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Éphémérides - Page 33

  • Éphéméride du 3 juillet

    987 : élu le premier juillet, Hugues Capet monte sur le trône deux jours après. "987", pour Jacques Bainville, c'est "la date la plus heureuse de notre Histoire"...

     

     

     

     

    987 : Hugues Capet monte sur le trône   

     

    Élu roi deux jours avant, le 1er juillet, à Senlis, grâce à l'aide d'Adalbéron, c'est à Noyon qu'Hugues Capet viendra se faire sacrer, encore par Adalbéron.

    La symbolique était forte : en venant à Noyon, là où avait eu lieu le sacre de Charlemagne, il manifestait qu'il se rattachait, plutôt que de la combattre, à cette dynastie Carolingienne dont il prenait la suite. 

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  • Éphéméride du 2 juillet

    1986 : Gilles Vigneault reçoit la Légion d'Honneur

     

     

     

     

    1270 : Départ de Saint Louis pour la Croisade   

     

    Le roi s'embarque à Aigues Mortes, pour ce qu'il ne sait pas encore être sa dernière Croisade; il prendra Carthage le 24 juillet, et mourra de la peste devant Tunis le 25 août.

    Juste après cette expédition malheureuse - la huitième Croisade - d'autres souverains européens, dont le roi d'Angleterre, qui attendaient le roi de France pour partit avec lui lanceront la neuvième - et dernière - Croisade....

    Comme Charlemagne, qui, longtemps avant lui, avait accordé foi à des informations excessivement optimistes, signalant que l'émir de Saragosse serait prêt à s'allier avec lui, voire à se convertir, Saint Louis reçoit, sans les vérifier vraiment, des informations prétendant que l'émir de Tunis songerait à devenir chrétien...

    Certes, il s'agissait aussi - d'une façon, là, plus pragmatique et plus défendable - de sécuriser les arrières de la route maritime vers l'Orient.

    Mais tous les calculs du roi de France sombreront dans les sables tunisiens.

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  • Dans notre Éphémeride de ce jour (1/2) : la secte des Encyclopédistes...

    1751 : Parution du premier tome de L'Encyclopédie...

     

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    En septembre 1819, Chateaubriand fit paraître un petit ouvrage, assez peu connu de nos jours, intitulé De la Vendée, et dont, les premières lignes sont les suivantes :

    "L'ancienne constitution de la France fut attaquée par la tyrannie de Louis XI, affaiblie  par le goût des arts et les mœurs voluptueuses des Valois, détériorée sous les premiers  Bourbons par la réforme religieuse et les guerres civiles, terrassée par le génie de  Richelieu, enchaînée par la grandeur de Louis XIV, détruite enfin par la corruption de  la régence et de la philosophie du XVIIIe siècle.  
    La révolution était achevée lorsqu'elle éclata : c'est une erreur de croire qu'elle a  renversé la monarchie ; elle n'a fait qu'en disperser les ruines, vérité prouvée par le peu  de résistance qu'a rencontré la révolution. On a tué qui on a voulu ; on a commis sans  efforts les crimes les plus violents ; parce qu'il n'y avait rien d'existant en effet, et qu'on  opérait sur une société morte..."

     

    Si l'on n'est pas obligé d'accepter la totalité de l'analyse de Chateaubriand, dans son premier paragraphe, et sa vindicte surprenante, s'étendant de Louis XI à Louis XIV, sa dernière affirmation sur "la philosophie du XVIIIème siècle", elle, ne fait aucun doute.

