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Éphémérides - Page 6

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpgEn plus de tout le reste, elle vous parlera de deux faits d'une importance toute particulière :

    • d'abord elle rappelle le sacrifice du prince François d'Orléans, mort pour la France en Algérie, dans des circonstances héroïques et glorieuses. La tradition du service de la France - entre autres dans le domaine militaire - est solidement enracinée dans notre Famille de France, depuis les hauts faits d'armes du premier prince de cette lignée, Philippe, duc  d'Orléans, frère de Louis XIV...

    ensuite, elle traite de la sortie de l'excellent ouvrage de Paugham, L'Âge d'or du maurrassisme, et donne accès à un excellent article de Jean Sévillia sur Maurras, "À lire avant de juger"...

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  • Éphéméride du 9 octobre

    44 Avant Jésus-Christ : Fondation de Lyon

     

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  • Éphéméride du 8 octobre

                                           1906 : Naissance de Léopold Sédar Senghor, Académicien français

     

     

     

     

     

     

    Célébration de Sainte Réparate...

     

    Comme Torpés, officier de la Garde de Néron, la jeune Réparate fut décapitée, et son corps déposé dans une barque, que l'on laissa naviguer sur les flots : la barque vint s'échouer sur les rivages niçois, ce qui explique que cette jeune martyre soit devenue la patronne de la ville et du diocèse de Nice.

    Mais, si Torpés fut exécuté sous Néron, et sur son son ordre (voir l'Éphéméride du 29 avril), ce n'est que beaucoup plus tard, sous le règne de l'empereur Dèce, et durant la courte mais terrible persécution qu'il déclencha, que la jeune Réparate accepta son martyre : à partir de décembre 249, l'empereur ordonna à tous les Romains de sacrifier aux dieux ancestraux, ce que la jeune Réparate refusa...

     

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    https://cathedrale-nice.fr/

     

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  • Éphéméride du 7 Octobre

    1666 : Début de la construction du Canal du Midi

     

     

     

     

     

    1337 : Début de la Guerre de Cent Ans  

     

    À l'abbaye de Westminster, le roi d'Angleterre, Édouard III, revendique officiellement le Trône de France, le contestant à son cousin, Philippe VI de Valois.

    Édouard III est le fils d'Isabelle (fille du roi de France Philippe le Bel) et du défunt roi d'Angleterre, Édouard II. Et les trois garçons du même Philippe le Bel viennent de régner, l'un après l'autre, sans postérité mâle : d'abord Louis X (le Hutin), puis Philippe V (le Long), en fin Charles IV (le Beau, comme son père).

    Comme le dit Jacques Bainville ce fut la fin de "l'honorable famille capétienne" qui, pendant 340  avait régné "de père en fils" (voir l'Éphéméride du 1er février).

    7 octobre,guerre de cent ans,cugnot,fardier,deux chevaux,canal du midi,riquet,louis xiv,charles viiMais c'est Philippe VI de Valois que les Grands du royaume ont choisi pour roi, en 1328, à la mort de Charles IV, et non le fils d'Isabelle, pourtant plus proche héritier de son grand-père que Philippe, un lointain cousin : les Français ne voulaient pas d'un roi Anglais, et là est la cause réelle et profonde de cette Guerre de Cent ans.

    Le roi d'Angleterre aura, cependant, attendu presque dix ans avant de manifester publiquement sa contestation.

    Les prétentions anglaises ne se concrétiseront finalement jamais, mais les choses semblèrent parfois désespérées pour la France, comme le montre la carte ci contre : au début de son règne, Charles VII Le Victorieux ou Le Bien Servi, qui devait justement mettre fin à cette Guerre, ne semblait vraiment pas en mesure de l'emporter. 

     

    http://duguesclin.free.fr/guerre_de_cent_ans/page/guerre_cent_ans.html 

    Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Guerre de Cent ans (1/4) : premier effondrement" et les trois suivantes...

     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Sur Versailles habité par le roi régnant, le soleil se lève pour la dernière fois...

    1789 : Sur Versailles habité par le roi régnant, le soleil se lève pour la dernière fois...

