UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Éphémérides - Page 29

  • Éphéméride du 25 novembre

    Beaudoin IV de Jérusalem, le roi lépreux...
     
     
     
     
    1177 : Bataille de Montgisard, en Terre Sainte...
     
    Ce jour-là, une importante bataille oppose Saladin et Baudouin IV de Jérusalem.
     
    Avec des effectifs réduits Baudouin IV, le jeune roi lépreux, réussit à écraser Saladin, qui cherche à envahir le royaume de Jérusalem.
     
    Cette brillante victoire est un chef d'oeuvre d'audace et d'habileté, que n'aurait pas renié le Maréchal de Villars, qui fit en quelque sorte la même chose, bien plus tard, à Denain, lors de la Guerre de succession d'Espagne, sous Louis XIV...

    Lire la suite

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Mort de Clemenceau... qui nous a donné Hitler !

    1929 : Mort de Clemenceau... qui nous a donné Hitler !

     

     • Dans notre Catégorie "Grandes "Une "de L'Action française", voir :

     Grandes "Une" de L'Action française : Mort de Clemenceau, le "Perd la Victoire"...

     

    1A.jpg

    Grandes "Une" de L'Action française : 29 juin 1919, signature du calamiteux Traité de Versailles...

    Comme l'expliquait, en vain, Bainville dans L'Action française, à partir du moment où on signait "avec l'Allemagne", la Victoire était perdue, et c'était la guerre "pour dans vingt ans"... Il ne fallait pas "signer avec", il fallait faire disparaître l'Allemagne unie...

    Clemenceau ? Responsable et coupable ! Car c'est bien lui qui a mené, piloté - pourrait-on dire -  et signé le désastreux Traité de Versailles, pour finalement reconnaître reconnaître plus tard - mais trop tard -  : "nous n'avons pas obtenu tout ce que nous pouvions et devions obtenir...".

     

    Mais, pourquoi donc ? La France était victorieuse, et Clemenceau par anti catholicisme bête et borné a bien démoli l'Empire austro-hongrois, par pure haine idéologique du catholicisme. Or, cet Empire nous aurait bien servi, justement, "après", pour contrer Hitler. Ce n'était pas l'Empire austo-hongrois qu'il fallait démolir et démembrer, mais bien l'Allemagne.

    Seulement, voilà : contrairement à ce que l'on peut croire, Clemenceau était croyant et religieux, mais croyant et religieux de la religion démocratique, laïque et révolutionnaire. Il a fait ce qu'il a voulu avec l'Autriche-Hongrie (destruction) mais il n'a pas touché à l'Allemagne, persuadé qu'il suffisait de renverser un Roi (en l'occurrence, un Empereur) et d'installer Sainte Démocratie à sa place pour que l'Allemagne devienne une Nation civilisée, guide - avec nous... - des autres nations du monde.

    Il était pénétré du préjugé prussophile des Encyclopédistes, pères de la Révolution, de cette même Révolution, des Républiques et des deux Empires, qui ont tous oeuvré en faveur de la désastreuse unification allemande, en contradiction frontale avec la politique traditionnelle des Rois de France, qui triompha dans les Traités de Westphalie : l'émiettement de l'Allemagne.

    Ce faisant, tous, des Encyclopédistes à Clemenceau - chef et maître du Système en 1918 - ont agi en intelligence avec l'ennemi.

    Maurras avait raison avec son jeu de mots : Clemenceau c'est bien le "Perd la Victoire". Il ne voulait pas le démembrement de l'Allemagne, que la France pouvait facilement imposer (comme elle a imposé le stupide démembrement de l'Autriche-Hongrie).

    Ce faisant, il nous a donné Hitler et toutes les horreurs qui allèrent avec...

  • Éphéméride du 24 novembre

    1923 : Assassinat de Philippe Daudet

     

     

     

    1248 : Effondrement du Mont Granier 

     

    Le Granier, sommet des Alpes françaises, limite au nord-est le massif de la Chartreuse. Il domine la vallée du Grésivaudan et la combe de Savoie de sa face est, et la cluse de Chambéry avec sa majestueuse face nord.

    Cette falaise de près de 900 mètres de haut apparut dans la nuit du 24 au 25 novembre 1248, suite à un gigantesque éboulement faisant disparaître une partie de la montagne. 

