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1640 : Naissance de Philippe, second fils de Louis XIII, à l'origine des représentants actuels de la Famille de France...
Louis XIII et Anne d'Autriche n'auront que deux enfants - mâles - et encore, après 23 et 25 ans de mariage : Louis Dieudonné - le futur Louis XIV - en 1638, et son frère cadet, Philippe, né deux ans plus tard, en 1640.
Ce dernier est à l'origine de l'actuelle Famille de France, couramment appelée "d'Orléans" mais, évidemment, aussi "Bourbon" que les descendants de Louis XIV, ce que certains ont tendance à oublier...
1. C'est à partir de la fin du XVIème siècle que l'on prit l'habitude d'appeler "Monsieur" le frère du Roi, ou l'aîné de ses frères : aussi Philippe devint-il "Monsieur" en 1660, à la mort de son oncle Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII. Il épousa d'abord, en premières noces, Henriette d'Angleterre, la fille du roi Charles 1er (le roi décapité, dont le très beau portrait, acheté par Louis XVI - qui devait l'être quelques années plus tard... - fit ainsi son entrée dans les collections royales, donc, plus tard, au Louvre...).
À la mort d'Honorius, c'est Valentinien III qui devient le nouvel Empereur d'Occident. Avec l'aide du général Aetius, Valentinien lutte pour enrayer la progression des barbares. L'illustre général romain parvient à contenir successivement les assauts de chaque peuple. Il repousse les Wisigoths chez eux, refoule les Francs vers le nord et la rive droite du Rhin, puis écrase les Burgondes.
Enfin, à la tête d'une armée très largement composée de guerriers barbares alliés, il chasse les Huns de Gaule : c'est la victoire des Champs catalauniques (voir l'Éphéméride du 20 juin).
Elle vous parlera des origines de la famille du duc de Lévis-Mirepoix, dont l'ancêtre, Guy de Lévis, reçut de Simon de Montfort, en récompense de sa bravoure, la ville de Mirepoix et les terres alentour..
Ce Guy de Lévis est à l'origine de la lignée dont est issue le duc de Lévis-Mirepoix, successeur de Charles Maurras à l'Académie française, et qui prononça donc l'éloge de son prédécesseur lors de son Discours de réception, le jeudi 18 mars 1954, conformément à l'usage.
Il y prononça cette phrase : "Il connut sans fléchir les pires vicissitudes et la plus cruelle de toutes. Un nom vient naturellement à mes lèvres. Il eut à subir comme Socrate la colère de la cité..." (Discours de réception proposé en intégralité...)
une conférence de plus d'une heure et demie, donnée à Marseille, le 31 mars 1988 :
Son Ontologie du secret a fait l'objet d'une soutenance de thèse d'État en Sorbonne, le 27 janvier 1973.
Au cours de son intervention le philosophe Gabriel Marcel, qui avait accepté d'être membre du jury, s'adressa en ces termes à l'auteur :
"Je pense, sans aucune exagération, que c'est là un des ouvrages les plus considérables et profondément originaux que nous ayons pu lire depuis des années ; c'est un « monument ». et ceci de bien des manières : par la richesse de l'analyse, par la profondeur de la méditation, et surtout par quelque chose d'autonome qui est exceptionnel. Et, en même temps, cette autonomie n'est pas présomptueuse : on sent que vous êtes toujours heureux de pouvoir vous référer aux plus grands philosophes, à Platon, certes, à Aristote quelquefois, mais aussi à d'autres plus modernes comme Nicolas de Cuse et Vico. Vous ne vous référez pas seulement aux philosophes, mais aussi aux poètes, et il est extrêmement important de noter que ces poètes — je pense à Blake, à Rimbaud — ont joué un rôle absolument positif dans le développement de votre pensée.
... J'ai dit que votre thèse est un monument ; je le maintiens, bien que le mot convienne assez mal à quelque chose qui est en effet un itinéraire, le récit d'un voyage; et ici nous pouvons penser à ce qu'a pu être, par exemple, l'Odyssée de la conscience pour Schelling... Mais Schelling, comme Fichte, a cru à la possibilité de définir un périple de « la conscience en général » (même si ces mots ne se trouvent pas chez lui) ; cela ne me semble pas du tout conforme à votre manière de penser : nous sommes ici plutôt en présence d'un voyage, je dirais presque une aventure, qui a été vécue. Le mot indique par lui-même ce qu'il y a quelquefois d'un peu hasardeux, de toujours intrépide dans votre démarche."
