Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...
1868 : Naissance de Charles Maurras...
Notre Éphéméride de ce jour se propose de vous "raconter" L'Avenir de l'Intelligence, que Pierre Boutang appelait "un immense petit livre"...
lafautearousseau
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1868 : Naissance de Charles Maurras...
Notre Éphéméride de ce jour se propose de vous "raconter" L'Avenir de l'Intelligence, que Pierre Boutang appelait "un immense petit livre"...
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1974 : Mort de Marcel Pagnol
1601 : Début de la reconstruction de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans
Quasiment détruite en février 1568, durant les Guerres de religion (seules restèrent intactes les chapelles absidiales rayonnant autour du chœur, ainsi que les deux premières travées de la grande nef), Henri IV promit aux habitants sa reconstruction. Il posa la première pierre du nouvel édifice avec la Reine, Marie de Médicis, le 18 avril 1601.
Mais, si le chœur fut terminé en 1623, le transept en 1636, il faudra attendre... le 8 mai 1829 pour l'inauguration du bâtiment totalement achevé : c'est le Roi Charles X qui présida la cérémonie.
C'est peut-être à l'occasion de cette destruction/reconstruction des tours de la cathédrale d'Orléans que l'on peut dire un mot des Compagnons du Devoir.
Cette sorte de confrérie regroupait ceux qui possédaient le savoir-faire - qui est bien l'une des plus belles formes du savoir... - et se proposait également de le transmettre aux jeunes générations, par le biais d'un apprentissage long - puisqu'il s'agissait d'effectuer un Tour de France - mais, du coup même, éminemment enrichissant et formateur, non seulement pour l'acquisition des gestes et savoirs, mais aussi pour la construction de la personnalité du jeune Compagnon.
Ce mouvement est attesté dès les grands chantiers des cathédrales ogivales, un peu partout en France, et se reconnaît, curieusement pour certains, trois inspirateurs : le roi Salomon (constructeur du Temple de Jérusalem), Maître Jacques et le père Soubise.
Ces deux derniers ont très probablement vécu en France, vraisemblablement lors des Guerres de religion, qui ont provoqué la scission du Compagnonnage, en 1401, pendant la construction des tours de la cathédrale d'Orléans : après la scission entre compagnons catholiques et compagnons protestants, ceux-ci détruisirent la flèche de la cathédrale d'Orléans, en 1568, dans la nuit du 23 au 24 mars : les quatre piliers de la croisée furent minés, leur chute entraînant l'écroulement de presque toute l'église, qui sera également pillée, et, donc, reconstruite à partir de 1601.
Le compas et l'équerre, "emblème" des Compagnons

1986 : Mort de Marcel Dassault (ici, son Rafale)
1524 : Giovanni da Verrazano atteint les côtes Est de l'Amérique du Nord
Explorateur italien au service de François 1er, celui-ci lui confia comme mission l’exploration de la côte Américaine, de la Floride à Terre-Neuve.
Arrivé à Cap Fear, il découvrit notamment la baie où devait s'élever New York, à laquelle il donna le nom de Nouvelle Angoulême, en l'honneur du roi François 1er qui, avant de monter sur le trône, était Comte d'Angoulême.
1646 : Naissance de Mansart (ici, la Place Louis le Grand, aujourd'hui Place Vendôme, de nuit)
1148 : Mort d'Alphonse Jourdain, Comte de Toulouse, fondateur de Montauban...

Fils de Bertrand de Saint Gilles et père de Raymond V - tous deux Comtes de Toulouse, comme lui - Alphonse Jourdain fonda Montauban quatre ans avant sa mort, en octobre 1144, accomplissant ainsi l'acte par lequel il est resté célèbre...
À sa ville nouvelle - "la plus rose des villes roses" - il donna le nom de Montalba, le "mont des Saules" (ou "mont Blanc"), par opposition au nom de l'abbaye voisine de Montauriol, dont le nom signifie "le mont Doré"...
