UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Éphémérides - Page 6

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Gloire et honneur, le 1er Régiment étranger de cavalerie...

    1921 : Création du Premier Régiment étranger de Cavalerie à Sousse (Tunisie)
     

    8 mars,napoléon iii,saint germain en laye,dame de brassempouy,musée d'archéologie nationale,roissy charles de gaulle,berlioz,paléolithique,préhistoire

    Insigne porté, sans avoir subi de modification majeure, depuis 1936.

    "Dans une couronne de feuilles de laurier d'argent, un écu tiercé au 1 vert, au 2 rouge et au 3 bleu frappé d'un soleil d'or entouré par la devise "NEC PLURIBUS IMPAR", posé sur deux sabres croisés, surmonté d'une grenade à sept flammes d'argent frappée du chiffre "1" et soutenue par une banderole d'argent portant l'inscription "HONNEUR FIDELITE" entourant les dates "1635" et "1921".

    L'insigne a été dessiné en 1936 par le maréchal des logis Allnikine.
    Le vert et le rouge sont les couleurs de la légion et la grenade à sept flammes est son symbole.
    Le bleu est la couleur traditionnelle de la cavalerie, le soleil d'or et la devise évoquent les régiments de Louis XIV qui arboraient tous ces deux symboles sur leurs étendards; le "Royal Étranger" (1659-1791) dont le régiment revendique l'héritage était de ceux -là (voir, dans notre Album Drapeaux des Régiments du Royaume de France, voir plus particulièrement la partie 4, les Régiments étrangers et, à partir de la partie 6, les Régiments de cavalerie...; ).
    La date de 1921 est celle de la création du régiment sous sa forme actuelle. Pour celle de 1635, la tradition violente quelque peu la vérité historique car elle évoque les "Carabins étrangers" levés en 1635 par Saint-Simon qui ne peuvent être rattachés directement au Royal Étranger. Créé le 16 février 1659 avec les débris de plusieurs régiments étranger licenciés, ce fut principalement le reste d'un régiment levé par le comte de Roye le 3 février 1657, dont la compagnie de mestre de camp, qui forma la meilleure partie de ce nouveau régiment.
     

    1A.png

     

    C'est à la fois le seul régiment de cavalerie au sein de la Légion étrangère et le seul régiment de la Légion au sein de la cavalerie, ce qui justifie sa devise "À nul autre pareil" qui était aussi celle du Roi Soleil.
    C'est dans ce Régiment que servit, comme Officier instructeur, le jeune Henri d'Orléans, avant de devenir, à la mort de son père, le Comte de Paris (de jure, Henri VI), comte de Paris lui-même, et, de jure, Henri VII.
    Le Prince devait recevoir la Croix de la Valeur militaire (en 1959) en raison de ses faits d'armes durant la Guerre d'Algérie, et aussi la Croix du combattant. En 2009, il fut fait Chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire.
     
     
    8 mars,napoléon iii,saint germain en laye,dame de brassempouy,musée d'archéologie nationale,roissy charles de gaulle,berlioz,paléolithique,préhistoireLe 1er REC a été crée avec des contingents de cavaliers tsaristes, les "Russes Blancs", qui fuyaient la révolution bolchévique.
     
    On connaît le mot célèbre des révolutionnaires bolchéviques, "Février, c'est 1789, Octobre c'est 1793". Les marxistes léninistes avaient pleinement conscience de revivre, mais en accéléré, la Grande Révolution fondatrice de 1789, qu'ils voulaient pousser jusqu'à ses extrêmes limites, et dont ils voulaient que "leur" révolution fut la quintessence, l'expression la plus achevée...
    Alexandre Soljénitsyne a parfaitement dressé le parallèle entrer Vendéens et Russes Blancs. Au moment où la Révolution française, puis la Bolchévique, ont lancé au monde leur message idéologique, porteur du Totalitarisme, de la Terreur, du Génocide et du Goulag, Vendéens et Russes blancs ont envoyé au monde le message exactement contraire : celui de la liberté intérieure de l'homme, face au Totalitarisme; celui de l'enracinement dans une Terre, une Histoire, des Traditions, face à l'Idéologie, abstraite et désincarnée. "Leur Patrie, ils l'ont dans le cerveau - disait Charette - nous l'avons sous les pieds..."
     
