Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

Un grand anniversaire :
11 Avril 1975 : Bernard Pivot reçoit Soljénitsyne dans "Apostrophes..."
Le 13 Février 1974, Alexandre Soljénitsyne est expulsé d'URSS;. Il souhaite venir résider en France, et demande l'asile politique, qui lui est refusé par le Président socialiste Mitterand, empêtré dans une coalition de gauche, où le Parti communiste joue encore un rôle primordial : à peine cinq ans auparavant, à la dernière élection présidentielle (de 1969), le candidat du Parti communiste, Jacques Duclos, a obtenu presque 22% des voix, au premier tour ! Pas question, donc pour Mitterand, et à cause de ces misérables calculs politicards, d'accorder l'asile politique à l'immense Soljénistsyne, qui a dénoncé l'enfer sur terre que fut l'Archipel du Goulag, ouvrage majeur dont il demanda l'impression en Décembre 1973 (la version française étant publiée le 1er Juin 1974).
Soljénitsyne partit donc en exil dans le Vermont, aux Amériques.
À la France fut ainsi infligée - par la république idéologique - cette honte indélébile d'avoir refusé asile et protection à ce grand résistant à la Révolution : mais c'est logique, la république idéologique étant, par nature, révolutionnaire, et mère et matrice de toutes les révolutions qui sont nées d'elle, dont la bolchévique...
Bernard Pivot (ci dessous) et Philippe de Villiers sauveront l'honneur national, le premier en 1975 (en recevant Soljénitsyne) et le second en le recevant en Vendée, aux Lucs-sur-Boulogne, en 1993...
1. Bernard Pivot raconte :
"...J'ai rencontré Alexandre Soljenitsyne quatre fois, quatre moments extraordinaires. Avant même de l'inviter dans Apostrophes, le 11 avril 1975, je lui avais consacré, fin 1973, au moment de la sortie de L'Archipel du Goulag, l'une des émissions d'Ouvrez les guillemets. Le débat avait été fort animé, notamment entre Jean Daniel et Max-Pol Fouchet. Le premier parlait d'un témoignage capital, tandis que le second minimisait son importance. Tout comme Alain Bosquet, également sur le plateau, qui était fort dubitatif. Car, il faut bien le rappeler aujourd'hui, il n'y avait pas alors de belle unanimité au sein de l'intelligentsia française. Nombre d'intellectuels critiquaient l'aspect partiel du récit de Soljenitsyne, d'autres encore considéraient qu'il n'était pas de grande qualité littéraire. Début 1975, alors que, expulsé d'URSS, il résidait en Suisse, je l'ai convié à l'occasion de la sortie de ses Mémoires, Le Chêne et le Veau. C'était l'une de mes premières émissions d'Apostrophes et je venais d'avoir Nabokov. Deux grands Russes coup sur coup. Quel bonheur ! C'était formidable. L'auteur d'Une journée d'Ivan Denissovitch et du Pavillon des cancéreux était vraiment impressionnant. Par sa stature, sa barbe, son physique. Tout ce qu'il représentait, la guerre, le goulag, le cancer, bref, tout ce que à quoi il avait échappé, et son courage incroyable faisaient que vous vous sentiez bête et tout petit en face de lui. C'est comme si vous aviez reçu de Gaulle ! On me disait qu'il n'avait pas bon caractère. Comment aurait-il pu survivre sinon ? Cela dit, il a fait montre, à chacune de nos rencontres, d'une vraie gentillesse et d'une grande disponibilité. Il tenait à sa femme, à ses enfants, à la Russie, à Dieu et au temps. Le temps était son bien le plus précieux, car il savait qu'il pouvait mourir d'un moment à l'autre et qu'il lui fallait finir La Roue rouge, sa monumentale histoire de la Russie d'avant 1917. Aussi, lorsque je suis allé le retrouver dans son refuge du Vermont, aux États-Unis, en 1983, pour un long tête-à-tête, j'avais conscience qu'il s'agissait là d'un cadeau inestimable. Une fois le principe de l'interview télévisée accepté - j'étais le seul à m'être entretenu avec lui dans le Vermont - il était tout à vous. Plus tard, je l'ai reçu, dans le cadre de Bouillon de culture ; enfin, je suis allé tourner un reportage en 1998, après son retour en Russie, dans sa maison des environs de Moscou. Chaque fois, j'ai eu le sentiment d'avoir en face de moi un témoin et un acteur capital de l'Histoire..."
