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Éphémérides - Page 36

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : "la démence révolutionnaire" (le mot est de Balzac)...

    1912 : La Revue de Paris achève la publication, en feuilleton, de "Les Dieux ont soif"...

     

    15 janvier,empire allemand,galerie des glaces,versailles,provence,aix en provence,saint rémy,reims,croisade des albigeois,université de paris,clovis,philippe augustePrétendre "régénérer" les autres - par la force, évidemment, s'ils ne sont pas d'accord... - et prétendre faire leur bonheur éventuellement malgré eux, sans eux et contre eux, c'est, à coup sûr, dégénérer très vite soi-même, sombrer dans la paranoïa et la démence personnelle, et, collectivement, aboutir immanquablement au Totalitarisme et au Génocide.

    "Régénérer", c'était le mot fétiche d'un Saint Just ("...une Nation ne se régénère que sur des monceaux de cadavres..."), d'un Barère ("le vaisseau de la révolution ne peut arriver au port que sur une mer rougie de flots de sang...") d'un Carrier ("Nous ferons de la France un cimetière plutôt que de ne pas la régénérer à notre façon..." ) ou de toute leur clique d'assassins...

    Leurs descendants - surtout en Asie... - emploieront volontiers le terme de ré-éduquer, dans des camps de ré-éducation dont on sait combien peu sortirent, et dans quel état : mais que l'on dise "régénérer" ou "ré-éduquer", l'idée centrale, et le crime, sont les mêmes...

    C'est ce délire mortifère et ce naufrage mental et moral qu'Anatole France, à l'âge de soixante-sept ans, décide de comprendre, d'expliquer, de montrer : on pourrait dire, de disséquer : ce sera Les Dieux ont soif...

     

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    "Les Dieux ont soif" est un roman d'Anatole France, publié en feuilleton dans la Revue de Paris du 15 octobre 1911 au 15 janvier 1912, puis en volume chez Calmann-Lévy à la mi juin 1912.

    "La société devient enfer dès qu'on veut en faire un paradis." Cette pensée si juste de Gustave Thibon accompagne le lecteur tout au long de cette impeccable dissection de la démence révolutionnaire, qui renvoie à cette autre phrase, monstrueuse celle-là, prononcée par Staline, et qui "légitime" (!) tous les Génocides : "Le problème, c'est les hommes; pas d'hommes, pas de problème !..."

    De même que le personnage central du roman, le peintre raté Évariste Gamelin, fait irrésistiblement penser à la morale de la Fable d'Anouilh, "Le loup et la vipère" :

    "Petits garçons heureux, Hitler ou Robespierre,

    Combien de pauvres hères Qui seraient morts chez eux ?"...

    Avec justesse, Balzac qualifia cette bien triste époque de "sanglante démence" (Rois de France, Éditions Afrique Orient, 2017, page 71)...

     

    15 janvier,empire allemand,galerie des glaces,versailles,provence,aix en provence,saint rémy,reims,croisade des albigeois,université de paris,clovis,philippe augusteLe fait est surprenant, car, en 1911 - lorsque débute la publication en feuilleton de "Les Dieux ont soif" - Anatole France provoque la fureur de ses "amis" politiques - qui crient à la trahison (il a tout de même collaboré dès sa création à L'Humanité, en publiant Sur la pierre blanche dans les premiers numéros, et dans laquelle il écrivit un Salut aux Soviets, en novembre 1922 !...), et la profonde satisfaction des milieux réactionnaires (il faut se souvenir que, en 1911, la République est toute jeune encore, elle n'a été établie, par les multiples inconsciences et inconséquences des royalistes et du roi lui-même - Henri V - qu'en 1875, c'est-à-dire qu'elle a, à peine, 36 ans, qu'elle est encore mal assurée et qu'elle manque de légitimité, tout le monde sachant bien qu'elle a été voulue, pour les Français, par Bismarck...). Le sinistre Aragon - lui-même grand Épurateur devant l'Éternel, en 45... - alla jusqu'à écrire: "Il ne faut plus que, mort, cet homme fasse de la poussière !"

    Cela importe peu à Anatole France, qui, d'un point de vue littéraire n'a plus rien à prouver et peut, en quelque sorte, tout se permettre : lui, qui n'a plus que treize ans à vivre, connaît la gloire, et recevra d'ailleurs, en 1921, le Prix Nobel de littérature...