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    1682 : Louis XIV s'installe définitivement à Versailles, le Roi, la Cour et le gouvernement quittent le Louvre et Saint-Germain-en-Laye pour s'installer là où, pendant tout son règne, le Roi-Soleil, va faire de son château un triple poème humaniste, politique et chrétien...

    Pendant un peu plus d'un siècle, jusqu'au 6 octobre 1789, Versailles abritera le roi régnant et sa famille, ne cessant d'être le siège du pouvoir que durant la courte éclipse de la Régence, de 1715 - date de la mort de Louis XIV - au 15 juin 1722 - date du retour de Louis XV dans le cher château de son enfance...

    Le 6 octobre 1789, à 13h25, le cortège royal quittera Versailles pour Paris. Louis XVI demandera, en partant, à La Tour du Pin, ministre de la Guerre, de lui "préserver son pauvre Versailles"...

     

    Pourtant, Chateaubriand l'a bien dit : "Le trône, si près de sa chute, semblait n’avoir jamais été plus solide."; et "Louis XVI a pu vingt fois sauver sa couronne et sa vie..." (Mémoires d'Outre-Tombe, Livre Quatrième).

    Que s'est-il donc passé, ce 6 octobre 1789, pour que Louis XVI accepte de se laisser emmener de force hors de son palais, pour n'y plus jamais revenir, et connaître le destin que l'on sait ?

    On serait tenté de répondre : presque rien.

    Sauf que Louis XVI, dans son obsession rousseauiste à ne voir que des "hommes bons" partout, et dans son refus persistant de faire usage de la force légitime, se refusa, ce jour-là comme les autres, à agir en roi, faisant acte d'autorité, et laissa la place libre à l'émeute de quelques centaines seulement d'agitateurs, alors que le peuple de France, aux dires de l'historien Alain Decaux, était de "vingt-six millions de royalistes"...

    En 1789, la France était la première puissance du monde et, bien que suivie de près par l'Angleterre, elle disposait de la prééminence absolue, dans les domaines démographiques et économiques, militaires, culturels. Elle était "la grande Nation", et démographiquement parlant, si l'on peut dire, "la Chine de l'Europe".

    Cependant, la révolution industrielle venant tout juste de commencer, elle était encore, essentiellement, un pays agricole, et les masses étaient paysannes, donc très concernées par les aléas climatiques.

    6 octobre,louis philippe,sida,montagnier,francoise barré-senoussi,louis xviii,revolution,empire,napoleon,charles x,albert de munOr, l'année 1789 fut très mauvaise, de ce point de vue : un hiver très rigoureux, et, au printemps et durant l'été, de mauvaises récoltes. La disette régna donc à Paris (illustration : Louis XVI distribuant des aumônes aux pauvres de Versailles, hiver 1788).

    Le 5 octobre, un groupe de femmes décida de se rendre à Versailles. Après quatre heures de marche, sous la pluie, les Parisiennes arrivèrent finalement sous les grilles du château. Un petit groupe se rendit à l’Assemblée constituante afin d’y faire une déclaration, et un premier affrontement se déroula à coup de pierres entre les femmes et les gardes de Versailles. Louis XVI, qui avait été prévenu alors qu’il chassait, rentra à Versailles en toute hâte. Le commandant des gardes du corps décida alors de laisser passer une délégation, composée de six femmes désarmées. Le roi, touché par la détresse des Parisiennes, accepta alors de distribuer de la farine dans la capitale. Les femmes se retirèrent soulagées, criant "Vive le roi !".

    Mais le 6 octobre, alors que le calme semblait être rétabli, une foule de quelques centaines d'émeutiers arriva après minuit à Versailles; vers six heures du matin, ils décidèrent d’envahir le château. Alors que les émeutiers cherchaient la chambre de la reine, tuant deux serviteurs, Marie Antoinette, réveillée en sursaut, se réfugia dans les appartements du roi. Au même moment, la foule massée sous les murs du château acclamait - comme par hasard - le duc d’Orléans. On sait que le cousin du roi le détestait, souhaitait ouvertement le remplacer sur le trône, et fomentait des émeutes contre lui. Des témoins oculaires rapportent que des hommes, même, s'étaient grossièrement déguisés en femmes pour exciter la petite foule...

