Éphémérides - Page 28
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1938 : Accords de MunichCes "accords" sont signés entre Hitler, Mussolini, Chamberlain et Daladier.Après avoir annexé l'Autriche sans coup férir (l'Anschluss), Hitler réclame en septembre 1938 l'autodétermination pour les 3,2 millions d'Allemands qui peuplent la région des monts Sudètes, en Tchécoslovaquie. De facto, Français et Anglais lui livrent la Tchécoslovaquie, pensant par là préserver la paix.Le Führer tire, au contraire, de son succès la conviction que tout lui est permis.Les opinions publiques sont à la fois troublées et soulagées par les accords de Munich. À sa descente d'avion, Neville Chamberlain, toujours plein d'illusions, n'hésitera pas à affirmer que le Führer "est un homme sur qui l'on peut compter lorsqu'il a engagé sa parole".En France, au lendemain des accords de Munich, la plupart des journaux titrent à la une : La Paix ! Daladier (ci dessous) est accueilli à son retour au Bourget par une foule en délire.Le 5 octobre, Churchill lance : "Nous avons subi une défaite totale et sans mélange (...). Notre peuple doit savoir que nous avons subi une défaite sans guerre, dont les conséquences nous accompagneront longtemps sur notre chemin".Il aura cette formule : "Ils ont accepté le déshonneur pour avoir la paix. Ils auront le déshonneur et la guerre".Jacques Bainville avait eu une autre formule, vingt ans auparavant, au sortir même de l'effroyable Grande Guerre, pour critiquer le mauvais Traité de paix de Versailles : "Trop fort dans ce qu'il a de faible, trop faible dans ce qu'il a de fort".Et dans son ouvrage célèbre, "Les conséquences politiques de la paix", il avait prévu une nouvelle guerre, dans les vingt ans...Pour Charles Maurras, Munich représentait une défaite qui évitait un désastre, à la seule condition - bien sûr... - que l'on mît à profit le temps gagné pour armer ("armons, ARMONS, ARMONS...", titra l'Action française).Mais de Gaulle a raconté, par la suite, comment - étant allé voir Léon Blum afin de le convaincre de donner à nos armées l'argent nécessaire - Léon Blum lui avait rétorqué qu'il ne pouvait pas voter les crédits militaires, lui, Blum, le pacifiste de toujours !...On connaît la suite...Du site Maurras.net, l'article de Maurras du lendemain, 1er octobre, dans L'Action française :Et rappelons aussi que, par la grande voix de Jacques Bainville, L'Action française fut la première à dénoncer nommément le péril hitlérien, qualifiant Hitler d' "énergumène", de"monstre" et de "Minotaure", ainsi que les persécutions juives et le racisme hitlérien...
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Éphéméride du 30 septembre
1942 : Mort de Jacques-Émile Blanche (ici, son portrait de Barrès)1567 : Michelade de Nîmes -
Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...
Le 1er octobre 1793, Lazare Carnot signe son second décret d'extermination de la Vendée et de ses habitants (le premier, il l'avait signé le 1er août).
Comme le faisait remarquer Pierre Chaunu, nous ne disposons pas des ordres écrits de Staline ou d'Hitler ordonnant la mise en oeuvre des horreurs qu'ils avaient imaginées.
Mais nous disposons des actes authentiques de la folie meurtrière des génocideurs de la sinistre Convention :
• oui, le Génocide vendéen est le premier des Temps modernes;
• oui, la Terreur révolutionnaire (Patrick Buisson l'a bien dit) ce sont les Robespierre et Compagnie qui l'ont inventée; aujourd'hui, les héritiers de ces assassins coupables de crime contre l'humanité vivent confortablement dans "le chaos figé des conservateurs du désordre", descendants qu'ils sont du "chaos explosif des révolutionnaires" (Gustave Thibon).
