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Éphémérides - Page 8

  • Éphéméride du 7 février

    Écu de Robert de Clermont, aux origines de la Maison de Bourbon

     

    1317 : Mort de Robert de Clermont, aux origines de la 3ème maison de Bourbon, aujourd'hui Famille de France... 

     

    7 fevrier,françois premier,le havre,normandie,salamandre,henri iv,lyonPendant plusieurs siècles, le titre de Maison de Bourbon fut porté par celles et ceux qui possédaient la seigneurie de Bourbon l'Archambault et du Bourbonnais, ensuite appelée Duché de Bourbon, dans le nord de l'Auvergne, coeur de l'ancienne province du Bourbonnais.

    Il y eut d'abord deux premières familles de Bourbon, qui s'éteignirent assez rapidement et n'eurent jamais une grande importance, avant que le titre de sire de Bourbon n'entrât dans la famille des Capétiens directs, par le mariage de Robert de Clermont avec Béatrice de Bourgogne, dernière héritière de la deuxième famille propriétaire du duché :

    la première famille de Bourbon, qui s'éteignit du côté des mâles en 1171, puis du côté des femmes en 1216; par le mariage de la dernière descendante de cette famille, Mahaut de Bourbon, avec Guy de Dampierre, la seigneurie de Bourbon passa à une branche de la famille de Dampierre, en 1196;

    • fondant la deuxième famille de Bourbon, le fils de Guy de Dampierre et de Mahaut de Bourbon, Archambaud VIII, ajouta le nom (et les armes) de sa mère à ceux de son père; mais cette Maison de Bourbon-Dampierre s'éteignit à son tour assez rapidement : du côté des mâles, en 1249 puis, du côté des femmes vers 1287. Par le mariage de la dernière héritière de cette famille, Agnès de Bourbon-Dampierre (morte vers 1287), avec Jean de Bourgogne, la seigneurie de Bourbon passa à leur unique enfant, leur fille Béatrice de Bourgogne. C'est cette dernière qui fit entrer le nom et titre de "Bourbon" dans la famille capétienne;

    • fondateur, par son mariage avec Béatrice de Bourgogne, de la 3ème famille de Bourbon, Robert de Clermont était le dixième et avant-dernier des onze enfants de Louis IX (futur saint Louis) et Marguerite de Provence, et leur sixième et dernier garçon; il fut reconnu sire de Bourbon en 1283, possédant la terre de Bourbon par "le droit de la femme" ("de jure uxoris").

    Cette troisième Maison de Bourbon accédera au trône de Navarre en 1555, puis au trône de France en 1589, avec Henri IV.

    La famille que fonda Robert de Clermont est donc ainsi, aujourd'hui encore, la Famille de France, et elle essaima également à l'étranger : Espagne, Parme, Naples (ou Sicile), et - par les femmes, et le jeu des alliances matrimoniales - Belgique, Luxembourg, Brésil... 

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    Forteresse de Bourbon l'Archambault :

    http://www.forteressebourbon.fr/

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  • Dans notre Ephéméride de ce jour : le 6 février 34...

    1934 : Manifestation antiparlementaire

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    La Une de L'Action française du mardi 6 février 34 

     

    La manifestation se terminera par de violents incidents, sur la Place de la Concorde, entre des Ligues Patriotes, les Camelots du roi (ci dessous) et des anciens combattants, d'une part, les forces de l’ordre, d'autre part : bilan, 16 morts, 2.300 blessés.

    Fusillé le 6 février 1945, au Fort de Montrouge, par une sinistre Épuration qui ne fut rien d'autre qu'une vulgaire "re-Terreur" (pour reprendre l'expression de Léon Daudet), c'est à eux que pensera Brasillach, dans les derniers jours de sa vie :

     

              "Les derniers coups de feu continuent de briller 

              Dans le jour indistinct où sont tombés les nôtres. 

              Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ? 

            Je pense à vous ce soir, ô morts de Février."