    REIMS 1914 6.jpgIl aggravera même, en quelque sorte, son cas, durant la Première Guerre mondiale, lui qui côtoyait tant de pacifistes - tous germanophiles "de fait" - lorsqu'il n'hésita pas à écrire des phrases terribles sur le peuple allemand à propos de la destruction volontaire et méthodique, par les troupes du Kaiser, de la cathédrale de Reims (dans La Guerre Sociale, du 22 septembre 1914) : "Les barbares ont incendié, en invoquant le dieu des chrétiens, un des plus magnifiques monuments de la chrétienté.
    Ils se sont ainsi couverts d’une infamie immortelle, et le nom allemand est devenu exécrable à tout l’univers pensant.
    Qui donc, sous le ciel, peut douter maintenant qu’ils sont les barbares et que nous combattons pour l’humanité ?..."

     

    LA REVUE DE PARIS.jpgLe 15 octobre 1911, La Revue de Paris entreprend donc la publication, en feuilleton, de "Les Dieux ont soif", publication qui s'achèvera le 15 janvier 1912, l'ouvrage entier paraissant, à la mi-juin de la même année, chez Calmann-Lévy.

    Le titre de l'ouvrage est emprunté à Camille Desmoulins, qui s'écria, la veille de son exécution - lui qui avait fait assassiner tant d'innocents... -  "Les Dieux ont soif de sang..."

    L'intrigue, en elle-même, n'a quasiment aucun intérêt, l'essentiel étant de montrer comment des êtres humains - humains au départ, et "normaux"... - deviennent cruels et féroces quand ils sont persuadés de détenir la Vérité, et de "voir Dieu", au risque d’être "dévorés par l’Histoire", comme l’est Évariste Gamelin, le triste héros de l'oeuvre, peintre raté, qui finira guillotiné comme son idole, Robespierre, après avoir envoyé lui aussi tant d'innocents à la mort, lui qui n'était qu'un être "ordinaire qui se croit extraordinaire".

    TERREUR.jpgLes Dieux ont soif racontent des événements qui se passent de mai 1793 à la fin juillet 1794 (11 thermidor, an II), à travers l’histoire d’Évariste Gamelin, ce peintre raté, qui devient juré au Tribunal révolutionnaire. Faisant "taire ses sentiments dans l’intérêt supérieur de l’humanité", persuadé d’être un pur, cet austère met en pratique jusqu’au fanatisme la devise des révolutionnaires inscrite au-dessus de la porte de l’église des Barnabites devenue siège de l’assemblée générale de la section : "Liberté, Egalité, Fraternité ou la Mort." Et l’on pourrait dire de lui ce qui fut dit de Robespierre l’Incorruptible : "Il est vertueux : il sera terrible."


       
    1. En voici quelques morceaux choisis, quelques "bonnes feuilles", tirées de notre note :

    Les Dieux ont soif : comme une analyse clinique de la démence révolutionnaire...

    2. Et en voici le commentaire donné par Jacques Bainville dans L'Action française du Dimanche 23 Juin 1912 :

    Grandes "Une" de L'Action française : Jacques Bainville présente et commente "Les Dieux ont soif", d'Anatole France...

     

    1AZZ.jpg

  • Éphéméride du 15 janvier

    Le choeur de la Basilique Saint Remi de Reims

     

     

    533 : Fête de Saint Remi 

     

    Mort le 13 janvier, il est fêté le 15, jour de sa mise au tombeau (et, à Reims, le 1er Octobre, conformément à une tradition locale remontant à la fin du IVème siècle).

    Ci-dessous, son tombeau dans la très belle basilique de Saint Rémi, à Reims. 

    800px-Tombeau_St_Remi.jpg 

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour... : les représentants actuels de notre Famille de France...

    1867 : Mort de Jean-Auguste-Dominique Ingres
     
    • Le Musée Ingres de Montauban, sa ville natale, mérite le détour :

    http://www.musees-midi-pyrenees.fr/musees/musee-ingres/ 

     
             
    Le 31 janvier 2006, grâce au mécénat d'AXA, son très beau Portrait du duc d'Orléans est entré au Louvre : il s'agit du prince Ferdinand, l'un des cinq fils de Louis-Philippe, mort prématurément et accidentellement en 1842, dont descendent tous les représentants actuels de la Famille de France jusqu'à nos jours.
     

    ingres-duc-d-orleans.jpg

                

    Ferdinand avait deux fils : Louis-Philippe et Robert, duc de Chartres.

    Louis-Philippe Albert deviendra Philippe VII à la mort du Comte de Chambord, lorsque la fusion sera réalisée entre les légitimistes et les orléanistes ("...Les Orléans sont mes fils...").  Il fut le père de Louis-Philippe Robert, devenu Philippe VIII, mort sans héritier.

