Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...
En plus de tout le reste : le Scoutisme, le Père Jacques Sevin, le magnifique Chant de La Promesse...
lafautearousseau
UA-147560259-1
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
En plus de tout le reste : le Scoutisme, le Père Jacques Sevin, le magnifique Chant de La Promesse...
lafautearousseau
Le Franc, au temps où l'on ne prétendait pas que la France de toujours c'est la République...
1360 : Naissance du Franc
Le 5 décembre 1360, à Compiègne, le roi Jean II crée une nouvelle monnaie, le "Franc", de même valeur que la monnaie existante, la livre tournois.
La nouvelle pièce commémore sa libération comme l'indique son appellation (franc et affranchissement sont synonymes de libre et libération)...
"Nous avons été délivré à plein de prison et sommes franc et délivré à toujours", rappelle le roi dans son ordonnance. "Nous avons ordonné et ordonnons que le Denier d'Or fin que nous faisons faire à présent et entendons à faire continuer sera appelé Franc d'Or."
Le Franc de 1360 est en or fin de 3,88 grammes. Il vient en complément de l'écu d'or qu'a introduit Saint Louis au siècle précédent, et de la livre tournois en argent. Il vaut une livre, ou vingt sous tournois.
Le premier Franc représente le roi à cheval avec la légende "Johannes Dei Gratia Francorum Rex."
Une version ultérieure du Franc, en 1365, représentera le roi à pied (le "Franc à pied")
1924 : Mort de François-René de la Tour du Pin
Avec Albert de Mun, voir l'Éphéméride du 6 octobre), La Tour du Pin (voir l'Éphéméride du 1er avril), Le Play (voir l'Éphéméride du 5 avril) et d'autres, comme Alban de Villeneuve Bargemon (voir l'Éphéméride du 8 août), il fait partie de ces Légitimistes trop souvent ignorés aujourd'hui, et injustement traités, à qui Michel Mourre a rendu justice, dans son Dictionnaire encyclopédique d’Histoire, article Légitimistes (page 2624, extrait) :
"…Ce serait faire une caricature que de représenter tous les légitimistes comme des nostalgiques du passé, fermés aux problèmes de leur temps ; bien au contraire, ils furent les premiers, avec les socialistes, à dénoncer les méfaits du capitalisme sauvage. Villeneuve-Bargemon, dans son Traité d’économie politique chrétienne (1834) et Villermé, dans sa grande enquête de 1840 sur la condition ouvrière, furent les précurseurs du catholicisme social. Bénéficiant de la confiance d’une grande partie des masses rurales, les légitimistes firent campagne, souvent en liaison avec les républicains, contre le régime électoral censitaire de la Monarchie de Juillet. Leur force électorale se manifesta après la Révolution de 1848, avec 100 élus à l’Assemblée constituante (avril 1848) et 200 à l’Assemblée législative (mai 1849). Cédant à l’affolement suscité par l’émeute socialiste de juin 1848, la plupart des députés légitimistes se réunirent avec les orléanistes dans le "parti de l’Ordre" . Fermement hostiles au coup d’Etat du 2 décembre et au second Empire, ils apparurent, après les défaites de 1870, comme les hommes de l’ordre et de la paix et eurent de nouveau près de 200 élus à l’Assemblée nationale élue en février 1871.
Ils incarnaient toujours la vieille France rurale, mais, avec Albert de Mun et La Tour du Pin, ils continuaient aussi à affirmer leurs préoccupations sociales et leur soucis de défendre les ouvriers contre les abus du capitalisme..."
Excellente présentation des royalistes sociaux, royalistes PARCE QUE sociaux, proposée par le GAR (Groupe d'action royaliste)
Dans notre Catégorie Lire Jacques Bainville :
Charlemagne : statue équestre, Musée du Louvre
Célébration de Sainte Barbe...