    Il s'agit peut-être, là, du plus grand éboulement connu de l'histoire de l'Europe : on estime à environ 5.000 le nombre de ses victimes. 

    Montagne calcaire, le Granier possède un réseau de grottes et de galeries creusées par l'eau (341 gouffres de 10 à 560 mètres de profondeur, 66 km de galeries...); il est également entaillé par de nombreuses failles; ces réseaux constituent le point de faiblesse de la montagne, celui qui, combiné avec des pluies abondantes, a provoqué la catastrophe de 1248 : un volume d'éboulis estimé à 500 millions de m³, et une accumulation sur certaines zones de plus de 40 mètres d'éboulis, la catastrophe provoquant, on l'a dit, la mort d'environ 5.000 personnes...

    Cinq paroisses ont été entièrement détruites par ensevelissement : Cognin, Vourey, Saint-André, Granier et Saint-Pérange (ou Saint-Péran); et deux ont été partiellement détruites : Myans et Les Murs (ou Les Marches)...

    24 novembre,pont des arts,louvre,institut,albi,toulouse lautrec,institut pasteur,sabin,tourville,poliomyelite,calendrier republicain

    Le Mont Granier et son vertigineux à-pic, état actuel

     

    25 novembre,jacques coeur,orion,fabre de peiresc,bourges,charles vii,calypso,cousteau,chevert

     

    Lire la suite

  • Éphéméride du 23 novembre

    1900 : Première exposition des Nymphéas de Monet

     

     

     

    1654 : Le Mémorial de Pascal 

     

    Ce jour-là, entre dix heures et demi et minuit et demi, Pascal a une intense vision religieuse qu’il écrit immédiatement pour lui-même en une note brève, appelé le Mémorial.

    Il coud soigneusement ce document dans son manteau et le transfère toujours quand il change de vêtement.

    Un serviteur le découvrira par hasard après sa mort. 

    200px-Blaise_pascal.jpg    
    En voici le - court - texte intégral : 

    Lire la suite

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    1139055829.jpg

     

    24 novembre 1923 : Assassinat de Philippe Daudet...

     

     

    lafautearousseau

  • Éphéméride du 22 novembre

    1697 : Mort de Libéral Bruant  

     

    Professeur de Jules Hardouin-Mansart, il est l'auteur de la Chapelle Saint Louis de l'Hôpital de la Salpétrière, de la Basilique Notre-Dame des Victoires et de l'Hôtel Libéral Bruant, dans le Marais.

    Son oeuvre majeure reste, évidemment, l'Hôtel des Invalides, dont la Chapelle et son Dôme seront élevés par son élève, Jules Hardouin-Mansart.

    La façade Nord de cet édifice (196 mètres de long pour 22 de haut) porte, en son centre, un impressionnant Arc triomphal, qui donne accès à la Cour royale : cet Arc triomphal, imaginé par Libéral Bruant, reste un exemple unique dans toute l'histoire de l'Architecture française.

    On y voit la statue équestre du Roi soleil, en empereur romain - réalisée par Guillaume Coustou - portant sur son socle l'inscription : 

     

    Ludovicus magnus militibus regali munificentia in perpetuum providens has aedes posuit. An MDCLXXV

     

    soit :

     

    Louis le Grand, par munificence royale pour ses soldats et prévoyant pour la suite des temps a fondé cet édifice en 1765.       

     

     

    http://www.musee-armee.fr/lhotel-des-invalides.html 

     

    25 novembre,jacques coeur,orion,fabre de peiresc,bourges,charles vii,calypso,cousteau,chevert

     

    Lire la suite

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : le Terrorisme d'État a été inventé par la Révolution et la République idéologique...

    http://annesofi-bijoux.marcadet.fr/blog/wp-content/uploads/2011/07/caricature-marianne.jpg

     

    2017 : Patrick Buisson déclare sur France Inter :

    "En matière de Terrorisme d'État, la Terreur, c'est nous qui l'avons inventée..."

     

    21 novembre,jeanne d'arc,louis xiii,henri iv,louis xiv,voltaire,chateaubriand,canuts,lyon,radium,pierre et marie curie,watteau,gaxotte

    Ce mardi 21 novembre, Patrick Buisson est l'invité de France Inter, et il ne mâche pas ses mots : En matière de terrorisme d'État, la Terreur, c'est nous qui l'avons inventée...

