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Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne, tuteur de Charles VI, lui donna pour épouse la fille du duc de Bavière, Élisabeth de Bavière, dite Isabeau par ses sujets français.
La folie du roi - folie "épisodique" - qui se déclara en 1392, fera d'elle la régente du royaume. Elle se trouva alors au centre de toutes les querelles et intrigues entre Armagnacs et Bourguignons. Exilée à Tours par les Armagnacs, elle se lia alors avec le duc de Bourgogne, Jean sans Peur, qui la délivra.
À la fin de 1417, elle organisa à Troyes un gouvernement étroitement contrôlé par les Bourguignons : Isabeau et Philippe le bon, duc de Bourgogne, signèrent le désastreux Traité de Troyes, qu'Isabeau fit accepter au pauvre roi Charles VI (on l'a dit, "privé de raison" par intermittence) : Henri V devenait héritier du trône de France, Charles était déshérité : il se réfugia à Bourges - d'où son son surnom de roi de Bourges.
En 1420, pour sceller le traité, Isabeau maria sa fille Catherine à Henri V.
Considérée comme une traîtresse, elle se réfugiera dans son hôtel de Saint-Pol ou elle mourra en 1435, seule et honnie de tous.
Sans excuser en rien ses agissements, il faut cependant bien reconnaître que, mariée à quatorze ans à un prince qui devint fou, même si c'était "seulement" par intermittence, sept ans plus tard, et, de plus, seule et sans pouvoir dans un royaume en proie à la guerre étrangère et à la guerre civile, la situation, pour elle n'était pas facile...
Le Prix Nobel de littérature 1970 y prononce son Discours aux Lucs sur Boulogne, à l'occasion de l'inauguration de l'Historial de Vendée, qui maintient le souvenir de ce premier Oradour sur Glane, toujours sans reconnaissance officielle...
C'est la première fois que Soljénitsyne vient en France. Philippe de Villiers, et le Conseil Général de la Vendée, l’ont invité pour le bicentenaire de la Résistance de la Vendée, et pour rendre hommage aux victimes de la Révolution, matrice et origine de toutes celles qui l'ont suivie.
Il présidera, aux côtés de l’Académicien Alain Decaux, l’inauguration du Chemin de Mémoire des Lucs.
Notre Éphéméride vous donnera accès au texte intégral de son discours, qui inaugure notre série de 52 Grands Textes...
1793 : La République n'a pas besoin de rhinocéros !
Victime collatérale de la Révolution (!), le Rhinocéros de la Ménagerie de Versailles est tué par un sans-culotte : la République, qui n’avait déjà pas besoin de savants (voir l'Éphéméride du 16 février, sur l'exécution de Lavoisier), n’avait - semble-t-il - pas besoin, non plus, d’animaux exotiques !... :
"…le rhinocéros mourut à Versailles d’une pointe de sabre qui pénétra dans la poitrine, le matin du 2 vendémiaire de l’an II de la République (23 septembre 1793)…"
Simon de Montfort, qui vient de conquérir Carcassonne le 1er août, s'empare de Mirepoix le jour de la saint Maurice. Il donnera la ville, le 1er décembre 1212, avec un domaine d'environ 200 Km2, à son fidèle lieutenant, Guy de Lévis.
Celui-ci est à l'origine de la lignée dont est issue le duc de Lévis-Mirepoix, successeur de Charles Maurras à l'Académie française, et qui prononça donc l'éloge de son prédécesseur lors de son Discours de réception, le jeudi 18 mars 1954, conformément à l'usage.
Il y prononça cette phrase :
"Il connut sans fléchir les pires vicissitudes et la plus cruelle de toutes. Un nom vient naturellement à mes lèvres. Il eut à subir comme Socrate la colère de la cité..."
1640 : Naissance de Philippe, second fils de Louis XIII, à l'origine des représentants actuels de la Famille de France...