Et ils ne reconnaissent toujours pas le crime de Génocide, pratiquant à la fois ("en même temps" ?) le crime de négationnisme et celui de mémoricide...
lafautearousseau
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Éphéméride du 29 septembre
Il y a treize jours, dans l’année, pendant lesquels il ne s’est pas passé grand-chose, ou bien pour lesquels les rares évènements de ces journées ont été traités à une autre occasion (et plusieurs fois pour certains), à d'autres dates, sous une autre "entrée".
Nous en profiterons donc, dans notre évocation politico/historico/culturelle de notre Histoire, de nos Racines, pour donner un tour plus civilisationnel à notre balade dans le temps; et nous évoquerons, ces jours-là, des faits plus généraux, qui ne se sont pas produits sur un seul jour (comme une naissance ou une bataille) mais qui recouvrent une période plus longue.
Ces jours creux seront donc prétexte à autant d'évocations :
• 1. Essai de bilan des Capétiens, par Michel Mourre (2 février)
• 5. Quand Le Nôtre envoyait à la France et au monde le message grandiose du Jardin à la Française (13 mars)
• 7. Quand Louis XIV a fait de Versailles un triple poème : humaniste, politique et chrétien (28 avril)
• 9. Quand la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais a reçu, au XIIIème siècle, son extraordinaire vitrail du Miracle de Théophile (28 mai)
• 10. Quand Chenonceau, le Château des Dames, à reçu la visite de Louis XIV, âgé de douze ans, le 14 Juillet 1650 (26 juillet)
• 11. Le Mont Saint Michel (11 août)
• 12. Quand François premier a lancé le chantier de Chambord (29 septembre)
• 13. Quand Léonard de Vinci s'est installé au Clos Lucé (27 octobre)
Aujourd'hui : Quand François Premier a lancé le chantier de Chambord
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Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...
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Les cendres du général Denikine, héros des Armées blanches, reviennent à Moscou...
Cependant, rapatriées en Russie, depuis les États-Unis, où il est mort, ses cendres font étape en France, en mémoire de l’émigration du général dans notre pays...
Quatre cercueils étaient disposés côte à côte dans le choeur de la cathédrale St Alexandre Nevsky de la rue Daru, à Paris, ce 30 septembre 2005, dont l’un était recouvert du drapeau de la Russie moderne : celui du général Anton Ivanovitch Denikine, celui-là même qui est célébré dans le très célèbre chant des cosaques, que vous pourrez écouter : Les Partisans blancs...
• ...et la réaction de L'Action française aux Accords de Munich...
lafautearousseau
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Éphéméride du 28 septembre
La Réale, galère de Louis XIV
1748 : Suppression des Galères par Louis XVC'est à la fin du Moyen-Âge que remonte, sans doute, l'origine des galères.Pour la France, tout ce qui se rapportait à elles fut centralisé, d'abord, à Marseille : c'est là que logeait "l'Amiral des Galères", et leur présence est à l'origine de l'agrandissement considérable de la cité, notamment par le développement du Quai de Rive neuve, en face du premier quai de la ville, l'historique Quai du Port, où se trouve toujours l'Hôtel de Ville.Puis l'ensemble des Galères fut déplacé à Toulon, où elles restèrent jusqu'à leur suppression par Louis XV.Ci dessous, l'ancienne Capitainerie des Galères, Cours d'Estienne d'Orves......et, de l'autre côté du port, le balcon de l'Hôtel de Ville, où le buste de Louis XIV domine toujours la grande ville...
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Dans notre Éphéméride de ce jour : la parole est à Michel Déon, dernier secrétaire personnel de Charles Maurras...
1997 : Jacques Maurras remet à la Ville de Martigues les clés de la bastide du Chemin de ParadisLors de cette cérémonie, Michel Déon prononça le très beau discours suivant :
Sur cet évènement, dans notre album Une visite chez Charles Maurras , voir la photo "Donation de la Bastide à la Ville de Martigues"
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Éphéméride du 27 septembre
1997 : Jacques Maurras remet à la Ville de Martigues les clés de la bastide du Chemin de Paradis
52 Avant Jésus-Christ : Capitulation de Vercingétorix à Alésia
Sur le très intéressant dessin ci dessus, le texte - lui aussi très instructif - est malheureusement illisible ici. En voici donc la transcription : -
Éphéméride du 26 septembre
Statère arverne en or, frappé au nom de Vercingétorix
46 Avant Jésus-Christ : Mort de Vercingétorix
Au dernier jour de la célébration de son Triomphe sur Pompée, César donne l'ordre d'étrangler Vercingétorix dans sa prison.