     

    • Du même Brasillach,  ce court extrait d'un roman inachevé, Les captifs :

    brasillach_6234.pdf 

     

    Qu'on l'admire - en nourrissant des regrets perpétuels sur son échec - ou qu'on le voue aux gémonies, "le 6 février" 1934 est devenu comme une sorte de mythe, dans l'imaginaire politique collectif français.

    A ce titre, cet événement demande quelques explications, et une mise en perspective historique, afin d'avoir une vision juste des choses, loin du folklore ou des malentendus; ce que permet la limpide "explication" de l'échec du 6 février par Maurice Pujo; et ce qui ramène à la problématique centrale et fondamentale de l'Action française, depuis sa création...

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    La "Une" du Mardi 9 Janvier 34...

     

    L'origine immédiate du "6 février" fut l'Affaire Stavisky, qui débuta en décembre 1933 : ci dessus, la Une de L'Action française du 9 janvier 34; voir aussi l'Ephéméride du 8 janvier)...

    Mais son origine lointaine est, bien évidemment, la "conspiration à ciel ouvert" que représenta l'Action française, dès que Maurras eût transformé ce tout jeune groupe en un mouvement royaliste, dont le but affiché était d'abattre la République et de ré-instaurer la Royauté.

    S'il y a bien une chose que Maurras a voulu ardemment - et toute l'Action française avec lui - c'est bien cette ré-instauration de la Royauté, a laquelle il consacra toute sa vie, jusqu'à l'extrême fin de celle-ci, d'une grandeur qui touche au sublime dans son ignominie : Pierre Boutang en témoigne...

    Mais, malheureusement, aussi bien avant la première Guerre qu'après, le sort lui fut contraire, et il ne lui fut pas donné de voir son combat aboutir, le combat de toute une vie...

    1AAAA.jpgAu début, Maurras et toute l'Action française, mais aussi tous les esprits lucides de l'époque (les toutes dernières années du XIXème siècle et les premières du XXème) savaient très bien que la guerre avec l'Allemagne menaçait, et qu'il fallait donc "faire le Roi" avant cette guerre, pour, justement, l'éviter (ci contre Philippe VIII, qui aurait été "ce roi", "le grand roi qui a manqué à la France", comme l'écrivit Maurras, le jour où il mourut...) : les Allemands nous avaient écrasé en 1870, en nous arrachant l'Alsace-Lorraine, mais ils constataient avec inquiétude que la France se relevait bien vite - trop vite, à leur gré... - de cette cuisante défaite, et l'entourage de l'empereur d'Allemagne, et l'empereur Guillaume II lui-même, voulaient "finir le travail", en anéantissant définitivement la France : ce n'était un secret pour personne. D'où la politique agressive de l'Allemagne vis-à-vis de la France, qui aboutit au renvoi de Delcassé, un bon ministre qui, prévoyant la guerre, chercha par tous les moyens - pour la guerre qui venait - les alliés qui avaient manqué à la France dans la guerre précédente, en 1870.

    La République renvoya Delcassé, suite à l'intimidation allemande : de ce moment-là, explique Bainville, date la décision de l'empereur de nous déclarer la guerre - ce qu'il fera en 1914 - puisque, voyant le Pays légal français céder devant ses menaces, il fut persuadé que tout lui était possible et permis (le même Pays Légal qui réitérera son erreur vingt ans après en cédant constamment devant Hitler, jusqu'à ce qu'il soit trop tard)...

    On sait comment finirent les choses, il ne fut pas possible de "faire le Roi" et l'Action française fut prise dans la tenaille de l'Union sacrée, d'où elle sortit auréolée d'un grand prestige, mais décimée, et d'où, surtout, la République sortit définitivement consolidée (dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet, voir les dix photos consacrées à cette période, à partir de "L'AF cherche à empêcher "la guerre qui vient" (I)" et les neuf suivantes...)

