Éphémérides - Page 26
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1927 : Le plus grand canular de l'histoire de France : Léon Daudet s'évade "légalement" de la Prison de la Santé !lafautearousseau
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Dans notre Éphéméride de ce jour : Hitler à Paris !
1940 : Visite éclair d'Hitler à Paris...La République, en France ?• Un Allemand - Bismarck - a aidé de toutes ses forces à son installation, poussant même la France à s'embarrasser d'un Empire colonial;• un autre Allemand, Hitler, l'a fait disparaître en moins de trois mois : la IIIème République, qui eut une naissance sans gloire, connaîtra une fin elle aussi sans gloire...En 1918, une France héroïque remporta une guerre que la République n'avait su ni empêcher ni préparer. Le prix à payer fut épouvantable : un million et demi de morts, "couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue", selon le mot de Maurras.Sitôt l'armistice signé, l'Action française et tous les Français lucides demandèrent que l'on ne s'arrêtât pas sur place, mais que l'on pénétrât en Allemagne, jusqu'à Berlin, et que l'on détruisît la puissance allemande; puis que l'on démembrât l'Allemagne (l'Empire Allemand, proclamé en 1870, n'avait même pas cinquante ans d'existence !...).Dans cette optique, les pays rhénans - de la frontière nord de l'Alsace à Cologne - devaient accéder à l'indépendance, et, ainsi libérés de la tutelle prussienne, la rive gauche du Rhin redevenait ouverte aux influences françaises, avec possibilité de réunions ultérieures...C'était l'exigence du Bien commun, et du bon sens le plus élémentaire : en revenir à la sage politique traditionnelle des rois de France, qui avait culminé aux Traités de Westphalie, voulus par Richelieu, et "chef-d'oeuvre absolu" pour Jacques Bainville.Nos "excellents alliés" (!) anglo-saxons ne le voulurent pas et ne le permirent pas; et, par idéologie anticatholique, Clémenceau détruisit bien un Empire, mais pas le "bon": il détruisit l'Empire austro-hongrois, parce que catholique, laissant "l'Allemagne unie" intacte !Depuis la prussophilie des auto-proclamés philosophes du XVIIIème puis de leurs successeurs, et le suicidaire principe des nationalités, Clemenceau et la République idéologique se trouvaient mentalement en "intelligence avec l'ennemi", c'est-à-dire avec l'Allemagne unifiée, création de la Révolution, de la République et des deux Empires - comme l'était tout ce qui se prétendait "progressiste" depuis l'époque des auto-proclamés "Philosophes"... Aussi ne fut-il pas question de démembrement de l'Allemagne au funeste et tragique Traité de Versailles, où la République perdit la paix là où la France, au prix fort du sang de sa jeunesse, avait glorieusement et héroïquement gagné la guerre..."On écrase une Nation, on ne l'humilie pas", disait Bismarck : Clémenceau fit tout le contraire : il n'écrasa pas l'Allemagne, la laissa même intacte, dans toute "ses" puissances (démographique, territoriale, militaire...) mais il l'humilia. Hitler fit de cette humiliation le terreau de son idéologie mortifère...Clemenceau laissa, donc, l'Allemagne intacte, avec toute sa puissance, dont elle ne perdait que quelques miettes, et se contenta de l'humilier par d'incessantes condamnations morales (autant de "paroles verbales"...) et la fallacieuse promesse de mirobolantes indemnités, qui ne furent quasiment pas payées.Clémenceau (ci contre) prononça les paroles terribles qui scellaient la tragédie en ouvrant le Congrès de Versailles, présentant, d'un côté les Alliés, "et, de l'autre, l'Allemagne...". Dès ce moment, les choses étaient écrites...Pourtant, quotidiennement, Jacques Bainville, les militaires et tout ce que la France comptait d'esprits raisonnables expliquaient ce qu'il fallait faire, et qu'il suffisait de faire, puisque les Alliés étaient vainqueurs : rien n'y fit, et, comme l'annonçaient Bainville, Foch et d'autres encore, on eut, "dans les vingt ans", la seconde Guerre mondiale et toutes ses horreurs; on eut... Hitler à Paris, et, de cela, la République française, le Régime, le Système porte la lourde, l'écrasante responsabilité...Dans notre Catégorie Grandes "Une" de L'Action française, voir particulièrement les deux suivantes :Dès six heures du matin, Hitler entreprend au pas de course une visite de Paris : l’Opéra, la Concorde, l’arc de triomphe : sur l’esplanade du Trocadéro, il pose devant les photographes, dos à la Tour Eiffel, puis se dirige vers l’École militaire.
