Dans notre Éphéméride de ce jour : quelle attitude envers l'Islam et les Musulmans ? Le Père de Foucauld répond...
1858 : Naissance de Charles de Foucauld
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1858 : Naissance de Charles de Foucauld
2005 : Mort de Vladimir Volkoff
Au Rassemblement royaliste des Baux de Provence, dont il fut plusieurs années durant l'un des orateurs les plus constants et les plus appréciés...
Voir nos 6 Grands Textes qui lui sont consacrés :
Du Roi (partie 1) : Du roi comme Père ; de la Reine.
Du Roi (partie 2) : De l'Héritier (ou : du Prince Royal).
Dans La république des Lettres, le jeudi 07 février 2008, Noël Blandin lui a consacré la petite notice suivante :
"Arrière petit-neveu du compositeur Tchaïkovsky, Vladimir Volkoff est né à Paris le 07 novembre 1932 de parents russes qui avaient quitté la Russie lors de la Révolution de 1917.
Après des études de lettres classiques à la Sorbonne et l'obtention d'un doctorat de philosophie de l'Université de Liège, Vladimir Volkoff sert comme officier de renseignement pendant la guerre d'Algérie avant de se consacrer à la littérature. Il compose plusieurs romans de Science-Fiction et d'espionnage tout en enseignant les langues française et le russe pendant plus de dix ans à Atlanta, aux États-Unis. Le grand public découvre l'écrivain en 1979 avec la sortie d'un roman d'espionnage intitulé Le retournement, histoire d'un espion soviétique manipulé qui se convertit à la religion orthodoxe. Le montage, "roman d'espionnage métaphysique" publié en 1982, lui vaut le Prix du roman de l'Académie française.
Farouchement slave souverainiste et anti-communiste, Vladimir Volkoff est l'auteur de nombreux autres romans, essais, documents, pièces de théâtre, biographies et même scénarios de bande dessinée, la plupart inspirés par le monde du renseignement, les services secrets, l'histoire russe, la désinformation, la manipulation et la guerre. Citons notamment, outre Le retournement et Le montage, Les humeurs de la mer (grande fresque en 4 volumes fondée sur son expérience algérienne), L'interrogatoire, Le bouclage, La Trinité du Mal (pamphlet sur Lénine, Trotski et Staline), Nouvelles américaines, Yalta, La Bête et le Venin, L'agent triple, Alexandre Nevski (BD dessinée par Paul Teng), La Désinformation, arme de guerre, Petite Histoire de la désinformation, Désinformation: flagrant délit et le Manuel du politiquement correct. Il a reçu en 1989 le Prix International de la Paix et en 1995 le Grand prix Jean Giono pour l'ensemble de son oeuvre.
Vladimir Volkoff est décédé le 14 septembre 2005 d'une rupture d'anévrisme, à l'âge de 72 ans."
À consulter également : Prière a Jeanne.pdf
Interview de Vladimir Volkoff sur France Culture.
(Enregistré le 7 novembre 1999, 49 minutes 9 secondes)
2005 : Mort de Vladimir Volkoff (ici, au Rassemblement royaliste des Baux de Provence)
1419 : À Sartène, naissance d'une tradition : le Catenacciu
Chaque Vendredi saint, le catenacciu (de "catena", qui signifie chaîne, en latin) effectue un Chemin de croix en pente à travers la ville, symbolisant la montée du Christ au Calvaire.
Le pénitent est vêtu d'une aube écarlate et d'une cagoule rouge; seul le curé de la paroisse connaît son identité.
Il porte une croix de 37 kilos en chêne massif, des chaînes d'un poids de 17 kilos aux pieds, sur un parcours de 1,8 km et doit tomber trois fois sur son chemin, à l'image du Christ.
Cette procession du Catenacciu date de l'arrivée sur l'île des moines franciscains et des Aragonais, en 1419, qui ont introduit les Chemins de croix dans la culture insulaire : aux XIVème et XVème siècles, le pape avait "confié", en effet, la Corse (et la Sardaigne) aux Aragonais, dans la lutte pour la Reconquête des terres chrétiennes sur l'Islam (voir l'Éphéméride du 15 mai sur l'origine du blason de la Corse).
La procession - conduite par la Confrérie de la Sainte-Croix - se déroulait jadis le 14 septembre, puis elle fut déplacée à la nuit du Vendredi saint, son caractère n'ayant pas été altéré et l'itinéraire à travers la ville étant demeuré le même.
http://infocatho.cef.fr/fichiers_html/cefpaques/rjcpqprocor.html
Entre autres choses, elle vous parlera du Père de Foucauld, et donne le document si précieux que l'on devrait mettre entre toutes les mains de ceux qui parlent de l'Islam "sans savoir" : sa Lettre à René Bazin, document éclairant s'il en est, écrit par quelqu'un qui était "au contact" de l'Islam, et qui savait de quoi il parlait...