    Voici comment Soljénitsyne évoque l'héroïque petite Vendée de Tanbow...:

    "...La révolution russe, elle, n'a pas connu de Thermidor qui ait su l'arrêter. Elle a entraîné notre peuple jusqu'au bout, jusqu'au gouffre, jusqu'à l'abîme de la perdition. Je regrette qu'il n'y ait pas ici d'orateurs qui puissent ajouter ce que l'expérience leur a appris, au fin fond de la Chine, du Cambodge, du Vietnam, nous dire quel prix ils ont payé, eux, pour la révolution. L'expérience de la Révolution française aurait dû suffire pour que nos organisateurs rationalistes du bonheur du peuple en tirent les leçons. Mais non ! En Russie, tout s'est déroulé d'une façon pire encore et à une échelle incomparable.
    De nombreux procédés cruels de la Révolution française ont été docilement appliqués sur le corps de la Russie par les communistes léniniens et par les socialistes internationalistes. Seul leur degré d'organisation et leur caractère systématique ont largement dépassé ceux des jacobins. Nous n'avons pas eu de Thermidor, mais - et nous pouvons en être fiers, en notre âme et conscience - nous avons eu notre Vendée. Et même plus d'une.
     

    8 mars,napoléon iii,saint germain en laye,dame de brassempouy,musée d'archéologie nationale,roissy charles de gaulle,berlioz,paléolithique,préhistoire

     
    Ce sont les grands soulèvements paysans, en 1920-21. J'évoquerai seulement un épisode bien connu : ces foules de paysans, armés de bâtons et de fourches, qui ont marché sur Tanbow, au son des cloches des églises avoisinantes, pour être fauchés par des mitrailleuses. Le soulèvement de Tanbow s'est maintenu pendant onze mois, bien que les communistes, en le réprimant, aient employé des chars d'assaut, des trains blindés, des avions, aient pris en otages les familles des révoltés et aient été à deux doigts d'utiliser des gaz toxiques. Nous avons connu aussi une résistance farouche au bolchévisme chez les Cosaques de l'Oural, du Don, étouffés dans les torrents de sang. Un véritable génocide..."

    Extrait du discours prononcé par Alexandre Soljénitsyne, le samedi 25 septembre 1993, aux Lucs-sur-Boulogne, pour l'inauguration de l'Historial de Vendée, et qui forme le premier de notre série de Grands Textes
     :
     
     

    8 mars,napoléon iii,saint germain en laye,dame de brassempouy,musée d'archéologie nationale,roissy charles de gaulle,berlioz,paléolithique,préhistoire

     
     Écouter en l’honneur de ces héroïques Russes blancs (ci-dessus) qui, comme nos vendéens, ont tout tenté pour détruire la Révolution, le magnifique chant des "Partisans Blancs", qui exalte leur grandeur. D’abord superbement chanté dans l’une de ses nombreuses versions historiques par un chœur régimentaire russe. Ensuite en français, dans une des versions de nos traditions militantes contre-révolutionnaires. 
     
     

     
     
     
     
  • Éphéméride du 8 mars

     1974 : Inauguration de l'Aéroport de Roissy

     

     

     

    1549 : Hugues Sambin est reçu Maître menuisier, à Dijon...

     

    1A.jpg

    Porte du Parlement de Bourgogne, à Dijon, sculptée par Hugues Sambin en 1580. 

    https://beaux-arts.dijon.fr/sites/default/files/Collections/pdf/hugues_sambin.pdf

     

    8 mars,napoléon iii,saint germain en laye,dame de brassempouy,musée d'archéologie nationale,roissy charles de gaulle,berlioz,paléolithique,préhistoire

     

    Lire la suite

  • Éphéméride du 7 mars

    1875 : Naissance de Maurice Ravel

     

     

     

    1274 : Mort de Saint Thomas d'Aquin 

     

    Âgé de quarante-neuf ans, il se rendait au Concile de Lyon, où il avait été convoqué comme expert.

