Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...
Elle est consacrée, entre autre, à notre ami Jean-François Mattéi, décédé brutalement, et trop tôt, ce triste 24 mars 2014...
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Elle est consacrée, entre autre, à notre ami Jean-François Mattéi, décédé brutalement, et trop tôt, ce triste 24 mars 2014...
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1988 : Pose de la première pierre du Pont de Normandie, reliant Le Havre à Honfleur
La bataille du Vieil Baugé, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage "Vigiles de Charles VII", Paris, XVème siècle
Cette bataille fut remportée grâce à l'aide du contingent Écossais, emmené par John Stuart (voir l'Éphéméride du 17 août), agissant ainsi en vertu de l'Auld Alliance conclue entre la France et l'Écosse contre l'Angleterre (voir l'Éphéméride du 23 octobre).
John Stuart se trouve être, par ailleurs, directement aux origines de la Maison du Roi (voir l'Éphéméride du 17 août), puisqu'il fut le premier Commandant de la Garde du Corps du Roi.
http://www.france-histoire-esperance.com/22-mars-1421-victoire-franco-ecossaise-de-bauge/
Voir la photo Maison du Roi et cavalerie légère, tirée de notre album Drapeaux des Régiments du Royaume de France... et, ci dessous, le drapeau du Royal Écossais, régiment fondé en 1743, puis incorporé le 21 décembre 1762 au Régiment de Bulkeley...
Drapeau du Royal Écossais (ci dessus), incorporé au régiment Irlandais Royal Bulkeley (ci dessous)...
1908 : Premier numéro de L’Action française quotidienne
• Une Catégorie entière de notre quotidien est consacrées aux grandes "Une" de L'Action française, afin, non pas d'écrire une nouvelle histoire de l'Action française, mais de permettre au public le plus large possible de se faire une idée de ce que fut cette grande aventure, en consultant les sujets traités dans le journal. Dans cette Catégorie des "Grandes "Une" de L'Action française", voir, au sujet de ce premier numéro :
Grandes "Une" de L'Action française : le premier article du premier numéro...
• Voir également "Samedi 21 mars 1908 : premier numéro du journal", les trois photos précédentes et les huit suivantes, dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet
21 mars 1908 : Premier numéro de L’Action française quotidienne
1098 : Fondation de l'Abbaye de Cîteaux
Robert, de l'Abbaye de Molesme, avec une vingtaine de compagnons, veut en revenir à une observance plus stricte que celle qui était pratiquée dans les monastères de l'époque...
"...Cîteaux.... ne prit vraiment son essor qu'avec l'arrivée au monastère (printemps 1112) du jeune Saint Bernard, accompagné d'une trentaine de parents et d'amis...
Le Pont du Gard, pièce maîtresse de l'adduction d'eau à la colonie romaine de Nemausus (Nîmes)
12 Avant J-C : Mort d'Agrippa...
Dans la période trouble et très agitée qui suivit l'assassinat de César, Agrippa fut tout à la fois l'ami très proche d'Octave - qui devait devenir Auguste, le premier Empereur romain, après avoir "vengé" César - son allié fidèle et comme son bras droit, mais aussi un général et un administrateur hors pair...
S'il voyagea dans une grande partie de ce qui devenait "l'Empire", occupant dans de nombreux endroits de très hautes fonctions, il fit deux séjours importants en Gaule :
• son premier Gouvernorat des Gaules fut assez court puisque, arrivé en 39, il fut rappelé à Rome en 37. Depuis la conquête romaine de César, la Gaule était, de fait, livrée à elle-même pendant les guerres civiles à Rome. Agrippa reprit le dessus, pour Rome, sur les Aquitains, les Belges et les tribus germaines, notamment les Suèves : il devint le deuxième général romain à traverser le Rhin après Jules César...
• c'est son second séjour qui - bien que bref lui aussi : en 20 et 19 - marqua surtout les esprits, lorsqu'il obtint le Gouvernorat de l’Occident.