    À la mort de Philippe VIII, son cousin Jean, duc de Guise devint Jean III : Jean III était le fils de Robert, duc de Chartres, le deuxième fils de Ferdinand.

    C'est donc du seul Ferdinand, et non de l'un ou l'autre des quatre autres fils de Louis-Philippe, que descendent les représentants actuels de la Famille de France.

    Jean III est le père d'Henri VI, lui-même père d'Henri VII, à son tour père du prince Jean, actuel Comte de Paris (Jean IV), et de son frère Eudes, duc d'Angoulême. Le prince Jean a six enfants (trois garçons et trois filles), dont le premier, Gaston, est Dauphin de France...

     

     
    Pour une vision d'ensemble et plus détaillée des origines de l'actuelle Famille de France, voir l'Éphéméride du 21 septembre
     
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    Feu le Comte de Paris et son fils, le Prince Jean, devenu comte de Paris, Chef de la Maison de France au décès de son père le 21 janvier 2019. Ici lors de la naissance du prince Gaston, aujourd’hui Dauphin de France. Des générations, et, depuis mille ans, une même Famille qui a fait la France et reste à sa disposition, pour la servir.
  • Éphéméride du 14 janvier

    2015 : Inauguration de la Philarmonie de Paris

     

     

     

    1684 : Naissance de Jean-Baptiste van Loo 

     

    Il est l'auteur de portraits fameux : ci dessous, Louis XV (dont il recevra deux commandes successives de portraits, ce qui est assez rare) :

    LOUIS XV.JPG
     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg1912 : La Revue de Paris achève la publication, en feuilleton, de "Les Dieux ont soif"...

    "La société devient enfer dès qu'on veut en faire un paradis." Cette pensée si juste de Gustave Thibon accompagne le lecteur tout au long de cette impeccable dissection de la démence révolutionnaire, qui renvoie à cette autre phrase, monstrueuse celle-là, prononcée par Staline, et qui "légitime" (!) tous les Génocides : "Le problème, c'est les hommes; pas d'hommes, pas de problème !..." disait Staline, fils "spirituel" (!!!) de Robespierre...

    De même que le personnage central du roman, le peintre raté Évariste Gamelin, fait irrésistiblement penser à la morale de la Fable d'Anouilh, "Le loup et la vipère" :

    "Petits garçons heureux, Hitler ou Robespierre,

    Combien de pauvres hères Qui seraient morts chez eux ?"...

    Avec justesse, Balzac qualifia cette bien triste époque de "sanglante démence"...

    lafautearousseau

  • Éphéméride du 13 janvier

    Poitiers, de nos jours

     

     

    367 ou 368 : Mort d'Hilaire de Poitiers 

     

    Né dans une famille gallo-romaine païenne d'Aquitaine, noble et riche, Hilaire demande le baptême à 30 ans, puis est élu évêque de Poitiers.

    Il rencontre saint Athanase d'Alexandrie, alors en exil en Gaule à cause de l'hérésie arienne.

    Combattant à son tour cette hérésie, il est exilé en Phrygie sur ordre de l'empereur Constance pour avoir défendu la foi trinitaire dans une Gaule acquise à l'arianisme. Il revient d'Orient après la mort de Constance pour finir ses jours à Poitiers en 367 ou 368.

    En accueillant saint Martin, pour fonder le monastère de Ligugé, il favorisa l'instauration du monachisme. 

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    Saint Hilaire et Saint Athanase, champions de l'orthodoxie chrétienne face à l'arianisme

     

    http://sainthilaire-culture.monsite-orange.fr/hilairedepoitiers/index.html 

     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

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    En plus de tout le reste, elle évoque Jean-Auguste-Dominique Ingres, qui a réalisé un très beau portrait du prince Ferdinand, l'un de cinq fils de Louis-Philippe.

    C'est de ce prince, au destin tragique, que descend l'actuel Comte de Paris, le prince Jean et ses enfants, dont le premier-né, le Dauphin de France, Gaston...

     

    lafautearousseau

  • Éphéméride du 12 janvier

    Plat rustique aux reptiles et écrevisses (Bernard Palissy, 1550)

     

     

    1587 : Bernard Palissy est condamné au bannissement 

     

    12 janvier,charles perrault,querelle des anciens et des modernes,louis xiv,homère,boileau,racine,auguste,antiquité,la fontaine,louis le grand,siècle d'auguste,grand siècleLa vie de Bernard Palissy fut à l'image de son époque : troublée à l'extrême par les horreurs des Guerres de religion.