    1AAAAA.jpgAprès la Victoire, l'Action française fit, de nouveau, tout ce qu'elle pût pour renverser "le Régime". Mais les temps avaient changé. Si, avant la Grande Guerre - en sus de la résistance acharnée du Pays légal républicain à l'entreprise de renversement du Régime - l'ennemi principal était extérieur et allemand (ci contre Guillaume II, qui nous déclara la guerre en 14), après la guerre, et suite à la révolution bolchévique de 1917, l'illusion religieuse et quasi mystique de la croyance en la Révolution allait connaître un développement fulgurant, entraînant l'adhésion de millions de gens à travers le monde, et aussi, bien sûr, en France : ainsi, le 6 février déclencha, par réaction, d'immenses manifestations de gauche, bien plus puissantes - en nombre de participants - que celles des Ligues patriotes, avant et jusqu'au 6 février, et ces immenses manifestations aboutirent au Front Populaire, et à son triomphe électoral, hélas.

    1AAAAAA.jpgPar ailleurs, deux autres points majeurs sont à prendre en considération : si l'Action française voulait effectivement renverser "le Régime", telle n'était pas la volonté de toutes les Ligues, et notamment des Croix de Feu, du colonel de la Roque, qui, le soir du 6 février, au lieu de rejoindre l'Action française, donnèrent un ordre de dispersion (voir le secret du chef.jpg)... 

    Et surtout, les sanctions vaticanes de Pie XI, aussi injustes qu'insensées, contre une Action française qui menait alors ce que l'on peut qualifier de croisade contre l'hitlérisme naissant outre-Rhin...

    Si l'on ajoute, donc, ces trois éléments :

    - la "trahison" que représentèrent les injustes sanctions vaticanes,

    - l'importance numérique considérable des Français acquis à la mystique révolutionnaire, alors en plein essor,

    - et la "non-union", sur le fond, sur les buts à atteindre, de ce que l'on regroupe trop facilement sous le vocable de "Ligues patriotes", on comprend bien, rétroactivement, que le coup de force, ce jour-là, 6 février 1934, était impossible...  

     

      "le 6 février", à travers les "Actualités" de l'époque...

     http://www.dailymotion.com/video/x4434h_6-fevrier-1934-dispositif-policier

              

     Deux photos des Camelots du Roi...

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        ...et les deux Unes - évidemment contradictoires - de l'Action française et du Populaire, du lendemain, 7 février :

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : deux documents d'importance...

    I :

     

    2008 : Parution du "Aristote au Mont Saint-Michel"

     

     Pour en avoir un résumé rapide, mais complet, voir, dans notre Album  Racines (II) : Le Mont Saint Michel..., les photos n° 5 et 6, "Le scriptorium (1/2) : lieu de transmission", et "Le scriptorium (2/2) : lieu de transmission".

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    II :

     

    2019 : Philippe de Villiers règle leur compte à Jean Monnet et Robert Schuman...

     

    Avec le talent qu'on lui connaît, Jacques Trémolet de Villers a brillamment rendu compte, dans nos colonnes, de cet ouvrage magistral, dans lequel Philippe de Villiers brise les tabous entourant ces deux prétendus "pères de l'Europe", dont l'oeuvre aura été, en réalité, malfaisante et pernicieuse dès ses origines, et dans son esprit et son essence même :

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/04/05/l-ouvrage-des-mechants-demeure-perissable-6141797.html

    Présentation de l'éditeur :