    Thomas avait fait trois séjours à Paris :

     D'abord, à partir de 1248, sous le règne de Louis IX (voir l'Éphéméride du 15 novembre);

     Puis il suivit son maître, Albert le Grand (dominicain lui aussi, et commentateur d'Aristote) à Cologne jusqu'en 1252 : en 1252, il revint  à Paris, où il resta sept ans, prenant en charge la chaire de Bachelier en Écritures, pour continuer comme Bachelier Sentenciaire (il fut, à trente et un ans, maître d’une chaire pour laquelle il en fallait trente cinq, selon les statuts et l’approbation pontificale).

    Au bout de ces sept années parisiennes, il fut appelé à Rome par le pape Alexandre IV, pour être incorporé à sa suite comme théologien pontifical;

    Enfin, il fit un troisième et dernier voyage à Paris, envoyé par le supérieur des Dominicains - avec le consentement du Pape - pour arbitrer et éteindre, dans l'université, de graves querelles doctrinales, grâce à son autorité et à son prestige. Après avoir brillamment accompli cette double mission, il retourna définitivement à Rome, au côté du pape. Mais c'est en se rendant une nouvelle fois en France, au Concile de Lyon, qu'il y mourut, en 1274.

     

    https://www.notredamedeparis.fr/decouvrir/peintures/saint-thomas-d-aquin-fontaine-de-sagesse/

    7 mars,nicéphore niepce,poubelle,saint thomas d'aqui,hitler,wermacht,rhur,becquerel,ravel

    Saint Thomas d’Aquin par Antoine NICOLAS, 1648, Notre-Dame de Paris. Don du couvent dominicain de l’Annonciation du faubourg Saint-Honoré, en 1974, à l’occasion du septième centenaire de la mort de saint Thomas.

    Avec ce tableau, Paris se souvient du "Docteur Angélique", de la "Fontaine de Sagesse", qui professa la théologie à la Sorbonne, et écrivit plusieurs ouvrages dont une partie de la "Somme" au couvent Saint-Jacques, et vint sûrement se recueillir à la cathédrale, dont il vit construire le transept au temps de saint Louis.

    Sur saint Thomas d'Aquin et ses rapports avec la France, voir aussi l'Éphéméride du 28 janvier et l'Éphéméride du 7 mars.

     

    7 mars,nicéphore niepce,poubelle,saint thomas d'aqui,hitler,wermacht,rhur,becquerel,ravel

     

    Lire la suite

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : deux documents d'importance...

    I :

     

    2008 : Parution du "Aristote au Mont Saint-Michel"

     

     Pour en avoir un résumé rapide, mais complet, voir, dans notre Album  Racines (II) : Le Mont Saint Michel..., les photos n° 5 et 6, "Le scriptorium (1/2) : lieu de transmission", et "Le scriptorium (2/2) : lieu de transmission".

    6 mars,chateau gaillard,normandie,philippe auguste,jean sans terre,capetiens,plantagenets,richard coeur de lion,louis xviii,marguerite yourcenar,academie française

     

    6 mars,chateau gaillard,normandie,philippe auguste,jean sans terre,capetiens,plantagenets,richard coeur de lion,louis xviii,marguerite yourcenar,academie française

     

    II :

     

    2019 : Philippe de Villiers règle leur compte à Jean Monnet et Robert Schuman...

