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Entre autres choses, elle vous parlera du Père de Foucauld, et donne le document si précieux que l'on devrait mettre entre toutes les mains de ceux qui parlent de l'Islam "sans savoir" : sa Lettre à René Bazin, document éclairant s'il en est, écrit par quelqu'un qui était "au contact" de l'Islam, et qui savait de quoi il parlait...
À la différence de tant de gens qui se croient savants alors que leur ignorance n'a d'égale que leur naïveté, et qui ne cessent de nous rebattre les oreilles avec un Islam fantasmé, qui n'a jamais existé nulle part, alors qu'ils évitent soigneusement de nous parler de l'Islam réel et persécuteur dans la plupart des pays où il règne en maître : les chrétiens le savent bien, eux qui forment la première communauté persécutée au monde, et qui n'ont le choix qu'entre l'exil, la mort ou la conversion à l'Islam, alors qu'ils étaient les premiers habitants de tant de pays aujourd'hui "musulmans par le cimeterre"...
1077 : Consécration de l'Abbaye aux Hommes de Caen
Fondée par Guillaume le Conquérant en 1059, en même temps que l'Abbaye aux Femmes (les deux appartenant à l'Ordre bénédictin), la construction avait débuté en 1066. Les ressources apportées par la conquête de l'Angleterre expliquent la rapidité de la construction.
Entre autres choses, elle parle du grand martégal Gérard Tenque, fondateur de l'Ordre de Malte, à qui Charles Maurras, empêché par la mairie communiste d'honorer son compatriote sur une place ou rue de sa ville, résolut de le faire... dans son propre jardin, celui de sa "vieille maison que nul âge ne ride..."
Elle évoque aussi notre cher ami Vladimir Volkoff, que nous avons eu la chance d'écouter si souvent aux Baux de Provence, lors de nos Rassemblements royalistes, partageant avec lui non seulement la journée et les discours, mais aussi les chants de nos veillées du samedi soir, dans les grottes, autour des feux, auxquelles il participait avec un plaisir évident...
Entre autres choses, elle rappelle ce fait méconnu : en 1915, le vice-amiral Louis Dartige du Fournet a sauvé 4.085 Arméniens du Génocide...
Pendant la première Guerre mondiale, l'Empire Ottoman est l'allié de l'Allemagne et de l'Autriche. Il en profite pour régler ses comptes, à l'intérieur, avec sa très importante communauté arménienne, qu'il accuse de prendre part pour les Russes - chrétiens comme elle - dont elle serait, en quelque sorte, une cinquième colonne. Au moment des revers, l'accusation s'amplifie et les Jeunes Turcs - qui dirigent alors l'Empire - décident de faire d'une pierre deux coup : détourner la colère de l'opinion, face aux défaites, sur la minorité arménienne, et procéder ainsi à une purification ethno-religieuse...
Cette bataille est une étape essentielle dans la formation de la France.
Ce jour-là, les Français du nord et du sud se livrent bataille à Muret, au sud de Toulouse. Le roi Pierre II d'Aragon s'est rangé aux côtés des méridionaux. Il vient de remporter un triomphe contre les musulmans en Andalousie - à Las Navas de Tolosa - l’année précédente (1212), sauvant ainsi l'Europe et la Chrétienté de l'invasion des Almohades du Maroc et de Mauritanie, ceux-ci formant la seconde vague de l'invasion musulmane, après la première, qui était entrée en Espagne, par Gibraltar, en 711. Les représentants les plus célèbres de cette première vague d'invasion furent les Almoravides, au XIème siècle, contre lesquels lutta le non moins célèbre Cid Campeador...
Pierre d'Aragon songe peut-être aussi à prendre une sorte de revanche historique, et à revenir sur un événement qui s'était passé sept siècles auparavant : la bataille de Vouillé, en 507 (voir l'Éphéméride du 25 mars), victoire par laquelle Clovis avait définitivement chassé les Wisigoth de la Gaule, donnant ainsi à ce qui allait devenir la France sa frontière naturelle des Pyrénées : une seconde grande victoire, dans le sud de la France cette fois, lui vaudrait de jouer un rôle d'arbitre au nord des Pyrénées aussi bien que dans la péninsule ibérique, et d'y ré-introduire une influence politique qui en avait été chassée depuis des siècles.