Aux Invalides, il se recueille longuement devant le tombeau de Napoléon 1er. Il remonte ensuite vers le jardin du Luxembourg, s’arrête au Panthéon, descend le boulevard Saint-Michel à pied, ses deux gardes du corps à distance, remonte en voiture la place Saint-Michel.
Sur l’île de la Cité, il admire la Sainte-Chapelle et Notre-Dame, puis la rive droite (le Châtelet, l’hôtel de ville, la place des Vosges, les Halles, le Louvre, la place Vendôme). Il remonte ensuite vers l’Opéra, Pigalle, le Sacré-Cœur, avant de repartir à 8h15. Un survol de la ville complète sa visite.
Il ne remettra plus jamais les pieds à Paris...
Quant à Hitler et au nazisme proprement dit, alors que Charles Maurras a été condamné d'une façon aussi injuste qu'aberrante pour intelligence avec l'ennemi en 45 (voir l'Éphéméride du 28 janvier), on se reportera avec profit à l'excellente mise au point de Laure Fouré, juriste, dans Boulevard Voltaire :
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Éphéméride du 23 juin
Sénanque, Sylavacane, Le Thoronet : aux origines des "trois soeurs cisterciennes de Provence"...
1148 : Fondation de l'Abbaye de Sénanque
Fondées quasiment au même moment (dans la même décennie...), par le même Ordre de Cîteaux et très proches géographiquement, les trois Abbayes de Sénanque, Sylvacane et Le Thoronet sont communément appelées "les trois soeurs provençales"...
• Reportez-vous à notre article du dimanche 4 août 2019, pour un très rapide aperçu de l'histoire mouvementée de ce splendide monument, et des causes aberrantes qui l'ont mise en danger réel d'écroulement, à partir de 1970... :
On peut raisonnablement l'espérer : Sénanque sera probablement sauvée...
• Et :
- pour l'Abbaye de Sylvacane, à notre Éphéméride du
- pour l'Abbaye du Thoronet, à notre Éphémeride du
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Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...
1950 : Abrogation de la Loi d'exil
Pour ceux qui désirent en savoir un peu plus sur les représentants actuels de la Famille de France (à partir de Louis-Philippe), du Comte de Paris (Henri VI) rentré en France à l'abrogation de cette inique loi d'exil jusqu'à son petit-fils, le Prince Jean, actuel Comte de Paris (Jean IV)...
lafautearousseau
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Éphéméride du 22 juin
1922 : Discours de Léon Daudet à la Chambre, en défense des "Humanités" (illustration : les "Budés", collection de textes d'auteurs Grecs et Latins)
1763 : Naissance d'Étienne Méhul
Si le grand public le connaît essentiellement pour son Chant du Départ, l'ensemble de l'oeuvre de Méhul - qui fut l'un des premiers musiciens dits "romantiques" - mérite d'être découverte.
Comme en témoigne par exemple sa très belle Symphonie n° 1 :
https://www.musicologie.org/Biographies/mehul.html
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Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...
1940 : Hitler à Paris...
Merci Clemenceau, merci le Système !
La France, au prix de sacrifices et de souffrances inouïes, avait gagné la Grande Guerre. Le Système n'a pas voulu prendre la seule mesure qui s'imposait : démembrer la toute jeune Allemagne unifiée. Et unifiée par nous-mêmes : Encyclopédistes, Révolution et première république et premier Empire, Second Empire...
Maurras et L'Action française, mais aussi tous les patriotes lucides, à quelque bord qu'ils appartinssent, demandaient cette destruction de l'Allemagne unie. Le Système, par idéologie et par pro-germanisme, par "prussophilie", a préféré maintenir l'Allemagne intacte.
Vingt ans après, on a eu les conséquences : Hitler, la Seconde Guerre mondiale, les horreurs subies par la France et l'Europe...
C'est ce qui s'appelle travailler en intelligence avec l'ennemi... mais c'est sous cette accusation que Maurras fut condamné !
lafautearousseau
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Dans notre Éphéméride de ce jour : la vérité sur... Varennes !