    Pourtant, les paradoxes n'y manquent pas : converti à la Réforme, il fut constamment protégé par de grands seigneurs catholiques, comme le connétable Anne de Montmorency, qui l'emmenait fréquemment chez lui, à Écouen (et c'est la raison pour laquelle la majeure partie de son œuvre est exposée au Musée national de la Renaissance du château d'Écouen); mais aussi par Catherine de Médicis, et par le roi lui-même : c'est tout simplement parce qu'il se trouvait dans ses appartements, le jour de la Saint-Barthélemy, qu'il échappa, lui, réformé, au massacre quasi général...

    À partir de 1530, cet autodidacte - "peintre sur verre et faïence" - étudia la technique de cuisson des émaux. La découverte d'une coupe de céramique émaillée, d'un superbe blanc, dans la collection d'un grand seigneur, décida de sa carrière : il voulut à tout prix découvrir le secret de sa fabrication. De 1536 à 1556, il consacra vingt ans de sa vie à tenter de reproduire la glaçure de cette coupe qu'il avait vue : qui ne connaît l'histoire de Palissy ruiné, brûlant ses meubles et son plancher pour y parvenir ?

    C'est en 1555, après une vingtaine d'années d'épreuves physiques et morales, endurant les reproches de sa femme et les moqueries de ses voisins, qu'il put enfin couvrir ses poteries d'un émail jaspé. Il innova en adaptant à la céramique le goût des grottes (d'où le terme de grotesques) importé d'Italie vers le milieu du XVIème siècle. Ses pièces les plus connues sont des céramiques (vases, bassins, plats ou ustensiles divers) qui incluent des fruits, des feuilles ou des reptiles dans leurs décors naturalistes en relief (ci-dessous, son célèbre "plat à bestioles" du Musée de Sèvres).

    Anne de Montmorency, grand esthète, le fit travailler à la décoration de son splendide château d'Écouen, et le protégea comme de nombreux autres artistes tels que Jean Goujon.

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    Plat "à bestioles", Musée de Sèvres

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  • Éphéméride du 11 janvier

    La Hire et Jeanne (une représentation de l'Alouette de Jean Anouilh)

     

     

     

    1443 : Mort d'Étienne de Vignolles 

     

    Bon compagnon d'armes de Jeanne d'Arc, il est plus connu son son surnom de La Hire, qui lui a été donné par les Anglais, en raison de ses fréquentes et violentes colères.

    L'enluminure ci dessous le représente en compagnie de son ami, Jean Poton de Xaintrailles, autre capitaine de Jeanne d'Arc (sur la mort de Poton, voir l'Éphéméride du 7 octobre).

    Dans les registres du parlement de Bordeaux on trouve un document où il est écrit, pour parler de lui :

    "Un des plus vaillants capitaines du royaume de France, qui fut cause avec La Hire de chasser les Anglais". 

     

    vigiles4.jpg
     
     
    On lui attribue cette prière, avant l'assaut :  
     
    "Dieu, je te prie que tu fasses aujourd'hui pour La Hire autant que tu voudrais que La Hire fît pour toi, s'il était Dieu et que tu fusses La Hire" 
     

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  • Éphéméride du 10 janvier

    1660 : Louis XIV visite le Pont du Gard 

     

    Le 28 juillet 1659, Louis XIV a quitté Paris pour Saint Jean de Luz : l'une des clauses du Traité des Pyrénées, en cours de signature avec l'Espagne, stipulait en effet que le Roi de France devait épouser la fille du Roi d'Espagne.

    En réalité, les pourparlers et la signature du Traité traînant en longueur - le mariage espagnol manquant même d'échouer, et le Roi étant presque sur le point d'épouser une autre princesse !... - le voyage durera presque un an, le Roi ne rentrant à Paris, avec sa jeune épouse, Marie-Thérèse d'Espagne, que le 13 juillet 1660.

    La Cour quitta d'abord Fontainebleau pour Bordeaux, où elle resta du 19 août au 5 octobre; elle alla ensuite à Toulouse, du 14 octobre au 27 décembre, puis à Montpellier, du 5 au 8 janvier 1660; elle arriva à Nîmes le 9 janvier, et le Roi visita le Pont du Gard le lendemain, 10 janvier. Ensuite, le 17 janvier, la Cour arriva à Aix-en-Provence, où elle resta 12 jours, avant de se rendre à Toulon, pour douze jours également.

    Louis XIV en profita pour aller en pèlerinage à Cotignac, pour témoigner sa reconnaissance à Notre-Dame de Grâce, à qui il devait sa naissance. Le 2 mars, le Roi entra dans Marseille, mais pas par la porte de la Ville : il fit ouvrir une brèche dans le rempart, afin de punir l'indocilité des habitants (le 17 octobre précédent, un Ordre du Roi avait en effet été déchiré en pleine séance à l'Hôtel de Ville : voir l'Éphéméride du 11 février).  