     

    Avec le talent qu'on lui connaît, Jacques Trémolet de Villers a brillamment rendu compte, dans nos colonnes, de cet ouvrage magistral, dans lequel Philippe de Villiers brise les tabous entourant ces deux prétendus "pères de l'Europe", dont l'oeuvre aura été, en réalité, malfaisante et pernicieuse dès ses origines, et dans son esprit et son essence même :

    6 mars,chateau gaillard,normandie,philippe auguste,jean sans terre,capetiens,plantagenets,richard coeur de lion,louis xviii,marguerite yourcenar,academie française

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/04/05/l-ouvrage-des-mechants-demeure-perissable-6141797.html

    Présentation de l'éditeur :

    À la fin d’une conversation qui roulait sur la "construction européenne", l’ancien ministre des Affaires étrangères du général De Gaulle, qui savait tout sur tout le monde, laissa tomber d’un air entendu : "Philippe, il vous suffira de tirer sur le fil du Mensonge et tout viendra…"
    Des décennies plus tard, en y consacrant un temps discret et beaucoup d’ardeur, bénéficiant par ailleurs de complicités au plus haut niveau des arcanes de l’Europe, Philippe de Villiers décide de tirer sur le fil.
    Alors tout est venu.
    Il a mené ses recherches jusqu’au bout du monde, à Stanford, à Berlin, à Moscou et partout où pouvaient se trouver des documents confidentiels récemment déclassifiés. Et les archives ont parlé. Elles ont livré des secrets dérangeants.
    L’envers de l’Europe est apparu. Ce n’est pas du tout ce qu’on nous avait dit.
    De ce travail d’enquête, Philippe de Villiers a fait un livre de révélations sur le grand Mensonge. Il a résolu de publier les preuves. Elles sont accablantes. Tout y passe : les Mémoires apocryphes, les dollars, la CIA, les agents, le passé qu’on efface, les allégeances qu’on dissimule, les hautes trahisons.
    Le récit est parfois glaçant. Mené au rythme d’une enquête haletante, il se lit comme un polar. On n’en ressort pas indemne. C’est la fin d’un mythe : ils travaillaient pour d’autres et savaient ce qu’ils faisaient, ils voulaient une Europe sans corps, sans tête et sans racines. Elle est sous nos yeux.

     

    1AZZ.jpg

  • Éphéméride du 6 mars

    Château-Gaillard, aujourd'hui

     

     

     

    1204 : Chute de Château-Gaillard 

     

    Cinq ans après la mort de son adversaire, Richard Coeur de lion, Philippe Auguste s'empare de ce verrou stratégique et rattache la Normandie au Royaume.

    Les Capétiens l'emportent sur les Plantagenêts, et terminent à leur avantage cette première Guerre de Cent ans.

    Mais ce n'était pas écrit d'avance !

    Plusieurs fois dans l'Histoire (comme avec Louis XI, opposé aux Ducs de Bourgogne...) le Roi de France finira par sortir vainqueur d'un duel engagé avec plus fort que lui au départ. 

    "Qu'elle est belle, ma fille d'un an !" s'était exclamé Richard Coeur de Lion, contemplant la puissance de sa forteresse construite en si peu de temps, une véritable prouesse pour l'époque :
     
     
     
     
     

    6 mars,chateau gaillard,normandie,philippe auguste,jean sans terre,capetiens,plantagenets,richard coeur de lion,louis xviii,marguerite yourcenar,academie française

     

    Lire la suite

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg7 mars 1936 : L'Allemagne remilitarise la Rhénanie...

    Dès l'Armistice de 1918, l'Action française et, en dehors d'elle, tous les patriotes lucides, demandèrent que l'on entrât en Allemagne, jusqu'à Berlin; que l'on détruisît son armée; et, surtout, que l'on détruisît son unité, follement pensée et voulue par la prussophilie et les nuées des Encyclopédistes, puis follement et systématiquement voulue, organisée et accomplie par Révolution, Républiques et Empires, associées dans un aveuglement insensé, travaillant directement contre l'intérêt national, et prenant le contre-pieds exact de la sage politique des Rois de France : organiser l'émiettement, la division des Allemagnes, pour assurer la paix à la France, à l'Europe et... aux Allemands eux-mêmes !

    Mais Clemenceau et le Système firent passer leur idéologie sectaire, haineusement anticléricale, et leurs "nuées" avant l'intérêt national.