    Et il a, après son intervention, répondu en direct aux auditeurs de France Inter...

     

    http://annesofi-bijoux.marcadet.fr/blog/wp-content/uploads/2011/07/caricature-marianne.jpg

    lafautearousseau reprend ses propos les jours suivants :

    Patrick Buisson sur France Inter : "En matière de terrorisme d'État, la Terreur, c'est nous qui l'avons inventée"

    Patrick Buisson répond aux auditeurs de France Inter

  • Éphéméride du 21 novembre

    1430  : Jeanne d'Arc livrée aux Anglais 

     

    Jean de Luxembourg, qui l'avait capturée à Compiègne, remet Jeanne d'Arc aux Anglais pour la somme de 10.000 livres.          

     

    jeanne d'arc.jpg
     
     
    Du point de vue humain, c'est pour elle le commencement de la fin, et de l'échec apparent : elle fut jugée à Rouen, au cours d'un procès instruit par Pierre Cauchon (évêque de Beauvais, car Jeanne avait été prise dans son diocèse) et par Jean Lemaître, Vice-inquisiteur de France.
     
    Condamnée, elle sera brûlée vive le 30 mai 1431 sur la Place du Vieux-Marché, à Rouen.

    Et pourtant !...

    Du chapitre VI de l' Histoire de France, de Jacques Bainville :

    Lire la suite

  • Éphéméride du 20 novembre

    Le Fort Saint Jean, à Marseille

     

     

    1423 : Début du sac de Marseille par les Aragonais 

     

    Pendant trois jours, jusqu'au 23 novembre, les troupes du roi Alphonse V d'Aragon vont saccager la ville : la raison profonde de cet épisode - l'un des plus tragiques de la cité phocéenne... - est à rechercher dans l'affrontement de la seconde maison d'Anjou-Provence et de la maison d'Aragon - déjà détentrice de la Sicile - pour la possession du royaume de Naples.

    Marseille fit donc, là, les frais d'un conflit qui ne la concernait que très vaguement, et de très loin.

    Dix-huit galères et douze vaisseaux aragonais longèrent les côtes provençales, en ce mois de novembre 1423, passant au large de Nice puis de Toulon. La ville de Marseille était notoirement désarmée et, surtout, privée de sa flotte.

    Une chaîne amovible devait interdire l'entrée du port, mais elle se composait en fait de deux chaînes de quinze mètres environ, fixées, au milieu de la passe, à une sorte de tour en bois : la défense était donc assez illusoire, et plutôt symbolique.

    Le 18 novembre, les postes de guet de Marseilleveyre et de la Garde signalèrent l'arrivée de la flotte aragonaise. Le 20 novembre un premier contingent de soldats débarqua. Ils se heurtèrent à la résistance acharnée des défenseurs de la tour Maubert (la tour carrée ci dessus, à droite, reconstruite par la suite, et devenue aujourd'hui la célèbre Tour du roi René, incluse maintenant dans le Fort Saint-Jean, l'autre tour, ronde, à gauche, étant la Tour du Fanal), mais la chaîne qui barrait l'entrée du port fut brisée et les galères catalanes pénétrèrent dans le port.

    Alors commença le pillage de la ville : les habitants se défendirent maison par maison, mais les catalans mirent le feu partout. Avec le violent mistral, celui-ci se propagea très rapidement. Le pillage et l'incendie durèrent trois jours.

    Alphonse V repartit en Aragon à la fin du mois de novembre, en emportant comme trophée les deux parties de la chaîne du port. Mais, à cause des malfaiteurs, qui continuèrent le pillage, les habitants mirent du temps à revenir dans la ville, qui "disparut" ainsi, en quelque sorte, cessant presque d'exister, pendant plusieurs jours.

    20 novembre,cugnot,fardier,louis xv,traite de paris,1814,1815,traites de westphalie,cent jours,grand louvre,plumier,guimet

    Depuis 1423, la chaîne qui barrait l'entrée du Port de Marseille est exposée dans la cathédrale de Valence, en Espagne...