    À la fin d’une conversation qui roulait sur la "construction européenne", l’ancien ministre des Affaires étrangères du général De Gaulle, qui savait tout sur tout le monde, laissa tomber d’un air entendu : "Philippe, il vous suffira de tirer sur le fil du Mensonge et tout viendra…"
    Des décennies plus tard, en y consacrant un temps discret et beaucoup d’ardeur, bénéficiant par ailleurs de complicités au plus haut niveau des arcanes de l’Europe, Philippe de Villiers décide de tirer sur le fil.
    Alors tout est venu.
    Il a mené ses recherches jusqu’au bout du monde, à Stanford, à Berlin, à Moscou et partout où pouvaient se trouver des documents confidentiels récemment déclassifiés. Et les archives ont parlé. Elles ont livré des secrets dérangeants.
    L’envers de l’Europe est apparu. Ce n’est pas du tout ce qu’on nous avait dit.
    De ce travail d’enquête, Philippe de Villiers a fait un livre de révélations sur le grand Mensonge. Il a résolu de publier les preuves. Elles sont accablantes. Tout y passe : les Mémoires apocryphes, les dollars, la CIA, les agents, le passé qu’on efface, les allégeances qu’on dissimule, les hautes trahisons.
    Le récit est parfois glaçant. Mené au rythme d’une enquête haletante, il se lit comme un polar. On n’en ressort pas indemne. C’est la fin d’un mythe : ils travaillaient pour d’autres et savaient ce qu’ils faisaient, ils voulaient une Europe sans corps, sans tête et sans racines. Elle est sous nos yeux.

     

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  • Éphéméride du 6 février

     6 février 1934, Place de la Concorde...

     

     

     

    1711 : Succès complet de l'expédition de Rio de Janeiro menée par Dugay-Trouin 

     

    De François Bluche, Louis XIV (Fayard), pages 825 à 827 : 

    6 fevrier,louis xvi,insurgents,independance americaine,franklin,vergennes,turgot,bainville,la fayette,rousseau,rochambeau,camelots du roi,6 fevrier 1934"...À plus large échelle s'inscrit à l'actif des marins français la fameuse expédition de Rio de Janeiro (1711). Elle a affirmé la gloire de Dugay-Trouin, instigateur et exécutant d'un plan hardi, mais eût été impossible sans l'accord essentiel du Roi, le soutien chaleureux du comte de Toulouse, amiral de France, voire la bougonne mais indispensable collaboration du ministre Pontchartrain.

    Le prétexte de l'expédition est vite trouvé : l'assassinat par les portugais à Rio du capitaine de frégate Jean-François Duclerc. Le motif a été longuement mûri par l'armateur malouin depuis 1706 : faute de pouvoir intercepter en plein océan la flotte annuelle qui apporte à Lisbonne les métaux précieux du Brésil - le Brésil est colonie lusitanienne, mais depuis le traité de Methuen de 1703, le Portugal lui-même ressemble à une colonie britannique -, Dugay souhaite atteindre la précieuse flotte à son point de départ, à Rio.

    Il s'agit de renouveler l'exploit réalisé en 1697 par Pointis et Ducasse contre Carthagène des Indes... (voir l'Éphéméride du 6 mai au sujet de Pointis, et l'Éphéméride du 1er juin, au sujet de Ducasse).  

     

    http://www.herodote.net/21_septembre_1711-evenement-17110921.php

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpgAux origines de la Maison de Bourbon :

    Robert de Clermont est le dixième et avant-dernier des onze enfants de Louis IX (futur saint Louis) et Marguerite de Provence, et leur sixième et dernier garçon.

    Il est surtout le fondateur de la troisième Maison de Bourbon, aujourd'hui représentée par le Prince Jean, Comte de Paris et son fils, le Dauphin Gaston...

    lafautearousseau

  • Dans notre Éphéméride de ce jour... Et "ils" ont fait condamner Maurras en 45 !

    1953 : L'Humanité ose glorifier Staline, décédé...

     

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    Et pourtant !

    Pourtant, tout le monde "savait".

    Et dès les débuts, dès la prise du pouvoir par Lénine, dès les premières années, puis, plus encore, après la prise du pouvoir par Iossif  Vissarionovitch Djougachvili, qui s'est appelé lui-même 'l'homme d'acier" ("Staline", en russe), tout le monde savait ce qui se passait en U.R.S.S. : le plus terrible despotisme de toute l'histoire de l'humanité, assis sur la Terreur comme son modèle, dont il se voulait la quintessence : la Révolution française.

