Éphéméride du 27 janvier
Sauvée par Viollet-le-Duc, la Cité de Carcassonne
1814 : Naissance d'Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc
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Sauvée par Viollet-le-Duc, la Cité de Carcassonne
1814 : Naissance d'Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc
Maurras condamné ! Lui qui, avec Bainville, Daudet et toute l'Action française, suivie par les patriotes français de tous bords et par les militaires, demandait - en 1918 - la seule chose qui garantissait la paix : le démembrement de l'Allemagne, dont l'unité n'avait que... 48 ans.
Mais le Système, et Clemenceau, haïssaient le catholicisme et étaient pénétré par la prussophilie qui remonte aux Encyclopédistes, pères de la Révolution. Ennemis contraints des Allemands du Kaiser, mais pas de l'Allemagne ni de la pensée allemande, ces insensés pensèrent que la "démocratie" suffirait à calmer l'Allemagne de ses démons.
Ils démembrèrent donc l'Empire catholique austro-hongrois, qui pouvait nous aider, être un allié précieux et un contre-poids aux velléités belliqueuses de la masse germanique; et ils laissèrent intacte l'Allemagne, humiliée et revancharde.
C'est la guerre pour dans vingt ans, menée par un parti social-nationaliste, prévenait Bainville, dans les colonnes de L'Action française : il ne se trompait que d'un an (1939 au lieu de 1938) et que dans l'ordre des mots : Hitler fonda le parti national-socialiste (Nazionalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei) d'où vient l'abréviation "nazi"...
Moyennant quoi, après nous avoir "donné" Hitler, Clemenceau mourut honoré par la République, laquelle nous "donna" le plus grand désastre de notre Histoire (après la Révolution), puis se permit de condamner celui qui avait alerté, qui avait tout prévu, tout annoncé !...
Maurras écrivit alors, en prison, son merveilleux poème Où suis-je, dans lequel - face à l'injustice criante - il a le comportement et la grandeur d'âme de Socrate...
lafautearousseau
À Paris, le Collège de France, pensé par Guillaume Budé et réalisé - sur son conseil - par François premier
1468 : Naissance de Guillaume Budé
Après des études droit civil, Guillaume Budé assuma les charges de notaire et secrétaire du Roi.
Il acquit une si vaste science qu'Érasme l'appelait "le Prodige de la France".
Dès le début du règne de François 1er, il se rapproche de la Cour royale pour y plaider la cause des belles-lettres et de la philologie.
Il est le père du Collège de France, en militant auprès du Roi pour la création d'un collège où seraient enseignées les langues de l'antiquité, le latin, le grec, l'hébreu : François 1er fondera ce Collège en 1530 (ci dessous), dont la devise reste Docet omnia (il enseigne toutes choses...).
La salamandre, emblème de François 1er
1370 : Charles V acquiert le Comté d'Auxerre
Le processus d'intégration du Comté d'Auxerre au Royaume de France commença assez tard, durant la Guerre de Cent ans. Et celui de la Bourgogne, dont le Comté faisait partie, ne s'achèvera, lui, qu'avec Louis XI, victorieux de sa lutte avec la Maison de Bourgogne...
Lors de la Guerre de Cent Ans, en janvier 1358, l'anglais Robert Knolles s'empare d'Auxerre (le , et rase ses remparts. Ce sera l'occasion de la première intervention directe des rois de France dans les affaires de la ville et du Comté puisque ces remparts seront reconstruits en 1402 grâce à l’argent accordé par les rois Charles V et Charles VI.
Le vieux comte Jean IV de Chalon vendit le comté au roi Charles V, par acte du , pour 30.000 francs or. Mais la guerre entre les Armagnacs et les Bourguignons survint assez peu de temps après, et Auxerre prit le parti du duc de Bourgogne Jean sans Peur, en lutte avec Louis XI : finalement victorieux, celui-ci reprendra possession, d'une manière effective et, cette fois, définitive du Comté.
Il confirmera les privilèges de la ville d'Auxerre en 1477...
http://www.cosmovisions.com/histAuxerre.htm
Évocation de Lyon à l'époque romaine
41 : Accession à l'Empire de Tiberius Claudius Drusus, né à Lyon en 10 avant J-C
Il devient le quatrième Empereur romain.
52 Avant Jésus-Christ : Massacre des résidents romains de Cénabum (Orléans)
Ce massacre marque le début de l'insurrection générale de la Gaule, sous le commandement de Vercingétorix.
De Jules César, La Guerre des Gaules, VII, 3 :
"...Ce jour arrivé, les Carnutes, sous les ordres de Cotuatus et Conconnetaudumnos, hommes déterminés à tout, se jettent, à un signal donné, dans Cenabum, massacrent les citoyens romains qui s'y trouvaient pour affaires de commerce, entre autres C. Fusius Cita, estimable chevalier romain, que César avait mis à la tête des vivres, et ils pillent tous leurs biens..."