Il se rendit d'abord sur le Rhin, où il repoussa les incursions germaniques et fonda une ville sur l'emplacement de l'actuelle Cologne (c'est l'empereur Claude qui, plus tard, donnera à cette ville son nom définitif : Colonia Claudia Ara Agrippinensis, devenue Cologne).
Puis, Agrippa jeta les bases de l'organisation de la Province des Gaules, réformant l'administration provinciale, le système de taxes et construisant un important réseau d'aqueducs, indispensables à chaque fois que l'on fondait une ville.
Il entreprit aussi la construction du réseau de voies romaines en Gaule, Lugdunum se retrouvant au cœur du nouveau réseau routier et devenant alors capitale des Gaules. Il favorisa aussi la colonie de Nemausus (Nîmes) fondée par Auguste quelques années plus tôt, qui devint le siège d'un atelier monétaire et où de nombreux monuments magnifiques furent construits : c'est sous Agrippa que fut menée à bien la construction du Pont du Gard (au moins dans sa plus grande partie...).
21 mars 1908, premier jour du Printemps : parution du premier numéro de L'Action française quotidienne...
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1987 : Mort de Louis de Broglie, Nobel de Physique 1929 : l’indétermination, l’incertitude, la probabilité, l’a-causal, le non local, l’a-temporel : quelques uns des concepts étranges formant le socle de la Physique quantique...
1315 : Louis X, le Hutin, octroie la Charte aux Normands
1871 : Début de la Commune de Paris
De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XXI, La Troisième République :
"...Parmi les conditions que Bismarck (ci contre) avait posées, il en était une qui était grave, et c'était la seule qui ne lui rapportât rien. Il avait exigé pour les troupes allemandes une entrée solennelle dans Paris. Rien n'était plus propre à surexciter les Parisiens, après les souffrances et l'énervement du siège, dans le trouble dont était frappée la vie de cette immense cité. L'explosion révolutionnaire qui s'y préparait était mêlée de beaucoup d'éléments. L'humiliation du défilé, bien que limité aux Champs-Élysées et d'une durée de quelques heures seulement, compta parmi les causes de la Commune. Presque tous les députés de Paris avaient voté contre la paix. Paris était pour la République, pour la guerre révolutionnaire. Paris était hostile à cette Assemblée de "ruraux" dont les sentiments conservateurs et pacifistes étaient si différents des siens. Les traditions de 1793, les souvenirs de 1830 et de 1848 n'avaient pas disparu : les débuts de Delescluze, un des chefs de la Commune, dataient des journées de Juillet.
1314 : Supplice de Jacques de Molay
Vingt-deuxième et dernier Grand Maître de l'Ordre du Temple (fondé par Hugues de Payns, voir l'Éphéméride du 13 janvier) Jacques de Molay est brûlé vif avec ses compagnons à Paris, sur l'île aux Juifs, plus tard rattaché à l'Île de la Cité (lors de la construction du Pont neuf).
7 ans auparavant, le 13 octobre 1307, l'arrestation générale des Templiers avait été menée, sur ordre du roi, dans tout le Royaume de France : ce fut l'opération de police la plus importante jamais réalisée jusqu'alors (voir l'Éphéméride du 13 octobre).
1956 : Mort d'Irène Joliot Curie (Prix Nobel de Médecine 1935 avec Frédéric Joliot Curie)
1267 : Mort de Pierre de Montreuil
Né vers 1200, il fut le successeur de Jean de Chelles* comme architecte de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
De l’Encyclopedia Universalis :
"Né vraisemblablement dans les premières années du XIIIème siècle à Montreuil-sous-Bois, l'architecte Pierre de Montreuil peut être considéré comme l'un des plus grands créateurs de ce siècle; son rôle a été décisif dans l'évolution de l'architecture rayonnante.
Un certain nombre de textes évoquent son activité au Réfectoire (1239-1244) et à la Chapelle de la Vierge (1245-1255) à Saint-Germain-des-Prés. En 1247, il est cementarius (maçon) de Saint-Denis. Enfin, en 1265, il est dit Maître des œuvres de la cathédrale de Paris.
Il devait mourir peu de temps après, et il fut enterré avec sa femme dans la Chapelle de la Vierge qu'il avait édifiée. Ce rare privilège suffit à souligner la très grande estime dans laquelle le tenaient ses contemporains.