La palme que tient la Sainte dans sa main gauche représente la palme du martyre; et la tour aux trois fenêtres, sa Foi en la Trinité : son père la fit enfermer dans une tour à deux fenêtres, en percer une troisième lui permettait de manifester sa croyance...
Sainte Barbe est liée à tout ce qui se rattache au feu et à la foudre, car son père - qui la décapita, puisqu'elle refusait d'abjurer sa foi chrétienne - périt sur le champ, frappé par la foudre, selon la tradition... Marins, Pompiers, Mineurs (elle est la patronne de l'École Polytechnique et de l'École des Mines) et Artilleurs ("Et par Sainte Barbe, vive la bombarde !") ne manqueraient pour rien au monde de célébrer... "la Sainte Barbe", ce 4 décembre
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/213/Sainte-Barbe.html
Les Pompiers lui ont offert cette très belle "recherche" :
https://www.pompiers.fr/sites/default/files/publications/file/histoire_st-barbe_web.pdf
Le pseudo-procès, gravure d'époque
En réalité, il n'y aura pas de procès, au sens vrai du terme, puisque le jugement est rendu d'avance, dicté par Robespierre lui-même : Il faut que Louis meure ! Car si Louis est innocent, alors ceux qui ont fait la révolution sont coupables !
C'est le sens du discours stupéfiant que tient Robespierre à la Convention... :
Le pseudo-procès, gravure d'époque
En réalité, il n'y aura pas de procès, au sens vrai du terme, puisque le jugement est rendu d'avance, dicté par Robespierre lui-même : Il faut que Louis meure ! Car si Louis est innocent, alors ceux qui ont fait la révolution sont coupables !
C'est le sens du discours stupéfiant que tient Robespierre à la Convention... :
1. Elle traite, en plus de tout le reste, du "chef d'oeuvre absolu" (le mot est de Jacques Bainville) que représentent les Traités de Westphalie, préparés par Richelieu et signés par Mazarin.
La Royauté en avait "fini" avec l'envahisseur héréditaire venu d'Outre-Rhin; il n'y avait plus d'Allemagne mais "des" Allemagnes, une "République de princes", une "croix des géographes" : la France était en paix de ce côté d'où lui venait la guerre depuis les Cimbres et les Teutons, cent ans avant Jésus-Christ; elle allait pouvoir étendre ses frontières (Franche-Comté, Alsace, Lorraine, Artois, Flandres, Roussillon) et donc sa sécurité; elle allait assurer sa prééminence en Europe et vivre ses deux Grands siècles : les XVIIème et XVIIIème; elle allait devenir "la Grande Nation", car la Royauté travaillait dans le sens de l'intérêt général, du Bien commun.
Les Encyclopédistes, pères de la Révolution, les Républiques et Empires, leurs fils, ont détruit ce chef d'oeuvre et mené la folle politique inverse d'unification allemande : ce sera Waterloo, 1870, 1914, 1939/40... la fin de "la Grande Nation" trahie par Encyclopédistes/révolutionnaires, républicains/impérialistes, tous travaillant contre les intérêts français, et en intelligence avec l'ennemi...
2. Mais elle rend aussi hommage à ces grands royalistes sociaux que furent Frédéric Le Play, Albert de Mun, Alban de Villeneuve, Patrice de La Tour du Pin, tous honneur du royalisme français et vrais progressistes...
lafautearousseau
L'Hospice de la Vieille Charité, à Marseille
Pierre Puget fut à la fois peintre, architecte et sculpteur, trois domaines dans lesquels il excella...
Il naquit à Marseille ou dans ses environs immédiats, le 31 octobre 1622, dans une famille très modeste.
Il partit en Italie, comme c'était l'usage à l'époque, pour parfaire sa formation, puis il y retourna régulièrement, mais revint toujours, tout aussi régulièrement, en France...
En plus de tout le reste, elle relate l'ouverture du pseudo-procès de Louis XVI, et donne accès à notre "anti Grand Texte" : le stupéfiant discours de Robespierre, qui explique pourquoi ce procès n'est pas fait pour "juger" le Roi mais pour le tuer !