César reprendra Cenabum, qu'il fera piller et incendier.
Au IIIème siècle après J-C, elle changera de nom et s'appellera Aurelianum, d'où dérive son nom actuel : Orléans.
1751 : Louis XV crée l'École militaire
1516 : De retour de sa victoire de Marignan, François Premier arrive à Marseille...
Il se rend au petit sanctuaire de la Colline de Notre-Dame, et ordonne plusieurs constructions. Notamment, un fort sur la colline (qui deviendra "de la garde") et la construction d'un fort sur la petite île d'Hypéa, de l'archipel du Frioul, dans la rade de Marseille : le château d'If.
Celui-ci jouera tellement bien son rôle de défense de la ville que Marseille, attaquée neuf fois auparavant, et souvent pillée, ne subira plus jamais d'attaque venue de la mer : en effet, depuis sa grosse tour ronde, les canons pouvaient tirer à vue sur 360°...
Vous y trouverez le lien donnant accès au monstrueux - mais si instructif ! - discours de Clemenceau, le 29 janvier 1891 :
"La Révolution est un bloc... J'approuve tout de la Révolution..."
Clemenceau a raison, lui, l'homme qui nous "donna" Hitler et la défaite de 39, le plus grand désastre de l'histoire de France (après, justement, la funeste révolution de 89...) : la Révolution - comme l'Islam, qui nous menace aujourd'hui - est un bloc : il faut les admettre l'un et l'autre, tout entiers, ou les rejeter, tout entiers; on ne peut pas transiger avec ces deux systèmes totalitaires de fait...
21 janvier 1793, "l'acte le plus terriblement religieux de notre Histoire" (Prosper de Barante)
1338 : Naissance du futur Charles V, le Sage
Christine de Pisan, femme de lettres du XIVème siècle, nous a laissé cette description du roi :
"De corsage estoit haut et bien formé, droit et large d'épaules, étroit par les flancs, le visage de beau tour, un peu longuet, grand front et large, les yeux de belle forme, bien assis, châtains de couleur, haut nez assez et bouche non trop petite, le poil ni blond ni noir, la charnure claire brune mais il eut la chair assez pâle et je crois que le fait qu'il était si maigre était venu par accident, non par tempérament.
Sa physionomie était sage, raisonnable et rassise, à toute heure en tous états et en tous mouvements ; on ne le trouvait furieux et emporté en aucun cas, mais modéré dans ses actions, contenance et maintien.
Eut belle allure, voix d'homme de beau ton, et, avec tout cela, certes, à sa belle parleuse était si bien ordonnée et si belle à entendre, sans aucune superfluité de discours, que je ne crois pas qu'aucun rhétoricien en langue française n'eût rien à en reprendre."
Signé le 17 janvier par les plénipotentiaires de France et de Savoie, ce traité met fin à la guerre entre les deux pays.
La France s'agrandit du Bugey, de la Bresse, du Valromey et du Pays de Gex (dont elle perdra une partie lors du désastreux Traité de 1815, consécutif aux folies révolutionnaires et napoléoniennes (voir l'Éphéméride du 20 novembre)...
http://ch.revues.org/index227.html
Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Traité de Lyon (17 janvier 1601)"
1903 : Naissance de Gustave Thibon
De Charles Maurras (L’Action française, 10 juin 1942, page 2) :
"Gustave Thibon est sans conteste le plus brillant, le plus neuf, le plus inattendu, le plus désiré et le plus cordialement salué de nos jeunes soleils."
(tiré de notre Catégorie Grandes "Une" de L'Action française)
• Retrouvez deux des Discours de Gustave Thibon aux Rassemblement Royaliste des Baux, qui constituent deux de nos Grands Textes :
GRANDS TEXTES (IV) : Le suprême risque et la suprême chance.
GRANDS TEXTES (X) : La paille des mots remplace le grain des choses.
Au Rassemblement Royaliste des Baux, dont il fut sans conteste l'un des piliers, par la régularité et la qualité de sa participation...
À nous, qui sommes les héritiers de Charles Maurras, et qui voulons continuer son combat, Gustave Thibon a laissé ce sage conseil, cette ligne de conduite à tenir, toujours :
"Vous êtes, vous et vos amis, les héritiers spirituels de Charles Maurras. Mais vous savez bien qu'un héritage n'est pas un talisman ni une baguette magique : c'est un outil. Et un outil qu'il faut savoir manier et adapter en fonction du mouvement de la vie qui ramène toujours le semblable, jamais l'identique. Épouser la pensée d'un maître, cela veut dire s'unir à elle pour lui faire des enfants et non pas la stériliser sous prétexte de lui conserver je ne sais quelle intégrité virginale. Il n'y a pire trahison qu'une certaine fidélité matérielle et littérale qui, en durcissant les principes en système, n'aboutit qu'à congeler ce qui était le jaillissement d'une source vive. Les exercices de patinage qu'on peut faire sur cette glace ne m'intéressent pas. La vraie fidélité est celle qui prolonge, qui corrige et qui dépasse. Et le meilleur héritier n'est pas celui qui fait de son héritage un musée ou une exposition rétrospective. "Le bien gagné reste à défendre" : le capital de la sagesse que Maurras vous a légué, vous ne le conserverez qu'en le fécondant, en le récréant sans cesse".
