UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Éphémérides - Page 31

  • Éphéméride du 3 Avril

    2007  : Record de vitesse du TGV, à 574,8 km/h

     

     

     

     

    1367 : Du Guesclin prisonnier 

     

    Inlassable combattant pour la libération du territoire, du Guesclin a été chargé, en cette période, de débarrasser le royaume des Grandes compagnies, c'est-à-dire des bandes de soldats/mercenaires licenciés par leurs chefs temporaires, mais qui refusaient de quitter les armes pour retourner à la vie civile, et vivaient en rançonnant les campagne et le petit peuple.

    À la demande de son roi, Charles V, du Guesclin s'est donc mis personnellement à la tête de ces pillards, et les a emmenés en Espagne, où il soutint le parti d'Henri de Transtamare, qui disputait le trône de Castille à Pierre le Cruel.

    Celui-ci, sur le point d'être vaincu par le connétable, fit appel aux deux meilleurs généraux anglais du temps : Chandos et le Prince noir. Le sort des armes tourna alors, temporairement, en défaveur de du Guesclin, qui fut fait prisonnier par le Prince noir (prince de Galles, héritier de la couronne d'Angleterre) pendant la bataille de Nájera, en Navarre.

    Le même Prince noir qui mettra Limoges à sac trois ans plus tard (voir l'Éphéméride du 19 septembre).        

    Surnommé le Prince Noir, à cause de la couleur de son armure, le Prince de Galles enfermera le connétable à Bordeaux où les émissaires du roi de France négocieront sa libération, qui interviendra le 17 janvier 1368, après paiement d'une forte rançon.  

    3 avril,du guesclin,prince noir,bordeaux,charles v,cateau cambresis,philippe ii,henri ii,trois évêches,tgv,alsthom,clipperton,jerome lejeune

    Statue de du Guesclin à Dinan
     
     
     
     
     
     
    3 avril,du guesclin,prince noir,bordeaux,charles v,cateau cambresis,philippe ii,henri ii,trois évêches,tgv,alsthom,clipperton,jerome lejeune
     

    Lire la suite

  • Éphéméride du 2 avril

    1841 : Naissance de Clément Ader (ici, l'Aéroplane de Clément Ader, dit Avion III, 1897, Musée des Arts et Métiers)
     
     
     
     
     
    1715 : Aux origines du Haras du Pin 
     

    Dès 1665, Colbert et Louis XIV créèrent l’Administration des Haras, afin d’y élever des étalons et de pouvoir travailler à l’amélioration des races chevalines.

    En 1714, la région de l'actuel Haras fut retenue pour la qualité de ses pâturages et les facilités d’approvisionnement en eau.

    Le 2 avril 1715, on procéda au déménagement de l’ancien Haras royal de Saint-Léger vers le Buisson d'Exmes. Enfin, le domaine du Pin fut acheté à Louis de Bechameil.

    Les bâtiments actuels (écuries et château) furent construits sous le règne de Louis XV, entre 1715 et 1730, par Pierre Le Mousseux, sur des plans de Robert de Cotte, le parc ayant été imaginé par Le Nôtre, qui y montra une fois de plus ses dons dans la création des jardins à la françaises

    2 avril,francophonie,senghor,de gaulle,mirabeau,chateaubriand,napoleon

    C'est Jean de la Varende qui a parfaitement nommé cette merveille, qui s'étend sur 1.000 hectares : "le Versailles du cheval"  

    http://www.haras-national-du-pin.com/ 

     

    Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon, a parlé admirablement du cheval :
     
    "La plus noble conquête que l'homme ait jamais faite est celle de ce fier et fougueux animal, qui partage avec lui les fatigues de la guerre et la gloire des combats; aussi intrépide que son maître, le cheval voit le péril et l'affronte; il se fait au bruit des armes, il l'aime, il le cherche et s'anime de la même ardeur: il partage aussi ses plaisirs; à la chasse, aux tournois, à la course, il brille, il étincelle. Mais docile autant que courageux, il ne se laisse point emporter à son feu; il sait réprimer ses mouvements. Non seulement il fléchit sous la main de celui qui le guide, mais il semble consulter ses désirs, et, obéissant toujours aux impressions qu'il en reçoit, il se précipite, se modère ou s'arrête : c'est une créature qui renonce à son être pour n'exister que par la volonté d'un autre, qui sait même la prévenir; qui par la promptitude et la précision de ses mouvements, l'exprime et l'exécute; qui sent autant qu'on le désire, et se rend autant qu'on veut; qui, se livrant sans réserve, ne se refuse à rien, sert de toutes ses forces, s'excède, et même meurt pour obéir..."