    Pillages, exécutions de masse, internements dans les goulags, asservissements, famines et assassinats de masse : voilà le bilan de l'idéologie la plus meurtrière du monde (au bas mot, cent vingt millions de victimes), qui aura terrorisé et asservi la Russie pendant soixante-dix ans, l'Europe de l'Est pendant près de cinquante ans, et se sera étendue à près d'un quart du globe en asservissant une part de l'Asie (Chine, Viet-Nam...).

    Le Parti Communiste Français ne pouvait évidemment pas ignorer tout cela, et pourtant il a exprimé son "deuil" et son "immense amour" pour "le grand Staline" !

    Il est vrai qu'il y avait là - dans l'odieux - une logique impeccable : en 1939, la même Humanité avait été interdite de parution parce qu'elle soutenait... le pacte Germano-Soviétique de non-agression signé entre Hitler et Staline (voir notre Éphéméride du 25 août).

    Clandestine dès lors,  L'Humanité alla même, un an plus tard, jusqu'à célébrer la paix avec Hitler : voir l'Éphéméride du 28 août.

    Meilleurs tacticiens, car plus roués, que les royalistes d'Action Française - et, surtout, aidés en tout et massivement par un Staline et un Komintern alors au faîte de leur puissance... -  les communistes réalisèrent le prodige, à la fin de la guerre, d'accaparer presque la Résistance et, en tous cas, de faire régner une re-Terreur, baptisée Épuration (!), de briser le mouvement royaliste, de le spolier de son imprimerie ultra-moderne (volée par le PCF) au nom de l'inique Dévolution des Biens de presse (voir l'Éphéméride du 11 mai) et de faire condamner Maurras pour "intelligence avec l'ennemi" (voir notre Éphéméride du 28 janvier) alors que, dès les premiers jours du conflit, l'Action française fut à la pointe du combat anti-nazi : c'était le triste temps où les premiers "collabos" faisaient condamner les premiers résistants !...

     
    On lira à ce propos, dans l'Éphéméride du 11 mai, la note consacré à la Dévolution des Biens de presse, c'est-à-dire la spoliation de L'Action française par cette "re-Terreur" que fut la sinistre Épuration, pour reprendre l'expression de Léon Daudet...

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     Ignominie, abjection : comme le dit si bien Chateaubriand, "Il est des temps où il ne faut dispenser le mépris qu'avec parcimonie, vu le grand nombre de nécessiteux" !...

  • Éphéméride du 5 février

    1679 : La Franche-Comté devient française (ici, la Citadelle de Besançon)

     

     

     

     

    1404 : Naissance de Gilles de Montmorency-Laval, dit Gilles de Rais 

     

    Il fut Maréchal de France, glorieux et vaillant compagnon d'arme de Jeanne d'Arc, avant de déchoir, et de devenir... Barbe-bleue ! 

    GillesDeRais.jpg

    http://www.philophil.com/philosophie/mal/figures/rais/Gilles_de_Rais.htm 

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    Le château de Gilles de Rais

     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg1953 : L'Humanité ose glorifier "le grand Staline" et appelle à un "Vel'd'hiv de deuil"...

    Et pourtant !

    Pourtant, tout le monde "savait".

    Et dès les débuts, dès la prise du pouvoir par Lénine, dès les premières années, puis, plus encore, après la prise du pouvoir par Iossif  Vissarionovitch Djougachvili, qui s'est appelé lui-même 'l'homme d'acier" ("Staline", en russe), tout le monde savait ce qui se passait en U.R.S.S. : le plus terrible despotisme de toute l'histoire de l'humanité, assis sur la Terreur comme son modèle, dont il se voulait la quintessence : la Révolution française.