    Ils démembrèrent bien l'un des deux Empires, celui qu'il fallait maintenir, l'Austro-Hongrois, car il était catholique. Pourtant, il maintenait une stabilité certaine dans cette poudrière qu'était l'Europe du centre et de l'Est...

    Mais ils maintinrent intacte l'unité allemande - qui n'avait pas cinquante ans ! - et donc la puissance allemande, économique et démographique : il était facile de prévoir que les Allemands ne tarderaient pas à vouloir se venger des clauses théoriques et humiliantes du Traité de Versailles.

    Bainville fit la prédiction d'une guerre pour dans vingt ans et d'un parti socialiste national : le Système resta sourd, aveugle, insensé, et nous eûmes les deux, conformément à la juste analyse de la situation...

    Oui, ce sont bien Clemenceau et le Système qui nous ont "donné" la Seconde Guerre mondiale, le nazisme et toutes les catastrophes qu'il a entraînées avec lui...

    lafautearousseau

  • Dans notre Éphéméride de ce jour... Et "ils" ont fait condamner Maurras en 45 !

    1953 : L'Humanité ose glorifier Staline, décédé...

     

    5 mars,crillon,henri iv,hippolyte taine,rousseau,révolution,jacobins,renan,réunion,merville

    Et pourtant !

    Pourtant, tout le monde "savait".

    Et dès les débuts, dès la prise du pouvoir par Lénine, dès les premières années, puis, plus encore, après la prise du pouvoir par Iossif  Vissarionovitch Djougachvili, qui s'est appelé lui-même 'l'homme d'acier" ("Staline", en russe), tout le monde savait ce qui se passait en U.R.S.S. : le plus terrible despotisme de toute l'histoire de l'humanité, assis sur la Terreur comme son modèle, dont il se voulait la quintessence : la Révolution française.

    Pillages, exécutions de masse, internements dans les goulags, asservissements, famines et assassinats de masse : voilà le bilan de l'idéologie la plus meurtrière du monde (au bas mot, cent vingt millions de victimes), qui aura terrorisé et asservi la Russie pendant soixante-dix ans, l'Europe de l'Est pendant près de cinquante ans, et se sera étendue à près d'un quart du globe en asservissant une part de l'Asie (Chine, Viet-Nam...).

    Le Parti Communiste Français ne pouvait évidemment pas ignorer tout cela, et pourtant il a exprimé son "deuil" et son "immense amour" pour "le grand Staline" !

    Il est vrai qu'il y avait là - dans l'odieux - une logique impeccable : en 1939, la même Humanité avait été interdite de parution parce qu'elle soutenait... le pacte Germano-Soviétique de non-agression signé entre Hitler et Staline (voir notre Éphéméride du 25 août).

    Clandestine dès lors,  L'Humanité alla même, un an plus tard, jusqu'à célébrer la paix avec Hitler : voir l'Éphéméride du 28 août.

    Meilleurs tacticiens, car plus roués, que les royalistes d'Action Française - et, surtout, aidés en tout et massivement par un Staline et un Komintern alors au faîte de leur puissance... -  les communistes réalisèrent le prodige, à la fin de la guerre, d'accaparer presque la Résistance et, en tous cas, de faire régner une re-Terreur, baptisée Épuration (!), de briser le mouvement royaliste, de le spolier de son imprimerie ultra-moderne (volée par le PCF) au nom de l'inique Dévolution des Biens de presse (voir l'Éphéméride du 11 mai) et de faire condamner Maurras pour "intelligence avec l'ennemi" (voir notre Éphéméride du 28 janvier) alors que, dès les premiers jours du conflit, l'Action française fut à la pointe du combat anti-nazi : c'était le triste temps où les premiers "collabos" faisaient condamner les premiers résistants !...

     
    On lira à ce propos, dans l'Éphéméride du 11 mai, la note consacré à la Dévolution des Biens de presse, c'est-à-dire la spoliation de L'Action française par cette "re-Terreur" que fut la sinistre Épuration, pour reprendre l'expression de Léon Daudet...