    1er fevrier,charles iv,capetiens,capetiens directs,philippe auguste,hugues capet,bainville,georges mathieu,tartuffe,abbe pierre,littré

    Le cheval tient une place éminente dans la culture et la civilisation française : en plus de celle-ci, deux autres de nos Éphémérides lui rendent l'hommage qu'il mérite : l'Éphéméride du 3 juin (sur l'ouverture du Musée du Cheval à Chantilly) et l'Éphéméride du 20 juin (première présentation au public du Cadre noir). 
     
     

    2 avril,francophonie,senghor,de gaulle,mirabeau,chateaubriand,napoleon

     

    Lire la suite

  • Dans notre Éphéméride de ce jour... : Sociaux parce que royalistes !

    1834 : Naissance de François-René de la Tour du Pin

     

    1A.jpg

     

    Avec Albert de Mun, voir l'Éphéméride du 6 octobre), Le Play (voir l'Éphéméride du 5 avril), Alban de Villeneuve Bargemon (voir l'Éphéméride du 8 août) et d'autres il fait partie de ces Légitimistes trop souvent ignorés aujourd'hui, et injustement traités, à qui Michel Mourre a rendu justice, dans son Dictionnaire encyclopédique d’Histoire, article Légitimistes (page 2624, extrait) :

     

    "…Ce serait faire une caricature que de représenter tous les légitimistes comme des nostalgiques du passé, fermés aux problèmes de leur temps ; bien au contraire, ils furent les premiers, avec les socialistes, à dénoncer les méfaits du capitalisme sauvage. Villeneuve-Bargemon, dans son Traité d’économie politique chrétienne (1834) et Villermé, dans sa grande enquête de 1840 sur la condition ouvrière, furent les précurseurs du catholicisme social. Bénéficiant de la confiance d’une grande partie des masses rurales, les légitimistes firent campagne, souvent en liaison avec les républicains, contre le régime électoral censitaire de la Monarchie de Juillet. Leur force électorale se manifesta après la Révolution de 1848, avec 100 élus à l’Assemblée constituante (avril 1848) et 200 à l’Assemblée législative (mai 1849). Cédant à l’affolement suscité par l’émeute socialiste de juin 1848, la plupart des députés légitimistes se réunirent avec les orléanistes dans le "parti de l’Ordre" . Fermement hostiles au coup d’Etat du 2 décembre et au second Empire, ils apparurent, après les défaites de 1870, comme les hommes de l’ordre et de la paix et eurent de nouveau près de 200 élus à l’Assemblée nationale élue en février 1871.

    Ils incarnaient toujours la vieille France rurale, mais, avec Albert de Mun et La Tour du Pin, ils continuaient aussi à affirmer leurs préoccupations sociales et leur soucis de défendre les ouvriers contre les abus du capitalisme..."

     

    Biographie proposée par Biographie.net.pdf : 

     François René de la Tour du Pin Chambly.pdf

     

    1A.png

    ...pour reprendre l'excellente formule du Groupe d'action royaliste

  • Éphéméride du 1er avril

    1933 : Naissance de Claude Cohen-Tannoudji, Prix Nobel de physique 1997 pour ses travaux sur "le développement de méthodes pour refroidir et piéger des atomes avec des faisceaux laser"  (photo : l'ordinateur quantique) 

     

     

     

    1328 : Avènement de Philippe VI de Valois 

     

    Il est le cousin de Charles IV le Bel, le dernier des Capétiens directs (voir les Éphémérides des 1er et 2 février).

