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  • Economie : La situation actuelle en France, selon une étude de Natixis

                 Ou : Trois raisons au “problème de croissance” de la France....

                 Il y a une forte probabilité que la France reste confrontée, dans les mois qui viennent, à une “croissance faible” de son économie, quand certains de ses voisins, comme l’Allemagne  notamment, ou encore les Pays-Bas, devraient afficher un retour à une “croissance décente”, avance le département recherches économiques de Natixis dans deux études récentes.

                 (Analyse du 25 août 2010 : http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=54262).

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                Cet écart est déjà perceptible sur le deuxième trimestre : la  progression du produit intérieur brut (PIB) a été de 0,6 % par rapport  au trimestre précédent en France, quand en Allemagne elle a atteint 2,2 %. Sur l’ensemble de l’année 2010, la prévision de croissance est de 1,4 % côté français et de 3 % côté allemand.

                Pour l’année prochaine, le gouvernement français table sur une hausse  de 2 % du PIB, après avoir révisé (le 20 août) à la baisse de 0,5 point  sa prévision. Le Fonds monétaire international, qui a relevé en  juillet, ses  prévisions de croissance pour la plupart des plus grandes  économies, sauf pour la zone euro, estime quant à lui que le PIB  français ne devrait pas progresser de plus de 1,6 %.

                La France avait pourtant mieux tiré son épingle du jeu que ses  voisins européens durant la crise : le recul du PIB (- 2,6 %) y avait  été plus faible, les mesures sociales et fiscales de soutien ayant  notamment soutenu la demande intérieure, composante importante de la croissance.

                Qu’est-ce qui explique que l’économie française soit aujourd’hui confrontée à une sortie de crise plus lente et plus difficile que certaines de ses  voisines ?

                Pour le FMI, “les caractéristiques de l’économie française, qui l’ont protégée en partie pendant la récession, sont aussi celles qui, vraisemblablement, ralentiront la reprise”.

                Pour les analystes de  Natixis, l’économie française ne remplit pas les “conditions” d’un retour à une “croissance normale”. “Conditions” qui, selon eux, seraient au nombre de quatre :

    - que les entreprises exportent beaucoup vers les pays émergents et exportateurs de matières premières

    - que les ménages puissent et veuillent augmenter leur endettement

    - que les entreprises puissent autofinancer un surplus d’investissement

    - que le pays ne soit pas confronté à la nécessité de réduire trop fortement ses déficits

                A  l’aune de cette grille, la France obtient, selon les économistes de la  banque, une note de 1 sur 4, quand l’Allemagne se situe à 3 sur 4 et les  Pays-bas à 4 sur 4.

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                Le seul point positif, relevé par l’analyse, est le taux d’endettement des ménages français qui est “plus faible que dans les autres pays”.

                Car, sinon, la France cumulerait les “handicaps”. Elle fait tout d’abord partie de pays qui “profitent peu de la croissance du commerce mondial et notamment de celle des pays émergents”, avance l’étude de Natixis : 10 % seulement des exportations françaises se font en direction de ces pays émergents, quand le ratio atteint un quart en Allemagne par exemple.

                Or, “dans une situation de réduction des déficits publics, de freinage des salaires, la demande intérieure va être faible et exporter vers les pays en croissance rapide est un des seuls moteurs qui subsiste de la croissance”, soulignent les analystes.

                La profitabilité des entreprises françaises resterait également “insuffisante” et leur capacité d’autofinancement “faible”, ce qui limite leurs capacités d’investissement - sauf à comprimer les salaires - alors qu’elles cherchent, au même moment, à se désendetter.

                Enfin, l’effort de réduction du niveau de déficit public s’annonce important en France : l’objectif affiché est de passer de 8 % du PIB fin 2010 à 3 % en 2013, soit 100 milliards d’euros à “économiser”. Or, “dans un pays qui doit réduire des déficits publics très importants, il est très probable que sa croissance en soit affectée”, les ménages hésitant, au moins dans un premier temps, à consommer, relèvent les économistes de Natixis.

                Pour ces derniers, la France n’est pas la seule à figurer dans la catégorie des pays confrontés à un “problème de croissance” : ils y classent aussi l’Italie, le Portugal, l’Espagne.

                Leur conclusion est d’ailleurs que “la zone euro va se couper en deux” et que l’on risque d’assister à un “important conflit” autour des orientations des politiques économiques et monétaires.

  • Il y a plusieurs Zemmour chez Zemmour: aujourd'hui, place au bon connaisseur de l'Histoire, qui présente ”Mélancolie fra

                On a parlé de l'Allemagne et de la France, de l'Europe, de l'Histoire et des deux deux Guerres, et, donc, d'aujourd'hui, ce 5 mars, à 23 heures, chez Franz-Olivier Giesbert, dans Vous aurez le dernier mot.