    1A.jpg

     Ignominie, abjection : comme le dit si bien Chateaubriand, "Il est des temps où il ne faut dispenser le mépris qu'avec parcimonie, vu le grand nombre de nécessiteux" !...

  • Éphéméride du 5 mars

    2OO7 : Création du Parc national de la Réunion

     

     

     

    1543 : Naissance de Louis Berton de Crillon de Balbe

     

    5 mars,crillon,henri iv,hippolyte taine,rousseau,révolution,jacobins,renan,réunion,mervilleIl est souvent appelé Crillon le brave ou le brave des braves.

    Henri IV l'appelait "Le premier Capitaine du monde", et c'est à lui qu'il a écrit la phrase célèbre :

    "Brave Crillon, pendez-vous de n'avoir été ici près de moi lundi dernier à la plus belle occasion qui se soit jamais vue et qui peut-être se verra jamais. Croyez que je vous y ai bien désiré." 

    Une phrase souvent rendue par "Pends-toi, brave Crillon, nous avons combattu à Arques et tu n'y étais pas !"

    De Michel Mourre :

    "Il s'illustra sous les règnes successifs de cinq rois, d'Henri II à Henri IV; il alla combattre à Lépante sous les ordres de Don Juan d'Autriche (1571), accompagna en Pologne le duc d'Anjou (futur Henri III) et le défendit plus tard contre la Ligue mais refusa de se prêter à l'assassinat du duc de Guise. Henri IV l'estimait beaucoup... Crillon fut le premier à recevoir le grade de colonel-général de l'infanterie française." 

    Ci dessus, sa statue sur la place principale de Crillon le brave (Vaucluse).  

     

    5 mars,crillon,henri iv,hippolyte taine,rousseau,révolution,jacobins,renan,réunion,merville

     

    Lire la suite

  • Éphéméride du 4 mars

    1988 : Inauguration de la Grande pyramide du Louvre

     

     

    1188 : Naissance de Blanche de Castille     

     

    4 mars,blanche de castille,saint louis,catherine de medicis,anne d'autriche,marie de medicis,capetiens,pyramide du louvre,ieoh ming pei,greuze,champollionCette petite fille d'Aliénor d'Aquitaine - qui aura causé tant de soucis à la Couronne de France (voir l'Éphéméride du 25 février) - sera l'épouse de Louis VIII, et la mère de Louis IX, le futur Saint Louis.

    Elle est l'une des six femmes (dont quatre étrangères, ce qui était son cas) a avoir exercé la totalité du pouvoir en France, à l'occasion de Régences, avec :

    Anne de Beaujeu (pour Charles VIII);

    Louise de Savoie (pour François 1er);

    Catherine de Médicis (pour Charles IX);

    Marie de Médicis pour Louis XIII;

    Anne d'Autriche (pour Louis XIV)...

    Blanche de Castille exercera même deux fois la Régence au nom de son fils Louis IX. Une première fois pendant la minorité de celui-ci (de 1226 à 1234). Puis, et jusqu'à sa propre mort, pendant le séjour du Roi en Terre Sainte (de 1249 à 1252).

    Ci dessus, couronnement de Louis VIII et de Blanche de Castille.

    Lire la suite

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg1953 : L'Humanité ose glorifier "le grand Staline" et appelle à un "Vel'd'hiv de deuil"...

    Et pourtant !

    Pourtant, tout le monde "savait".

    Et dès les débuts, dès la prise du pouvoir par Lénine, dès les premières années, puis, plus encore, après la prise du pouvoir par Iossif  Vissarionovitch Djougachvili, qui s'est appelé lui-même 'l'homme d'acier" ("Staline", en russe), tout le monde savait ce qui se passait en U.R.S.S. : le plus terrible despotisme de toute l'histoire de l'humanité, assis sur la Terreur comme son modèle, dont il se voulait la quintessence : la Révolution française.