    Son accession sur le trône de France en 1328 découle d'un choix politique, déjà fait à la mort de Louis X le Hutin en 1316, et donc renouvelé à celle de Charles IV, afin d'éviter que la couronne ne passe dans les mains d'un étranger : Édouard III d'Angleterre, pourtant petit-fils de Philippe le Bel par sa mère, Isabelle, est donc évincé au profit du neveu de ce dernier.

    C'est le prétexte direct, sinon la cause réelle, de la Guerre de cent ans...

    philippe vi.jpg
    Philippe VI de Valois
     

    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes voir la photo "La France de 1180 à 1328", c'est-à- dire de l'avènement de Philippe Auguste à la mort de Charles IV, le dernier "capétien direct"...   

     

    1er avril,philippe vi,charles ix,guerre de cent ans,poissons d'avril,premier janvier,premier mai,napoleon,joseph de maistre,louis xvi,la tour du pin
     

    Lire la suite

  • Éphémérides du mois d'avril : Tables des Matières

     

    1157421302.jpg: 1328 : Avènement de Philippe VI. 1565 : les premiers "poissons d'avril". 1753 : Naissance de Joseph de Maistre. 1755 : Naissance de Brillat-Savarin. 1834 : Naissance de François-René de La Tour du Pin. 1921 : Adrienne Bolland réalise la première traversée des Andes en avion... 1933 : Naissance de Claude Cohen-Tannoudji. 1950 : Dans L'Épuration et le délit d'opinion, Marcel Aymé explique son refus de la Légion d'Honneur... 2017 : Ouverture au public des Jardins XVIIIème de Chambord intégralement reconstitués.

    2 : 1715 : Aux origines du Haras du Pin... 1750 : Naissance de Marie-Étienne Nitot. 1791 : Mort de Mirabeau. 1810 : Napoléon épouse Marie-Louise d'Autriche. 1841 : Naissance de Clément Ader. 1915 : Création de la Croix de Guerre.

    : 1367 : Du Guesclin prisonnier du Prince noir. 1369 : Apparition du Tir sportif. 1559 : Traité de Cateau-Cambrésis. 1591 : Naissance d'Yves Nicolazic. 1711 : Découverte de l'île de Clipperton. 1987 : Cérémonie d'ouverture du Millénaire Capétien... 1994 : Mort du Professeur Jérôme Lejeune. 2007 : Nouveau record de vitesse pour le TGV. 2017 : Découverte d'une "petite Pompéi viennoise".

    Lire la suite

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : le "Kiel et Tanger" de Maurras...

    1905 : Guillaume II débarque à Tanger
     
        

    1AA.jpg

     
    Ce "Coup de Tanger" (qui sera suivi, en 1911, du "Coup d'Agadir") est directement à l'origine de l'un des livres majeurs de Charles Maurras, Kiel et Tanger....
     
    Dans son remarquable L'Âge d'or du Maurrassisme, Jacques Paugam situe bien les choses (Livre III, chapitre IV, pages 207 et suivantes...) :
     
    "C'est une période de tension internationale, qui consacre, selon l'Action française, le renforcement de la puissance de l'Allemagne en même temps qu'un dangereux affaiblissement de l'Europe..
    Guillaume II se livre à un véritable coup de poker diplomatique dont l'issue ne lui est pas aussi favorable qu'il ne l'espérait. En mars 1905, il se rend à Tanger et se pose en protecteur de l'indépendance du Maroc face aux convoitises françaises. Ce geste s'insère dans un jeu diplomatique assez compliqué, les objectifs généraux de sa politique étant de détruire ou l'alliance franco-russe ou l'entente cordiale...
    ...(Kiel et Tanger) commence à paraître dans la Revue à partir du 1er septembre 1905... Il y a dans cette étude deux parties. Ce que l'on y a vu le plus souvent : le bilan d'une politique menée depuis qu'à Kiel, le 18 juin 1895, jour du quatre-vingtième anniversaire de Waterloo, les vaisseaux français rencontrèrent les vaisseaux russes avec les escadres allemandes...
    Mais il y  a autre chose dans cette étude; c'est la définition du rôle que la France aurait à jouer dans le monde du XXème siècle. Il y a là, en particulier dans une section XVIII, l'un des plus grands textes de Maurras, l'un des plus actuels..."
     