    Le 27 mars, le Roi était à Orange : c'est là que, visitant le Théâtre antique, il eut le mot fameux : "Voici la plus belle muraille de mon royaume !..." (voir l'Éphéméride du 27 mars).

    Enfin, les choses finissant par se dérouler comme prévu, au départ, et le mariage espagnol se précisant, après avoir manqué d'échouer, le Roi, avec toute la Cour, se rendit à Saint Jean de Luz, pour s'y marier, le 9 juin 1660 (voir l'Éphéméride du 9 juin), avant de retourner à Paris, presque un an après l'avoir quittée. 

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    Classé par l'UNESCO au Patrimoine mondial de l'Humanité, l'une des plus belles constructions du monde... :

    http://www.pontdugard.fr/fr 

     

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  • Éphéméride du 9 janvier

    Clémence Poésy dans le film de Philippe Ramos, "Jeanne captive"
     
     
     

     

    1431 : Début du procès de Jeanne d'Arc  

    jeanne d'arc proces.jpg
    Contrairement à la version fantaisiste de Luc Besson, Le Procès de Jeanne d'Arc (capture d'image ci dessus) de Bresson - de 1962 - est une évocation quasi documentaire.
    Dans un style épuré, le réalisateur fait la part belle aux dialogues, aux réquisitoires et à la défense de Jeanne d'Arc.
    Un superbe film, sans doute le plus complet sur le procès. 
     

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  • Éphéméride du 8 janvier

     1934 : suicide de Stavisky (La Une de L'Action française du 7 janvier)

     

     

     

     

    Vers 290 : Martyre de Saint Lucien  

     

    L’un des premiers apôtres du Beauvaisis, Saint Lucien et ses compagnons, Maximien et Julien, furent martyrisés près de Beauvais, sur l’ordre de Julien, gouverneur de la Gaule (il fut décapité).

    D’origine romaine, et d'abord prêtre à Rome, il vint évangéliser le Beauvaisis, dont il fut peut-être le premier évêque, probablement en compagnie de saint Denis de Paris et de saint Quentin. 

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    Le martyre de Saint Lucien,  par Vincent de Beauvais (1190 ?-1264 ?) :  en haut, à gauche, Saint Lucien prêchant; en bas, sa décapitation; un peu plus haut, à l'extrême droite, Saint Lucien - comme Saint Denis... - portant sa tête.

     

    https://nominis.cef.fr/contenus/saint/392/Saint-Lucien-de-Beauvais.html 

     

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  • Éphéméride du 7 Janvier

    1499 : Signature du contrat de mariage entre Louis XII et Anne de Bretagne

     

     

     

    807 : Mort de Widukind...

     

    Pour parler de Widukind, héros germanique, dans des Éphémérides consacrées à l'Histoire de France, il faut commencer par parler de... Charlemagne !

    Jacques Bainville a bien expliqué l'idée maîtresse qui guida la politique et toutes les actions de Carolus Magnus, et pourquoi les Allemands qui le revendiquent comme l'un de "leurs" empereurs, voire le premier, commettent "un énorme contre-sens" (Histoire de France, chapitre III, Grandeur et décadence des Carolingiens) :

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

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    En plus de tout le reste (François Villon, Philibert Delorme, Paul Verlaine...) : le suicide de Stavisky, et les origines du 6 février 1934...

    lafautearousseau

  • Éphéméride du 6 Janvier

    Notre-Dame de Paris, clôture du choeur, partie nord, XIVème siècle : La Visitation, L'Annonce aux bergers, La Nativité, L'Adoration des Mages...

     

     

    6 janvier : Date traditionnelle de la célébration de l'Épiphanie 

     

    La Marche des Rois, composée - et toujours jouée - à cette occasion fait incontestablement partie de ce très important fond de traditions populaires qui, par leur richesse et leur variété, sont l'une des sources de la culture et de la civilisation française.

    On l'écoute ici dans la version élégante et raffinée qu'en propose Lully (et qui servit également de marche au Régiment de Turenne) :  


    Lully Marche des Rois Marche pour le Régiment de Turenne.mp3 

     

    C'est en Provence que furent composées les paroles de la Marche des rois, reprise par Georges Bizet pour son Arlésienne : la tradition les attribuent à Joseph-François Domergue, curé-doyen d'Aramon, dans le Gard, entre 1724 et 1728; le texte en fut publié pour la première fois dans un Recueil de cantiques spirituels provençaux et françois, publié en 1749. 

     

      
     

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