    Mais, aujourd'hui, le moribond Parti communiste français et ce qu'il lui reste d'aveugles volontaires a toujours pignon sur rue, alors que Maurras, qui a toujours servi les intérêts supérieurs du Pays est condamné et ostracisé : ainsi va l'Histoire officielle d'un Système né dans la violence terroriste et le mensonge, et qui se perpétue par le mensonge : le chaos figé des conservateurs du désordre, a succédé au chaos explosif des révolutionnaires (Gustave Thibon)...

    lafautearousseau

  • Éphéméride du 3 mars

    1974 : la France choisit le nucléaire...

     

     

     

    1494 : Début de la construction du Palais de justice de Rouen 

     

    C'est sans conteste l'une des plus importantes et des plus belles réalisations de l'architecture civile à la fin du Moyen-Âge.  

    3 mars,rouen,moyen age,francois premier,carmen,bizet,messmer,atome,chinon,mirabeau


    Lire la suite

  • Éphéméride du 2 mars

    1584 : Commande du phare de Cordouan  

     

    Il est fréquemment appelé "Le phare des rois, le roi des phares".

    C'est le maréchal de Matignon, Gouverneur de Guyenne, qui charge Louis de Foix, ingénieur et architecte, de le construire, sous le règne d'Henri III. 

    CORDOUAN.JPG
     
     
     
    2 mars,phare de cordouan,henri iii,vendée,concorde,toulouse,andré turcat,sud-aviation,diderot,saint simon,van loo
     

    Lire la suite

  • Éphéméride du 1er mars

    1974 : Le G.I.G.N. devient opérationnel

     

     

     

    487 : Vengeance de Clovis à Soissons 

     

     

    1er mars,clovis,vase de soissons,francs,eglise,guerres de religion,huguenots,henri iv,essais,montaigne,la quintinieAlors qu'il passe ses troupes en revue le roi des Francs reconnaît un soldat qui, un an auparavant, l'avait défié en abîmant d'un coup de hache un vase liturgique en argent qu'il voulait offrir, ou restituer, à l'évêque de Reims.

    Il reproche à l'homme sa tenue négligée et jette ses armes à terre. Le guerrier se penche pour les ramasser et Clovis en profite pour lui asséner un coup de sa propre hache sur la tête. "Ainsi as-tu fait, à Soissons, avec le vase" lui dit-il.

    L'épisode est largement plus symbolique que proprement historique. Si plusieurs sources et traditions le situent un premier mars, l'intérêt essentiel du fait n'est pas là. Ce qu'il est important de montrer, pour Clovis, c'est son attachement indéfectible et son alliance concrète avec l'Église. Dans un rapport d'aide, d'appui et d'intérêt mutuel et réciproque.     

    D'où l'importance de frapper les esprits par des symboles forts, comme l'histoire de ce soldat...

     

    "Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs"  (Charles de Gaulle).

    Sur Clovis, et l'importance capitale de son règne, voir : l'Éphéméride du 25 décembre (baptême de Clovis) ; l'Éphémeride du 27 novembre (sa mort) ; et, sur les batailles décisives de Tolbiac et Vouillé, l'Éphémeride du 10 novembre (bataille de Tolbiac), et l'Éphémeride du 25 mars (bataille de Vouillé).

     

    Quant au vase lui-même, il ne fut pas brisé, mais simplement cabossé :

    http://histoireenprimaire.free.fr/citations/soissons.htm 

     

    1er mars,clovis,vase de soissons,francs,eglise,guerres de religion,huguenots,henri iv,essais,montaigne,la quintinie

     

    Lire la suite

  • Éphémérides du mois de Mars : Table des matières

    FLEURDEL VITRAIL CATH AUCH.jpg1 : 487 : Épisode du Vase de Soissons. 600 : Mort de Saint Amant de Boixe. Vers 890 : Décapitation de Saint Léon à Bayonne, et, depuis, célébration de son martyre... 1562 : Premier massacre des Guerres de religion. 1580 : Première édition des Essais de Montaigne. 1626 : Naissance de Jean-Baptiste de La Quintinie. 1768 : Édit royal prescrivant la numérotation des maisons dans chaque rue du Royaume. 1826 : Fondation de la Maison Mumm. 1974 : Le G.I.G.N. devient opérationnel.