     

    3 novembre,azincourt,charles d'orléans,liège,charles le temeraire,perron,tour eiffel,malraux,olympe de gouges,saint hubert

     

    Lire la suite

  • Éphéméride du 19 novembre

    1895 : Naissance de Pierre Gaxotte

     

     

     

     

    1665 : Mort de Nicolas Poussin 

     

    C'est lui qui a exprimé les deux pensées célèbres :  

     

      "Le but de l'Art, c'est la délectation"...

     

      "Ce qui vaut la peine d'être fait, vaut la peine d'être bien fait...    

     

    Voici son autoportrait, peint pour Paul Fréart de Chantelou, qui était son ami, et un grand amateur de sa peinture (1650, Louvre) : 

     

    Ci dessous, Le Massacre des Innocents :  

     

    resizeimage.jpg
     

    Les amateurs de ce maître du classicisme trouveront de nombreux tableaux commentés et expliqués sur le site suivant : 

     

    http://www.nicolas-poussin.com 

     

     

    10 novembre,saint martin du canigou,charles vii,rouen,jeanne d'arc,louis xi,couperin,robespierre,notre-dame de paris,chaumette,dupleix

     

    Lire la suite

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    maurras.jpgEn plus de tout le reste (notamment la signature du  2ème Traité de Paris, en 1815, après la folie napoléonienne des Cent jours, qui nous coûta la perte de nombreux territoires et de 500.000 habitants) notre Éphéméride évoque ce jour de 1952 où, sous la Coupole, Jules Romain rendit hommage à Charles Maurras.

    Injustement condamné en 1945 pour "intelligence avec l'ennemi" ("la seule forme d'intelligence qu'il n'ait jamais eue", devait déclarer François Mauriac), Charles Maurras était, à partir de ce jour-là, automatiquement exclu de l'Académie :

    celle-ci se grandit une première fois le 1er février 1945, en l'excluant - puisqu'elle ne pouvait s'opposer à la force brute... - mais en refusant de le radier et de lui élire un remplaçant, déclarant simplement son siège vacant.

    Elle attendit sa mort pour élire son successeur (ce sera le duc de Lévis Mirepoix).

    L'Académie se grandit encore, une seconde fois, ce 20 novembre 1952, lorsque, quatre jours à peine après la mort de Maurras, Jules Romains lui rendit son hommage solennel...

    lafautearousseau

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : le "toast d'Alger", acte I du ralliement du pays légal catholique à la République idéologique...

    1890 : le "Toast d'Alger"

     

    Évêque de Nancy, Charles Martial Allemand Lavigerie fut nommé archevêque d’Alger en 1867.

    Longtemps proche des milieux légitimistes, il fut cependant choisi par le Pape Léon XIII pour promouvoir sa stratégie : endiguer la politique anticléricale des républicains par une attitude de conciliation pour défendre la liberté des catholiques français au sein même de la République, et non contre elle.

     18 novembre,moliere,les precieuses ridicules,ledoux,arc et senans,proust

    Le cardinal Lavigerie, par Léon Bonnat, Château de Versailles 

     

    Cette ouverture se concrétisa par l’encyclique Inter sollicitudines du 16 février 1892, mais la République, définitivement triomphante autour de 1890, devait décevoir - et de quelle façon ! -  cette stratégie puisqu’en 1905 sera proclamée la séparation des Églises et de l’État.

    Cette mesure radicale, qui montra bien la marché de dupes que fut le Ralliement, fit suite à une longue série d’agressions, entreprises dès les premières années de son existence par une République férocement anti catholique :  :

    1879 : Exclusion du clergé des commissions administratives des hôpitaux et des bureaux de bienfaisance;
    1880 : Suppression des aumôniers militaires. Interdiction aux magistrats d’assister en corps aux processions de la Fête-Dieu. Suppression de l’enseignement religieux dans les examens;
    1A.jpg 1881 : Suppression de l’enseignement religieux dans les écoles maternelles. Sécularisation des cimetières;
    1882 : Crucifix enlevé des écoles. Suppression des aumôniers de lycées. Enseignement religieux interdit dans les écoles primaires.
    1883 : Interdiction aux troupes de paraître en corps aux cérémonies religieuses;
    1884 : Suppression des prières à la rentrée du Parlement. Suppression des aumôniers dans les hôpitaux et de l’exemption des clercs du service militaire;
    1886 : Exclusion des congréganistes de l’enseignement public. Organisation de l’école laïque etc... etc...