    Mais, aujourd'hui, le moribond Parti communiste français et ce qu'il lui reste d'aveugles volontaires a toujours pignon sur rue, alors que Maurras, qui a toujours servi les intérêts supérieurs du Pays est condamné et ostracisé : ainsi va l'Histoire officielle d'un Système né dans la violence terroriste et le mensonge, et qui se perpétue par le mensonge : le chaos figé des conservateurs du désordre, a succédé au chaos explosif des révolutionnaires (Gustave Thibon)...

    lafautearousseau

  • Éphéméride du 4 février

    1944 : Création de l'Antigone, d'Anouilh

     

     

     

     

     

    1575 : Naissance de Pierre de Berulle 

     

    4 fevrier,antigone,jean anouilh,maurras,grèce,mythologie,cadmos,oedipe,résistance,collaboration,créon,pétain,thèbes,berulleCardinal, ministre, diplomate, c'est lui qui fonda, le 11 novembre 1611, l'Oratoire de France, dans le but de restaurer la sainteté du sacerdoce. Il s'agissait, dans son esprit, de créer "une société de prêtres, sans obligation de voeux, où l'on tendra de toutes ses forces à la perfection sacerdotale, pour en exercer toutes les fonctions et pour former à la piété ceux qui y aspirent".

    Parmi les oratoriens "célèbres", on relèvera cependant Louis-Antoine de Saint-Just, Billaud-Varenne (le théoricien de la Terreur), Pétion (Girondin régicide), Joseph Le Bon (le guillotineur d'Arras, prêtre défroqué), et Joseph Fouché le "noyeur-canonneur" de Lyon (qui, lui, ne fut pas prêtre).

    Balayée par la Révolution, que certains de ses membres ont si bien servi, la Congrégation fut refondée en 1852, mais dut quitter la France après la séparation de l'Église et de l'État, jusqu'en 1920, où elle put de nouveau y exercer ses activités (ci dessus : Pierre de Bérulle, par Philippe de Champaigne). 

    http://www.oratoire.org/ 

     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : sur Keynes et le Président Wilson, deux anglo-saxons malfaisants...

    1924 : Mort du président Woodrow Wilson, utopiste naïf et malfaisant...

     
    Elle est bien longue, la cohorte de ces rois ou chefs d'État, chefs de guerre ou puissant de tous ordres qui ont eu, au fil des siècles, une influence néfaste pour la France sur le cours des événements; qui ont pesé de tous leur poids pour nous accabler; qui sont responsables de bien de nos malheurs et dont l'action a été malfaisante en tous points, si l'on considère nos intérêts majeurs, voire vitaux.
     
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    Parmi ces êtres, malfaisants pour nous, le président des États-Unis Woodrow Wilson (ci contre) - qui devait connaître une fin sans gloire, et même pitoyable, six mois après (mais six mois trop tard !) fut sans conteste l'un des pires...
     
    Au mépris de la lucidité politique la plus élémentaire, il s'acharna à empêcher la France victorieuse (mais à quel prix ! : un million cinq-cent mille jeunes Français, "couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue") de récolter le fruit de sa victoire : l'Allemagne ne fut pas démembrée (son unité "forcée" par Bismarck, de la façon que l'on sait, n'avait que quarante-huit ans...); elle ne fut pas envahie, et ne vit pas son territoire un tant soit peu abîmé, elle qui avait saccagé, quatre années durant, quatorze départements français; elle garda ses forces intactes, la rive gauche du Rhin ne fut pas la barrière qu'elle devait devenir entre elle et nous : soit par l'indépendance accordée aux divers séparatismes rhénans, soit par toute autre forme d'organisation qui l'aurait retiré de l'administration directe de la Prusse, pour la placer dans un état de fait où elle aurait été ouverte à nos influences...
     