Louis XIII et Anne d'Autriche n'auront que deux enfants - mâles - et encore, après 23 et 25 ans de mariage : Louis Dieudonné - le futur Louis XIV - en 1638, et son frère cadet, Philippe, né deux ans plus tard, en 1640.
Ce dernier est à l'origine de l'actuelle Famille de France, couramment appelée "d'Orléans" mais, évidemment, aussi "Bourbon" que les descendants de Louis XIV, ce que certains ont tendance à oublier...
1. C'est à partir de la fin du XVIème siècle que l'on prit l'habitude d'appeler "Monsieur" le frère du Roi, ou l'aîné de ses frères : aussi Philippe devint-il "Monsieur" en 1660, à la mort de son oncle Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII. Il épousa d'abord, en premières noces, Henriette d'Angleterre, la fille du roi Charles 1er (le roi décapité, dont le très beau portrait, acheté par Louis XVI - qui devait l'être quelques années plus tard... - fit ainsi son entrée dans les collections royales, donc, plus tard, au Louvre...).
À la mort d'Honorius, c'est Valentinien III qui devient le nouvel Empereur d'Occident. Avec l'aide du général Aetius, Valentinien lutte pour enrayer la progression des barbares. L'illustre général romain parvient à contenir successivement les assauts de chaque peuple. Il repousse les Wisigoths chez eux, refoule les Francs vers le nord et la rive droite du Rhin, puis écrase les Burgondes.
Enfin, à la tête d'une armée très largement composée de guerriers barbares alliés, il chasse les Huns de Gaule : c'est la victoire des Champs catalauniques (voir l'Éphéméride du 20 juin).
Elle vous parlera des origines de la famille du duc de Lévis-Mirepoix, dont l'ancêtre, Guy de Lévis, reçut de Simon de Montfort, en récompense de sa bravoure, la ville de Mirepoix et les terres alentour..
Ce Guy de Lévis est à l'origine de la lignée dont est issue le duc de Lévis-Mirepoix, successeur de Charles Maurras à l'Académie française, et qui prononça donc l'éloge de son prédécesseur lors de son Discours de réception, le jeudi 18 mars 1954, conformément à l'usage.
Il y prononça cette phrase : "Il connut sans fléchir les pires vicissitudes et la plus cruelle de toutes. Un nom vient naturellement à mes lèvres. Il eut à subir comme Socrate la colère de la cité..." (Discours de réception proposé en intégralité...)
une conférence de plus d'une heure et demie, donnée à Marseille, le 31 mars 1988 :
Son Ontologie du secret a fait l'objet d'une soutenance de thèse d'État en Sorbonne, le 27 janvier 1973.
Au cours de son intervention le philosophe Gabriel Marcel, qui avait accepté d'être membre du jury, s'adressa en ces termes à l'auteur :
"Je pense, sans aucune exagération, que c'est là un des ouvrages les plus considérables et profondément originaux que nous ayons pu lire depuis des années ; c'est un « monument ». et ceci de bien des manières : par la richesse de l'analyse, par la profondeur de la méditation, et surtout par quelque chose d'autonome qui est exceptionnel. Et, en même temps, cette autonomie n'est pas présomptueuse : on sent que vous êtes toujours heureux de pouvoir vous référer aux plus grands philosophes, à Platon, certes, à Aristote quelquefois, mais aussi à d'autres plus modernes comme Nicolas de Cuse et Vico. Vous ne vous référez pas seulement aux philosophes, mais aussi aux poètes, et il est extrêmement important de noter que ces poètes — je pense à Blake, à Rimbaud — ont joué un rôle absolument positif dans le développement de votre pensée.
... J'ai dit que votre thèse est un monument ; je le maintiens, bien que le mot convienne assez mal à quelque chose qui est en effet un itinéraire, le récit d'un voyage; et ici nous pouvons penser à ce qu'a pu être, par exemple, l'Odyssée de la conscience pour Schelling... Mais Schelling, comme Fichte, a cru à la possibilité de définir un périple de « la conscience en général » (même si ces mots ne se trouvent pas chez lui) ; cela ne me semble pas du tout conforme à votre manière de penser : nous sommes ici plutôt en présence d'un voyage, je dirais presque une aventure, qui a été vécue. Le mot indique par lui-même ce qu'il y a quelquefois d'un peu hasardeux, de toujours intrépide dans votre démarche."