    6 octobre,louis philippe,sida,montagnier,francoise barré-senoussi,louis xviii,revolution,empire,napoleon,charles x,albert de munInsultant d'abord la reine, cette petite foule réclama que le roi se rendît à Paris. Le couple royal, accompagné par La Fayette, apparut alors au balcon de la Cour de  marbre (ci contre), parvenant tant bien que mal à calmer les insurgés. Puis Louis XVI, après avoir longtemps hésité, et au lieu de réagir vigoureusement, accepta finalement de se rendre à Paris, où la famille royale arriva dans l'après-midi, après avoir quitté le palais à 13h25...

    Le roi fut - bien - accueilli par le maire, Bailly, qui lui remit les clefs de la ville sous les acclamations des Parisiens, et s’installa avec sa famille aux Tuileries. Mais il y était, de fait, prisonnier, même si, à de multiples occasions, il aurait pu, par la suite, se sortir du mauvais pas où l'avait placé sa trop grande confiance en la bonté humaine ...  

    Mieux que de longs discours, la lecture des deux courts textes suivants de Jacques Bainville éclairera - comme d'habitude avec cet immense historien - sur les raisons profondes de la catastrophe finale que fut la Révolution :

     

    1. L'erreur intériorisé de Louis XVI : ne pas croire au mal, croire que "l'homme nait bon", être, en somme, non pas "rousseauiste" - puisque Rousseau n'a jamais formulé de théorie philosophique ou politique - mais, si l'on peut dire, "rousseauisé" :

    Journal de Jacques Bainville

     

    2. Louis XVI, auteur de la Révolution : tel est le titre du chapitre VI du dernier livre de  Jacques  Bainville, Les moments décisifs de l'Histoire de France :

    Louis XVI auteur de la Révolution (I)

    Louis XVI auteur de la Révolution (II)

    Louis XVI auteur de la Révolution (III)

     

     À ces deux textes de Bainville, on pourra jouter, avec profit, la lecture du chapitre "Louis XVI" du court ouvrage écrit par Balzac en 1837, Rois de France :

    Les erreurs de Louis XVI face à la Révolution  

  • Éphéméride du 6 octobre

    1773 : Naissance du futur Louis-Philippe (ici, le roi entouré de ses cinq fils sortant par la grille d’honneur du château de Versailles, Horace Vernet, 1846)

     

     

     

     

     

    105 Avant Jésus-Christ : les Cimbres et les Teutons détruisent deux armées romaines à Orange... 

     

    6 octobre,louis philippe,sida,montagnier,francoise barré-senoussi,louis xviii,revolution,empire,napoleon,charles x,albert de munL'année 113 avant Jésus-Christ, de graves désordres climatiques se produisirent dans toute la région de l'actuel Jutland, entendue dans un sens très large, tout autour des régions sud de la mer Baltique.

    Les populations de ces contrées, où la vie était déjà très difficile, décidèrent, alors, de les quitter pour toujours, et de migrer vers le sud, pour s'installer sous des cieux plus cléments, des climats moins rigoureux, dont les marchands, venus précisément du sud, avec leurs caravanes, leur avaient parlé...

    Dès leur retour, ces marchands et les espions/informateurs qui les accompagnaient avaient bien informé le Sénat romain de cette formidable et inédite migration de population (on parle d'un million deux cent mille personnes au total, dont 3 à 400.000 combattants...), mais personne ne les prit au sérieux, et, d'une façon insensée, on laissa cette masse immense descendre, certes très lentement, vers le sud, et cela pendant plusieurs années...

    Ce n'est qu'en 105 - huit ans de perdus !... - et lorsque cette masse arriva près d'Orange (alors appelée Arausio), après avoir massacré trois légions romaines déjà, que le Sénat et le peuple se rendirent enfin compte du danger mortel encouru par Rome...