    3 fevrier,philippe auguste,paris,esther,racine,boileau,lully,phedre,louis xiv,simone weil,thibon,mauriac,stoffletEn agissant de la sorte; en imposant avec les autres anglo-saxons - comme Keynes, ci-contre - sa vision angélique des choses (mais, "qui veut faire l'ange fait la bête", comme le dit Pascal...) Wilson est directement cause - vingt ans après - de l'arrivée au pouvoir du nazisme, de la Seconde Guerre mondiale et de toutes les atrocités qu'elle a générées.
    Certes, des Français ont prêté la main, par aveuglement, idéologie et anticatholicisme primaire, à ces folies Wilsoniennes : au premier rang desquels Clemenceau, Briand et tant d'autres membres du Pays légal...
    Il n'empêche : en ce qui concerne la France et les Français, le président Woodrow Wilson reste, à tout jamais, l'un des hommes les plus funestes qui aient été...
     
     
     
    Et, sur l'action néfaste, elle aussi, de Keynes, voir l'Éphéméride du 24 avril
  • Éphéméride du 3 février

    1190 : Philippe Auguste désigne les 6 membres du premier Conseil municipal de Paris  

     

    Ces échevins, pour rappeler la dépendance de leurs activités au trafic fluvial de la Seine, adoptent pour devise "Fluctuat nec mergitur" ("il est balloté, mais non submergé"), ainsi qu'un blason orné d'un bateau aux couleurs rouge et bleu. 

     

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  • Éphéméride du 2 février

    Georges Mathieu, "Les Capétiens partout" (1954, au Centre Georges Pompidou)

     

     

    13 mars,germain pilon,renaissance,francois premier,henri ii,saint denis,jean goujonIl y a treize jours, dans l’année, pendant lesquels il ne s’est pas passé grand-chose, ou bien pour lesquels les rares événements de ces journées ont été traités à une autre occasion (et plusieurs fois pour certains), à d'autres dates, sous une autre "entrée".

    Nous en profiterons donc, dans notre évocation politico/historico/culturelle de notre Histoire, de nos Racines, pour donner un tour plus civilisationnel  à notre balade dans le temps; et nous évoquerons, ces jours-là, des faits plus généraux, qui ne se sont pas produits sur un seul jour (comme une naissance ou une bataille) mais qui recouvrent une période plus longue.

    Ces jours creux seront donc prétexte à autant d'Évocations :  

    1. Essai de bilan des Capétiens, par Michel Mourre (2 février)

    2. Splendeur et décadence : Les diamants de la Couronne... Ou : comment la Troisième République naissante, par haine du passé national, juste après avoir fait démolir les Tuileries (1883) dispersa les Joyaux de la Couronne (1887), amputant ainsi volontairement la France de deux pans majeurs de son Histoire (12 février)

     3. Les deux hauts lieux indissociables de la Monarchie française : la cathédrale Notre-Dame de Reims, cathédrale du Sacre, et la Basilique de Saint-Denis, nécropole royale. I : La cathédrale de Reims et la cérémonie du sacre du roi de France (15 février)

     4. Les deux hauts lieux indissociables de la Monarchie française : la cathédrale Notre-Dame de Reims, cathédrale du Sacre, et la Basilique de Saint-Denis, nécropole royale. II : La basilique de Saint-Denis, nécropole royale (19 février)

     5. Quand Le Nôtre envoyait à la France et au monde le message grandiose du Jardin à la Française (13 mars)

     6. Quand Massalia, la plus ancienne ville de France, rayonnait sur toute la Gaule et, préparant la voie à Rome, inventait avec les Celtes, les bases de ce qui deviendrait, un jour, la France (11 avril)

     7. Quand Louis XIV a fait de Versailles un triple poème : humaniste, politique et chrétien (28 avril)

     8. Les Chambiges, père et fils (Martin et Pierre), constructeurs de cathédrales, élèvent à Beauvais (cathédrale Saint-Pierre) le choeur ogival le plus haut du monde : 46 mètres 77 ! (4 mai)

     9. Quand la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais a reçu, au XIIIème siècle, son extraordinaire vitrail du Miracle de Théophile (28 mai)

     10.  Quand Chenonceau, le Château des Dames, à reçu la visite de Louis XIV, âgé de douze ans, le 14 Juillet 1650 (26 juillet)

     11. Le Mont Saint Michel (11 août)

     12. Quand François premier a lancé le chantier de Chambord (29 septembre)

     13. Quand Léonard de Vinci s'est installé au Clos Lucé (27 octobre) 

     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg Pour les amateurs d'art : Jean Goujon...