     
    Pierre Lafarge a parfaitement résumé tout ceci : 
     
     
     

    henri ii,claude de france,francois premier,saint denis,chateaubriand,bourbons,bonaparte,napoléon,tour eiffel,saint john perse

    "Un acquis pour la suite des temps..." disait Boutang...

     

    Dans la section XVIII, dont parle Paugam, se trouve le chapitre XXIV, qui forme - intégralement - notre deuxième Grand Texte :

    Que la France pourrait manoeuvrer et grandir..." :

     

    Dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet, voir également les cinq premières photos de la partie 7, "L'Avant-guerre (I), les débuts du journal..."   

    • Et aussi cet excellent article de Benjamin Fayet, paru le 19 novembre 2014 sur le site Histoire Philit :

    Kiel et Tanger de Charles Maurras : essai géostratégique visionnaire et source intellectuelle de la Vème République

  • Éphéméride du 31 mars

    Palerme, de nos jours

     

     

     

    1282 : Massacre des Français à Palerme, lors des "Vêpres siciliennes"

     

    Les "Vêpres siciliennes" désignent le soulèvement populaire de la Sicile contre la domination du roi français Charles d’Anjou, frère de Louis IX (futur Saint Louis), survenu le mardi de Pâques. À la suite de ce soulèvement et du massacre des Français, les Siciliens passent sous la protection du roi d’Aragon, Pierre III.

    À cette époque, l’Italie est le théâtre de la lutte entre les partisans du pape (les "Guelfes") et ceux de l'empereur (les "Gibelins"). En 1250, l'empereur Frédéric II de Hohenstauffen, roi de Sicile et ennemi déclaré de la papauté, décède. Son fils, Conrad IV, lui succède mais ne règne que quatre ans, et meurt en 1254 :  le pape Innocent IV, suzerain nominal de la Sicile, veut profiter de la minorité de son fils Conradin pour évincer les Hohenstaufen d’Italie. Le régent de Conradin, Manfred de Hohenstauffen, fils bâtard de Frédéric II, se proclame roi en 1258, au détriment de son neveu. Il est alors excommunié et privé de son royaume par le pape, qui investit Charles d’Anjou (frère du roi de France, Louis IX, le futur saint Louis) roi de Sicile, en 1266.

    Charles envahit le sud de la péninsule italienne et tue Manfred à la bataille de Bénévent, le 26 février 1266, mais il doit, alors, faire face par la suite aux attaques de Conradin, dorénavant assez âgé pour faire valoir ses droits. Conradin, vaincu, est fait prisonnier en1268, et décapité.

    Mais les ambitieux projets de Charles d’Anjou (une nouvelle Croisade contre les musulmans mais aussi la guerre aux Byzantins pour les contraindre à l’union religieuse avec Rome) et, surtout, les exactions des seigneurs qui entourent Charles entraînent, dans l'aristocratie et les classes urbaines siciliennes, un rejet des Français.

    Le roi Pierre III d’Aragon (une grande puissance maritime, à l’époque) est très intéressé par la Sicile; de son côté, l’empereur Byzantin Michel VIII Paléologue, inquiet des visées sur l'Orient qu'entretient Charles d'Anjou, est également approché par des émissaires siciliens.

    henri ii,claude de france,francois premier,saint denis,chateaubriand,bourbons,bonaparte,napoléon,tour eiffel,saint john perseLe soulèvement des "Vêpres siciliennes" débute le 30 mars – lundi de Pâques - à Palerme et à Messine à l’heure des vêpres, au son des cloches. Le 31 mars - mardi de Pâques – lors du pèlerinage habituel des familles palermitaines de la Porte Sainte-Agathe à l'Église du Saint-Esprit (Santo Spirito) hors les murs, c’est l'embrasement : les Français ont-ils recherché des armes sur les jeunes gens et sur les femmes ? Ont-il offensé une jeune fille, ou bien des enfants, qu’ils auraient insultés ? Leur auraient-ils jeté des pierres ? Quel que soit la cause, difficile à établir avec certitude, l’ensemble des Français et des Italiens qui les soutiennent est massacré, au cri de "Mort aux Français !".