C’est croire en ce détour qui vient du creux de l’être
Que l’on recherche et fuit dans la haine et l’amour.
Ce qu’on appelle vie est la peine de naître;
Ce qu’on appelle mort est le plus grand soupçon,
Le regard d’en dessous vers l’être qui s’éveille
Et la peine de vivre a trouvé sa raison
« La rose est sans raison », sa racine est merveille."
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• En 1976, Boutang fut élu à la chaire de métaphysique de la Sorbonne (par 11 voix contre 6), précédemment occupée par Levinas; il l'occupa jusqu'en 1986. Si plusieurs universitaires de gauche (Pierre Bourdieu, Jacques Derrida, Pierre Vidal-Naquet) se discréditèrent en protestant contre cette élection, d'autres personnalités s'honorèrent, au contraire, en blâmant leur "pétition" : Maurice Clavel, Jean-François Kahn ainsi que... L'Humanité ! Et Levinas déclara à des étudiants qui vinrent le voir pour protester contre la venue de Boutang : "Mais, vous avez là un Maître..."
• Dans son désire de rénover et rajeunir le royalisme, Boutang fonda l'hebdomadaire La Nation française, dont le premier numéro parut le
Son objectif était de rénover et rajeunir le royalisme, l'adaptant aux réalités nouvelles de l'après-guerre, en restant fidèle absolument à Charles Muaurras et en rejetant tout aussi absolument l'antisémitisme : l'une de ses "formules" était : "Être à l’abri de Sartre" et des "entrepreneurs en nihilisme..."
Boutang sut réunir - dans cet hebdomadaire qui fit honneur à la pensée française et au royalisme - une belle pléiade autour de lui, dont : Pierre Andreu, Philippe Ariès, Emmanuel Beau de Loménie, Antoine Blondin, Jean Brune, Gilbert Comte, , Pierre Fresnay, Raoul Girardet, Daniel Halévy, Roland Laudenbach, Jean de La Varende, François Léger, le duc Antoine de Lévis-Mirepoix, Gabriel Marcel, Henri Massis, Gabriel Matzneff, Jules Monnerot, Roger Nimier, Louis Pauwels, le Colonel Rémy, Michel de Saint Pierre, Philippe de Saint Robert, Louis Salleron, Gustave Thibon, Pierre Varillon, Vladimir Volkoff...
La principale "intelligence" qui ne rejoignit pas La Nation française fut celle de Pierre Debray, un espoir du Parti communiste, d'abord, "retourné" par Boutang lui-même, qui le convertit au catholicisme et à la royauté. Boutang en fut surpris, et déçu. Probablement, venu du Parti communiste, Debray (de son vrai nom Sadi Couhé) avait-il gardé un vieux fond/réflexe stalinien de fidélité au "Parti" !...
Elle vous parlera - entre autres choses... - de la plus grande escroquerie "démocratique" de tous les temps avec la pseudo élection" de la Convention par dix pour cent de la population, seulement masculine, les femmes ne votant pas, ce qui nous donne... à peine cinq pour cent de la population totale du pays !
Mais aussi elle rappelle la naissance de Philippe, titré duc d'Orléans, second fils de Louis XIII : il est à l'origine des actuels représentants de la Famille de France : le prince Jean, Comte de Paris et son frère, le prince Eudes.
Une bonne occasion pour ceux qui mélangent tout - ou qui sont dans l'ignorance, tout simplement... - de présenter au public le descendant direct d'Henri IV et de Louis XIII...