    1er juillet,léon daudet,maurras,bainville,martigues,provence,chemin de paradis,action française,kleber haedensEn 1837, Balzac ne jugera pas autrement. Dans un petit ouvrage également, et également peu connu de nos jours, Rois de France, il a analysé avec justesse les méfaits et les ravages de ce qu'il appelle, à bon droit, "la secte" des Encyclopédistes. Lafautearousseau a donné quatre extraits de ce petit ouvrage, sous forme de "bonnes feuilles". Le premier de ces extraits traite justement, pour le règne de Louis XV, de l'apparition de cette secte et de la nocivité de son action :

     

    1er extrait : La « secte » des Encyclopédistes, la décomposition morale - élites et société - au XVIIIe siècle (pages 75 à 79)

    (les trois autres extraits traitent de Louis XVI, et de ses erreurs face à la Révolution; de l'infanticide perpétré contre Louis XVII; et des qualités de Louis XVIII...)

     

     • Et, dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet, à propos des Encyclopédistes, voir la photo "L'important est d'avoir un vrai corps de doctrine"

  • Dans notre Éphéméride de ce jour (2/2) : mort de Léon Daudet

    1942 : Mort de Léon Daudet  

     

    Dans notre Catégorie Grandes "Une" de L'Action française, voir les trois qui lui sont consacrées pour l'occasion :
     

     

    Lorsqu'il disparaît, ce premier juillet 42, Léon Daudet, qui avait déjà souffert de plusieurs attaques cérébrales, est toujours, officiellement le Directeur politique de L'Action française, ce quotidien fondé en 1908, en partie grâce à un don de 100.000 francs fait par son épouse, Marthe Allard, qui venait de les hériter de Madame de Loynes.

    Mais le quotidien n'a plus que trois ans à vivre (voir l'Éphéméride du 24 août)...

    Né en 1867, Léon Daudet avait 36 ans au moment de la fondation de L'Action française, et aura donc passé quasiment la moitié de sa vie en dehors du royalisme, et l'autre moitié dedans... : il venait en effet de rencontrer Charles Maurras deux ans auparavant, et aussi le jeune Jacques Bainville; et seule la mort séparera ces trois amis, que pourtant - du point de vue de la personnalité - tant de choses séparaient !...

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    Que trois hommes aussi différents et, chacun, d'une personnalité aussi affirmée aient pu durant toute leur vie - à partir du moment où ils se sont rencontrés - être et rester amis au quotidien, dans le même mouvement et les mêmes locaux, sans la moindre "dispute" notable, voilà qui constitue une exception remarquable dans l'histoire politique...

    Lorsqu'on parle de Charles Maurras, de Léon Daudet et de Jacques Bainville, c'est  peut-être la première chose qu'il convient de signaler (voir l'Éphéméride du 9 février - naissance et mort de Jacques Bainville; l'Éphéméride du 20 avril - naissance de Charles Maurras; l'Éphéméride du 1er juillet - mort de Léon Daudet; et l'Éphéméride du 16 novembre - naissance de Léon Daudet et mort de Charles Maurras)...

     

    Ce cas unique d'amitié a été magnifiquement évoquée par Jacques Bainville dans les quelques mots de remerciements qu'il prononça au siège du journal, à l'occasion de son élection à l'Académie française :

    Vertu de l'amitié

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  • Éphéméride du 1er juillet

    1303 : Fondation de l'Université d'Avignon

     

     

     

     

    802 : Charlemagne reçoit l'éléphant blanc offert par Haroun-al-Rachid

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    Fresque romane, Musée du Prado, Madrid

     

    C'est évidemment, dans la perspective d'une vision géopolitique ambitieuse qu'il faut replacer les contacts noués entre Charlemagne et le lointain sultan; tout comme la tentative - avortée... - d'épouser l'Impératrice Irène de Constantinople : en réalité - et comme l'a très bien montré Jacques Bainville - les deux premières dynasties franques - la Mérovingienne (Clovis...) et la Carolingienne (Charlemagne...) - souhaitaient restaurer l'Empire romain, et se sont - en partie - épuisées à courir après cette chimère.

    A quoi il faut ajouter la terrible plaie des partages du royaume, à chaque décès du souverain.