    Cette escalade ininterrompue préparait l’interdiction des ordres religieux et devait aboutir, en 1905, à la séparation "des" Églises et de l’État : la "loi de 1905" proclame en effet la séparation de l’État et des Églises concernées par le Concordat de 1801 et ses modifications du 8 avril 1802 et du 17 mars 1808 : l’Église catholique, les Églises protestantes (Églises réformées et Églises de la Confession d’Augsbourg) et le Judaïsme. 

    18 novembre,moliere,les precieuses ridicules,ledoux,arc et senans,proust

    C'était probablement pour éviter cela que le Pape Léon XIII avait, naïvement, échafaudé sa stratégie du Ralliement, pour laquelle il eut besoin d'un cardinal disposant d'une grande popularité...

    Le 18 novembre 1890, le cardinal Charles Lavigerie, archevêque d'Alger, prit prétexte d'une visite de l'escadre française de la Méditerranée dans sa ville pour lever son verre devant les officiers. Ce jour-là, il accueillait l’État-major de l’escadre de la Méditerranée, ayant à sa tête le vice-amiral Duperré, accompagné par une quarantaine de hautes personnalités appartenant à l’Armée, à la Magistrature ou à l’Administration de la province. À la fin du repas, Monseigneur Lavigerie prit la parole, et déclara notamment (dans la Salle Saint Eugène, ci dessous ) : 

     18 novembre,moliere,les precieuses ridicules,ledoux,arc et senans,proust

    "...L’union... est en ce moment... notre besoin suprême, l’union est aussi, laissez-moi vous le dire, le premier vœu de l’Église et de ses pasteurs, à tous les degrés de la hiérarchie. Sans doute elle ne nous demande pas de renoncer ni au souvenir des gloires du passé, ni aux sentiments de fidélité et de reconnaissance qu’honorent tous les hommes.  

    Mais quand la volonté d’un peuple s’est nettement affirmée, que la volonté d’un gouvernement n’a rien en soi de contraire… aux principes qui seuls peuvent faire vivre les nations chrétiennes et civilisées; lorsqu’il faut, pour arracher son pays aux abîmes qui le menacent, l’adhésion sans arrière-pensée à cette forme de gouvernement, le moment vient de déclarer enfin l’épreuve faite, et, pour mettre un terme à nos divisions, de sacrifier tout ce que la conscience et l’honneur permettent, ordonnent à chacun de nous de nous de sacrifier pour le salut de la patrie. C'est ce que j'enseigne autour de moi. Et ce que je souhaite voir enseigner en France par tout notre clergé et, en parlant ainsi, je suis certain de n'être désavoué par aucune voix autorisée…".

    18 novembre,moliere,les precieuses ridicules,ledoux,arc et senans,proust

    Caricature d'époque, hostile aux propos du cardinal...

     

     

    lfar espace.jpg

     

     

    Quatre de nos Éphémérides traitent des rapports entre l'Église et la République idéologique française, en général, et des rapports entre l'Église et l'Action française en particulier :

     • pour les rapports entre l'Église et la République idéologique française, voir notre Éphéméride du 16 février sur le "Ralliement", en complément de celle-ci sur le "toast d'Alger", qui préparait les esprits à ce "ralliement";

      pour les rapports entre l'Église et l'Action française, voir notre Éphéméride du 29 décembre, sur les sanctions vaticanes contre l'Action française, et notre Éphémeride du 10 juillet, sur la levée de ces mêmes sanctions par Pie XII...

  • Éphéméride du 18 novembre

    1927 : Création de la Coupe du monde de football

     

     

     

     

    1548 : Le Parlement de Paris interdit la représentation des Mystères 

         

    L'évènement aura une grande conséquence car, en disparaissant, ils vont tout simplement céder toute la place... au Théâtre !

    Les Mystères représentaient généralement la Passion du Christ, ou un épisode de l'Histoire Sainte, en se nourrissant également de légendes et d'histoires populaires. Ils étaient écrits pour plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de personnes qu'ils mettaient en scène.