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  • Éphéméride du 5 octobre

    1896 : le Tsar Nicolas II est à Paris; il pose la première pierre du Pont Alexandre III (son père)

     

     

     

     

     

    1285 : La paroisse Saint-Matthieu l'ancienne, de Perpignan, reçoit quatre épines de la couronne du Christ 

     

    C'est à sa mort, dans le Palais des rois de Majorque, à Perpignan, que Philippe le Hardi, qui les tenait de son père Louis IX (Saint Louis) confie ces reliques à la paroisse Saint-Matthieu, alors la plus proche du Palais. On l'appelle maintenant Saint-Matthieu l'ancienne car, en 1639, la ville étant assiégée par les troupes de Louis XIV, les Espagnols firent raser le monument et les maisons environnantes, afin que leur artillerie puisse atteindre les troupes françaises.

    La nouvelle église de Saint-Mathieu (aujourd'hui, avec un seul "t") se trouve, maintenant, sur la rive gauche de la Basse, à Perpignan, et c'est elle qui conserve ces épines, que le roi Philippe III portait, auparavant, dans le pommeau de son épée.

    La Couronne d'épines, conservée à Notre-Dame de Paris, ne conserve en effet plus que les joncs tressés de la couronne : toutes les épines furent confiées, au fur et à mesure, par Saint louis à diverses Institutions ou personnes privées, comme, en l'occurrence, son fils Philippe le Hardi.  

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    Le reliquaire des quatre épines

    http://histoireduroussillon.free.fr/Villages/Histoire/StMatthieu.php 

     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpgSur Versailles, habité par le roi régnant, le soleil se lève pour la dernière fois...

    L' "entrée" vous donne les liens permettant de lire plusieurs excellents textes de notre ami Péroncel-Hugoz consacrés à cette époque.

    Mais on y parle aussi de Bainville, expliquant l'erreur fatale de Louis-Philippe qui n'instaura pas le suffrage universel; et aussi du magnifique mouvement des royalistes sociaux au XIXème siècle, à l'occasion de la mort d'Albert de Mun : Villeneuve Bargemon, La Tour du Pin, Le Play... : un héritage dont nous pouvons légitimement être fiers...

    Et vous y trouverez bien d'autres choses encore...

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  • Éphéméride du 4 octobre

    1958 : La Vème République...

     

     

     

     

     

    1289 : Naissance du futur Louis X, dit Le Hutin 

     

    Alors que presque tous les Capétiens ont eu la chance de régner longtemps - voire très longtemps pour certains - Louis X, lui, ne régnera que deux ans...

    LOUIS X CHARTE AUX JUIFS.jpg
    En 1315, Louis X accorde une Charte aux Juifs (Toulouse, Bibliothèque municipale Ms 512, folio 339 verso)
     

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  • Éphéméride du 3 octobre

    1985 : Création du RAID

     

     

     

     

    1468 : Arrestation de Louis XI à Péronne par le duc de Bourgogne 

     

    Ce jour-là, la royauté connut la plus effroyable des humiliations (l'arrestation du Roi est racontée en détail dans l'Éphéméride du 11 février). Il n'y en aura pas de pire jusqu'à la Révolution.

    Certains l'ignorent, d'autres l'oublient : il n'était pas obligatoire que la France existât. Du moins telle que nous la connaissons aujourd'hui. Les territoires qui la composent, ces Provinces qui font son extraordinaire richesse grâce à leur infinie diversité, auraient très bien pu aller les unes à telle puissance étrangère, les autres à telle autre.

    Ou alors, d'autres centres que Paris auraient pu fédérer une autre entité :

    les Wisigoths, d'abord, qui possédaient presque toute l'Espagne et quasiment toute l'actuelle France méridionale : mais ils furent écrasés à Vouillé par Clovis (voir l'Éphéméride du 10 novembre) et refoulés en Espagne;

    ou bien les Comtes de Toulouse, à partir précisément de leur capitale éponyme, mais qui manquait d'un poids démographique suffisant pour s'imposer;

    ou bien les Plantagenêts, d'origine française mais devenus rois d'Angleterre, et qui possédèrent, à un moment, bien plus de territoires de l'actuelle France que le roi de France lui-même.

    ou bien encore les ducs de Bourgogne, les Grands Ducs d'Occident, qui, eux, ne manquaient ni de population ni de richesses mais qui, pour leur malheur - et notre bonheur ! - sont "tombés" sur... Louis XI (ci dessous) ! 