• 193 courtes citations, "Au fil de mes lectures"... : http://www.gilles-jobin.org/citations/?au=290
• Radioscopie du 9 avril 1974, Jacques Chancel reçoit Gustave Thibon :
2001 : Mort de Gustave Thibon (ici au Rassemblement royaliste des Baux de Provence, où il est venu pendant plus de vingt ans)
1771 : Renvoi des Parlements
"Y a-t-il un seul souverain ? Ou la France est-elle soumise à douze aristocraties ?" (Maupeou).
Dans la nuit du 19 au 20 janvier 1771, Louis XV et Maupeou (ci dessous) cassent les Parlements, et leurs membres sont exilés. Chaque parlementaire reçoit par huissier copie de l'arrêté du Conseil du roi confisquant les charges et interdisant aux magistrats de rendre des arrêts, sous peine de faux.
Maupeou forme un nouveau Parlement avec les magistrats qui approuvent sa politique, supprime la vénalité des offices et introduit l'égalité de tous les sujets devant la justice...
Les parlementaires avaient contre eux une bonne partie des "philosophes", Voltaire en tête, qui écrivait à d'Alembert : "Quoi les boeufs-tigres pleurent ? On ne rend plus la justice ? Les plaideurs sont réduits à s'accommoder sans frais..."
La "destruction" des Parlements, qui bloquaient toute réforme, par égoïsme corporatiste et en fonction de la préservation de leurs seuls intérêts et privilèges, était le début, et la condition sine qua non, de la Révolution royale ; celle qui aurait apporté au pays les réformes nécessaires, et donc empêché la funeste Révolution idéologique.
Celle-ci se produira malheureusement moins de vingt ans plus tard : le jeune Louis XVI (20 ans) commettra l'erreur - et la folie... - , à son avènement, en mai 1774, de restaurer les magistrats dans l'intégralité de leurs charges !...
Fatale décision : "On peut sans exagération dire que la Révolution date de 1774", écrit l'historien Jean Tulard...
Les Hospices de Beaune, aujourd'hui
1462 : Mort du Chancelier Nicolas Rolin
Grande figure politique de la Bourgogne et de la France du XVème siècle, il fut chancelier de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, durant 40 ans.
Fondateur du célèbre Hospice de Beaune, il fut un homme politique clairvoyant et intelligent : il sut gagner la confiance du duc de Bourgogne, Jean sans Peur, qui lui décerna le titre de conseiller et fit de lui son avocat au parlement de Paris. Après l'assassinat de Jean sans Peur, par des Armagnacs, en 1419, il se mit au service de Philippe le Bon, qui le nomma Chancelier de Bourgogne en 1422.
Après l'épopée de Jeanne d'Arc, Rolin jugea la cause anglaise perdue et incita Philippe le Bon à quitter la famille des Lancastre pour celle des Valois et à obtenir les faveurs de Charles VII, ce que fit Philippe le Bon lors du congrès d'Arras (1435), où le chancelier Rolin était le porte-parole du duc et de la duchesse de Bourgogne.
C'est lui qui commanda la célébrissime Vierge du Chancelier Rolin, aujourd'hui unique oeuvre de Jan Van Eyck que possède la Louvre :
Sur la fondation des Hospices de Beaune, le 4 août 1443, voir notre Éphéméride du 4 août ; et l'Éphéméride du 1er janvier, jour où ces Hospices ont reçu leur premier patient.
Et, sur les causes profondes de la guerre entre la France et la Maison de Bourgogne, voir l'Éphéméride du 24 juin et l'Éphéméride du 3 octobre
• Proud'hon vu par Maurras et Bainville...
• le renvoi des Parlements par Louis XV et Maupeou, mesure qui sauvait la Monarchie et nous évitait la Révolution...
• Mais aussi, l'hommage à Gustave Thibon, à l'occasion du jour anniversaire de sa mort...
Rappelons que lafautearousseau vous propose deux de ses discours des Baux sous forme de Grands Textes :
• GRANDS TEXTES (IV) : Le suprême risque et la suprême chance.
• GRANDS TEXTES (X) : La paille des mots remplace le grain des choses.
Et, encore, la présentation enthousiaste qu'a faite Maurras aux lecteurs de L'Action française (tiré de notre Catégorie Grandes "Une" de L'Action française) :
lafautearousseau
La montagne Sainte-Victoire
Célébration de Saint Antoine, Patron de la Légion...