    2 : 1564 : Commande du Phare de Cordouan. 1707 : Naissance de Louis-Michel van Loo. 1733 : Mort de Claude de Forbin. 1941 : Victoire et Serment de Koufra. 1964 : Premier Salon de l'Agriculture. 1969 : Premier vol du Concorde. 2004 : Lancement réussi pour Ariane V, qui emporte la sonde européenne Rosetta.

    : 1494 : Début de la construction du Palais de Justice de Rouen. 1749 : Naissance de Mirabeau. 1751 : Mort de Jean-Louis Orry, aux origines de la Manufacture de porcelaine de Sèvres. 1875 : Première de Carmen. 1974 : la France choisit le nucléaire.

    Lire la suite

  • Éphéméride du 29 février

    Le pavillon de la reine Jeanne, aux Baux de Provence, qui a servi de modèle au tombeau de Mistral à Maillane

     

     

     

    1904 : Frédéric Mistral reçoit son Prix Nobel de Littérature 

     

    mistral mireio.jpgLe premier prix Nobel avait été remis en 1901, et Mistral était alors en compétition avec Sully Prudhomme, qui lui fut finalement préféré (voir l'Éphéméride du 6 septembre).

    Le jury du Prix Nobel ne souhaitant pas distinguer deux fois de suite un même pays, Mistral ne fut pas retenu en 1902. En 1903, de nouveau candidat, Mistral arriva deuxième, et dut laisser la place à un auteur scandinave.

    Ce fut donc en 1904 que - Miréio étant enfin disponible en langue suédoise - Mistral reçut la distinction prestigieuse, qu'il partagea cependant avec le poète espagnol José Echegaray : de nombreuses coquilles dans le texte, des maladresses ou erreurs de traduction avaient joué contre lui...

    Les Nobel sont attribués en décembre (généralement vers le 10, voir notre Éphéméride du 1O Décembre), mais Mistral était trop fatigué pour faire le voyage de Stockholm (il devait mourir dix ans après, juste avant le début de la Grande Guerre...) : il reçut donc son prix en différé, en quelque sorte, le 29 février 1904...

    Frederic-Mistral.jpgÀ ce moment-là, il reste donc dix ans à vivre au poète provençal, qui a écrit la quasi totalité de son œuvre :

    Mirèio (Mireille), en 1851;

      Calendau (Calendal), en 1866;
     
      Lis Isclo d'Or (Les Îles d'Or), en 1875;
     
      Memòri e raconte (Mémoires et récits), en 1906; 
     
     Lou Tresor dòu Felibrige (Le Trésor du Félibrige), de 1878 à 1886. 
     
    Son dernier recueil, Lis Oulivado (Les Olivades, 1912) commence par ces vers :  
    "Lou tèms que se refrejo, e la mar que salivo / Tout me dis que l'ivèr es arriba per ièu / E que fau, lèu e lèu, acampa mis òulivo / E n'òufri l'òli vierge à l'autar dou bon Diéu."
     
    (Le temps qui fraichît et la mer qui gronde / Tout me dit que l'hiver est arrivé pour moi / Et qu'il faut, vite, vite, ramasser mes olives /Et en offrir l'huile vierge sur l'autel du Bon Dieu).  
     
    Mistral consacrera l'intégralité de son Prix à réaliser le projet qui lui tenait à coeur : agrandir et re-créer le Muséon Arlaten, l'un des tous premiers musées d'ethnographie créé en France... (achat du Palais Laval-Castellane, acquisition des collections...) 

    mistral museon arlaten.jpg

    Le Muséon arlaten, déjà créé en 1896 par Mistral, fut donc installé dans l’hôtel Laval-Castellane du XVème siècle; il présente costumes, mobilier, outils de travail, objets de culte... et illustre la vie des provençaux du XIXème siècle  
     

    3 fevrier,philippe auguste,paris,esther,racine,boileau,lully,phedre,louis xiv,simone weil,thibon,mauriac,stofflet

                                                                          

    Lire la suite