    Une seule commune ne participe pas à la rébellion, et donc au massacre des Français : celle de Sperlinga, dont le château (ci-dessous) porte encore, sur l’arc en ogive de sa première chambre, la devise gravée sur deux pierres :  

    Quod Siculis Placuit Sola Sperlinga Negavit : ce que les Siciliens ont aimé, seule Sperlinga l’a nié 

    henri ii,claude de france,francois premier,saint denis,chateaubriand,bourbons,bonaparte,napoléon,tour eiffel,saint john perse

    henri ii,claude de france,francois premier,saint denis,chateaubriand,bourbons,bonaparte,napoléon,tour eiffel,saint john perse

     

    Lire la suite

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

     
    lfar flamme.jpg
     
     
     
    1834 : Naissance de François-René de la Tour du Pin...
     
    Avec Albert de Mun, Le Play, Alban de Villeneuve Bargemon et d'autres il fait partie de ces Légitimistes, royalistes parce que sociaux, qui sont l'honneur du royalisme français et qui montrent, aujourd'hui encore, la voie de l'authentique monarchie populaire...
     
    lafautearousseau

  • Éphéméride du 30 mars

    3O mars 1930 : première élection de la Reine d'Arles

     

     

     

    1349 : Par le Traité de Romans, le Dauphiné est réuni à la France...

     

    30 mars,charles v,dauphiné,dauphin,vauban,louis xiv,saint simon,verlaine,bourse de paris,mistral,reine d'arles,vigee lebrun

    En 1349, le roi de France Philippe VI conclut le Traité de Romans qui donne, contre une forte somme, le Dauphiné à son petit-fils qui, après le règne de Jean le Bon, devient roi sous le nom de Charles V en 1364.

    Pour le Royaume de France, l'avancée territoriale, à l'est du Rhône, est très importante; elle est surtout le premier pas dans l'acquisition de la "frontière naturelle" du sud-est : les Alpes. Un processus qui demandera cependant cinq siècles et demi :

    un siècle et demi plus tard, en 1482, la Provence deviendra française (voir l'Éphéméride du 15 janvier);

    puis, en 1601, Henri IV réunira le Bugey, la Bresse et le pays de Gex, permettant ainsi à la France d'atteindre la rive nord du Léman (ou Lac de Genève) avec la possession de la ville de Versoix. Malheureusement, en guise de punition après les Cent Jours, Versoix et sept communes voisines nous furent enlevées et données au Canton de Genève, en 1815.

    enfin, en  1860, Nice et la Savoie deviendront françaises (voir l'Éphéméride du 24 mars). Les deux communes de Tende et La Brigue, qui avaient voté pour le rattachement, furent laissées au roi d'Italie (comme domaine de chasse !...) et durent attendre une nouvelle consultation, en 1947, pour être, à leur tour rattachées à la France. Le Val d'Aoste avait été malencontreusement "oublié" par les plénipotentiaires de Napoléon III, et ne fut donc pas consulté : il y a fort à parier qu'il aurait voté dans le même sens.

    30 mars,charles v,dauphiné,dauphin,vauban,louis xiv,saint simon,verlaine,bourse de paris,mistral,reine d'arles,vigee lebrunUne des clauses du Traité de Romans stipule que le Prince héritier portera dorénavant le nom de Dauphin, le Dauphiné ayant à perpétuité le prestigieux honneur d'être l'apanage du fils aîné du roi de France, donc son héritier.