1791 : Évasion de VarennesL'excellent téléfilm d'Arnaud Sélignac, conseillé par Jean-Christian Petitfils - et disponible en DVD - raconte de la meilleure façon possible non pas "la fuite" mais, du mot qui convient, L'évasion de Louis XVI.De Michel Mourre :"En avril 1791, voyant que Paris était passée sous la tyrannie de l'Assemblée et des clubs, Louis XVI décida, non pas d'émigrer à l'étranger, mais de se retirer dans une ville de province pour y réunir des troupes fidèles et en appeler à la nation. C'est Metz qui fut choisie, parce que c'était une grande place militaire et le quartier général de l'armée de Bouillé.Le départ secret de la capitale fut organisé entre Bouillé et Fersen, l'ami fidèle de la reine. Habillés dans des costumes de bourgeois et munis de faux passeports, le roi, la reine, leurs deux enfants, Madame Elizabeth et Madame de Tourzel partirent le soir du 20 juin 1791 dans une grosse berline.À plusieurs reprises, le roi fut reconnu, mais chaque fois accueilli chaleureusement par la population. À Pont-de-Somme-Vesle, la berline, qui avait pris du retard, ne rencontra pas les dragons de Choiseul, qui auraient dû être au rendez-vous. Les voyageurs décidèrent de continuer leur route, mais, à Sainte-Menehould, le fils du maître de poste, Drouet, décida de faire arrêter la voiture suspecte.Prenant des chemins de traverse, il devança les voyageurs à Varennes et jeta l'alarme chez les municipaux. Quand la berline se présenta, elle trouva le pont de l'Aire barricadé et fut entourée de gardes municipaux en armes. Louis XVI, rejoint peu après par les officiers de Bouillé, Choiseul et Damas, refusa de les laisser dégager la route par la force. Les commissaires de la Constituante, survenus, purent donc s'assurer sans difficulté de la personne du roi..."Ainsi donc, avec Varennes, on a affaire à deux erreurs ou mensonges historiques :
• il ne s'agit pas d'une "fuite" - donc, d'un acte lâche - mais d'une évasion, mûrement réfléchie et, surtout, "politique";
• et cette évasion avait fini par réussir, les soldats de Bouillé ayant pu aisément libérer le Roi, ce que celui-ci refusa : "Louis XVI a pu vingt fois sauver sa couronne et sa vie", disait, avec raison Chateaubriand.
Et Balzac a bien récapitulé les erreurs et faiblesses de Louis XVI face à la Révolution, dans son ouvrage Rois de France :
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Éphéméride du 21 juin
1791 : Louis XVI et les siens s'évadent de Paris...
1476 : Défaite de Charles le Téméraire à Morat
Alliés à Louis XI, les membres de la Confédération Helvétique infligent à Charles le Téméraire une cuisante défaite à Morat.
Le Duc René II de Lorraine était présent avec sa cavalerie, pour aider les Suisses contre Charles le Téméraire, ce qui explique que les Suisses viendront, par la suite, aider les forces lorraines à reprendre Nancy et vaincre définitivement "le bourguignon", le 4 janvier 1477...Pour le duc de Bourgogne, cette défaite de Morat succède à celle de Grandson quelques mois plus tôt, et précède donc la déroute de Nancy, où il perdra la vie, très peu de temps après.Louis XI et la France triompheront ainsi de leur adversaire - pourtant, au départ, bien plus puissant - et verront disparaître l'une des menaces les plus sérieuses qui aient pesé sur la nation depuis les débuts de sa lente construction (sur les causes lointaines de l'opposition entre les deux Maisons, de France et de Bourgogne, au début amies et alliées, voir l'Éphéméride du 27 avril).Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo La France face à la Maison de Bourgogne -
Éphéméride du 20 juin
1828 : Première présentation du Cadre Noir en public
451 : Bataille des Champs catalauniques
Attila et ses Huns sont écrasés près de Châlons-en-Champagne, aux Champs Catalauniques, par une armée romano-barbare.
C'est le premier échec militaire d'Attila, surnommé "le Fléau de Dieu". L'Empire des Huns, venus des steppes de l'Asie, s'étend alors de la Hongrie à l'Ukraine et de la Pologne à la Serbie. Cependant, sa défaite en Gaule, n'abattra pas la puissance d'Attila : c'est sa mort, en 453, qui provoquera la désagrégation de son Empire.
Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo La fin de la Gaule romaine (II) : Attila -
Éphéméride du 19 juin
Les transports postaux, aujourd'hui
1464 : Par l'Édit de Luxies, Louis XI institue les Postes royales
Par l'Édit de Luxies, (en Picardie, qui s'appelle aujourd'hui Lucheux), Louis XI institue les Relais de poste, aux origines directes de la Poste, aujourd'hui...
Le roi prescrit que les Relais de postes seront établis de 4 lieues en 4 lieues (une "lieue de Poste" = 3.898 mètres) et tenues par des maîtres tenant les chevaux courants pour le service du roi.