À la différence de tant de gens qui se croient savants alors que leur ignorance n'a d'égale que leur naïveté, et qui ne cessent de nous rebattre les oreilles avec un Islam fantasmé, qui n'a jamais existé nulle part, alors qu'ils évitent soigneusement de nous parler de l'Islam réel et persécuteur dans la plupart des pays où il règne en maître : les chrétiens le savent bien, eux qui forment la première communauté persécutée au monde, et qui n'ont le choix qu'entre l'exil, la mort ou la conversion à l'Islam, alors qu'ils étaient les premiers habitants de tant de pays aujourd'hui "musulmans par le cimeterre"...
lafautearousseau
1515 : Victoire de Marignan
1077 : Consécration de l'Abbaye aux Hommes de Caen
Fondée par Guillaume le Conquérant en 1059, en même temps que l'Abbaye aux Femmes (les deux appartenant à l'Ordre bénédictin), la construction avait débuté en 1066. Les ressources apportées par la conquête de l'Angleterre expliquent la rapidité de la construction.
Entre autres choses, elle parle du grand martégal Gérard Tenque, fondateur de l'Ordre de Malte, à qui Charles Maurras, empêché par la mairie communiste d'honorer son compatriote sur une place ou rue de sa ville, résolut de le faire... dans son propre jardin, celui de sa "vieille maison que nul âge ne ride..."
Elle évoque aussi notre cher ami Vladimir Volkoff, que nous avons eu la chance d'écouter si souvent aux Baux de Provence, lors de nos Rassemblements royalistes, partageant avec lui non seulement la journée et les discours, mais aussi les chants de nos veillées du samedi soir, dans les grottes, autour des feux, auxquelles il participait avec un plaisir évident...
lafautearousseau
1940 : Découverte de la Grotte de Lascaux
1213 : Bataille de Muret
Cette bataille est une étape essentielle dans la formation de la France.
Ce jour-là, les Français du nord et du sud se livrent bataille à Muret, au sud de Toulouse. Le roi Pierre II d'Aragon s'est rangé aux côtés des méridionaux. Il vient de remporter un triomphe contre les musulmans en Andalousie - à Las Navas de Tolosa - l’année précédente (1212), sauvant ainsi l'Europe et la Chrétienté de l'invasion des Almohades du Maroc et de Mauritanie, ceux-ci formant la seconde vague de l'invasion musulmane, après la première, qui était entrée en Espagne, par Gibraltar, en 711. Les représentants les plus célèbres de cette première vague d'invasion furent les Almoravides, au XIème siècle, contre lesquels lutta le non moins célèbre Cid Campeador...
Pierre d'Aragon songe peut-être aussi à prendre une sorte de revanche historique, et à revenir sur un événement qui s'était passé sept siècles auparavant : la bataille de Vouillé, en 507 (voir l'Éphéméride du 25 mars), victoire par laquelle Clovis avait définitivement chassé les Wisigoth de la Gaule, donnant ainsi à ce qui allait devenir la France sa frontière naturelle des Pyrénées : une seconde grande victoire, dans le sud de la France cette fois, lui vaudrait de jouer un rôle d'arbitre au nord des Pyrénées aussi bien que dans la péninsule ibérique, et d'y ré-introduire une influence politique qui en avait été chassée depuis des siècles.
Mais son imprudence et ses erreurs tactiques font que - à l'inverse de ce qu'il espérait... - la bataille tourne au désastre pour lui et son allié, Raymond VI. Leur armée est anéantie, Pierre II est tué, Raymond VI se réfugie en Angleterre (ci-dessus, enluminure des Grandes Chroniques de France, XIVème siècle).
Entre autres choses, elle rappelle ce fait méconnu : en 1915, le vice-amiral Louis Dartige du Fournet a sauvé 4.085 Arméniens du Génocide...
Pendant la première Guerre mondiale, l'Empire Ottoman est l'allié de l'Allemagne et de l'Autriche. Il en profite pour régler ses comptes, à l'intérieur, avec sa très importante communauté arménienne, qu'il accuse de prendre part pour les Russes - chrétiens comme elle - dont elle serait, en quelque sorte, une cinquième colonne. Au moment des revers, l'accusation s'amplifie et les Jeunes Turcs - qui dirigent alors l'Empire - décident de faire d'une pierre deux coup : détourner la colère de l'opinion, face aux défaites, sur la minorité arménienne, et procéder ainsi à une purification ethno-religieuse...
lafautearousseau
909 : Fondation de l'Abbaye bénédictine de Cluny
C'est Guillaume le Pieux qui a voulu cette fondation : elle fut le centre de la réforme monastique en Occident et groupa dans sa mouvance jusqu'à 1.400 maisons, peuplées de 10.000 moines ("l'empire de Cluny").
Elle joua également un rôle important dans l'évolution artistique, son abbatiale (1088 - 1250) étant le chef d'oeuvre de l'art roman.
Détruite à la Révolution, comme tant d'autres joyaux de notre patrimoine, il ne reste aujourd'hui que moins de 10 % de ce qui fut, jusqu'à la construction de Saint Pierre de Rome, le plus grand édifice religieux de la chrétienté (ci dessous, reconstitution par images de synthèse).
La dernière messe y fut célébrée le 25 octobre 1791 (voir l'Éphéméride du 25 octobre)...