    Voilà pourquoi les deux premières dynasties, malgré des débuts brillants, ont toutes deux échoué : c'est à la troisième - celle des Capétiens - qu'il reviendra de réussir, dans la tâche plus modeste, certes, mais plus réaliste, qu'elle s'était fixée : construire la France...

    http://lesitedelhistoire.blogspot.fr/2011/03/abul-abbas-lelephant-blanc-de.html

     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour !

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    En plus de tout le reste, elle vous offre une "entrée" sur les origines de la maison de Bourbon, avec l'assassinat d'Henri III de France et l'avènement d'Henri III de Navarre, qui devient alors Henri IV, "roi de France et de Navarre", ancêtre direct de l'actuel Comte de Paris, Jean IV...

     

    lafautearousseau

  • Éphémérides du mois de juillet : Table des Matières...

    FLEURDLecu_d_or_saint_louis.jpg1 : 802 : Charlemagne reçoit l'éléphant blanc offert par Haroun-al-Rachid. 1303 : Fondation de l'Université d'Avignon. 1374 : Mort de Thévenin de Saint-Légier. 1751 : Parution du premier tome de L'Encyclopédie... 1914 : 19.240 tués, le jour le plus meurtrier de la Grande Guerre pour l'armée britannique... 1942 : Mort de Léon Daudet.

    2 : 1270 : Saint Louis s'embarque à Aigues Mortes pour la IXème Croisade. 1619 : Mort d'Olivier de Serres. 1778 : Mort de Rousseau. 1816 : Naufrage de La Méduse. 1915 : Parution de la Loi instituant l'attribution de la mention "Mort pour la France". 1934 : Création de l'Armée de l'Air. 1959 : Mise en service du Pont de Tancarville. 1966 : Premier essai nucléaire à Mururoa. 1986 : Gilles Vigneault reçoit la Légion d'Honneur.

    3 : 987 : Couronnement d'Hugues Capet. 1194 : Philippe Auguste, aux origines de la fonction de Garde des Sceaux. 1315 : Louis X abolit l'esclavage. 1608 : Fondation de Québec. 1624 : Pose de la première pierre du Val de Grâce... 1642 : Mort de Marie de Médicis. 1778 : Mort à Paris de la mère de Mozart, inhumée à Saint Eustache. 1793 : Le petit roi Louis XVII est séparé de sa mère : un lent infanticide de deux ans commence... 1866 : Sadowa. 1940 : Début du drame de Mers-el-Kébir.

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  • Éphéméride du 30 juin

    1998 : Fondation des American friends of Versailles

     

     

     

     

    1470 : Naissance du futur Charles VIII 

     

    Il n'aura qu'un règne très court, durant lequel il sera, en quelque sorte, conduit par les modes et l'air du temps, notamment l'esprit d'aventure qui soufflait sur la France d'alors (en pleine pré Renaissance, si l'on peut dire) dont a parlé Jacques Bainville :

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

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    1751 : Parution du premier tome de L'Encyclopédie...

     

    1942 : Mort de Léon Daudet...

     

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  • Éphéméride du 29 juin

    1949 : Pierre Sabbagh lance le premier Journal télévisé

     

     

     

     

    1694 : Exploit de Jean Bart au Texel 

     

    En cette année 1694, la France est en guerre contre la ligue d'Augsbourg. Le 29 juin, dans le but d'affamer la population française, des vaisseaux chargés de blés achetés aux Norvégiens sont capturés par des navires hollandais au large de l'île néerlandaise du Texel. Jean Bart, corsaire au service du roi, est chargé de les récupérer.

    Il faut dire que ce Capitaine de vaisseau, loup de mer aguerri, est déjà une célébrité : capturé en 1689 par les Anglais, il s'était évadé de sa prison et avait traversé la Manche… à la rame !

    Ce 29 juin 1694, au large de l’île hollandaise de Texel, il aperçoit à l’horizon le convoi français d’une centaine de voiles qui venait d’être capturé par les Provinces-Unies.