L'inscription qui courait sur la dalle, "De son vivant docteur des maçons", confirmait cette notoriété ainsi que le fait qu'il a participé aux plus grands chantiers de l'époque : Saint-Germain-des-Prés, Saint-Denis, Notre-Dame de Paris; en revanche, son rôle à la Sainte-Chapelle et au Réfectoire de Saint-Martin-des-Champs n'est nullement attesté.
On peut suivre dans ces édifices une évolution assez notable, quoique la destruction du Réfectoire et de la Chapelle de Saint-Germain-des-Prés, ses premières œuvres, nous empêche de prendre la mesure exacte de son génie. Il donne à l'architecture un linéarisme de plus en plus souligné : les supports montent du sol sans interruption, pour recevoir directement la retombée des ogives. Les meneaux des fenêtres hautes se poursuivent dans le triforium pour mieux lier entre eux les deux niveaux. Ce goût si particulier pour le jeu des meneaux apparaît particulièrement dans les baies des édifices qu'il construit.
Son chef-d'œuvre est sans conteste l'élévation du bras sud de Notre-Dame de Paris dont Jean de Chelles avait posé la première pierre. Elle apparaît comme l'œuvre d'un grand dessinateur qui a cherché à mettre en valeur un jeu de lignes extrêmement simples mais très harmonieuses. L'art de cour est parvenu là à son plus haut degré de raffinement."
* On sait encore moins de choses sur Jean de Chelles que sur Pierre de Montreuil : "Maître d'œuvre" du XIIIème siècle, Jean de Chelles fut un des architectes de Notre-Dame, où il commença sa "maîtrise d'œuvre" en 1258 jusqu'en 1265, date présumée de son décès. À cette date, il fut remplacé par Maître Pierre de Montreuil.
À l'extérieur du transept sud, on peut voir une plaque datée de 1258 et signant sa maîtrise d'œuvre, puisqu'elle indique qu'il a élevé la façade nord et commencé la façade sud (vers 1250-1260). On lui doit aussi la façade nord du transept, le portail du cloître et sa rosace, le Portail Saint-Étienne.
http://fr.structurae.de/persons/data/index.cfm?id=d001474

2013 : Inauguration du Pont Chaban-Delmas, à Bordeaux
1244 : Bûcher de Montségur, au Champ des Cramats
Deux jours auparavant, la citadelle avait été prise d'assaut après un siège de six mois: c'est la fin définitive de la Croisade des Albigeois.
15 Mars 44 : Assassinat de Jules César, conquérant des Gaules
1913 : Mort d'Auguste Desgodins, missionnaire et savant linguiste, spécialiste du Tibet (ci-dessus : le Palais du Potala, à Lhassa, VIIème siècle)
1369 : victoire de Bertrand du Guesclin à la bataille de Montiel
C'est à la suite de cette grande victoire que du Guesclin reçoit le titre de Connétable de France.
Ce mot de Connétable vient du latin "comes stabuli" (le "compagnon des étables", c'est-à-dire l'homme de confiance du seigneur, qui accompagne celui-ci lorsqu'il se rend dans ses écuries pour monter à cheval, partir à la guerre ou s'adonner aux plaisirs de la chasse...).
Par extension, le "comes" (d'où provient le mot "Comte") devient celui qui est chargé par le seigneur de s'occuper des écuries, donc, peu à peu, de la force militaire que représente la cavalerie; il sera nommé, finalement... Chef des armées.
C'est le troisième roi capétien, Henri 1er - époux d'Anne de Kiev - qui crée officiellement la charge de Connétable en 1060; à partir de 1191, celle-ci se transforme radicalement et son titulaire devient "Chef souverain des armées du roi".
Après la trahison du Connétable de Bourbon, en 1523, François premier se nommera lui-même "chef des armées", ôtant à la fonction toute substance réelle, et l'office de Connétable sera définitivement supprimé le .
https://www.herodote.net/14_mars_1369-evenement-13690314.php
À Paris, le Jardin des Tuileries de nos jours
Il y a treize jours, dans l’année, pendant lesquels il ne s’est pas passé grand-chose, ou bien pour lesquels les rares événements de ces journées ont été traités à une autre occasion (et plusieurs fois pour certains), à d'autres dates, sous une autre "entrée".