Elle vous parlera - entre autres choses... - de la plus grande escroquerie "démocratique" de tous les temps avec la pseudo élection" de la Convention par dix pour cent de la population, seulement masculine, les femmes ne votant pas, ce qui nous donne... à peine cinq pour cent de la population totale du pays !
Mais aussi elle rappelle la naissance de Philippe, titré duc d'Orléans, second fils de Louis XIII : il est à l'origine des actuels représentants de la Famille de France : le prince Jean, Comte de Paris et son frère, le prince Eudes.
Une bonne occasion pour ceux qui mélangent tout - ou qui sont dans l'ignorance, tout simplement... - de présenter au public le descendant direct d'Henri IV et de Louis XIII...
1996 : Jean-Paul II aux cérémonies du 1.500ème anniversaire du baptême de Clovis
1356 : Désastre de Poitiers
Vaincu par les Anglais, le roi Jean II le Bon est encerclé, dans les plaines de Maupertuis, en compagnie de son troisième fils, Philippe le Hardi ("Père, gardez-vous à droite; père, gardez-vous à gauche...").
Emmené prisonnier à Londres, le roi y restera quatre années. Il sera ainsi, après Saint Louis, le deuxième roi de France à être fait prisonnier (voir l'Éphéméride du 11 février).
C'est pendant la lieutenance de son premier fils, le Dauphin Charles (futur Charles V), qu'aura lieu la tentative révolutionnaire d'Étienne Marcel : le Dauphin, prisonnier de fait des révolutionnaires, se résoudra à quitter la ville, pour mieux y revenir, en vainqueur, cette fois (voir l'Éphéméride du 21 mars).
D'Alesia au Millénaire de la cathédrale de Strasbourg elle vous parlera - entre autres choses encore... - de Jacques Bainville, élevé au grade de Chevalier de la Légion d'honneur, et de Pierre Boutang, à l'occasion de l'anniversaire de sa naissance...
2015 : Début des trois jours de festivités du Onzième centenaire de la Dynastie des Bourbons...
Le prince Charles-Henri de Lobkowicz a souhaité réunir des représentants de tous les Bourbons du monde, à cette occasion, dans leurs terres ancestrales du Bourbonnais, près de Bourbon-l'Archambault, à Souvigny, Besson et dans le château de Bostz : plusieurs fois cousin des Bourbons-Orléans, actuels représentants de la Famille de France, le prince a donc reçu des membres de toutes les branches de cette prolifique famille, depuis les Yougoslaves (prince Michel de Yougoslavie) et les Habsbourgs (son altesse impériale et royale l’Archiduc Carl Christian) jusqu'aux Brésiliens et aux Bourbons d'Espagne (prince Luis-Alfonso et Prince Francisco de Bourbon, duc de Séville et représentant du roi d’Espagne Felipe VI)...
C'est autour de Bourbon-l'Archambault que s'est construit le duché de Bourbon, au coeur de la France, en Auvergne : ici, le Bourbonnais dans ses limites du XVIIIème siècle, et les communes et départements et actuels...
1180 : Mort de Louis VII, Philippe Auguste roi de France...
Louis VII avait accédé au pouvoir à l'âge de 16 ans, et était un homme extrêmement religieux : sa femme, Aliénor d'Aquitaine, le surnommait "le moine".
Il démontra sa foi en participant activement à la deuxième Croisade et en s'affirmant tout au long de sa vie comme le protecteur de l'Église. Mais il n'oublia pas pour autant les intérêts de la dynastie capétienne.
En prenant systématiquement le parti de l'Église contre les seigneurs abusifs, il réussit à affermir son autorité dans tout le royaume et même à agrandir le domaine en direction de la Bourgogne et de l'Auvergne. Comme ses prédécesseurs, Louis VII a contribué à l'affaiblissement du pouvoir féodal.
La France s'enrichit sous son règne, l'agriculture se transforme et gagne en productivité, la population augmente, le commerce et l'industrie se développent, une véritable renaissance intellectuelle apparaît, et le territoire se couvre de châteaux forts construits en pierre.
En plus de tout le reste, elle vous parlera de la visite de Jean-Paul II en France, pour le 1.500ème anniversaire du baptême de Clovis, et de la façon discourtoise et honteuse dont Chirac, premier personnage de la Nouvelle Religion Républicaine hélas au pouvoir en France, reçut le Souverain Pontife.
On vit sur les écrans le visage navré de celui-ci alors que le président - laïcard jusqu'au bout des ongles - débitait sa litanie partisane et sectaire à l'extrême...