    Les Français sont inférieurs en tout aux hollandais (330 canons contre 380 pour les navires hollandais), mais pourtant Jean Bart fait hisser successivement le pavillon rouge (à l’attaque !) et le pavillon bleu (à l’abordage !).

    Le résultat est sans équivoque : 16 morts chez les Français contre plus de 300 chez les Hollandais.

    Alors qu’il avait été fait chevalier de l’Ordre de Saint-Louis par Louis XIV en 1690, la bataille de Texel lui vaut l’anoblissement par le roi. 

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     Plus d'information sur Jean Bart dans notre Éphéméride du 21 octobre.

     

     
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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : malgré les avertissements de L'Action française et des patriotes, Clemenceau et le Pays légal signent le calamiteux Traité de Versailles...

    1919 : Signature du Traité de Versailles

     

     

    Dans notre Catégorie Grandes "Une" de L'Action française, voir les deux "Une" suivantes :

     • Grandes "Une" de L'Action française : 11 Novembre 1918, l'Armistice est signé !...

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    Grandes "Une" de L'Action française : 29 juin 1919, signature du calamiteux Traité de Versailles...

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    Le traité mettant fin à la Première Guerre mondiale est signé dans la Galerie des Glaces du château de Versailles, entre l'Allemagne et les Alliés.

    Il a été préparé par les vainqueurs, le Français Clemenceau, le Britannique Lloyd George, l'Italien Orlando et l'Américain Wilson.

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    Dans Les conséquences politiques de la paix (1920), Jacques Bainville a critiqué ce mauvais traité. Il s'agit d' "une paix trop douce pour ce qu’elle a de dur et trop dure pour ce qu’elle a de doux", avait-il écrit dès 1919.

    Prévoyant l’entente germano-russe aux dépens de la Pologne ou encore l’éclatement de la Yougoslavie, il remarquait surtout que l’Allemagne, bien que diminuée, voyait sa puissance relative accrue ! Seul grand État désormais en Europe centrale, entourée "d’un chapelet de Serbies", il annonçait qu’elle ne paierait pas les réparations et que d’ici une génération, elle chercherait à son tour à prendre sa revanche.

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    Dans notre Album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville. voir les trois photos 1920 : les conséquences politiques de la paix (1), 1920 : les conséquences politiques de la paix (2), et Sur Thomas Woodrow Wilson,

              

    Extrait :

     "Une Allemagne diminuée d'environ 100.000 kilomètres carrés, mais, sur ce territoire réduit, réunissant encore soixante millions d'habitants, un tiers de plus que la France, subsistait au centre de l'Europe. L'oeuvre de Bismarck et des Hohenzollern était respectée dans ce qu'elle avait d'essentiel. L'unité allemande n'était pas seulement maintenue, mais renforcée. les Alliés avaient affirmé leur volonté de ne pas intervenir dans les affaires intérieures allemandes. Ils y étaient intervenus pourtant. Toutes les mesures qu'ils avaient prises avaient eu pour résultat de centraliser l'Etat fédéral allemand et de consolider les anciennes victoires de la Prusse. S'il y avait des aspirations à l'autonomie ou au fédéralisme parmi les populations allemandes, elles étaient étouffées. Le traité poussait, enfermait, parquait 60 millions d'hommes entre des frontières rétrécies. C'est une "Allemagne d'autre part" au nom de laquelle deux ministres sont venus signer à Versailles le 28 juin 1919.