2. À consulter : nos deux Grands Textes qui sont de Soljénitsyne :
• Son discours prononcé le 25 septembre 1993 aux Lucs-sur-Boulogne, pour l'inauguration de l'Historial de Vendée : texte intégral ...
• ... et son Discours d'Harvard.
1.D'Eric Zemmour
1 BIS. Et, sur notre Compte "X" Lafautearousseau Royaliste - LFAR :
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3. Dans la série "Cinglerie de foldingues", on demande... Aurélien Taché !
• Il y a quelques jours nous avions épinglé cette déclaration loufoque de Xavier Bertrand, pour qui être Français c'est "adhérer aux valeurs de la république"; et nous faisions remarquer que, dans ce cas, Montaigne, Jeanne d'Arc, Molière et tant d'autres, en mille ans d'histoire, n'étaient pas Français...
• Aujourd'hui c'est Aurélien Taché qui nous balance sa cinglerie de foldingue du jour : "Le droit du sol, c’est ce qui fait la France". Ben, voyons ! Allez débarquer en Arabie séoudite, monsieur Taché, ou en Afghanistan, ou en Syrie, ou dans n'importe lequel de ces pays où règne une "religion de paix et d'amour", puis déclarez aux autochtones que vous êtes Arabe, Afghan, Syrien... par "droit du sol", puisque vous êtes là. Vous serez, au choix, décapité (Arabie) ou vous vous balancerez au bout d'une corde (Iran), ou vous croupirez dans une prison où on s'occupera bien de vous (Syrie)...
Au lieu de débiter des insanités pareilles, monsieur Taché, vous feriez mieux de réfléchir aux moyens de protéger les "Français/monsieur tout le monde" de cette violence barbare meurtrière qui se déchaîne dans nos rues, chaque jour davantage, et qui est, très majoritairement, le fait de ces personnes à qui nous n'avons rien demandé mais qui débarquent chez nous, avec armes et bagages, pour vivre à "leur" façon, avec leurs moeurs et coutumes, qui ne sont pas les nôtres et qui, eux, par exemple, pratiquent allègrement et d'une façon totalement décomplexée... la peine de mort, à notre égard !
Sondage CSA : 65% des Français favorables à la fin du droit du sol sur tout le territoire
4. Dans le JDD, pour en savoir un peu plus sur le maire escrolo de Lyon, placé en Garde à vue : Lyon : le maire écologiste Grégory Doucet en garde à vue pour détournement de fonds publics. Le maire écologiste de Lyon a été placé en garde à vue ce mercredi dans le cadre d’une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics. Une procédure rare visant un élu de premier plan du parti EELV...
5. Sur OpexNews (1/2) :
"Avant la guerre en Ukraine, @KNDS_France était en capacité de livrer deux canons #CAESAr par mois. C'est 6 désormais. Et bientôt 8. En 2025, entre 70 et 80 Caesar devraient sortir des ateliers de KNDS."
Montée en charge du Caesar
Dans ce contexte, le groupe KNDS (3,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2024) espère de nouvelles commandes de l'État français même si pour l'heure, aucune concrétisation n'est encore à l'ordre du jour. « Nous nous félicitons de ces annonces, mais pour le moment, cela n'a pas encore perlé pour nous, industriels », précise ainsi Gabriel Massoni, porte-parole du groupe franco-allemand de défense, tout en insistant sur le niveau déjà atteint par KNDS : « Si des commandes significatives devaient arriver, nous serons prêts. Nous avons déjà su accélérer significativement la production de canons Caesar depuis le début de la guerre en Ukraine, nous saurons encore monter davantage en puissance si nécessaire ».
Sur le site de Bourges (18), assure-t-il, où sont fabriqués les canons, comme sur le site de Roanne (42) où est réalisée l'intégration des Caesar sur les châssis Arquus.
« Dès 2022, nous avons pris un risque en investissant 500 millions d'euros pour transformer et renforcer notre outil industriel. Nous avons par ailleurs lancé la production en continu des Caesar, alors que jusqu'ici ils étaient produits sur commande. Les délais de fabrication ont été divisés par deux », explique le porte-parole.
Avant la guerre en Ukraine, KNDS était en capacité de livrer deux canons Caesar par mois. C'est six désormais. Et bientôt huit. En 2025, entre 70 et 80 Caesar devraient sortir des ateliers de KNDS, 90% d'entre eux partiront en Ukraine (via différents clients). D'ici la fin de l'année, 113 Caesar auront été déployés sur ce front. La livraison des 109 Caesar MK II (nouvelle génération plus puissante) commandés par la France démarrera, quant à elle, en 2027.
