Éphéméride du 22 août
1764 : Naissance de Charles Percier (ici, l'Arc de triomphe du Carrousel, au Louvre)
1647 : Naissance de Denis Papin
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1764 : Naissance de Charles Percier (ici, l'Arc de triomphe du Carrousel, au Louvre)
1647 : Naissance de Denis Papin
1979 : Création du Parc national du Mercantour
1165 : Naissance du futur Philippe Auguste
Il a multiplié par quatre le territoire national, et c'est l'une des raisons pour lesquelles on l'a surnommé Auguste, c'est-à-dire le Grand.
Mais c'est lui aussi qui remporta la victoire à Bouvines, triomphe retentissant dans lequel on peut - à bon droit... - voir la première manifestation publique du fait national français, et comme la première proclamation au monde qu'il existe une Nation française (voir l'Ephéméride du 27 juillet).
Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "La France avant et après Philippe Auguste"
Elle vous expliquera le puissant poème politique de Frédéric Mistral, La Coumtesso, dans lequel, sous une forme cryptée - très en vogue à l'époque... - l'auteur prône un sain régionalisme, un sain fédéralisme, face au centralisme jacobin réducteur et destructeur des libertés locales; et promoteur d'une désolante uniformité, aussi stérile qu'impolitique...
Écrit par un Provençal, cette charge furieuse contre le Jacobinisme qui nous ampute de nos Racines concerne aussi bien un Basque qu'un Breton, un Corse qu'un Catalan, un Alsacien qu'un Flamand etc...
Il concerne tous ceux qui sont fiers et heureux de leur patrie première, leur petite patrie, et veulent vivre un bi-linguisme et un bi-culturalisme enrichissant.
lafautearousseau
2 après J.C. : Mort, à Marseille, de Lucius Caesar, l'un des deux "Princes de la Jeunesse", successeurs désignés de l'empereur Auguste
Petit neveu et fils adoptif de Jules César, Octave (appelé parfois aussi Octavien) n'eut de cesse de le venger, après son assassinat.
S'étant peu à peu emparé de la totalité des pouvoirs dans l'ensemble du monde romain, il établit le Principat, qui, tout en respectant les formes traditionnelles de la vie politique "républicaine" d'alors, instituait, de fait, l'Empire romain, dont, devenu Auguste, Octave fut le premier Empereur : c'est en 28 avant J.C. que le sénat lui conféra le titre de Princeps senatus, le Premier du sénat (ce qui signifie qu'il est le premier à prendre la parole devant l'assemblée); et l'année suivante que le Sénat lui décerna le titre d’Augustus, qui signifie sacré.
À dater de ce jour, Auguste, qui n'avait pas d'enfants, fut hanté par le problème de sa succession. Ayant délivré Rome de la guerre civile et de ses horreurs, il souhaitait tout naturellement voir son oeuvre se poursuivre, après lui.
Sa nièce, Claudia Marcella l'Aînée, avait épousé Marcus Vipsianus Agrippa, brillant général et homme politique de premier plan, lequel, dès le début, mit toutes ses compétences au service d'Octave, durant la guerre civile, pour sa conquête du pouvoir : c'est donc tout naturellement que l'empereur adopta les deux enfants d'Agrippa, Caius et Lucius, à la mort de celui-ci. Caius et Julius, devenus héritiers présomptifs de l'empereur, furent tous les deux nommés consuls et fêtés en tant que Princes de la jeunesse (Principes iuventutis).
Des statues et des temples furent érigés en leur honneur, comme la Maison Carrée de Nîmes (ci dessus et ci dessous).
Cependant, ces plans de succession ne se réalisèrent pas : Lucius mourut le premier, prématurément, à Marseille, à dix-neuf ans, d'un mal inconnu, et son frère Caius le suivit, deux ans plus tard, à l'âge de 23 ans.
Du Figaro hors série, Auguste, les promesses de l'âge d'or :
"...Adoptés par Auguste dès leur plus tendre enfance, les fils d'Agrippa et de Julie ressemblaient à des demi-dieux. Beaux, jeunes, téméraires. Leur grand-père n'était pas le moins enthousiaste. Frappé par un mal qu'aucun médecin n'a pu guérir, Lucius est mort le 20 août de l'an 2 après Jésus-Christ, à Marseille, alors qu'il partait pour une tournée d'inspection en Hispanie. Deux ans plus tard, Rome apprenait que son frère Caius n'avait pas survécu à une blessure reçue en Orient au cours d'un guet-apens. Ils avaient respectivement dix-neuf et vingt-quatre ans. Leurs cendres reposent dans le mausolée d'Auguste..."