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  • Éphéméride du 2 octobre

    1535 : Jacques Cartier découvre le site où s'élèvera Montréal (ici, la ville aujourd'hui)

     

     

     

     

     

    1369 : Du Guesclin nommé Connétable  

     

    Charles V, le Sage, fait ainsi de lui le commandant suprême de l'armée française.

    Le mot vient du latin comes stabuli, qui désigne le comte de l'étable (aussi appelé grand écuyer).

    Toujours fidèle, Du Guesclin obtiendra le privilège rarissime d'être inhumé à côté de ces Rois qu'il aura si fidèlement servis, dans la Basilique de Saint-Denis (ci dessous, son gisant). 

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : la Révolution planifie et exécute le Génocide vendéen...

    1793 : Deuxième loi de Lazare Carnot organisant le Génocide vendéen

     

    Il est prévu l' "Extermination totale des habitants…" : comme le dit Pierre Chaunu, nous n'avons pas les ordres écrits des dirigeants nazis concernant les camps d'extermination, mais nous disposons de ceux de la Convention concernant le Génocide vendéen, voulu, approuvé, programmé et appliqué méthodiquement, par des gens qui savaient très bien ce qu'ils faisaient : tout est intégralement conservé au château de Vincennes...

     

    • Pour la première loi de Carnot organisant le Génocide vendéen, voir l'Éphéméride du 1er août

     

    • Voir également :

     1. Notre PDF :  Lazare Carnot, aux sources du Génocide vendéen pdf 

    2. Notre album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"

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    2009 : mise au jour au Mans (Sarthe) de deux charniers datant des guerres de Vendée. Parmi la vingtaine de squelettes exhumés, "de nombreux corps portent les stigmates d'un véritable acharnement", souligne l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).

    La plupart ont été tués à l'arme blanche, lors de la fuite de l'armée catholique

    et royale vendéenne devant les soldats républicains les 12 et 13 décembre 1793. Il y aurait au total 2.000 corps enterrés dans le centre-ville du Mans.

     

    "Les Vendéens n'étaient pas tués pour ce qu'ils faisaient, mais pour ce qu'ils étaient" (Reynald Sécher). 

     

    http://www.dailymotion.com/video/x511p1_vendee-un-genocide-censure_news

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    Le 29 janvier 1881 suite à l’interdiction de la pièce Thermidor de Victorien Sardou, jugée "antirépublicaine", Georges Clemenceau répond à Joseph Reinach :

     "J'approuve tout de la Révolution : j'approuve les massacres de septembre où, pour s'éclairer, la nuit venue, les travailleurs plantaient des chandelles dans les yeux des morts.

    J'approuve les noyades de Nantes, les mariages républicains où les vierges accouplées à des hommes, par une imagination néronienne, avant d'être jetées dans la Loire, avaient à la fois l'angoisse de la mort et la souffrance de la pudeur outragée.

    J'approuve les horreurs de Lyon, où l'on attachait des enfants à la gueule des canons, et les égorgements de vieillards de quatre vingt dix ans et de jeunes filles à peine nubiles.

    Tout cela forme un bloc glorieux et je défends qu'on y touche.

      Je défends que, sur un théâtre qui dépend de l'État, un dramaturge illustre vienne, après plus de cent ans révolus, prononcer une parole de pitié qui serait un outrage aux mânes augustes de Robespierre et de Marat".

  • Éphéméride du 1er octobre

    1291 : Aux origines du Pont Valentré 

     

    Philippe IV le Bel accorde à la ville de Cahors la permission de "lever et recevoir barre ou passage" pour la construction du Pont Neuf, ou Pont Valentré.

    C'est aujourd'hui le plus beau et le mieux conservé des ponts médiévaux européens.

     

    http://www.mairie-cahors.fr/tourisme/Pontval/Legende.html 

     

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  • Éphémérides du mois d'octobre : Table des matières...

    FLEURDEL VERSAILLES.jpg1 : 1291 : Philippe le Bel autorise la construction du Pont Valentré. 1680 : Mort de Pierre-Paul Riquet. 1684 : Mort de Corneille. 1793 : Deuxième Loi de Carnot organisant le Génocide vendéen. 1872 : Création de L'Arlésienne, de Bizet. 1855 : Citroën présente la DS. 1969 : Concorde franchit le mur du son. 1999 : Création du Parc Régional naturel des Causses du Quercy. 2016 : Patrick Demouy publie Le Sacre du Roi...

