestation générale des Templiers avait été menée, sur ordre du roi, dans tout le Royaume de France : ce fut l'opération de police la plus importante jamais réalisée jusqu'alors (voir l'Éphéméride du 13 octobre). 

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  • Éphéméride du 17 mars

    1956 : Mort d'Irène Joliot Curie (Prix Nobel de Médecine 1935 avec Frédéric Joliot Curie)

     

     

     

    1267 : Mort de Pierre de Montreuil 

     

    Né vers 1200, il fut le successeur de Jean de Chelles* comme architecte de la cathédrale Notre-Dame de Paris. 

    De l’Encyclopedia Universalis :

    17 mars,françois premier,ecole des mines,pavie,conjuration d'amboise,françois ii,guise,baccalauréat,napoléon,université,lycées,facultés,joliot curie"Né vraisemblablement dans les premières années du XIIIème siècle à Montreuil-sous-Bois, l'architecte Pierre de Montreuil peut être considéré comme l'un des plus grands créateurs de ce siècle; son rôle a été décisif dans l'évolution de l'architecture rayonnante.

    Un certain nombre de textes évoquent son activité au Réfectoire (1239-1244) et à la Chapelle de la Vierge (1245-1255) à Saint-Germain-des-Prés. En 1247, il est cementarius (maçon) de Saint-Denis. Enfin, en 1265, il est dit Maître des œuvres de la cathédrale de Paris.

    Il devait mourir peu de temps après, et il fut enterré avec sa femme dans la Chapelle de la Vierge qu'il avait édifiée. Ce rare privilège suffit à souligner la très grande estime dans laquelle le tenaient ses contemporains.

    L'inscription qui courait sur la dalle, "De son vivant docteur des maçons", confirmait cette notoriété ainsi que le fait qu'il a participé aux plus grands chantiers de l'époque : Saint-Germain-des-Prés, Saint-Denis, Notre-Dame de Paris; en revanche, son rôle à la Sainte-Chapelle et au Réfectoire de Saint-Martin-des-Champs n'est nullement attesté.

    On peut suivre dans ces édifices une évolution assez notable, quoique la destruction du Réfectoire et de la Chapelle de Saint-Germain-des-Prés, ses premières œuvres, nous empêche de prendre la mesure exacte de son génie. Il donne à l'architecture un linéarisme de plus en plus souligné : les supports montent du sol sans interruption, pour recevoir directement la retombée des ogives. Les meneaux des fenêtres hautes se poursuivent dans le triforium pour mieux lier entre eux les deux niveaux. Ce goût si particulier pour le jeu des meneaux apparaît particulièrement dans les baies des édifices qu'il construit.

    Son chef-d'œuvre est sans conteste l'élévation du bras sud de Notre-Dame de Paris dont Jean de Chelles avait posé la première pierre. Elle apparaît comme l'œuvre d'un grand dessinateur qui a cherché à mettre en valeur un jeu de lignes extrêmement simples mais très harmonieuses. L'art de cour est parvenu là à son plus haut degré de raffinement."  

    * On sait encore moins de choses sur Jean de Chelles que sur Pierre de Montreuil : "Maître d'œuvre" du XIIIème siècle, Jean de Chelles fut un des architectes de Notre-Dame, où il commença sa "maîtrise d'œuvre" en 1258 jusqu'en 1265, date présumée de son décès. À cette date, il fut remplacé par Maître Pierre de Montreuil.

    À l'extérieur du transept sud, on peut voir une plaque datée de 1258 et signant sa maîtrise d'œuvre, puisqu'elle indique qu'il a élevé la façade nord et commencé la façade sud (vers 1250-1260). On lui doit aussi la façade nord du transept, le portail du cloître et sa rosace, le Portail Saint-Étienne

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    http://fr.structurae.de/persons/data/index.cfm?id=d001474  

     

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