Des leviers d'accélération encore disponibles à Roanne
A Roanne, l'intégration des Caesar se fait aujourd'hui avec une rotation en deux équipes. « Nous avons la capacité ici de faire beaucoup plus pour le Caesar, nous pourrions ajouter une ou deux équipes supplémentaires sans difficulté si nécessaire », explique Arnaud Barret, directeur de KNDS Roanne. « Nous sommes prêts à accélérer si on nous le demande, si la situation le nécessite », promet-il.
Ici, le site KNDS n'a plus grand-chose à voir avec ce qu'il était en 2019. Alors au creux de la vague, KNDS Roanne employait environ 850 personnes. Aujourd'hui, le compteur est à 1 550 et devrait dépasser les 1 600 courant 2025. De nombreux agrandissements ont été réalisés, presque 15 000 m² ont été ajoutés. Et l'industriel vient encore de présenter un projet de nouvelle extension logistique pour se donner un peu d'air pour la suite.
Précisons que cette montée en charge ne repose pas évidemment uniquement sur le Caesar. Le programme Scorpion et ses 62 millions d'euros d'investissements associés dans l'outil industriel y est aussi pour beaucoup. Dans le cadre de la loi de programmation militaire 2019/2023, Scorpion vise à moderniser les capacités de combat de l'armée de terre. En 2024, dans le cadre de ce programme, 151 véhicules Griffon (blindés de 25 tonnes), 103 Serval (blindés de 15 tonnes) et 35 Jaguar (chars avec six roues motrices) ont été assemblés à Roanne. Auxquels se sont ajoutées l'intégration de 43 Caesar et la rénovation d'une vingtaine de chars Leclerc.
Rappelons que l'armée de terre avait initialement commandé, dans le cadre de la LPM 2019/2023, près de 1.900 Griffon, 300 Jaguar et un millier de Serval. En février dernier, une commande additionnelle de 530 blindés Serval (représentant plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires) a été passée pour une livraison échelonnée entre 2025 et 2031. Ils visent notamment à remplacer le VAB (Véhicule Avant-Blindé), produit à Saint-Chamond (42) et dont une partie du parc a été cédé aux troupes ukrainiennes.
« Nous nous sommes donné les moyens de passer d'une production de 92 véhicules par an en 2019, à 350 en 2024 et bientôt 450. Nous avons investi, beaucoup, dans nos outils, nous avons doublé nos effectifs pour réussir à quadrupler nos cadences. Nous avons aussi beaucoup formé nos salariés», déroule Arnaud Barret.
Pour accélérer la cadence, KNDS Roanne s'appuie aussi sur la BITD régionale (base industrielle et technologique de défense) avec ses 450 fournisseurs en Auvergne-Rhône-Alpes. « Nous avons renforcé nos relations avec nos fournisseurs car c'est toute la supply-chain qui doit s'adapter à ce changement de cadence. Nous nous sommes efforcés de leur donner de la visibilité pour qu'ils puissent investir, recruter et se mettre à niveau. Nous pouvons encore augmenter d'un cran en cas de besoin plus important que prévu, dans le cadre de l'économie de guerre », assure le directeur du site.
Autre levier qui permettrait à KNDS, et notamment à son site de Roanne, de pousser encore un peu plus loin le bouchon de l'augmentation de la production : celui de la réserve industrielle, ce dispositif calqué sur celui de l'Armée permettant de mobiliser des volontaires sur les chaines industrielles en cas de nécessité. KNDS a signé avec la DGA en novembre dernier, en même temps qu'Arquus.
Chez KNDS, les premières sessions de formation interviendront au début du deuxième semestre 2025. « Nous en sommes encore aux prémices, nous recrutons actuellement auprès de retraités de l'industrie, de militaires en reconversion etc. Il s'agit d'une piste très intéressante pour venir suppléer nos équipes si nous devions mobiliser massivement nos capacités », estime Arnaud Barret, un des chefs d'orchestre de ce sujet pour le groupe KNDS."
5 BIS. Sur OpexNews (2/2), citant Challenge (extrait de l'article de Vincent Lamigeon) :
Rafale de l’armée de l’air : comment la France veut mettre fin à la pénurie
7. De "Paris, avant" à "Par'Hidalgo" ! Photo postée sur "X" par Henri Tétemine :
"L'Hidalguisme en image, place de la Contrescarpe. La photo de 2025 a été prise aujourd'hui 9 avril, par moi."
Hidalgo ? Plus qu'un an à tirer ! Ouf !
À DEMAIN !