La cité innove sur le plan urbanistique, et annonce et préfigure les autres bastides qui suivront : sa nouveauté est d'être tracée selon un plan orthogonal avec des rues coupées à angle droit qui rejoignent le cœur de la ville, qui est non pas un château ou lieu de culte mais une Place centrale, affectée au commerce et aux rencontres de la population (comme cela se faisait dans les forums romains), un lieu spécifique étant réservé pour l'église...
Montauban est la patrie d'Ingres, de Bourdelle et de la grande royaliste Marie Gouzes, plus connue sous son pseudo d'Olympe de Gouges, guillotinée sous la Révolution...
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Avec un beau miroir d'eau en son centre, la Place royale, devenue impériale et, aujourd'hui "nationale"...
2019 : Notre-Dame de Paris est en feu !...
Dans cet immense malheur, au milieu de ce désastre irrémédiable, un double soulagement de taille, cependant : les Sapeurs Pompiers de Paris ont réussi l'exploit - si la charpente est perdue à jamais... - de sauver le "corps" du bâtiment, voué, sans leur action d'éclat, à un écroulement certain; et, surtout, ce sont les inestimables reliques du Trésor de la cathédrale qui ont été préservées... :
Le lien suivant vous donne accès au court article paru dans lafautearousseau, dès le lendemain; on y explique par le menu le déroulement de cette opération de sauvetage, aussi réussie que risquée, qui restera dans l'Histoire... :
2019 : Notre-Dame de Paris est en feu !...
Il s'agit de l'un des dix plus anciens régiments de l'armée française.
Au début, ceux-ci n'étaient qu'au nombre de quatre : le Régiment de Picardie, le Régiment de Champagne, le Régiment de Navarre et le Régiment de Piémont. On appelait familièrement ces régiments les "Vieux corps"...
En 1620, le nombre de régiments fut porté à dix : aux 4 "Vieux corps" initiaux, un cinquième fut d'abord ajouté : le Régiment de Normandie; puis 5 autres régiments : le Régiment de Bourbonnais, le Régiment de Béarn, le Régiment d'Auvergne, le Régiment de Flandre et le Régiment de Guyenne : ces six nouveaux régiments reçurent le surnom de "Petits Vieux"...
Dans notre Album Drapeau des Régiments du Royaume de France voir la photo "Les plus anciens régiments sont d'infanterie" , puis la photo "Le Régiment de Flandre"...
"...Il est temps qu'on sache enfin à quoi se réduisent ces reproches d'absurdité, de grossièreté, de petitesse qu'on fait... au christianisme, il est temps de montrer que, loin de rapetisser la pensée, il se prête merveilleusement aux élans de l'âme..."
Après la tourmente révolutionnaire, qui tenta d'anéantir le christianisme et de séparer la religion catholique et la France, Le Génie du Christianisme inaugure un mouvement qui va de pair avec la pacification religieuse voulue par Bonaparte : le Concordat est signé quatre jours plus tard...
Le Génie du christianisme a eu un retentissement majeur sur son temps et une influence effective sur plusieurs générations. Sainte-Beuve en parlera comme d' "un coup soudain, un coup de théâtre et d'autel, une machine merveilleuse et prompte jouant au moment décisif et faisant fonction d'auxiliaire dans une restauration sociale d'où nous datons".
Et Mme Hamelin, dans ses Souvenirs, écrivait :
"Ce jour-là, dans Paris, pas une femme n'a dormi. On s'arrachait, on se volait un exemplaire. Puis quel réveil, quel babil, quelles palpitations ! Quoi, c'est là le christianisme, disions-nous toutes ; mais il est délicieux.".
La réception enthousiaste du livre ne doit pas éclipser la profondeur et la durée de son impact sur la société française dans ses manières de penser le divin et de croire
sur fond de déchristianisation galopante. Aujourd'hui, que nous dit Le Génie du christianisme ? Que Dieu est dans tout, dans la pléthore comme dans le manque. La nature dit d'évidence qu'il est, à travers la beauté désarmante des paysages d'où il s'est retiré. Le coeur le dit tout aussi nettement, dans l'impossible possession de l'objet de son désir. Dieu n'apparaît jamais mieux que dans le vide laissé par son absence, explique Chateaubriand.