    Du fond de la Galerie des Glaces, Müller et Bell, de noir habillés, avaient comparu devant les représentants de vingt-sept peuples réunis. Dans le même lieu, sous les mêmes peintures, quarante-huit ans plus tôt, l'Empire allemand avait été proclamé. Il y revenait pour s'entendre déclarer à la fois coupable et légitime, intangible et criminel. A sa condamnation, il gagnait d'être reconnu. Müller et Bell, obscurs délégués d'une Allemagne vaincue, pensaient-ils à ce que la défaite laissait survivre d'essentiel ? Peut-être, pour beaucoup des assistants et des juges, était-ce une jouissance de voir le redoutable Empire de Guillaume II humilié dans la personne d'un intellectuel socialiste et d'un avoué de province. La voix brève de M. Clemencau ajoutait à l'humiliation : "Il est bien entendu, Messieurs les délégués allemands, que tous les engagements que vous allez signer devront être tenus intégralement et loyalement." Nous entendrons toujours ce verbe tranchant, et les deux Ja, indifférents et mous, qui sortirent de la bouche de Müller et de Bell, conduits comme des automates par le chef du protocole. Faible voix. Débile garantie. Qu'est-ce que Müller et Bell pouvaient engager ? Le traité de Versailles mettait en mouvement des forces qui échappaient déjà à la volonté de ses auteurs.

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    Voir l'Éphéméride du 24 avril (Bainville contre Keynes) et l'Éphéméride du 3 février (sur la mort du président Wilson, utopiste malfaisant)...

                 

    Une paix trop douce pour ce qu'elle a de dur : dès qu'elle avait été connue, nous en avions donné cette définition. On verra qu'elle reste juste et qu'elle a résisté à l'expérience. Le traité enlève tout à l'Allemagne, sauf le principal, sauf la puissance politique, génératrice de toutes les autres. Il croit supprimer les moyens de nuire que l'Allemagne possédait en 1914. Il lui accorde le premier de ces moyens, celui qui doit lui permettre de reconstituer les autres, l'État, un État central, qui dispose des ressources et des forces de 60 millions d'êtres humains et qui sera au service de leurs passions..."

     

    S'exprimant presque comme Jacques Bainville, et prévoyant comme lui les effets funestes du mauvais traité de Versailles, Ferdinand Foch - Maréchal de France, de Pologne et de Grande-Bretagne-dira en 1920 : "Ce n’est pas une paix, c’est un armistice de vingt ans."

    Dans ses Mémoires, il écrit : "Le 11 novembre, j'avais mis entre leurs mains un outil avec lequel ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient... ils n'ont pas su s'en servir... ils ont abîmé ce que je leur avais donné... leur traité, je n'ai pas voulu le signer"...

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    D'un point de vue strictement militaire, de Gaulle a porté sur l'armistice de 1918 un jugement très net (dans le premier tome de ses Mémoires d'espoir) :

    "Si l'effort gigantesque fourni par notre peuple lors de la Première Guerre mondiale pouvait nous ouvrir la carrière du renouveau, nous nous la fermions à nous-mêmes en manquant d'achever notre victoire militaire... Mais dans l'arrêt hâtif des combats qui, le 11 novembre 1918, survenait au moment même où nous allions triomphalement cueillir les fruits de la victoire, pour combien avait compté le Halte-là des Anglo-Saxons ?"

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    Le Rhin, ici au rocher de la Loreleï, frontière tant convoitée, jamais entièrement atteinte.

     

    Le 12 février 1945, encore, de Gaulle déclare : "Le Rhin doit être une grande avenue française..."

  • Éphéméride du 28 juin

    1919 : Signature du calamiteux Traité de Versailles

     

     

     

     

    Célébration de saint Irénée, Primat des Gaules, mort en 202 

     

    Né à Smyrne, vers 130, Irénée arrive en Gaule en 157, et rejoint Pothin, à Lyon, dont il devient le deuxième évêque, puisqu'il succède à ce même Pothin, premier évêque de la ville - et même des Gaules - et qui fut victime (avec Blandine et ses compagnons) de la grande persécution de Marc-Aurèle en 177 (voir l'Éphéméride du 2 juin).

    Saint Jérôme et Grégoire de Tours affirment qu'il serait, lui aussi, mort martyr, durant la persécution de Septime-Sévère.             