Nous en profiterons donc, dans notre évocation politico/historico/culturelle de notre Histoire, de nos Racines, pour donner un tour plus civilisationnel à notre balade dans le temps; et nous évoquerons, ces jours-là, des faits plus généraux, qui ne se sont pas produits sur un seul jour (comme une naissance ou une bataille) mais qui recouvrent une période plus longue.
Ces jours creux seront donc prétexte à autant d'Évocations :
• 1. Essai de bilan des Capétiens, par Michel Mourre (2 février)
• 5. Quand Le Nôtre envoyait à la France et au monde le message grandiose du Jardin à la Française (13 mars)
• 7. Quand Louis XIV a fait de Versailles un triple poème : humaniste, politique et chrétien (28 avril)
• 9. Quand la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais a reçu, au XIIIème siècle, son extraordinaire vitrail du Miracle de Théophile (28 mai)
• 10. Quand Chenonceau, le Château des Dames, à reçu la visite de Louis XIV, âgé de douze ans, le 14 Juillet 1650 (26 juillet)
• 11. Le Mont Saint Michel (11 août)
• 12. Quand François premier a lancé le chantier de Chambord (29 septembre)
• 13. Quand Léonard de Vinci s'est installé au Clos Lucé (27 octobre)
Aujourd'hui : Quand Le Nôtre envoyait à la France et au monde le message grandiose du Jardin à la Française.
Francesco est né vers 1430, à Vrana, près de Zara (l'actuelle Zadar, en Croatie), ville qui s'appelait La Vrana à l'époque où elle était dominée par les Vénitiens : c'est la déformation de ce nom en Laurana qui a donné son patronyme à l'artiste, dont on ne connaît que le prénom.
Il commence son apprentissage à Naples, pour Alphonse V d'Aragon et, après le mort de celui-ci, en 1458, il est appelé en France, à la cour de René, duc d'Anjou, comte de Provence et roi de Naples.
Ensuite, de 1466 à 1471, il est en Sicile, à Palerme.
En 1471, il retourne à Naples, puis part à Urbino pour trois ans, et repart ensuite en France, où il introduit le travail à l'antique, c'est-à-dire le style de la Renaissance italienne.
Il se fixe à Marseille, où il passa la plus grande partie des dernières années de sa vie. Son atelier produit l'Autel Saint-Lazare à la Cathédrale de Marseille, le Tombeau de Jean Cossa à Sainte-Marthe de Tarascon, celui de Charles IV du Maine au Mans, et le Retable du Portement de Croix pour l'église des Célestins d'Avignon.
Sa fille épousa Jean de la Barre, peintre avignonnais, et Francesco vint s'installer en Avignon en 1498. Il y mourut en 1502, et fut inhumé dans la chapelle de Notre-Dame-la-Belle, qui jouxtait le couvent des Augustins.
À Marseille, dans l'ancienne cathédrale, Laurana édifia le superbe autel de Saint Lazare, en marbre de Carrare, de 1475 à 1481. Cet autel - non loin d'un autre chef d'oeuvre, de Della Robbia - est situé dans le croisillon nord du transept, et présente une arcature jumelée de style Renaissance; il est la première manifestation de ce mouvement en France :
On consultera avec profit l'étude suivante sur ce splendide travail, dans la cathédrale de La Major, où François 1er maria son fils, le futur Henri II, la cérémonie étant présidée par le Pape lui-même... :
http://provence-historique.mmsh.univ-aix.fr/Pdf/2015-65-259_2.pdf
et aussi ce lien, qui ne manque pas non plus d'intérêt :
http://cathedrale.marseille.free.fr/vieille/laza/laza.htm
Enfin, notre Éphéméride du 28 octobre, qui évoque le mariage "royal et papal" du futur Henri II donne d'autres renseignements sur cette splendeur mutilée qu'est la Vieille Major de Marseille...