Mais son imprudence et ses erreurs tactiques font que - à l'inverse de ce qu'il espérait... - la bataille tourne au désastre pour lui et son allié, Raymond VI. Leur armée est anéantie, Pierre II est tué, Raymond VI se réfugie en Angleterre (ci-dessus, enluminure des Grandes Chroniques de France, XIVème siècle).
C'est Guillaume le Pieux qui a voulu cette fondation : elle fut le centre de la réforme monastique en Occident et groupa dans sa mouvance jusqu'à 1.400 maisons, peuplées de 10.000 moines ("l'empire de Cluny").
Elle joua également un rôle important dans l'évolution artistique, son abbatiale (1088 - 1250) étant le chef d'oeuvre de l'art roman.
Détruite à la Révolution, comme tant d'autres joyaux de notre patrimoine, il ne reste aujourd'hui que moins de 10 % de ce qui fut, jusqu'à la construction de Saint Pierre de Rome, le plus grand édifice religieux de la chrétienté (ci dessous, reconstitution par images de synthèse).
1239 : Première représentation du Miracle de Théophile, de Ruteboeuf
Si l'on connait relativement bien la vie même de Ruteboeuf, et en tous cas ses moments les plus importants, on ne dispose, curieusement de presqu'aucune date en ce qui le concerne. C'est dans l'exposé suivant - très intéressant malgré son aspect un peu austère - que l'on trouve la date du 8 septembre pour la première représentation publique, à Paris, sur le parvis de Notre-Dame, du Miracle de Théophile, oeuvre commandée au poète par l'évêque de la ville lui-même (ci contre, une partie du vitrail de la cathédrale de Beauvais, racontant le Miracle) :
Et, sur le lien suivant - très technique et sans intérêt pour le grand public et les non-spécialistes - un petit tableau, en haut à droite, qui donne accès à tous les textes de Ruteboeuf :
Bien sûr, pour le grand public, aujourd'hui, Ruteboeuf reste d'abord connu pour sa Griesche d'Hiver, ou Complainte Ruteboeuf (chantée ici par Léo Ferré) :
Que sont mes amis devenus Que j'avais de si près tenus Et tant aimés Ils ont été trop clairsemés Je crois le vent les a ôtés L'amour est morte Ce sont amis que vent me porte Et il ventait devant ma porte Les emporta
Avec le temps qu'arbre défeuille Quand il ne reste en branche feuille Qui n'aille à terre Avec pauvreté qui m'atterre Qui de partout me fait la guerre Au temps d'hiver Ne convient pas que vous raconte Comment je me suis mis à honte En quelle manière
Que sont mes amis devenus Que j'avais de si près tenus Et tant aimés Ils ont été trop clairsemés Je crois le vent les a ôtés L'amour est morte Le mal ne sait pas seul venir Tout ce qui m'était à venir M'est advenu
Pauvre sens et pauvre mémoire M'a Dieu donné, le roi de gloire Et pauvre rente Et droit au cul quand bise vente Le vent me vient, le vent m'évente L'amour est morte Ce sont amis que vent emporte Et il ventait devant ma porte Les emporta
7 septembre 2014 : Première sortie en mer pour la réplique de L'Hermione
1008 : Valenciennes, protégée de Notre Dame du saint Cordon
Cette année-là est dure pour les Valenciennois, décimés par la peste.
Un saint ermite, Bertholin, vivant retiré près des bords de l’Escaut, supplie la Vierge de secourir la ville. Marie lui demande alors de réunir tous les habitants sur les murailles. Elle leur apparaît et fait entourer la ville, par un ange, d’un cordon écarlate. La peste cesse aussitôt, et ceux qui l’avaient contractée sont guéris.
En guise de remerciement, les notables de l’époque s’engagèrent à organiser une procession chaque année, à la date anniversaire de ce miracle : le sept septembre. Aujourd’hui fixée au deuxième dimanche de septembre, le Tour du Saint Cordon est le plus ancien pèlerinage français: il a célébré ses mille ans en 2008.