1996 : Jean-Paul II aux cérémonies du 1.500ème anniversaire du baptême de Clovis
1356 : Désastre de Poitiers
Vaincu par les Anglais, le roi Jean II le Bon est encerclé, dans les plaines de Maupertuis, en compagnie de son troisième fils, Philippe le Hardi ("Père, gardez-vous à droite; père, gardez-vous à gauche...").
Emmené prisonnier à Londres, le roi y restera quatre années. Il sera ainsi, après Saint Louis, le deuxième roi de France à être fait prisonnier (voir l'Éphéméride du 11 février).
C'est pendant la lieutenance de son premier fils, le Dauphin Charles (futur Charles V), qu'aura lieu la tentative révolutionnaire d'Étienne Marcel : le Dauphin, prisonnier de fait des révolutionnaires, se résoudra à quitter la ville, pour mieux y revenir, en vainqueur, cette fois (voir l'Éphéméride du 21 mars).
D'Alesia au Millénaire de la cathédrale de Strasbourg elle vous parlera - entre autres choses encore... - de Jacques Bainville, élevé au grade de Chevalier de la Légion d'honneur, et de Pierre Boutang, à l'occasion de l'anniversaire de sa naissance...
2015 : Début des trois jours de festivités du Onzième centenaire de la Dynastie des Bourbons...
Le prince Charles-Henri de Lobkowicz a souhaité réunir des représentants de tous les Bourbons du monde, à cette occasion, dans leurs terres ancestrales du Bourbonnais, près de Bourbon-l'Archambault, à Souvigny, Besson et dans le château de Bostz : plusieurs fois cousin des Bourbons-Orléans, actuels représentants de la Famille de France, le prince a donc reçu des membres de toutes les branches de cette prolifique famille, depuis les Yougoslaves (prince Michel de Yougoslavie) et les Habsbourgs (son altesse impériale et royale l’Archiduc Carl Christian) jusqu'aux Brésiliens et aux Bourbons d'Espagne (prince Luis-Alfonso et Prince Francisco de Bourbon, duc de Séville et représentant du roi d’Espagne Felipe VI)...
C'est autour de Bourbon-l'Archambault que s'est construit le duché de Bourbon, au coeur de la France, en Auvergne : ici, le Bourbonnais dans ses limites du XVIIIème siècle, et les communes et départements et actuels...
1180 : Mort de Louis VII, Philippe Auguste roi de France...
Louis VII avait accédé au pouvoir à l'âge de 16 ans, et était un homme extrêmement religieux : sa femme, Aliénor d'Aquitaine, le surnommait "le moine".
Il démontra sa foi en participant activement à la deuxième Croisade et en s'affirmant tout au long de sa vie comme le protecteur de l'Église. Mais il n'oublia pas pour autant les intérêts de la dynastie capétienne.
En prenant systématiquement le parti de l'Église contre les seigneurs abusifs, il réussit à affermir son autorité dans tout le royaume et même à agrandir le domaine en direction de la Bourgogne et de l'Auvergne. Comme ses prédécesseurs, Louis VII a contribué à l'affaiblissement du pouvoir féodal.
La France s'enrichit sous son règne, l'agriculture se transforme et gagne en productivité, la population augmente, le commerce et l'industrie se développent, une véritable renaissance intellectuelle apparaît, et le territoire se couvre de châteaux forts construits en pierre.
En plus de tout le reste, elle vous parlera de la visite de Jean-Paul II en France, pour le 1.500ème anniversaire du baptême de Clovis, et de la façon discourtoise et honteuse dont Chirac, à l'époque premier personnage de la Nouvelle Religion Républicaine hélas au pouvoir en France, reçut le Souverain Pontife.
On vit sur les écrans le visage navré de celui-ci alors que le président - laïcard jusqu'au bout des ongles - débitait sa litanie partisane et sectaire à l'extrême...
Mais elle vous racontera aussi la "vengeance" de Jean-Paul II un peu plus tard : une "vengeance" toute en humour et spiritualité, puisqu'elle consista... à revenir en France, un an après, pour les Journées mondiales de la jeunesse, et à réunir un million et demi de jeunes à Longchamp !