    2 : 1369 : Du Guesclin nommé Connétable. 1535 : Jacques Cartier découvre le site où d'élèvera Montréal. 1754 : Naissance de Louis de Bonald. 1725 : Mort de Nicolas Cugnot, père du fardier, la première automobile. 1851 : Naissance de Ferdinand Foch. 1853 : Mort de François Arago. 1892 : Mort d'Ernest Renan.

    3 : 1468 : Arrestation de Louis XI à Péronne. 1634 : Louis XIII se proclame Capitaine des Mousquetaires... 1886 : Naissance d'Alain Fournier. 1914 : Mort de Joseph Dechelette. 1961 : Henri-Germain Delauze fonde la COMEX. 1985 : Création du R.A.I.D. 1987 : Mort de Jean Anouilh. 2011 : Jules Hofmann, Prix Nobel de Médecine. 2023 : Anne L'Huillier et Pierre Agostini, Prix Nobel de Physique...

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : La réaction de L'Action française aux Accords de Munich...

    1938 : Accords de Munich
     
    Dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française", voir les trois suivantes :
     
     
     
    Ces "accords" sont signés entre Hitler, Mussolini, Chamberlain et Daladier.
     
    Après avoir annexé l'Autriche sans coup férir (l'Anschluss), Hitler réclame en septembre 1938 l'autodétermination pour les 3,2 millions d'Allemands qui peuplent la région des monts Sudètes, en Tchécoslovaquie. De facto, Français et Anglais lui livrent la Tchécoslovaquie, pensant par là préserver la paix. 
     
    Le Führer tire, au contraire, de son succès la conviction que tout lui est permis.
     
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    Les opinions publiques sont à la fois troublées et soulagées par les accords de Munich. À sa descente d'avion, Neville Chamberlain, toujours plein d'illusions, n'hésitera pas à affirmer que le Führer "est un homme sur qui l'on peut compter lorsqu'il a engagé sa parole".
     
    En France, au lendemain des accords de Munich, la plupart des journaux titrent à la une : La Paix ! Daladier (ci dessous) est accueilli à son retour au Bourget par une foule en délire.
     
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    Le 5 octobre, Churchill lance : "Nous avons subi une défaite totale et sans mélange (...). Notre peuple doit savoir que nous avons subi une défaite sans guerre, dont les conséquences nous accompagneront longtemps sur notre chemin"
     
    Il aura cette formule : "Ils ont accepté le déshonneur pour avoir la paix. Ils auront le déshonneur et la guerre".
     
    Jacques Bainville avait eu une autre formule, vingt ans auparavant, au sortir même de l'effroyable Grande Guerre, pour critiquer le mauvais Traité de paix de Versailles : "Trop fort dans ce qu'il a de faible, trop faible dans ce qu'il a de fort".
     
    Et dans son ouvrage célèbre, "Les conséquences politiques de la paix", il avait prévu une nouvelle guerre, dans les vingt ans...
     
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    Pour Charles Maurras, Munich représentait une défaite qui évitait un désastre, à la seule condition - bien sûr... - que l'on mît à profit le temps gagné pour armer ("armons, ARMONS, ARMONS...", titra l'Action française).
     
    Mais de Gaulle a raconté, par la suite, comment - étant allé voir Léon Blum afin de le convaincre de donner à nos armées l'argent nécessaire - Léon Blum lui avait rétorqué qu'il ne pouvait pas voter les crédits militaires, lui, Blum, le pacifiste de toujours !...
     
    On connaît la suite... 
     
     
    Du site Maurras.net, l'article de Maurras du lendemain, 1er octobre, dans L'Action française :  
     
     
    Et rappelons aussi que, par la grande voix de Jacques Bainville, L'Action française fut la première à dénoncer nommément le péril hitlérien, qualifiant Hitler d' "énergumène", de"monstre" et de "Minotaure", ainsi que les persécutions juives et le racisme hitlérien...
      

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