    Le blason évolue et indique le statut de fils de France par la juxtaposition des armes traditionnelles du Dauphiné de Viennois et des armes de France :

    Écartelé de :
    1 et 4 - France moderne (d'azur à trois fleurs de lys d'or)
    2 et 3 - Dauphiné de Viennois (d'or au dauphin d'azur, crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules)
     

     

    30 mars,charles v,dauphiné,dauphin,vauban,louis xiv,saint simon,verlaine,bourse de paris,mistral,reine d'arles,vigee lebrun
     

    Lire la suite

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg1905 : Guillaume II débarque à Tanger...

    Après "l'affaire de Kiel", en 1895, ce coup de l'empereur allemand, et la reculade française qui suivit, fut la démonstration - hélas éclatante !... - que la République, le Système, n'avait pas et ne pouvait pas avoir de véritable politique étrangère, alors que la guerre approchait... et que Maurras ne prévoyait "que"... "500.000 jeunes Français couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue" : ce sera un million cinq  !

    On est, là, aux origines du livre de Maurras Kiel et Tanger, dont Boutang disait qu'il était "un acquis pour la suite des temps".

    La persistance de l'actualité de Maurras - à travers Kiel et Tanger mais pas seulement... - laisse rêveur...

    lafautearousseau

  • Éphéméride du 29 mars

    29 mars 1967 : Lancement du SNLE Le Redoutable

     

     

     

     

    1796 : Charette est fusillé 

     

    Il avait 33 ans...          

    charette 1.jpg

    Traqué depuis des semaines, Charette est finalement capturé par le général Jean-Pierre Travot le  dans les bois de la Chabotterie (commune de Saint-Sulpice-le-Verdon). 

    Ici : le procès-verbal de son interrogatoire :

    Lire la suite

  • Dans notre Éphéméride de ce jour (1/2) : Jacques Bainville élu à l'Académie française !...

    1935 : Jacques Bainville est élu à l'Académie française

     

    28 mars,guerre de crimée,alma,sébastopol,malakoff,mac mahon,hydravion,ionesco,charles x,napoléon iii,henri favre

    Dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française", voir :

    Grandes "Une" de L'Action française : Jacques Bainville élu à l'Académie française...

                    

    Il vient d'avoir 56 ans : il lui reste un peu moins d'un an à vivre, le cancer de l'oesophage dont il souffre ne lui laissant aucun espoir. Cette élection à l'Académie est la récompense du travail acharné d'un génial touche-à-tout, aussi doué pour les affaires économiques que pour les questions de politique internationales, mais capable également d'écrire en une langue très pure des Contes remarquables ou de s'exercer à la critique théâtrale...

    Sans oublie28 mars,guerre de crimée,alma,sébastopol,malakoff,mac mahon,hydravion,ionesco,charles x,napoléon iii,henri favrer, bien sûr, sa lucidité et sa clairvoyance qui, si elles lui permettaient d'analyser le présent et d'en induire le futur, ont fait de lui l'un des plus grands maîtres, et peut-être le plus grand, de l'Histoire.

    Deux fêtes seront organisées par son épouse pour célébrer cette élection : l'une pour les amis de l'extérieur, car Jacques Bainville était le trait d'union entre l'Action française et le monde politique; l'autre, pour les amis de l'intérieur, ceux de L'Action française, dans les locaux du journal, rue du Boccador (ci contre, qui devait, d'ailleurs, être le dernier siège de L'Action française, jusqu'à son interdiction, en 1944 : voir l'Éphéméride du 11 mai...).

    Il y prononça le très émouvant petit discours suivant, "Vertu de l'amitié", qui explique bien ce qu'était l'amitié d'Action française :

    BAINVILLE VERTU DE L'AMITIE.pdf

    28 mars,guerre de crimée,alma,sébastopol,malakoff,mac mahon,hydravion,ionesco,charles x,napoléon iii,henri favre

    http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/jacques-bainville

     

    Voir notre Album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville

  • Dans notre Éphéméride de ce jour (2/2) : "...un récit de la Révolution qui déconstruit les mythes" (Jean Sévillia)

    2009 : Parution de  "Crois ou meurs ! Histoire incorrecte de la Révolution française"
     
     

    28 mars,guerre de crimée,alma,sébastopol,malakoff,mac mahon,hydravion,ionesco,charles x,napoléon iii,henri favre

    Présentation de l'éditeur :

    "Crois ou meurs ! Voilà l’anathème que prononcent les esprits ardents au nom de la liberté !" Ainsi s’indigne le journaliste Jacques Mallet du Pan dans le Mercure de France du 16 octobre 1789, au tout début de la Révolution. Voilà qui s’inscrit en faux contre la thèse, solidement ancrée aujourd’hui, de deux révolutions : une bonne, celle des droits de l’homme, qui aurait dérapé pour aboutir à une mauvaise, celle de la Terreur.