1524 : Naissance de Pierre de Ronsard
Le manoir de la Possonière, dans le Vendômois, où est né Ronsard
1668 : Création de L'Avare (ici, remarquablement joué par Louis de Funès)
1087 : Mort de Guillaume le Conquérant
1830 : Naissance de Frédéric Mistral
1239 : Première représentation du Miracle de Théophile, de Ruteboeuf
Si l'on connait relativement bien la vie même de Ruteboeuf, et en tous cas ses moments les plus importants, on ne dispose, curieusement de presqu'aucune date en ce qui le concerne. C'est dans l'exposé suivant - très intéressant malgré son aspect un peu austère - que l'on trouve la date du 8 septembre pour la première représentation publique, à Paris, sur le parvis de Notre-Dame, du Miracle de Théophile, oeuvre commandée au poète par l'évêque de la ville lui-même (ci contre, une partie du vitrail de la cathédrale de Beauvais, racontant le Miracle) :
http://books.openedition.org/pup/4481?lang=fr
On trouvera ce merveilleux vitrail, expliqué et commenté dans notre Ephémeride/Evocation du 28 mai :
Et, sur le lien suivant - très technique et sans intérêt pour le grand public et les non-spécialistes - un petit tableau, en haut à droite, qui donne accès à tous les textes de Ruteboeuf :
http://www.arlima.net/qt/rutebeuf.html
Bien sûr, pour le grand public, aujourd'hui, Ruteboeuf reste d'abord connu pour sa Griesche d'Hiver, ou Complainte Ruteboeuf (chantée ici par Léo Ferré) :
Que sont mes amis devenus
Que j'avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L'amour est morte
Ce sont amis que vent me porte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta
Avec le temps qu'arbre défeuille
Quand il ne reste en branche feuille
Qui n'aille à terre
Avec pauvreté qui m'atterre
Qui de partout me fait la guerre
Au temps d'hiver
Ne convient pas que vous raconte
Comment je me suis mis à honte
En quelle manière
Que sont mes amis devenus
Que j'avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L'amour est morte
Le mal ne sait pas seul venir
Tout ce qui m'était à venir
M'est advenu
Pauvre sens et pauvre mémoire
M'a Dieu donné, le roi de gloire
Et pauvre rente
Et droit au cul quand bise vente
Le vent me vient, le vent m'évente
L'amour est morte
Ce sont amis que vent emporte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta
7 septembre 2014 : Première sortie en mer pour la réplique de L'Hermione
1008 : Valenciennes, protégée de Notre Dame du saint Cordon
Cette année-là est dure pour les Valenciennois, décimés par la peste.
Un saint ermite, Bertholin, vivant retiré près des bords de l’Escaut, supplie la Vierge de secourir la ville. Marie lui demande alors de réunir tous les habitants sur les murailles. Elle leur apparaît et fait entourer la ville, par un ange, d’un cordon écarlate. La peste cesse aussitôt, et ceux qui l’avaient contractée sont guéris.
En guise de remerciement, les notables de l’époque s’engagèrent à organiser une procession chaque année, à la date anniversaire de ce miracle : le sept septembre. Aujourd’hui fixée au deuxième dimanche de septembre, le Tour du Saint Cordon est le plus ancien pèlerinage français: il a célébré ses mille ans en 2008.
Il y a, en fait, deux Tours : le premier, ou petit tour le matin; et le grand tour, l’après midi, dans toute la ville :
http://basiliquesaintcordon.valenciennes.fr/
Dans notre catégorie Patrimoine, Racines, Traditions, voir l'article Les mille et une processions de Notre-Dame du saint cordon de Valenciennes
Elle est consacrée à Rutebeuf, à Jacques Perret et... à Frédéric Mistral.
Vous pourrez écouter Léo Ferré chanter Ruteboeuf, et sa Griesche d'hiver ("Que sont mes amis devenus...") et vous y trouverez la troisième et dernière partie de notre évocation de Frédéric Mistral, chantre des Racines et de la Terre, des Traditions qui entourent l'homme et le protègent (comme des "frontières", dirait Régis Debray ?...), en même temps qu'elles l'ouvrent à l'universel car, comprenant combien sa petite patrie est belle, il comprend tout naturellement, dans le même mouvement d'amour et de respect envers la Création, qu'un Jaune, qu'un Noir, qu'un Indien... aime son pays, ses Racines, sa Culture, ses Traditions... exactement comme lui, le Provençal, les aime...
Oui, la Tradition ouvre à l'universel; oui, notre traditionalisme est un Humanisme...
lafautearousseau
Tombeau de Colbert à l'église Saint-Eustache de Paris, par Antoine Coysevox
1683 : Mort de Colbert
Chargé en premier lieu de veiller à la gestion des finances de l'État sous Louis XIV, Colbert, qui meurt à 64 ans, avait exercé peu à peu son pouvoir dans tous les domaines.
De Michel Mourre :
"...C'était un travailleur acharné, épris d'ordre et de méthode, un homme de cabinet, aux dossiers bien tenus, un fonctionnaire sérieux, incontestablement dévoué à l'État..."