Éphéméride du 25 juin
864 : Création de La Monnaie de Paris (illustration : l'Hôtel de la Monnaie, aujourd'hui)
841 : Bataille de Fontenay en Puisaye
Elle se déroule en Bourgogne, entre les petits-fils de Charlemagne.
Charles le Chauve et Louis le Germanique, alliés pour la circonstance, battent leur frère aîné, Lothaire, et se partagent son royaume, la Lotharingie (de Lorthringen, Lothaire).
Il faut voir dans ces partages incessants des royaumes, à la mort de chaque souverain, l'une des deux causes majeures de l'échec des deux premières dynasties franques, la Mérovingienne et la Carolingienne, malgré leurs débuts brillants et prometteurs : "Les partages étaient l'erreur inguérissable de ces dynasties d'origine franque.", dit Jacques Bainville.
La deuxième raison fut la poursuite de la chimère impériale, le désir fou de rétablir l'Empire romain....
C'est essentiellement parce qu'ils bornèrent leur action au territoire de la seule France, et parce qu'ils supprimèrent la règle du partage des territoires à chaque décès du roi, que la troisième dynastie, celle des Capétiens, fut la bonne.
Et qu'elle réussit (sur huit siècles tout de même) à construire la France.
La victoire des deux frères alliés contre le troisième se concrétisera, huit mois plus tard, par le Serment de Strasbourg (voir l'Éphéméride du 14 février).
864 : Édit de Pitres, créant la Monnaie de Paris
L'Édit de Pîtres ou de Pistres (en latin, Edictun Pistense) fut promulgué par Charles II le Chauve lors de la deuxième des quatre assemblées qu'il réunit à Pîtres, entre 861 et 869.
Fils de Louis le Pieux, Charles le Chauve est le petit-fils de Charlemagne, avec ses deux frères, Louis le Germanique et Lothaire. Les trois frères se partageront l'Empire à la mort de leur père, Louis et Charles s'alliant contre Lothaire : les terres de Louis devaient devenir l'Allemagne, et celles de Charles, la France..., la Lotharingie de leur frère - étroite mais très riche bande de terre s'étendant de la Mer du Nord (en gros, la Belgique actuelle) à l'Italie du Nord - devenant objet de guerres incessantes entre les deux nations (voir la note précédente)...
La Monnaie de Paris est la plus ancienne Institution française, et la plus ancienne entreprise du monde...
La monnaie d'or vient pratiquement de disparaître du marché quand Charles le Chauve, après 840, entreprend de battre une monnaie d'argent. Il répartit les ateliers monétaires dans différentes villes du royaume, au nombre de neuf.
Charles reprend le modèle de la pièce de Charlemagne, remplace à l'avers le Karolus Rex FR, "Charles, roi des Francs", par la formule Gratia D-I Rex, "roi par la grâce de Dieu", entourant le monogramme carolingien.
Ci-dessus, Avers du Denier de Charles le Chauve, frappé à Château-Landon.
Au revers, le lieu de l'atelier de frappe peut s'écrire sous des variantes très diverses : pour Château-Landon, on peut avoir Castis Nandonis, Castis Nondon ou encore Naado Casteho.
Cette pièce permet d'acheter 12 pains. L'atelier monétaire de Château-Landon cessa son activité sous Louis VII.
1513 : Le maître verrier Arnaud de Moles achève sa série des vitraux de la cathédrale Sainte-Marie d'Auch
Arnaud de Moles réalisa cet ensemble exceptionnel de dix-huit verrières entre 1507 et 1513 : le dernier vitrail, celui de la Résurrection, indique dans son cartel la date de pose du 25 juin 1513, comme l'année où "furent achevées les présentes verrières, en l'honneur de Dieu et de Notre Dame".
http://patrimoines.midipyrenees.fr/fileadmin/DOC_LIE/IVR73/IA32ANEX/IA32000151_02.PDF
http://monumentshistoriques.free.fr/cathedrales/auch/auch.html
Le thème de la fleur de lys est traité plusieurs fois, dans ces verrières, et avec bonheur, par Arnaud de Moles : dans notre Album Fleur de lys, fleurs de lys... voir les six photos qui lui sont consacrées : Cathédrale d'Auch (I) et les cinq suivantes.
• Remarquable : la visite virtuelle de la cathédrale d'Auch :
http://www.gillesvidal.com/saintemarie.htm
1673 : Mort de d'Artagnan
Charles de Batz de Castelmore, dit "d'Artagnan" est né entre 1611 et 1615 au château de Castelmore, près de Lupiac, en Gascogne et mort à Maastricht durant le siège de cette ville le 25 juin 1673, pendant la Guerre de Hollande.
Les armes des Batz-Castelmore :
Écartelé aux 1 et 4 d'or à l'aigle éployé de sable ; aux 2 et 3 d'azur au château à deux tours d'argent, maçonné de sable
https://www.musee-armee.fr/ExpoMousquetaires/le-vrai-d-artagnan.html
En 1664, il y a deux compagnies de mousquetaires : la première compagnie -réorganisée en 1664 - reçoit le surnom de "mousquetaires gris" dû à la robe de "leurs chevaux, alors que la deuxième compagnie - créée en 1663 - est appelée "Mousquetaires-Noirs" , ces derniers ayant des chevaux noirs.
La devise des mousquetaires gris est "Quo ruit et letum" (devise signifiant "Où elle tombe (allusion à la bombe représentée), la mort aussi", aussi traduite par "Où elle tombe la mort vient avec elle" ) et celle des noirs "Alterius Jovis altera tela" ("Les autres traits d'un autre Jupiter" ).
Dans notre Album Drapeaux et Régiments du Royaume de France, voici notre drapeau des Mousquetaires
Mousquetaires du Roi...de 1660 (Louis XIV) à 1814 (Louis XVIII)
Marche des Mousquetaires gris et Marche des Mousquetaires noirs (toutes les deux de Lully) :
• Lully Marche MOUSQUETAIRES GRIS.mp3
• Lully Marche MOUSQUETAIRES NOIRS.mp3
1804 : Cadoudal refuse de demander sa grâce
Pourtant, quatre ans auparavant, à peine, le 5 mars 1800, Cadoudal avait eu une entrevue - certes, orageuse... - avec Napoléon (voir l'Éphéméride du 5 mars)...
Mais les royalistes en général, et Cadoudal en particulier, refusèrent de se soumettre à l'Empereur et au nouveau régime, fomentant sans cesse complots et entreprises visant au retour du roi légitime...
Napoléon se résolut donc à reprendre la méthode de la Terreur, qui avait si bien réussi aux révolutionnaires, et à "ressortir" la guillotine : onze ans après l'année terrible de 1793, l'échafaud se dressa de nouveau en plein Paris. Depuis la Terreur, on n'avait jamais vu exécuter tant de personnes en même temps : onze des compagnons de Cadoudal seront assassinés avec lui...
Fils d'un meunier du Morbihan, "Georges", le colosse, rebelle indomptable et Chouan depuis la première heure, resta fidèle jusqu'au bout au Roi et à la Foi. Ferme jusqu'au dernier moment de son existence, il dit au bourreau:
"Monsieur, on a dû vous apprendre que j'ai demandé à mourir le premier. C'est à moi, d'ailleurs, de montrer l'exemple...."
Et, se tournant vers ses camarades : Mourons pour notre Dieu et notre roi. '"
Il avait été nommé Lieutenant Général par le Comte d'Artois.
Dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française", voir :
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