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cistercien

  • Éphéméride du 20 août

    2 après J.C. : Mort, à Marseille, de Lucius Caesar, l'un des deux "Princes de la Jeunesse", successeurs désignés de l'empereur Auguste

     

    Petit neveu et fils adoptif de Jules César, Octave (appelé parfois aussi Octavien) n'eut de cesse de le venger, après son assassinat.

    S'étant peu à peu emparé de la totalité des pouvoirs dans l'ensemble du monde romain, il établit le Principat, qui, tout en respectant les formes traditionnelles de la vie politique "républicaine" d'alors, instituait, de fait, l'Empire romain, dont, devenu Auguste, Octave fut le premier Empereur : c'est en 28 avant J.C. que le sénat lui conféra le titre de Princeps senatus, le Premier du sénat (ce qui signifie qu'il est le premier à prendre la parole devant l'assemblée); et l'année suivante que le Sénat lui décerna le titre d’Augustus, qui signifie sacré.

    À dater de ce jour, Auguste, qui n'avait pas d'enfants, fut hanté par le problème de sa succession. Ayant délivré Rome de la guerre civile et de ses horreurs, il souhaitait tout naturellement voir son oeuvre se poursuivre, après lui.

    Sa nièce, Claudia Marcella l'Aînée, avait épousé Marcus Vipsianus Agrippa, brillant général et homme politique de premier plan, lequel, dès le début, mit toutes ses compétences au service d'Octave, durant la guerre civile, pour sa conquête du pouvoir : c'est donc tout naturellement que l'empereur adopta les deux enfants d'Agrippa, Caius et Lucius, à la mort de celui-ci. Caius et Julius, devenus héritiers présomptifs de l'empereur, furent tous les deux nommés consuls et fêtés en tant que Princes de la jeunesse (Principes iuventutis).

    Des statues et des temples furent érigés en leur honneur, comme la Maison Carrée de Nîmes (ci dessus et ci dessous).

    Cependant, ces plans de succession ne se réalisèrent pas : Lucius mourut le premier, prématurément, à Marseille, à dix-neuf ans, d'un mal inconnu, et son frère Caius le suivit, deux ans plus tard, à l'âge de 23 ans.

    Du Figaro hors série, Auguste, les promesses de l'âge d'or  :

    "...Adoptés par Auguste dès leur plus tendre enfance, les fils d'Agrippa et de Julie ressemblaient à des demi-dieux. Beaux, jeunes, téméraires. Leur grand-père n'était pas le moins enthousiaste. Frappé par un mal qu'aucun médecin n'a pu guérir, Lucius est mort le 20 août de l'an 2 après Jésus-Christ, à Marseille, alors qu'il partait pour une tournée d'inspection en Hispanie. Deux ans plus tard, Rome apprenait que son frère Caius n'avait pas survécu à une blessure reçue en Orient au cours d'un guet-apens. Ils avaient respectivement dix-neuf et vingt-quatre ans. Leurs cendres reposent dans le mausolée d'Auguste..."  

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    La Maison Carrée est un temple romain hexastyle (six colonnes en façade), édifié au début du 1er siècle. Il fut dédié par Auguste à la gloire de ses deux petits-fils, les consuls et chefs militaires Lucius Caesar et Caius Julius Caesar.

    Il s'agit aujourd'hui d'un des temples romains les mieux conservés au monde. 

    http://www.nimes.fr/index.php?id=2258 

     

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  • On nous écrit de Koutaba... ou : les vrais amis de l'Afrique et des Africains.

                Nous avons déjà présenté à nos lecteurs l’extra-ordinaire aventure spirituelle que vivent à Koutaba ( Cameroun ) les moines cisterciens de l’Abbaye d’Aiguebelle, dont le monastère du Cameroun est une fondation (http://www.koutaba.org ).

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  • Un monastère cistercien, et bien plus que cela... Ou : Les vrais amis de l'Afrique et des Africains...

              En Afrique, il y a des gens sérieux, qui font des choses sérieuses sur le terrain et qui mènent des actions réellement porteuses d'espoir et de progrès, donc d'un avenir meilleur; et qui, plutôt que de transplanter ailleurs la misère locale, c'est à dire déplacer le problème sans le régler, luttent au quotidien pour vaincre la misère sur place, ce qui est la seule solution efficace....

              Construire un monastère pour les héritiers de la Tradition cistercienne venue de l'Abbaye d'Aiguebelle. Et le faire en terre d'Afrique (au Cameroun) dans une région fortement musulmane, en plein accord et en totale amitié avec les musulmans locaux, qui ont eux-même souhaité une présence de l'Église Catholique, en vue du dialogue fructueux qui pourrait en résulter: on pourrait penser qu'il ne s'agit là que d'une oeuvre strictement religieuse. Pas du tout: sans rien renier évidemment de leur spécificité et de leur appartenance à l'Église Catholique, les moines vont oeuvrer, par le moyen même de cette construction, à la formation de la population qui, une fois formée, aura acquis un métier et donc une réelle chance de promotion sociale, de vie familiale et sociale heureuse et épanouie, dans son propre pays. Plutôt que de se laisser tenter par les mirages mensongers et amers d'une émigration toujours douloureuse et le plus souvent décevante.

              Il y a donc bien un aspect social et humanitaire dans la construction de ce monastère cistercien, et agir comme le font les moines de Koutaba, en Afrique aujourd'hui après l'avoir fait en France et en Europe hier, est pleinement conforme au charisme et à l'intuition originelle de l'Ordre. C'est aussi une des réponses que l'on peut proposer aux sots qui n'imaginent comme autre réponse aux problèmes de l'Afrique que l'expatriation massive de sa population. Cette pseudo solution, catastrophe pour l'Afrique, non seulement ne réglerait en rien ses problèmes, mais les démultiplierait d'une façon dramatique, et peut-être irréversible: c'est en Afrique qu'il faut aider les Africains; c'est l'Afrique qu'il faut développer, avec et par les Africains eux-mêmes, comme les moines de Koutaba en donnent un merveilleux exemple.....

              Laissez-vous guider dans le site remarquable de ces moines, non moins remarquables, qui réalisent en terre Africaine une oeuvre qui, à tous égards, mérite et force le respect. Et, si vous le pouvez et si vous le souhaitez, aidez-les: la construction du monastère ce sera des millions de briques à fabriquer et à assembler par la population camerounaise, et 6 années de travaux au total: un mur de clôture, des bâtiments conventuels, une église, une hôtellerie, un système d’adduction d’eau!.....En aidant des personnes, et en participant à une action, de cette qualité, on est sûr de faire quelque chose de bien; et, plutôt que d'être "fort en tchatche", comme certains...., de lutter comme il convient pour le développement et le progrès.

              Voici l'adresse du site de Koutaba: cliquez, vous ne serez pas déçus: http://www.koutaba.org