Louis XI fixa à 234 le nombre de "chevaucheurs".
Timbre commémoratif de Louis XI, Créateur de la Poste d'État (ci dessous) et Journée du Timbre (ci dessus) consacrée au "Créateur de la Poste du Roi par relais" -
Éphéméride du 18 juin
Rouen, de nos jours : Place du Vieux-Marché
1204 : La Normandie redevient française
Le roi de France Philippe Auguste triomphe, à Rouen, du souverain anglais Jean sans Terre.
Dès 1202, Philippe Auguste avait confisqué les terres de Jean, ce qui avait donné naissance au sobriquet de Jean sans Terre. Et il avait frappé un grand coup en s'emparant du célèbre Château Gaillard, construit par Richard Cœur de Lion (voir l'Éphéméride du 6 mars).
Philippe Auguste s’emparera ensuite par les armes de l’Anjou et de la Touraine.
Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "La France avant et après Philippe Auguste"
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Éphéméride du 17 juin
1434 : Les Anglais lèvent définitivement le siège du Mont Saint-Michel
Depuis dix ans, les Anglais assiègent en vain le Mont Saint-Michel : puissamment fortifiés sur le rocher de Tombelaine, ils sont las d'une guerre d'escarmouches sur les grèves, et décident - ce 17 juin - de frapper un coup décisif : mais leur assaut est repoussé, et les Anglais - menés par Thomas de Scales - laissent même au bas des remparts plusieurs de leurs bombardes.
Commandés par Louis d'Estouteville, les Montois ont repoussé l'assaut !
Trois ans après le supplice de Jeanne d'Arc, le Mont Saint-Michel est ainsi la seule forteresse de Normandie qui aura toujours résisté aux Anglais et qui n'aura jamais été prise, terre de France toujours inviolée, jamais conquise...
D'assiégeants qu'ils étaient, les Anglais deviennent assiégés dans Tombelaine, où ils vont tenir jusqu'à la fin de la Guerre de Cent Ans et dont on les laissera sortir avec les honneurs de la guerre, obtenant, fait rarissime, de quitter la place avec armes et bagages.
Voir notre album Racines (II) : Le Mont Saint Michel
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Éphéméride du 16 juin
1978 : Première Cinéscenie au Puy du Fou1817 : Épilogue d'une affaire remontant à sept siècles : les restes d'Héloïse et d'Abélard sont réunis au Père Lachaise
Après un long temps de pérégrinations diverses, les restes des deux époux sont finalement réunis par la Mairie de Paris dans la Division 7 du Cimetière du Père Lachaise, où leur monument - conçu par Alexandre Lenoir, au XIXème siècle dans le style néogothique - se visite.
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Éphéméride du 15 juin
Joyaux de la Couronne de France, aujourd'hui exposés au Louvre
1530 : François Premier fonde la Collection des Joyaux de la Couronne
La "Côte de Bretagne", Spinelle rouge taillée en forme de dragon par Jacques Guay en 1750, Musée du Louvre
• Très brève histoire des Joyaux de la Couronne.pdf
Voir aussi l'Éphéméride du 11 janvier : La IIIème République vend les Joyaux de la Couronne
et/ou notre évocation du 12 février :
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Éphéméride du 14 juin
2004 : Restitution du Bosquet des Trois fontaines, à Versailles
1658 : Turenne remporte la Bataille des Dunes
En battant ainsi les Espagnols et l'armée du Prince de Condé, près de Dunkerque, le maréchal met fin à 24 ans de guerre entre la dynastie française des Bourbons et la dynastie espagnole des Habsbourgs.
La paix sera signée dans les Pyrénées en 1659 et Turenne obtiendra le titre exceptionnel de Maréchal général des camps et armées du roi en 1660.
C'est avec ce même Turenne que, par deux fois... "Ils ont traversé le Rhin, les fiers Dragons de Noailles" : voir l'Éphéméride du 12 Juin
Dans notre Album Drapeau des Régiments du Royaume de France, voir les deux photos de drapeau du Régiment de Turenne (devenu Régiment du Maine), le régiment d'Henri de La Tour d’Auvergne de Bouillon, vicomte de Turenne puis Maréchal de Turenne, Maréchal de camp le 21 juin 1635, Lieutenant général des armées du roi le 11 mars 1642, Maréchal de France le 16 mai 1643, Maréchal général des camps et armées du roi le 5 avril 1660; mort le 27 juillet 1675.