Cette idée a-t-elle cessé de nous parler ? Si oui, le Génie nous est devenu totalement illisible. Sinon, le Génie nous demeure accessible :
"C'est le pari que nous faisons dans ce livre écrit sous l'emblème de l'abeille qui sait d'instinct où elle doit chercher sa nourriture et qui sait transformer son regard pour faire son miel de ce que le passé lui présente."
Du Grand Dictionnaire universel du XIXème siècle, par Pierre Larousse :
1. Le Génie du christianisme est l'ouvrage dogmatique de Chateaubriand. Lui-même en résume ainsi la pensée :
"De toutes les religions qui ont jamais existé, la religion chrétienne est la plus poétique, la plus humaine, la plus favorable à la liberté, aux arts et aux lettres. Le monde moderne lui doit tout, depuis l'agriculture jusqu'aux sciences abstraites, depuis les hospices bâtis pour les malheureux jusqu'aux temples élevés par Michel-Ange et décorés par Raphaël. Il n'y a rien de plus divin que sa morale, rien de plus aimable, de plus pompeux que ses dogmes, sa doctrine et son culte; elle favorise le génie, épure le goût, développe les passions vertueuses, donne de la vigueur à la pensée, offre des formes nobles à l'écrivain et des moules parfaits à l'artiste."
L'ouvrage entier n'est que le développement de cette théorie...
2. ..."Jamais, dit M. Villemain, jamais livre ne vint plus à propos, ne fut mieux secondé par les influences les plus diverses, par la politique, par la foi naïve, par le calcul ou la passion des esprits les plus opposés." En effet, son apparition coïncida avec le grand événement du concordat. Necker a dit à propos de cet ouvrage "que le plus mince littérateur en corrigerait aisément les défauts, et que les plus grands écrivains en atteindraient difficilement les beautés."...
3. ...M. Guizot apprécie ainsi l'oeuvre de Chateaubriand :
"M. de Chateaubriand et le Génie du christianisme ont droit à la même justice. En dépit de ses imperfections religieuses et littéraires, le Génie du christianisme à été, religieusement et littérairement, un éclatant et puissant ouvrage; il a fortement remué les âmes, renouvelé les imaginations, ranimé et remis à leur rang les traditions et les impressions chrétiennes. Il n'y a point de critiques, même légitimes, qui puissent lui enlever la place qu'il a tenue dans l'histoire religieuse et littéraire de son pays et de son temps..."
Par haine de nos Racines et de la Religion, la Révolution a délibérément détruit entre le quart et le tiers de notre Patrimoine (tous domaines confondus) : en plus de son impact intellectuel et moral, que l'on vient de voir, Le Génie du Christianisme est à l'origine - avec le Notre-Dame de Paris de Victor Hugo - de ce puissant mouvement d'intérêt et de sympathie envers nos monuments qui se manifesta, tout au long du dix-neuvième siècle, et qui devait culminer avec les restaurations tous azimuts des Viollet le Duc, Lassus et autres...
1900 : Inauguration de la cinquième Exposition universelle de Paris; la ville s'embellit des Petit et Grand Palais (ci-dessus)
1136 : Aux origines de l'Abbaye du Thoronet...
C'est le , sur la commune de Tourtour, dans le Var, qu'une première abbaye fut fondée, qui prit le nom d'Abbaye de Florièyes; mais, très vite, les moines cherchèrent un autre lieu et découvrirent le site actuel, où ils s'établirent définitivement dix ans après, en 1146, toujours au printemps...
Fondées quasiment au même moment (dans la même décennie...), par le même Ordre de Cîteaux et très proches géographiquement, les trois Abbayes de Sénanque, Sylvacane et Le Thoronet sont communément appelées "les trois soeurs provençales"...