    Le document le plus irréfutable sur les Mystères, c'est la fameuse peinture de Jean Fouquet (ci dessous), une miniature, reproduisant une représentation du "Mystère de Sainte-Apolline" (vers 1450) d'Andrien de la Vigne. La scène se passe, en 249, à Alexandrie où la Sainte fut brûlée vive après avoir été torturée. 

    appoline.gif
    Un "procès-verbal" de l'époque, compte-rendu de l'auteur-metteur en scène De la Vigne, corrobore ce que montre l'oeuvre de Fouquet.
    On peut y lire :

    "MJ = le Meneur de Jeu (l'auteur, ndlr), le livre de conduite et la baguette à la main, dirige la séance, soufflant leur texte aux uns, faisant respecter la mise en scène aux autres... L'aire de jeu, le hourt est ici terre battue. Ligotée sur une planche, Sainte Apolline est torturée par quatre bourreaux : 2 lui serrent les chevilles, un autre lui tire les cheveux. Le bourreau B lui arrache les dents avec une longue pince. A gauche, le Fou F s'est déculotté, en signe de dérision. Au fond, les échafauds en demi-cercle. Au "Premier Etage" : des loges dont seulement deux sont des mansions : le Ciel, l'Enfer (dont la Gueule d'Enfer occupe le rez-de-chaussée). Les autres loges sont occupées par le public, sauf une contenant les musiciens. La loge L est un "estal" ou "lieu". Le personnage, ici désigné par R, est sans doute le Roi. Puisqu'il joue, son fauteuil, entouré de public, est vide..."

     

     

    10 novembre,saint martin du canigou,charles vii,rouen,jeanne d'arc,louis xi,couperin,robespierre,notre-dame de paris,chaumette,dupleix

     

    Lire la suite

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : ce Clemenceau, qui refusa la paix avec l'Autriche à la Noël 14 puis refusa de démembrer l'Empire allemand en 18, ce qui nous donna Hitler, vingt ans après...

    1917 : Georges Clemenceau, président du Conseil
     
     
    À 76 ans, il est appelé par le Président de la République, Raymond Poincaré, et forme un gouvernement de choc afin de poursuivre et intensifier la guerre.
     
    Mais son anticléricalisme forcené, qui l'amène à une détestation féroce de l'Empire Austro-Hongrois, lui fait refuser les offres de paix séparée du nouvel Empereur d'Autriche, le jeune Charles 1er, devenu Empereur à la mort du vieux François-Joseph, le 22 novembre 1916.
     
    La paix aurait peut-être pu être signée plus tôt... et des millions de morts être évités.
     
    Clemenceau devait déclarer, après la signature des traités mettant fin à la guerre : "Nous n'avons pas obtenu ce que nous aurions pu et dû obtenir...".
     
    "Tigre" et "Père la Victoire" pour les uns, il est le "Perd la victoire" pour les autres, dont Maurras, auteur du jeu de mots...
     
     
    clemenceau_old.jpg
     Dans notre album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet, voir la photo "Avec Clemenceau" : évident, mais pas facile (1)" et les quatre suivantes, qui expliquent pourquoi l'Action française, après avoir opté pour l' "Union sacrée", soutint Clemenceau, en dépit de son lourd passé 
     
     
     
    À ce propos d'une paix séparée avec l'Autriche, il est bon de lire et de relire - toujours... - Jacques Bainville (comme nous le proposons chaque semaine, dans notre catégorie Lire Jacques Bainville) : la note XXII de cette Catégorie lui est consacrée :
     
     
    Dans son Journal inédit 1914, note du 4 décembre, pages 209/210/211, il écrit même qu'une paix séparée aurait pu, peut-être, être réalisée dès... la Noël 1914 ! :
     