Mais elle vous racontera aussi la "vengeance" de Jean-Paul II un peu plus tard : une "vengeance" toute en humour et spiritualité, puisqu'elle consista... à revenir en France, un an après, pour les Journées mondiales de la jeunesse, et à réunir un million et demi de jeunes à Longchamp !
1226 : La crue du Rhône emporte le Pont Saint Bénezet, "le pont d'Avignon"...
Le pont est détruit aux trois quarts.
Constamment reconstruit, de 1177 à 1185, et toujours démoli, soit par les hommes, soit par les éléments, il ne reste aujourd’hui que quatre arches de ce pont qui reliait, à l'origine, Avignon à Villeneuve-lès-Avignon sur 920 mètres, possédait 22 arches mais n'avait que 4 mètres de largeur (impossible donc, comme il est dit dans la chanson, d'y "danser tous en rond" !).
Cette destruction intervient dans un contexte tragique : celui de la Croisade contre les Albigeois. Huit ans auparavant, en 1218, Simon de Monfort a perdu la vie durant le siège de Toulouse, laissant son fils, Amaury, avec une armée insuffisante, affronter les barons méridionaux qui, peu à peu, reconquièrent toutes les possessions du Comte de Toulouse, qui se révoltent l'une après l'autre contre les "barons du Nord".
En janvier 1224, il ne reste que Carcassonne à Amaury de Montfort : aussi conclut-il une trêve avec le nouveau Comte de Toulouse, Raymond VII; il repart vers l’Île-de-France, cédant tous ses droits sur le Languedoc au roi de France, Louis VIII.
Deux ans plus tard, en 1226, le roi réunit son armée (l' "Ost") à Bourges, le 17 mai : celle-ci arrive à Lyon le 28 mai et devant Avignon le 6 juin, le roi lui-même n'arrivant que le 10 juin. Le siège sera long et difficile, et Louis VIII n'entrera dans la ville que le 12 septembre.
La forte crue du Rhône, et l'inondation qui s'ensuivit, se produisant le 17 septembre, soit huit jours après la reddition de la ville, à quelques jours près, les assaillants auraient été noyés et la cité sauvée...
Ensuite, l'histoire du pont n'est que celle de destructions et de réparations sans fin, leur coût finissant par décourager les autorités de le reconstruire encore : en 1479, à cause des inondations, deux arches furent entièrement détruites, et Louis XI ordonna de les relever; puis une première arche s'effondra en 1603, ensuite trois autres en 1605 : toutes furent rebâties en 1628. En 1633, deux nouvelles arches s'effondrèrent et, en 1669, une nouvelle crue du Rhône emporta plusieurs autres arches, pour ne laisser subsister que celles que l'on voit aujourd'hui...
Louis XIV est le dernier roi à l'avoir utilisé "normalement"...
Entre autres choses, elle vous parlera du début du martyre de la cathédrale de Reims, en 1914, avec des témoignages de Jacques Bainville et d'Anatole France...
Mais aussi du onzième centenaire de la famille de Bourbon : l'occasion de repréciser tout ce qu'il est indispensable de savoir sur les représentants actuels de notre Famille de France, le Comte de Paris et son fils, le Dauphin Gaston; sur les origines de cette famille de Bourbon; sur les Bourbons partis régner à l'étranger...
1824 : Mort de Louis XVIII (ici, la Charte, "octroyée la dix-neuvième année de mon règne")
1380 : Mort de Charles V, le Sage
De Jacques Bainville (Histoire de France, chapitre VI) :
"...Un grand règne de réparation et de restauration commençait. Charles V, qui fut surnommé le Sage, c'est-à-dire le savant, celui qui sait, n'est pas un personnage de Froissart. Il est dépourvu de panache. Il vit comme vivra Louis XI, renfermé. Il calcule, médite, thésaurise, il suit un plan, c'est un constructeur, l'homme dont la France a besoin. Il pansera ses plaies, il la remettra à son rang en moins de vingt années.
Auteur des Sentences et Maximes morales, La Bruyère lui décerne ce bel éloge :
"(La Rochefoucauld)...est la production d'un esprit instruit par le commerce du monde, et dont la délicatesse était égale à la pénétration...; observant que l'amour-propre est dans l'homme la cause de tous ses faibles, l'attaque sans relâche quelque part où il le trouve; et cette unique pensée, comme multipliée en mille autres, a toujours, par le choix des mots et par la variété de l'expression, la grâce de la nouveauté."(Discours sur Théophraste)