• Vous pouvez vous reporter :
- pour l'Abbaye de Sénanque, à notre Éphéméride du 23
- pour l'Abbaye de Sylvacane, à notre Ephéméride du 9 juin
"...Presque en même temps que la paix de Vervins fut signé l'Édit de Nantes (13 avril 1598). Les protestants avaient été aussi longs que la Ligue et l'Espagne à reconnaître le fait accompli. Depuis la conversion du roi, ils ne cessaient de s'agiter, de tenir des assemblées, d'adresser au gouvernement des plaintes et des sommations, de chercher des appuis au-dehors, et même de profiter, pour accroître leurs exigences, des embarras et des revers du gouvernement, comme ce fut le cas au désastre d'Amiens. C'est quand ils virent que la paix avec l'Espagne allait être conclue qu'ils réduisirent leurs prétentions et acceptèrent un accord.
1802 : Parution du Génie du Christianisme...
"...De toutes les religions qui ont jamais existé, la religion chrétienne est la plus poétique, la plus humaine, la plus favorable à la liberté, aux arts et aux lettres.
Le monde moderne lui doit tout, depuis l'agriculture jusqu'aux sciences abstraites, depuis les hospices bâtis pour les malheureux jusqu'aux temples élevés par Michel-Ange et décorés par Raphaël.
Il n'y a rien de plus divin que sa morale, rien de plus aimable, de plus pompeux que ses dogmes, sa doctrine et son culte; elle favorise le génie, épure le goût, développe les passions vertueuses, donne de la vigueur à la pensée, offre des formes nobles à l'écrivain et des moules parfaits à l'artiste..."
Visionnaire et "fulgurant", comme souvent, Chateaubriand prévenait, par ailleurs : "Ôtez le Christianisme, et vous aurez l'Islam...", pensée d'il y a un siècle et demi, mais qui s'applique, d'évidence, à nos jours...
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1927 : Le château de Villandry et ses jardins, inscrits aux Monuments Historiques
1229 : Fin de la Croisade des albigeois
Un traité est signé à Paris entre Blanche de Castille, régente, mère de Louis IX, et Raymond VII, comte de Toulouse, contraint, par sa défaite, à en accepter les termes.
L’accord met fin à la Croisade menée contre les Albigeois, ou cathares, depuis 1209.
Le comte doit céder une grande partie de ses terres au royaume de France (par exemple, les sénéchaussées de Beaucaire et Carcassonne) mais conserve le comté de Toulouse et le Lauragais.
Il s’engage également à marier Jeanne de Toulouse, sa fille unique et, donc, son héritière, à Alphonse de Poitiers, frère cadet du roi : le Comté de Toulouse ira aux enfants de ce mariage, et à défaut d'enfants, reviendra à la Couronne.
Ainsi, à sa mort, le reste de son territoire reviendra définitivement au royaume de France (sur l'importance de la Croisade des Albigeois dans l'extension territoriale du Royaume de France, voir notre Éphéméride du 16 mars)
Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes voir la photo La croisade des Albigeois
1975 : Bernard Pivot reçoit Soljénitsyne dans "Apostrophes..."
Le 13 Février 1974, Alexandre Soljénitsyne est expulsé d'URSS;. Il souhaite venir résider en France, et demande l'asile politique, qui lui est refusé par le Président socialiste Mitterand, empêtré dans une coalition de gauche, où le Parti communiste joue encore un rôle primordial : à peine cinq ans auparavant, à la dernière élection présidentielle (de 1969), le candidat du Parti communiste, Jacques Duclos, a obtenu presque 22% des vois, au premier tour ! Pas question, donc pour Mitterand, et à cause de ces misérables calculs politicards, d'accorder l'asile politique à l'immense Soljénistsyne, qui a dénoncé l'enfer sur terre que fut l'Archipel du Goulag, ouvrage majeur dont il demanda l'impression en Décembre 1973 (la version française étant publiée le 1er Juin 1974).