Il y a, en fait, deux Tours : le premier, ou petit tour le matin; et le grand tour, l’après midi, dans toute la ville :
Elle est consacrée à Rutebeuf, à Jacques Perret et... à Frédéric Mistral.
Vous pourrez écouter Léo Ferré chanter Ruteboeuf, et sa Griesche d'hiver ("Que sont mes amis devenus...") et vous y trouverez la troisième et dernière partie de notre évocation de Frédéric Mistral, chantre des Racines et de la Terre, des Traditions qui entourent l'homme et le protègent (comme des "frontières", dirait Régis Debray ?...), en même temps qu'elles l'ouvrent à l'universel car, comprenant combien sa petite patrie est belle, il comprend tout naturellement, dans le même mouvement d'amour et de respect envers la Création, qu'un Jaune, qu'un Noir, qu'un Indien... aime son pays, ses Racines, sa Culture, ses Traditions... exactement comme lui, le Provençal, les aime...
Oui, la Tradition ouvre à l'universel; oui, notre traditionalisme est un Humanisme...
Tombeau de Colbert à l'église Saint-Eustache de Paris, par Antoine Coysevox
1683 : Mort de Colbert
Chargé en premier lieu de veiller à la gestion des finances de l'État sous Louis XIV, Colbert, qui meurt à 64 ans, avait exercé peu à peu son pouvoir dans tous les domaines.
De Michel Mourre :
"...C'était un travailleur acharné, épris d'ordre et de méthode, un homme de cabinet, aux dossiers bien tenus, un fonctionnaire sérieux, incontestablement dévoué à l'État..."
1638 : Naissance du futur Louis XIV (ici, sa statue équestre, en empereur romain, Promenade du Peyrou de Montpellier)
1534 : Jacques Cartier revient de sa première expédition au Canada
Né à Saint-Malo, en 1491, Jacques Cartier, issu d'une modeste famille de pêcheurs terre-neuvas, souhaite trouver la route du Nord pour atteindre les Indes sans passer par la longue et périlleuse route du Sud. Il réussit à convaincre François 1er, et appareille le 20 avril 1534. Après Terre-Neuve, Cartier aborde sur la côte qui longe le golfe du Saint-Laurent.
Il est accueilli par des Indiens avec qui il échange des cadeaux, et plante une croix portant l'écusson du roi de France. L'approche de l'hiver l'oblige à rebrousser chemin: il rentre en France avec deux Indiens qu'il présente à la cour.
Armes de Chateaubriand, Vicomte et Pair de France : de gueules, semé de fleurs de lys d'or, sans nombre...
1768 : Naissance de Chateaubriand
La fulgurance visionnaire dont Chateaubriand fait preuve dans le passage suivant n'est-elle pas, à proprement parler, fascinante ? Voici un extrait de L'Avenir du Monde, annexé enVariantes et Additions aux Mémoires d'Outre-Tombe (La Pléiade, tome II, pages 1051/1052).
Et ces lignes ont été écrite vers 1834 !
Il est d'ailleurs à noter - preuve supplémentaire de l'intérêt exercé par les Mémoires en particulier, et Chateaubriand en général... - que ce texte a été lu en direct par Jacques Julliard sur LCI, lors d'un de ses débats hebdomadaires avec Luc Ferry...
1918 :La France vient de gagner la guerre, au prix effroyable d'un million et demi de morts et de quatorze départements ravagés pendant quatre ans : la République, le Régime, le Système (peu importe le nom qu'on lui donne...) va perdre la paix en ne supprimant pas l'unité allemande - qui n'avait pas un demi-siècle d'existence ! - mais en supprimant l'Empire Austro-Hongrois, catholique et "stabilisateur", haï par l'anticlérical forcené qu'était Clemenceau : on aura Hitler vingt ans plus tard, conformément à l'analyse de Bainville et de tous les lucides de l'époque.
Les désastres de la Seconde Guerre mondiale sont directement le fruit de la nocivité du Système idéologique hérité de la révolution française...