La Maison Carrée est un temple romain hexastyle (six colonnes en façade), édifié au début du 1er siècle. Il fut dédié par Auguste à la gloire de ses deux petits-fils, les consuls et chefs militaires Lucius Caesar et Caius Julius Caesar.
Il s'agit aujourd'hui d'un des temples romains les mieux conservés au monde.
http://www.nimes.fr/index.php?id=2258
1937 : Dans L'Action française, la genèse de "Mes idées politiques", de Charles Maurras...
Dans notre Catégorie Grandes "Une" de L'Action française, voir :
Grandes "Une" de L'Action française : 19 Août 1937, la genèse de "Mes idées politiques"...
Le site Maurras.net reste toujours de la plus haute qualité.
Il n'est donc pas nécessaire d'ajouter quoi que ce soit, ni le moindre commentaire, aux mille et un trésors que l'on peut y trouver.
Voici comment Stéphane Blanchonnet y présente la genèse de "Mes idées politiques" :
Histoire de Mes idées politiques
Ci-dessus, en page cinq du numéro du Jeudi 19 Août 37, moitié supérieure des deux premières colonnes)
Voici également La Politique naturelle, dont Stéphane Blanchonnet dit avec raison :
Le texte que nous publions aujourd’hui est sans doute l’exposé le plus complet et le plus rigoureux de la philosophie politique de Maurras.
Écrites en prison entre 1936 et 1937, ces pages, qui forment l’avant-propos de l’anthologie de textes Mes idées politiques, permettent de comprendre quelles conceptions de l’homme, de la société et de la nation constituent le soubassement philosophique des positions prises par Maurras dans les milliers d’articles de sa prose de combat quotidienne.
Ce texte fameux est aussi une des plus complètes réfutations de la pensée politique moderne et plus particulièrement du contractualisme.
1984 : Première Transat Québec - Saint-Malo
1524 : Les "Dames" de Marseille repoussent l'assaut des Impériaux
Le Connétable de Bourbon vient de trahir le roi de France et s'est mis au service de Charles Quint et d'Henri VIII (voir l'Éphéméride du 18 juillet).
À partir du premier juillet, remontant d'Italie où il se trouve avec son armée, il commence l'invasion de la Provence : venant de Gênes, après avoir traversé Nice, il s'empare successivement de Fréjus, de Brignoles et de Saint Maximin.
Après qu'Honoré Puget lui ait remis les clés des portes d'Aix, le 7 août 1524, le connétable prend - un peu vite... - le titre de Comte de Provence et commence le siège de Marseille, le 19 août 1524.
Mais la ville va lui résister, et, au moment où le courage des hommes flanchera - comme à Beauvais avec Jeanne Hachette... - ce seront les femmes de la ville qui se précipiteront sur les remparts, se regroupant sur un bastion qui fut nommé "Bastion des Dames"; et la tradition a conservé les noms de quelques unes d'entre elles : Vento, la Mûre, Fortia, Cauvet, Bausset, Roquevaire...
le 29 septembre, Bourbon ordonnera la retraite - qui se fit en désordre - vers l'Italie.
C'est en l'honneur de ces Dames combattantes de Marseille, et pour commémorer ce haut fait d'armes, qu'un boulevard porte leur nom aujourd'hui, le Boulevard des Dames. Il est situé juste à côté de la place de la Joliette, l'endroit où Jules César, mille ans auparavant, avait établi son camp, pour assiéger la ville : Julii statio ("le camp de Jules").
"Actibus immensis urbs fulget massiliensis" (C'est par des actions grandioses que resplendit la ville de Marseille) dit la fière devise latine de la ville.
Pour laquelle Frédéric Mistral proposa la transcription suivante, en provençal :
"Toustèms, pèr si grand fa, resplediguè Marsiho" (Toujours, par ses hauts faits, Marseille a brillé)
Et, comme dans toute la France, tout au long de son histoire, les femmes ont toute leur place dans ces "actions grandioses"
1850 : Mort de Balzac
Il meurt à Paris, à 51 ans, dans la rue Fortunée qui porte désormais son nom.
L’Auteur de la Comédie humaine s’éteint avant d’avoir pu achever son œuvre immense. Il était épuisé par son intense travail d’écriture et les multiples voyages qui ont ponctués les sept dernières années de sa vie...
1239 : Saint Louis dépose la Couronne d'épines à Notre-Dame de Paris
Neuf ans plus tard, en 1248, il la fera transporter à la Sainte Chapelle, qu'il a bâtie dans le but de l'abriter spécialement, ainsi que les autres reliques de la Passion, achetées à Beaudoin II, l'Empereur de Constantinople.