Soljénitsyne partit donc en exil dans le Vermont, aux Amériques.
À la France fut ainsi infligé - par la république idéologique - cette honte indélébile d'avoir refusé asile et protection à ce grand résistant à la Révolution : mais c'est logique, la république idéologique étant, par nature, révolutionnaire, et mère et matrice de toutes les révolutions qui sont nées d'elle, dont la bolchévique...
Bernard Pivot (ci dessous) et Philippe de Villiers sauveront l'honneur national, le premier en 1975 (en recevant Soljénitsyne) et le second en le recevant en Vendée, aux Lucs-sur-Boulogne, en 1993...
1. Bernard Pivot raconte :
"...J'ai rencontré Alexandre Soljenitsyne quatre fois, quatre moments extraordinaires. Avant même de l'inviter dans Apostrophes, le 11 avril 1975, je lui avais consacré, fin 1973, au moment de la sortie de L'Archipel du Goulag, l'une des émissions d'Ouvrez les guillemets. Le débat avait été fort animé, notamment entre Jean Daniel et Max-Pol Fouchet. Le premier parlait d'un témoignage capital, tandis que le second minimisait son importance. Tout comme Alain Bosquet, également sur le plateau, qui était fort dubitatif. Car, il faut bien le rappeler aujourd'hui, il n'y avait pas alors de belle unanimité au sein de l'intelligentsia française. Nombre d'intellectuels critiquaient l'aspect partiel du récit de Soljenitsyne, d'autres encore considéraient qu'il n'était pas de grande qualité littéraire. Début 1975, alors que, expulsé d'URSS, il résidait en Suisse, je l'ai convié à l'occasion de la sortie de ses Mémoires, Le Chêne et le Veau. C'était l'une de mes premières émissions d'Apostrophes et je venais d'avoir Nabokov. Deux grands Russes coup sur coup. Quel bonheur ! C'était formidable. L'auteur d'Une journée d'Ivan Denissovitch et du Pavillon des cancéreux était vraiment impressionnant. Par sa stature, sa barbe, son physique. Tout ce qu'il représentait, la guerre, le goulag, le cancer, bref, tout ce que à quoi il avait échappé, et son courage incroyable faisaient que vous vous sentiez bête et tout petit en face de lui. C'est comme si vous aviez reçu de Gaulle ! On me disait qu'il n'avait pas bon caractère. Comment aurait-il pu survivre sinon ? Cela dit, il a fait montre, à chacune de nos rencontres, d'une vraie gentillesse et d'une grande disponibilité. Il tenait à sa femme, à ses enfants, à la Russie, à Dieu et au temps. Le temps était son bien le plus précieux, car il savait qu'il pouvait mourir d'un moment à l'autre et qu'il lui fallait finir La Roue rouge, sa monumentale histoire de la Russie d'avant 1917. Aussi, lorsque je suis allé le retrouver dans son refuge du Vermont, aux États-Unis, en 1983, pour un long tête-à-tête, j'avais conscience qu'il s'agissait là d'un cadeau inestimable. Une fois le principe de l'interview télévisée accepté - j'étais le seul à m'être entretenu avec lui dans le Vermont - il était tout à vous. Plus tard, je l'ai reçu, dans le cadre de Bouillon de culture ; enfin, je suis allé tourner un reportage en 1998, après son retour en Russie, dans sa maison des environs de Moscou. Chaque fois, j'ai eu le sentiment d'avoir en face de moi un témoin et un acteur capital de l'Histoire..."
2. À consulter : nos deux Grands Textes qui sont de Soljénitsyne :
• Son discours prononcé le 25 septembre 1993 aux Lucs-sur-Boulogne, pour l'inauguration de l'Historial de Vendée : texte intégral ...
• ... et son Discours d'Harvard.
Marseille, aujourd'hui
Il y a treize jours, dans l’année, pendant lesquels il ne s’est pas passé grand-chose, ou bien pour lesquels les rares événements de ces journées ont été traités à une autre occasion (et plusieurs fois pour certains), à d'autres dates, sous une autre "entrée".