    Et si la Révolution tout entière avait été un immense, un désolant gâchis, et ce dès les premiers jours ?

    Et si ce qui a été longtemps présenté comme le soulèvement de tout un peuple n’avait été qu’une folie meurtrière et inutile, une guerre civile dont l’enjeu mémoriel divise toujours les Français ?

    Il fallait reprendre l’enquête en revisitant les événements, en les décryptant et en se libérant de l’historiquement correct.

    Ce récit circonstancié s’adresse à tous ceux qui souhaitent qu’on leur raconte enfin une autre histoire de la Révolution française, la vraie."

     

    Dès la parution de l'ouvrage, Jean Sévillia écrit dans Le Figaro magazine du 29 mars qu'il s'agit d'un "livre iconoclaste, à lire d'urgence" et lui consacre son billet hebdomadaire "La page d'Histoire de Jean Sévillia", sous le titre éloquent :
     
    Un pavé dans la mare révolutionnaire : Signé Claude Quétel, un récit de la Révolution qui déconstruit les mythes
     
    Voici le texte intégral de ce court billet :
     
    "Entre 1986 et 1989, environ 8OO livres ont paru à l'occasion du bicentenaire de la Révolution française. Trente ans plus tard, l'enthousiasme n'est plus au rendez-vous : les parutions nouvelles sur la période 1789 -1799 sont en proportion peu nombreuses, et rares sont les livres qui sortent du lot. En voici un, au moins qu'on n'oubliera pas : ne craignant pas de détoner, l'ouvrage, tranquillement, ouvertement, est une charge contre la Révolution française.
    Directeur de recherche honoraire au CNRS, ancien directeur scientifique du Mémorial de Caen, Claude Quétel est un spécialiste du XVIIIème siècle qui s'est intéressé à l'histoire de la folie et de la psychiatrie. Puis ses activités l'ont conduit à écrire sur la Seconde Guerre mondiale. Mais de n'être pas un spécialiste de la Révolution française lui confère, précisément, une précieuse liberté vis-à-vis des gardiens du Temple. Elle lui permet, en l'occurrence, d'aboutir à une conclusion qu'il énonce sans ambages dès l'introduction : "La Révolution française fut un épisode exécrable, de bout en bout, de l'histoire de France. Elle ne fut pas le magnifique soulèvement de tout un peuple mais une folie meurtrière et inutile, une guerre civile dont la mémoire continue aujourd'hui encore à diviser fondamentalement les Français."
    Claude Quétel connaît trop bien le métier pour s'aventurer sans biscuits. Outre l'abondante bibliographie qui signale ses sources, l' "essai historiographique critique" situé à la fin du volume prouve que ce prétendu non-spécialiste maîtrise fort bien son sujet. De la prise de la Bastille à la conquête du pouvoir par Bonaparte, son récit montre donc la part essentielle de la violence dans le phénomène révolutionnaire ("Crois ou meurs"), une violence qui, commencée en 1789, n'a pas attendu la Terreur de 1793 pour se déployer. La Révolution, certes, a eu le mérite de faire aboutir des réformes que la monarchie n'avait pas su mener à bien. Elle a cependant inventé les droits de l'homme pour les violer tous, et inauguré la dictature des minorités radicales sur la majorité silencieuse, gouvernant au nom du peuple mais sans lui, et souvent contre lui.
    Un livre iconoclaste, à lire d'urgence." 
  • Éphéméride du 28 mars

    1994 : Mort d'Eugène Ionesco, de l'Académie française

     

     