La Geste du chef gaulois a été belle, et noble. Mais elle ne pouvait rien contre une Rome en phase ascendante, qui allait bientôt donner naissance à un Empire, dont la vocation était d'unifier toute la Méditerranée. Apportant avec lui le développement et la Civilisation que l'on sait...
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Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...
Puisqu'on en parle tous les jours, sur lafautearousseau, vous lirez, demain, le très beau discours prononcé par Michel Déon, de l'Académie française, dernier secrétaire particulier de Charles Maurras, prononcé dans le jardin de sa maison du Chemin de Paradis, en 1997, lors de la cérémonie de remise des clés de la bastide entre les mains du maire de la Commune de Martigues, conformément à la volonté de Charles Maurras...
lafautearousseau
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Dans notre Éphéméride de ce jour : en Vendée, Alexandre Solénitsyne établit la filiation directe de la révolution bolchévique avec la "française", dont elle s'est voulu la quintessence...
1993 : Alexandre Soljénitsyne en VendéeLe Prix Nobel de littérature 1970 y prononce son Discours aux Lucs sur Boulogne, à l'occasion de l'inauguration de l'Historial de Vendée, qui maintient le souvenir de ce premier Oradour sur Glane, toujours sans reconnaissance officielle...L'INA conserve la mémoire de quelques instants de ce grand moment :Soljénitsyne présidera, aux côtés de l’Académicien Alain Decaux, l’inauguration du Chemin de Mémoire des Lucs. -
Éphéméride du 25 septembre
1970 : Création du Parc naturel régional de Camargue
1396 : Mort de l'Amiral Jean de Vienne
Cet illustre Franc-Comtois est né dans le château de Roulans (dans le Doubs). On l'a souvent appelé "le Du Guesclin des mers" mais on peut aussi bien le rapprocher, par sa mort sur le champ de bataille et alors qu'il était déjà très âgé pour l'époque, de d'Artagnan...
Jean (Jehan) de Vienne est mort à Nicopolis (aujourd'hui Nikopol, en Bulgarie) lors de la défaite des croisés, face à l'armée turque de Bajazet (l'oncle du Bajazet de Racine). Cette défaite cinglante tint à l'impréparation de l'armée chrétienne et à l'incompétence de plusieurs de ses chefs. Elle sonna la fin des croisades : après ce désastre, Rome n'a plus voulu en entendre parler...
De Michel Mourre :
VIENNE Jean de (* vers 1341, † Nikopol, 28.IX.1396). Amiral français. D'une vieille famille bourguignonne, il se distingua durant la guerre de Cent ans, d'abord dans les opérations terrestres, contre les Grandes Compagnies, puis, aux côtés de du Guesclin, à Cocherel et à Auray. Nommé amiral de France par
Charles V en 1372, il sut rapidement compenser son manque d'expérience maritime. Mettant en pleine activité l'arsenal du Clos des Galées, près de Rouen, il ne lui fallut que cinq ans pour doter la France d'une flotte bien équipée de 35 navires, que vinrent renforcer les galères de Castille. De 1377 à 1380, la flotte française affirma sa suprématie dans la Manche et en Atlantique; elle ravagea les ports anglais de la Manche (1377) et dispersa une flotte ennemie au large de Cherbourg (1378). Renforcée par une vingtaine d'unités nouvelles, elle s'empara, en 1380, des îles Anglo-Normandes.
Après un débarquement en Écosse (1385), Jean de Vienne dirigea en 1386 les vastes préparatifs d'une invasion de l'Angleterre, mais ce projet fut abandonné en raison de la mauvaise volonté du duc de Berry. Jean de Vienne, déçu, abandonna alors la marine. Il périt en combattant les Turcs à Nikopol, où il commandait l'avant-garde de l'armée chrétienne.