Nous en profiterons donc, dans notre évocation politico/historico/culturelle de notre Histoire, de nos Racines, pour donner un tour plus civilisationnel à notre balade dans le temps; et nous évoquerons, ces jours-là, des faits plus généraux, qui ne se sont pas produits sur un seul jour (comme une naissance ou une bataille) mais qui recouvrent une période plus longue.
Ces jours creux seront donc prétexte à autant d'Évocations :
• 1. Essai de bilan des Capétiens, par Michel Mourre (2 février)
• 5. Quand Le Nôtre envoyait à la France et au monde le message grandiose du Jardin à la Française. (13 mars)
• 7. Quand Louis XIV a fait de Versailles un triple poème : humaniste, politique et chrétien. (28 avril)
• 9. Quand la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais a reçu, au XIIIème siècle, son extraordinaire vitrail du Miracle de Théophile. (28 mai)
• 10. Quand Chenonceau, le Château des Dames, à reçu la visite de Louis XIV, âgé de douze ans, le 14 Juillet 1650. (26 juillet)
• 11. Le Mont Saint Michel. (11 août)
• 12. Quand François premier a lancé le chantier de Chambord. (29 septembre)
• 13. Quand Léonard de Vinci s'est installé au Clos Lucé. (27 octobre)
Aujourd'hui : Quand Massalia, la plus ancienne ville de France, rayonnait sur toute la Gaule et, préparant la voie à Rome, inventait avec les Celtes, les bases de ce qui deviendrait, un jour, la France.
1916 : Bataille de Verdun (photo : l'Ossuaire de Douaumont)
1028 : Mort de Fulbert de Chartres
De L'Encyclopedia universalis :
"Né près de Rome dans une famille pauvre, Fulbert eut pour maître un évêque italien, séjourna un peu à Rome, puis, vers 984, vint à Reims pour y suivre les leçons de l'illustre Gerbert d'Aurillac, le futur pape Silvestre II. En 992, il se rendit à Chartres pour apprendre la médecine. Bientôt il fut nommé maître, chancelier et chanoine. En 1006, la faveur du roi Robert le Pieux, qu'il connaissait depuis longtemps, le porta à l'évêché de Chartres. Fulbert acquit un prestige considérable auprès de ses contemporains; sa correspondance est une source importante de l'histoire de son temps. Après l'incendie de 1020, il reconstruisit sa cathédrale; la crypte actuelle est son œuvre.
Fulbert est vénéré comme saint à Chartres.
Disciple de Gerbert et utilisant comme celui-ci les grands texte de la logica vetus Fulbert donne, par son enseignement à l'École cathédrale de Chartres, l'élan qui fera d'elle, au XIIème siècle, un centre d'études important, illustré par des penseurs de premier ordre (tels Bernard et Thierry de Chartres, Gilbert de La Porrée, Guillaume de Conches) et caractérisé par son intérêt pour les arts libéraux ainsi que par ses recherches philosophiques sur l'origine et la nature de l'univers.
C'est à Fulbert que la célèbre école de Chartres doit ce goût de la science et des études profanes qui l'amènera à déborder les cadres du quadrivium dans le sens d'un "humanisme avant la lettre."
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/948/Saint-Fulbert.html
Sur les incendies et reconstructions de la cathédrale voir l'Éphémeride du 10 juin et l'Éphémeride du 17 octobre...

1968 : Premier lancement au Centre spatial de Kourou, en Guyane
1553 : Mort de François Rabelais
Du XVIème au XXème siècle, les jugements les plus opposés ont été portés sur son œuvre si complexe, si riche en contrastes de toutes sortes. Les deux tendances de la critique sont assez bien résumées par le jugement de La Bruyère :
"Où il est mauvais, il passe bien loin au-delà du pire, c’est le charme de la canaille; où il est bon, il va jusques à l’exquis et à l’excellent, il peut être le mets des plus délicats"