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : pour faire connaître Pierre Boutang...

    1998 : Mort de Pierre Boutang

     

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     "...Notre société n'a que des banques pour cathédrales; elle n'a rien à transmettre qui justifie un nouvel "appel aux conservateurs"; il n'y a, d'elle proprement dite, rien à conserver. Aussi sommes-nous libres de rêver que le premier rebelle, et serviteur de la légitimité révolutionnaire, sera le Prince chrétien..." (in Reprendre le pouvoir")

    http://xaviersoleil.free.fr/article/pierre-boutang-dossier-h.htm

     

    Pour contribuer à faire connaître Pierre Boutang, voici ce que vous propose en permanence lafautearousseau :

     

     1. Dans notre Catégorie Grands Textes, les trois qui lui sont consacrés :

     

    • Grands Textes (III) : Reprendre le Pouvoir (Postface).

     

     • Grands Textes (XXXIII) : Qui sera le Prince ?

     

     • Grands textes XXXIX : Le mythe de la jeunesse (Revue universelle, février 1941)

      

    2. Notre Page :

    "Reprendre le Pouvoir" de Pierre Boutang, ou la Légitimité retrouvée.

      

    3. Enfin, écouter ce rarissime document : une conférence de plus d'une heure et demie, donnée à Marseille, le 31 mars 1988 :

    L'horizon politique, le Prince chrétien

     

    Trésor d'érudition maîtrisée, François Brigneau écrit de lui qu'il "écrivait un français admirable quand il s'appliquait à ne pas être obscur. C'était son penchant, qui alla s'aggravant. Il ressemblait à Picasso. Le premier trait était lumineux. Ensuite, hélas, il compliquait. Seule une élite intellectuelle, dont je ne faisais pas partie, pouvait le suivre et l'apprécier....".

    Paul-François Paoli, de Valeurs actuelles, demanda un jour à quatre philosophes qui "se souviennent" d'évoquer chacun un maître. Jean-François Mattéi choisit d'évoquer Pierre Boutang, l'homme en colère. Cela donna le petit billet suivant :

               

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    Il y a des coups de foudre de l'esprit. C'est ce qui est arrivé à Jean-François Mattéi quand il a rencontré le philosophe et polémiste Pierre Boutang, qui prit la succession d'Emmanuel Lévinas comme professeur de métaphysique à la Sorbonne, en 1976.

    "Ma première impression, confirmée par la suite, fut celle d'un géant de la pensée. Il se mouvait avec une aisance incroyable dans les textes les plus difficiles et récitait par coeur le Parménide de Platon et les poésies de Rimbaud... Il m'impressionnait, moins par son immense culture, que par le détachement avec lequel il la maîtrisait", explique Jean-François Mattéi. Hélléniste, auteur de nombreux essais, dont Europe, le regard vide (Flammarion), Jean-François Mattéi est devenu un fidèle de Pierre Boutang, mais il n'est pas sûr que celui-ci "ait été un maître en attente d'un disciple". 

    Jean-François Mattéi a souvent fait le voyage de Collobrières, dans le Var, où Pierre Boutang possédait une maison sans électricité. Là, ils ont devisé à la belle étoile en dégustant un Tavel bien frais, aux côtés de ceux que Boutang admettait dans sa proximité et qui prenaient le risque de se faire "engueuler" s'ils n'avaient pas lu Platon, Aristote, Saint Thomas et tant d'autres. Catholique et royaliste, Boutang, qui n'avait jamais renié Maurras, était un homme chez qui la tendresse s'accouplait souvent avec la colère. Mais quel personnage !

    "Je garde de lui le souvenir d'une fidélité à l'enfance", affirme Mattéi, qui a écrit la préface de la nouvelle édition de L'Ontologie du secret, grand oeuvre de Boutang, que réédite les PUF à la rentrée.