    Pour ceux qui veulent comprendre les tenants et les aboutissants de ce qui s'est passé en 1918, et pourquoi et comment la Victoire a été perdue pour nous : la mort de Woodrow Wilson, l'un des hommes les plus malfaisants qui aient été, l'un de "nos chers alliés anglo-saxons" (!) qui nous a le plus et, hélas, le mieux empêché de récolter les fruits politiques de notre victoire militaire en 1918...

    Enfin, le splendide poème Où suis-je, écrit par Maurras juste après son inique condamnation; un poème qui, par la grandeur d'âme qu'il découvre, place Maurras dans la lignée de Socrate...

    lafautearousseau

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : dans L'Action française, Léon Daudet annonce la guerre avec Hitler...

    1933 : Léon Daudet annonce la guerre avec Hitler...

     

    1A.jpgEn première page de L'Action française, ce 1er février 1933, Léon Daudet met en garde contre l'ancien putschiste de Munich, devenu légalement et au gré de la logique démocratique, Chancelier d'Allemagne.

    Sous le titre Hitler et l’œuvre de Briand, l'ancien député royaliste de Paris alerte ses lecteurs devant le péril qui se précise :

    "...Voici Hitler dans le fauteuil de Bismarck. Le "chef de bande" du Petit Parisien, le "peintre en bâtiment" du Journal, le "maboul" du Matin est aujourd'hui, avec son programme guerrier, le maître absolu, en l'absence du Kronprinz, d'un pays de soixante-dix millions d'habitants, qui ne rêve que plaie et bosse. Les bonnes gens de chez nous ne se doutent pas qu'ils ne sont plus séparés d'une guerre d'extermination que par une feuille de papier à cigarette..."

     

    1AA.jpgLa même année, un peu plus tard, en novembre, c'est Jacques Bainville qui alertera, dans son Journal, contre Hitler, et sera le premier à dénoncer les persécutions juives dans sa note du 9 novembre.

    Trois ans plus tôt, le 26 juin 1930, et dans son même Journal, Jacques Bainville dénonçait "l'énergumène", le "monstre", le "Minotaure"...

    L'Action française a fait tout ce qu'elle a pu. Elle a analysé, froidement, lucidement, la réalité. Elle a annoncé les conséquences tragiques des renoncements et des "nuées". Le Pays légal n'a pas voulu entendre, trahissant le pays qu'il avait la charge de servir; l'opinion publique a préféré le lâche assoupissement, et ne rien voir.

    On a eu les conséquences...

    Dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française", voir le numéro du 1er Février 1933 :

    Grandes "Une" de L'Action française : Léon Daudet annonce la guerre, au lendemain de l'arrivée au pouvoir (démocratiquement !) d'Hitler...

  • Éphéméride du 1er février

    1669 : Première représentation du Tartuffe (ici, à la Comédie française) 

     

     

     

    1328 : Mort de Charles IV, le Bel, fin des Capétiens directs  

     

    C'est la fin de la lignée des Capétiens directs, dont Bainville avait signalé l'exceptionnelle longévité en donnant pour titre au chapitre V de son Histoire de France : 

    Pendant 340 ans, l'honorable maison capétienne règne de père en fils 

    CHARLES IV.JPG
    Gisant de Charles IV - le dernier "Capétien direct" - et de sa femme, Jeanne d'Évreux, musée du Louvre

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