Le roi apporte lui-même la relique, pieds nus et vêtu d'une simple tunique blanche, s'étant totalement dépouillé de tous ses attributs royaux.
1424 : Mort de John Stuart de Buchan. Aux origines de la Maison du Roi...
John Stuart (ou Stewart), 3ème Comte de Bucham, illustre parfaitement cette Auld Alliance conclue en 1295 entre Français et Écossais, réunis par une même opposition à l'Angleterre et, donc, alliés naturels qui, depuis presque un siècle étaient en relation diplomatiques et militaires (voir l'Éphéméride du 23 octobre).
1661 : Fouquet reçoit Louis XIV à Vaux-le-Vicomte
1424 : Mort de John Stuart de Buchan. Aux origines de la Maison du Roi...
John Stuart (ou Stewart), 3ème Comte de Bucham, illustre parfaitement cette Auld Alliance conclue en 1295 entre Français et Écossais, réunis par une même opposition à l'Angleterre et, donc, alliés naturels qui, depuis presque un siècle étaient en relation diplomatiques et militaires (voir l'Éphéméride du 23 octobre).
John Stuart fut fait Connétable (c'est-à-dire chef des armées) et général français durant la Guerre de Cent Ans; il fut le premier commandant de la Garde du corps du roi.
C'est lui qui, à la tête d'un corps de troupe d'Écossais, vint au secours de Charles VII et l'aida à battre l'armée anglaise à la bataille de Baugé, en 1421 (voir l'Éphéméride du 22 mars).
Fait prisonnier par les Anglais, échangé, il mourut durant la défaite de Verneuil, le 17 août 1424.
1984 : Premier vol de l'ATR 42
Célébration de Saint Roch
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1678/Saint-Roch.html
Au col de Roncevaux, le monastère...
Récit d'Ammien Marcellin, Histoires, XVI, XII, 36-37 :
"...Quand les accents des trompettes eurent, selon l'usage, donné de part et d'autre le signal du combat, la lutte s'engagea avec violence. Pendant un temps, on se lança des javelots et les Germains se précipitèrent avec plus de hâte que de prudence; brandissant leurs armes de la main droite, ils fondirent sur nos escadrons de cavalerie, grinçant des dents affreusement. Leurs cheveux flottants se hérissaient avec plus de fureur que d'habitude, et de leurs yeux rayonnait une sorte de rage.
Dressant leur opiniâtreté contre eux, nos soldats protégeaient leur tête derrière le rempart de leur bouclier et, tirant leurs épées ou brandissant leurs javelots qui les menaçaient de mort, ils épouvantaient leurs adversaires...
Avec un acharnement extrême on en vint au corps à corps... Le ciel résonnait des grands cris poussés par les vainqueurs et les blessés..."
1962 : Le percement du Tunnel du Mont-Blanc est achevé...
1714 : Naissance de Claude-Joseph Vernet
Membre de l'Académie royale de peinture, il fut Peintre du roi et Peintre de marine.
Ci dessous, son Port de Toulon en 1755 :
https://www.histoire-image.org/etudes/ports-xviiie-siecle
À Nantes, le Traité d'union entre la Bretagne et la France est voté par les États de Bretagne, après quarante ans d'unions matrimoniales entre les duchesses de Bretagne et les rois de France (voir l'Éphéméride du 7 janvier);
Trois rois de France successifs épousèrent en effet la "duchesse de Bretagne" : Charles VIII puis son successeur Louis XII se marièrent avec "la duchesse Anne"; puis François premier, successeur de Louis XII, épousa leur fille, "la reine Claude", celle qui aimait... une certaine variété de prunes !...
edit-union-france-bretagne-1532.pdf
Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo Agrandissements de François premier
Cathédrale Notre-Dame de Reims, l'Ange au sourire, du groupe de la Visitation, du portail central...
1271 : Couronnement de Philippe III, le Hardi
Comme Louis XIII, fils de Henri IV et père de Louis XIV, Philippe III est parfois négligé, entre son père Saint Louis et son fils Philippe le Bel, tant leurs deux règnes sont importants.
Pourtant, comme celui de Louis XIII, le règne de Philippe III fut très loin d'être négligeable. Le Poitou, l'Auvergne et le Comté de Toulouse viennent agrandir le royaume, qui se développe et s'enrichit fortement.
Les mentalités évoluent, et l'optimisme est général : c'est l'explosion du beau XIIIème siècle.