    "C'était un arpenteur de l'être qui, comme Platon et Heidegger, avait compris que la philosophie est une variation permanente sur l'archétype du voyage est que l'homme est bien un "homo viator". Il m'a appris, mieux que tout autre, le souci de la transcendance"...

     

     Enfin, pour se rapprocher encore un peu plus de "ce géant", écoutez les quarante trois minutes pendant lesquelles l'un de ses élèves, Rémy Soulié, parle de lui :

  • Éphéméride du 27 juin

    1998 : Mort de Pierre Boutang

     

     

     

     

    49 avant J-C : Première victoire de la flotte de César - qui assiège Massalia - sur la flotte Massaliète 

     

    À l'époque, Rome - en pleine expansion dans tous les domaines... - est en pleine guerre civile : le grand César et le grand Pompée, tous deux grands serviteurs de la puissance romaine, se font la guerre, dans l'avant-dernier conflit intérieur de la République romaine. César gagnera ce conflit, puis sera assassiné : son neveu Octave le vengera, durant la dernière guerre civile, cette fois, puis, victorieux, il établira... l'Empire romain.

    Depuis le 19 avril, donc, César assiège Massalia, qui n'a pas voulu prendre parti pour l'un ou l'autre des deux belligérants, les considérant tous deux comme ses amis. Mais il n'arrive pas à vaincre militairement la ville, abritée derrière ses murailles infranchissables et remarquablement armée, et décide donc d'établir un blocus total de la cité, aussi bien sur terre que sur mer.

    Le 27 juin, la flotte massaliète - avec 17 navires - tente de briser le blocus maritime et attaque la flotte romaine - forte de 12 navires seulement - commandée par Decimus Junius Brutus Albinus.

    Ne pouvant passer plus de temps devant une ville qui lui résistait avec tant d'énergie, et comprenant bien que seule la famine - donc, le temps... - lui livrerait la cité, César part combattre Pompée en Espagne, laissant le commandement des opérations terrestres à Caius Trebonius, et des opérations navales à Albinus. 

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    L'archipel du Frioul - où s'était installée la flotte romaine - peut à la fois bloquer et/ou protéger la rade de Marseille. Il se compose de trois îles : Ratonneau, à gauche sur la photo, qui est la première que l'on rencontre en venant du large et que les Grecs appelèrent donc, tout naturellement, "Proté" (qui signifie "premier", en grec); Pomègues, (du grec "Mésé", qui signifie "moyenne"), ici à droite; et If, la plus petite des trois (petit se disant "Hypea", en grec) que l'on voit devant les deux autres.
     
    La première des deux batailles navales du siège de Massalia - le 27 juin - eut lieu dans la rade même, à quelques encablures des murailles de la ville; la seconde - le 31 juillet - eut lieu un peu plus loin, à Saint-Cyr-Les Lecques, à une vingtaine de kilomètres, les Massaliotes ayant réussi à percer le blocus maritime, "profitant d'un vent favorable", dit César.
     
    Sur les raisons de la guerre que mena César contre Massalia, voir notre Éphéméride du 19 avril; sur la seconde victoire navale remportée par la flotte de César sur celle de Massalia, voir notre Éphéméride du 31 juillet; et, plus généralement, notre évocation :
     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg1998 : Mort de Pierre Boutang

     

    lafautearousseau vous propose en permanence :

     

    1. Dans notre Catégorie Grands Textes, les trois qui lui sont consacrés :

    Grands Textes (III) : Reprendre le Pouvoir (Postface).

    Grands Textes (XXXIII) : Qui sera le Prince ?

    Grands textes XXXIX : Le mythe de la jeunesse (Revue universelle, février 1941)

    2. Notre Page : "Reprendre le Pouvoir" de Pierre Boutang, ou la Légitimité retrouvée.

     3. Enfin, ce rarissime document : une conférence de plus d'une heure et demie, donnée à Marseille, le 31 mars 1988 : L'horizon politique, le Prince chrétien.

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