    58 Avant J.C. : Les Helvètes entament leur migration vers la Gaule 

     

    28 mars,guerre de crimée,alma,sébastopol,malakoff,mac mahon,hydravion,ionesco,charles x,napoléon iii,henri favreEn l'an 58, sous la pression des Germains, les Helvètes résolurent de quitter leurs montagnes et d'aller s'établir à l'Ouest, plus loin de ces ennemis menaçants : en Gaule. Mais les Gaulois, dont plusieurs tribus étaient déjà alliées de Rome en général, et de César en particulier, firent appel à celui-ci pour repousser ce qui était, de fait, une invasion pour eux, même si, pour les Helvètes, il ne s'agissait que de fuir devant la "pression" des Germains.

    28 mars,guerre de crimée,alma,sébastopol,malakoff,mac mahon,hydravion,ionesco,charles x,napoléon iii,henri favreJules César a relaté son intervention en Gaule contre les Helvètes, les Rauraques, les Boïens, les Latobices et les Tulinges : un premier affrontement à Genève, où les Helvètes ne purent enfoncer les lignes romaines, puis les Helvètes prenant la direction de la Loire, suivis par les six légions de César.

    Le premier affrontement se produisit sur l'Arar (aujourd'hui la Saône), début juin : Labienus, le lieutenant de César, attaqua par surprise les Helvètes qui n'avaient pas encore traversé le fleuve, en tuant un grand nombre, le reste de l'armée helvète étant à l'abri sur l'autre rive. Après ce combat, César fit construire un pont sur la Saône pour poursuivre le gros de l'armée helvète : pendant deux semaines, il les suivit vers le nord, mais il n'y eut que quelques accrochages entre les cavaleries des deux camps.  

    Après ces quatorze jours de poursuites, César et Labienus se dirigèrent vers Bibracte, la capitale de leurs alliés Eduens, pour y chercher des vivres, laissant les Helvètes poursuivre leur chemin; mais ces derniers rebroussèrent chemin et attaquèrent l'armée romaine.

    Engagée vers midi, la bataille de Bibracte dura jusque tard dans la nuit; les Helvètes se replièrent finalement vers la région de Langres, où, faute de soutien, ils durent capituler.

    Lire la suite

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : le martyre de l'enfant-Roi Louis XVII...

    1785 : Naissance de Louis-Charles, duc de Normandie

     

    1A.jpg

     

    Terrible destin que celui de l'enfant qui naît ce jour-là :

     

    il sera l'Enfant massacré, qui ne devint jamais grand;

    il sera le deuxième Roi martyr... 

     

    "Les Français le savent-ils ? Au coeur de leur Histoire, il y a un infanticide. Cet infanticide fonde la légitimité de leur État moderne. Un enfant-roi a été sacrifié volontairement sur l'autel du Moloch républicain. La Terreur ? Un procédé de gouvernement inventé par la République, recopié jusqu'aujourd'hui et on sait comment. Des têtes coupées pour exprimer un nouveau droit absolu de diriger le monde ? C'est qu'il fallait que le sang royal et populaire giclât pour fonder l'ordre nouveau. C'est ainsi que la France se dit encore aujourd'hui un modèle pour le monde. Effectivement ! Et l'Enfant-roi Louis XVII ? Eh bien, ce fut pire : après avoir tué le roi parce qu'il était roi, la bande qui prétendait diriger la Révolution, comité de salut public en tête avec Robespierre et Commune de Paris avec son procureur et son substitut, Chaumette et Hébert, décidèrent de faire du petit Capet l'instrument de la condamnation de sa mère et il eut à cet effet pour précepteur Simon l'alcoolique. Puis l'horreur, savamment voulue, ayant été accomplie, il fallait, en enfermant l'enfant de manière ignoble, le réduire en rebut de l'humanité. Ce fut consciemment voulu, strictement exécuté. Thermidor ne le sauva pas. Mais, du moins, un peu d'humanité entoura ses derniers moments. Il mourut, il avait dix ans... Le crime est là, injustifiable" (Hilaire de Crémiers)

    Lire la suite