Illustration : blason de Jean de Vienne, "de gueules, à l'aigle d'or (Vienne) chargée en coeur d'un croissant de sable"
• http://ecole.nav.traditions.free.fr/pdf/jeandevienne.pdf
• http://www.roulans.fr/spip/spip.php?article430
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Éphéméride du 24 septembre
1715 : Mort de Dom Perignon
1435 : Mort d'Isabeau de Bavière
Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne, tuteur de Charles VI, lui donna pour épouse la fille du duc de Bavière, Élisabeth de Bavière, dite Isabeau par ses sujets français.
La folie du roi - folie "épisodique" - qui se déclara en 1392, fera d'elle la régente du royaume. Elle se trouva alors au centre de toutes les querelles et intrigues entre Armagnacs et Bourguignons. Exilée à Tours par les Armagnacs, elle se lia alors avec le duc de Bourgogne, Jean sans Peur, qui la délivra.
À la fin de 1417, elle organisa à Troyes un gouvernement étroitement contrôlé par les Bourguignons : Isabeau et Philippe le bon, duc de Bourgogne, signèrent le désastreux Traité de Troyes, qu'Isabeau fit accepter au pauvre roi Charles VI (on l'a dit, "privé de raison" par intermittence) : Henri V devenait héritier du trône de France, Charles était déshérité : il se réfugia à Bourges - d'où son son surnom de roi de Bourges.
En 1420, pour sceller le traité, Isabeau maria sa fille Catherine à Henri V.
Considérée comme une traîtresse, elle se réfugiera dans son hôtel de Saint-Pol ou elle mourra en 1435, seule et honnie de tous.
Sans excuser en rien ses agissements, il faut cependant bien reconnaître que, mariée à quatorze ans à un prince qui devint fou, même si c'était "seulement" par intermittence, sept ans plus tard, et, de plus, seule et sans pouvoir dans un royaume en proie à la guerre étrangère et à la guerre civile, la situation, pour elle n'était pas facile...
Isabeau de Bavière - Cire peinte, Musée d'Orsay
http://vivre-au-moyen-age.over-blog.com/article-14126954.html
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Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...
1993 : Alexandre Soljénitsyne est en Vendée !
Le Prix Nobel de littérature 1970 y prononce son Discours aux Lucs sur Boulogne, à l'occasion de l'inauguration de l'Historial de Vendée, qui maintient le souvenir de ce premier Oradour sur Glane, toujours sans reconnaissance officielle...
C'est la première fois que Soljénitsyne vient en France. Philippe de Villiers, et le Conseil Général de la Vendée, l’ont invité pour le bicentenaire de la Résistance de la Vendée, et pour rendre hommage aux victimes de la Révolution, matrice et origine de toutes celles qui l'ont suivie.Il présidera, aux côtés de l’Académicien Alain Decaux, l’inauguration du Chemin de Mémoire des Lucs.Notre Éphéméride vous donnera accès au texte intégral de son discours, qui inaugure notre série de 45 Grands Textes...lafautearousseau -
Éphéméride du 23 septembre
1981 : Inauguration du TGV
1793 : La République n'a pas besoin de rhinocéros !
Victime collatérale de la Révolution (!), le Rhinocéros de la Ménagerie de Versailles est tué par un sans-culotte : la République, qui n’avait déjà pas besoin de savants (voir l'Éphéméride du 16 février, sur l'exécution de Lavoisier), n’avait - semble-t-il - pas besoin, non plus, d’animaux exotiques !... :
"…le rhinocéros mourut à Versailles d’une pointe de sabre qui pénétra dans la poitrine, le matin du 2 vendémiaire de l’an II de la République (23 septembre 1793)…"
Le rhinocéros de Louis XV
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhs_0151-4105_1983_num_36_3_1943
Pourtant , pendant 22 ans, ce "rhinocéros de Louis XV" avait fait la gloire de la Ménagerie royale… :
http://www.lexpress.fr/culture/art/versailles-ramene-sa-science_933952.html