    "4 décembre - Toujours à propos de la mission anglaise auprès du Vatican, je reçois cette information intéressante : "L'envoi par le gouvernement anglais d'un ambassadeur extraordinaire près le Saint-Siège est très certainement l'indication du désir de l'Angleterre que le Pape s'entremette près du gouvernement autrichien pour qu'il se sépare de l'Allemagne et fasse avec les alliés une paix séparée et immédiate. (En Autriche, les partisans de la guerre et de l'alliance allemande sont l'empereur, M. Tisza et la famille impériale, à l'exception de l'archiduc héritier; toute l'aristocratie est hostile à la politique du souverain et n'a pas souscrit le dernier emprunt pour manifester son hostilité)...
    Les dispositions de François-Joseph ont pu changer : je sais de bonne source qu'au mois de juillet il a énergiquement résisté à Tisza et aux partisans de la manière forte...
    Le bruit de son abdication a couru ces jours-ci : son successeur, le jeune archiduc héritier, dont la femme, princesse de Bourbon-Parme, a une éducation et des sentiments français bien connus, serait l'homme de cette "paix séparée" qu'il n'est aucunement déraisonnable d'espérer. Les X..., qui ont de fortes attaches de famille en Hongrie, ont dû, au moment de la guerre, laisser une de leurs fille à Budapest, chez le comte Tisza lui-même. On ne sait, dans la société hongroise, quels égards lui témoigner, quelles preuves lui donner du regret qu'on a d'être en guerre avec la France. Les officiers russes prisonniers ne sont pas davantage traités en ennemis. Dans une des dernières lettres reçues à Paris par les X..., leur fille fait comprendre que Tisza recherche les moyens de conclure la paix et d'abandonner l'Allemagne avant que l'Italie et la Roumanie se soient décidées à intervenir..."
     
    17 novembre,saint gregoire de tours,canal de suez,clemenceau,tgv,eurostar,racine,andromaque,lyautey,tunnel sous la mancheOui, mais voilà : Clemenceau était un républicain farouche, haineusement anti-catholique, de la trempe de ces Jules Ferry (ci contre, qui voulut "organiser le monde sans roi et sans Dieu"). Leur idéologie républicaine et anti-chrétienne passait avant ce qui était pourtant, de toute évidence, le plus élémentaire intérêt national. Clemenceau et Ferry, et tous leurs semblables, étaient les héritiers de ceux qui n'ont ni compris ni admis le prodigieux et magnifique renversement des alliances, opéré par Louis XV; puis ont haï Marie-Antoinette, l' "Autrichienne"; puis ont déclaré à l'Autriche - et à l'Europe... - une stupide guerre de 23 ans qui a mis la France à genoux, amenant par deux fois les alliés à Paris; et ont enfin, à tout prix, fût-ce celui du sang de millions de jeunes français, détruit cet Empire catholique qu'était l'Autriche-Hongrie, devenu allié naturel de la France depuis Louis XV, et qui aurait probablement bien gêné - peut-être même empêché - Adolf Hitler...
     
    Mais il fallait, pour Clemenceau, que l'idéologie républicaine et anti-chrétienne triomphât, fût-ce en agissant directement contre l'intérêt national : Clemenceau démembra l'Empire Austro-Hongrois - puissance stabilisatrice en Europe - mais se contenta du départ de l'empereur Guillaume II, sans démembrer l'Allemagne, comme le demandaient L'Action française, Bainville, les militaires et tous les lucides : vingt ans après , on aura Hitler, l'Occupation et toutes les horreurs qui en découlèrent : c'est à l'action criminelle de Clemenceau que l'on doit tout cela, ...
     

    17 novembre,saint gregoire de tours,canal de suez,clemenceau,tgv,eurostar,racine,andromaque,lyautey,tunnel sous la manche

    Charles 1er de Habsbourg-Lorraine, dernier empereur d'Autriche, et roi apostolique de Hongrie sous le nom de Charles IV du 22 novembre 1916 au 12 novembre 1918, avec sa femme Zita de Bourbon-Parme : une paix séparée dès la Noël 14 ?

  • Éphéméride du 17 novembre

    1994 : Mise en service de L'Eurostar

     

     

     

    594 : Mort de Georges Florent, dit "Saint Grégoire de Tours" 

     

    Évêque et historien, né en 538 à Augustonemetum (Clermont-Ferrand), Georgius Florentius est issu d'une famille sénatoriale.

    Ordonné diacre en 563, puis devenu évêque en 573, il assure la restauration de l'église Saint-Martin à Tours.

    Historien, il laisse plusieurs ouvrages dont le plus important, qu'il compose à partir de 575, est l'Historia Francorum, l'Histoire du peuple franc, des origines à 591. Les six derniers volumes constituent la source la plus intéressante d'informations historiques sur l'époque mérovingienne. 

    IRHT_106971-p.jpg 
    Sacramentaire de Marmoutier à l'usage d'Autun, Tours, collégiale Saint-Martin
     
     
     

    10 novembre,saint martin du canigou,charles vii,rouen,jeanne d'arc,louis xi,couperin,robespierre,notre-dame de paris,chaumette,dupleix

     

    Lire la suite