Car, juger signifie qu'une personne peut être acquittée, car reconnue innocente. Or, la Révolution ne peut avoir tort, sinon ce sont les révolutionnaires qui sont coupables (ce qui est d'ailleurs vrai...).
Donc, Robespierre donne la marche à suivre aux soi-disant "juges" : IL FAUT QUE LOUIS MEURE !
Hitler, Staline, Mao et les autres ne diront pas autre chose : "la race aryenne" pour l'un, "la classe ouvrière", pour le second, "le petit livre rouge" pour le troisième... toutes les horreurs du vingtième siècle, tous les totalitarismes et autres Goulags ou Lao Gaï, tous les criminels de masse comme Pol Pot ou Ho Chi Minh, tous les appareils répressifs comme les sinistres Guépéou/KGB, et autres Stasi ou Securitate tiendront le même discours...
lafautearousseau
2001 : professionnalisation totale de l'Armée française
660 : Mort de Saint Éloi
Né en 588 près de Limoges, Éloi est un orfèvre au service du roi qui entre dans les ordres et devient à la fois évêque de Noyon et Ministre des Finances du "bon roi Dagobert" 1er.
Intègre, travailleur et grand organisateur, le roi le charge d’importantes négociations et l’envoie en 636 auprès du Duc de Bretagne, Judicaël, qui s’est révolté et a pris le titre de roi : Éloi l’amène à faire sa soumission...
Doué pour les arts, attentif aux besoins des pauvres comme au service de l’État, alors balbutiant, Éloi a été choisi comme saint patron par les mécaniciens, par les orfèvres et par ceux qui travaillent le fer...
Missel de Saint Éloi (IXème siècle) - très antique Missel originaire de Corbie (Bibl. Nat., lat. 12051)
Tréguier, aujourd'hui...
563 : Mort de Saint Tugdual, à Tréguier
Originaire du Pays de Galles, Tugdual vint avec 72 religieux évangéliser la petite Bretagne, débarquant à Trébabu dans le Léon. Il fut évêque de Tréguier et est considéré comme l'un des sept saints fondateurs de la Bretagne.
La ville de Tréguier est une étape du pèlerinage médiéval des sept saints de Bretagne appelé Tro Breizh (Tour de Bretagne) :
En plus de tout le reste, elle évoque l'assassinat du Père de Foucauld, et vous donnera l'occasion de lire - ou de relire - sa fameuse Lettre sur la meilleure attitude à adopter envers les musulmans (une "politique" qui devrait être celle de tous les gouvernants...)...
Mais aussi elle donne la vidéo de la conférence de René Sédilliot, au siège de l'Union Royaliste Provençale, pendant laquelle il était venu parler de son ouvrage, Le coût de la Révolution française...
lafautearousseau
1516 : Paix de Fribourg, dite "Paix perpétuelle", entre la France et la Suisse
1226 : Sacre de Louis IX
Sa mère, Blanche de Castille, assure la régence car le futur Saint Louis n'a que 12 ans.
Elle est l'une de ces six femmes - dont quatre d'origine étrangère, ce qui était évidemment son cas - à avoir exercé la totalité du pouvoir en France, sous la monarchie :
• Blanche de Castille (régente pour Saint Louis);
• Anne de Beaujeu (pour Charles VIII);
• Louise de Savoie (pour François 1er);
• Catherine de Médicis (pour Charles IX);
• Marie de Médicis (pour Louis XIII);
• Anne d'Autriche (pour Louis XIV).
Qui plus est, et là le fait est unique, elle exercera deux fois la Régence, au nom de son fils Louis IX :
• en 1226 (régence de minorité),
• et en 1248 (à partir du 24 août), son fils partant pour la Septième croisade.
Le roi ne rentrera en France, contraint et forcé, que lorsqu'il apprendra le décès de sa mère...
(illustration : Blanche de Castille, Miniature du XIVème siècle)