                Il y avait là -pour la partie de l'émission dont nous allons parler ici- Gallo, Zemmour, Couteaux et Duteurtre..... et on a pu entendre Zemmour revenir assez longuement sur son ouvrage Mélancolie française, qu'il a presenté ainsi, en expliquant pourquoi il avait choisi ce titre....

                    Démarrons ces quelques notes au moment où FOG, citant et commentant Zemmour, dit qu'au fond, pour celui-ci, le Pétainisme est un pacifisme, et que Pétain a attendu les Américains deux fois: en 17 et en 40. Il faisait évidemment référence à la fameuse phrase de Pétain: "J'attends les Américains et les chars".

                     Or, pour Zemmour, Pétain a eu tort. Il explique longuement et clairement sa position. La victoire de 18 aurait été bien plus belle, elle aurait en fait été tout simplement une victoire, "la" victoire tout court, si la France -au lieu d'attendre- avait attaqué l'Allemagne à ce moment-là; si elle était entrée en Allemagne, en appuyant sur ce ventre mou qui ne demandait qu'à s'effondrer, et si on était allé à Berlin. Toutes les horreurs précédentes, et l'hécatombe effroyable n'auraient pas été effacées, mais au moins on n'aurait pas fait tout cela pour rien. Or, comme l'a dit Bainville, on a laissé intacte la puissance allemande: puissance démographique (pas de démembrement), puissance industrielle et mê me puissance militaire puisque, si le Traité de Versailles imposait de dures clauses à l'Allemagne, étant donné qu'on n'avait ni envahi ni occupé le pays, les sacrifices militaires qu'on lui imposait n'étaient rien en comparaison de ce qu'aurait été la véritable défaite qu'on pouvait et qu'on devait lui infliger...(1). Alors que si l'on n'avait pas suivi la politique attentiste de Pétain:

                      1: On serait allés à Berlin;

                      2: On aurait vraiment ecrasé l'Allemagne;

                      3: On aurait pris enfin cette rive gauche du Rhin (et c'était là la dernière chance de ce que Zemmour appelle notre "projet millénaire");

                      La déliquescence de l'armée allemande "au bord du gouffre", dit Zemmour -et c'est vrai- était ignorée par les français car leur eternel point faible, comme d'habitude, c'était les services secrets....

                      "La vraie erreur historique de Pétain ce n'est pas 40, c'est 17"conclut donc Zemmour. Car Américains et Anglais n'avaient qu'une envie, comme au siècle précédent, et c'était de nous empêcher de prendre cette rive gauche du Rhin, qui nous aurait donnée une puissance décisive en Europe. Voici, résumé à grands traits, ce qui explique cette "mélancolie française"....

                      Jusque là, on ne peut qu'être d'accord avec tout ce que dit Zemmour. Quelques nuances doivent être apportées, selon nous, à la suite, lorsqu'il évoque ce qu'il appelle le projet français millénaire, qui est de refaire Rome. Oui, car "le Roi de France est empereur en son royaume", où il est bien l'héritier des César et le continuateur d'une politique de civilisationouverte, évidemment sur le monde. Mais Zemmour reste un peu dans le flou: Bainville a bien montré comment, pour les Capétiens et à partir d'eux, l'idée impériale a été définitivement rangée dans la catégorie des Chimères, et volontairement abandonnée par la trosiième dynastie qui -à la différences des deux premières- s'est volontairement limitée au "pré carré". Ce qui, encore une fois, n'impliquait pas un enfermement autisteet un repli frileux sur soi: le monde civilisé parlait français sous Louis XV et Louis XVI ! Mais il est tout à fait clair que les rois de France, à partir d'Hugues Capet, bornent leur horizon politique à la France, seule.

                        Mais la pensée de Zemmour -cette rectification étant apportée- est assez subtile, quand il note que l'Empire napoléonien est quasiment identique à l'Europe des 6. Et pourquoi de Gaulle dominait-il l'Europe des 6 ? Parce qu'elle était, d'une certaine façon, -c'est évidemment toujours Zemmour qui parle...- ce projet que les Anglais et les Américains nous avaient empêché de continuer. D'ailleurs, de Gaulle l'a dit à Peyrefitte: "Qu'est-ce que l'Europe ? C'est le moyen pour la France de revenir à ce qu'elle était avant Waterloo" (de Gaulle raisonnait évidemment dans le cadre de l'Europe des 6, ndlr).

                        Or la France, à partir de I815, n'a plus la taille optimale pour le monde qui vient. Sous Louis XIV la France était un mastodonte, à partir du XVIIIème, elle ne l'est plus. La recherche de la rive gauche du Rhin, de l'Algérie, de l'Europe des 6, pour Zemmour, c'est ça. Mais de Gaulle, et ce fut sa tragédie, a dû admettre que la puissance n'y était pas, n'y était plus, et que, même avec la Bombe A, le verbe ne suffisait plus..... Il n'avait pas les moyens de sa politique.....

      P.S.: Zemmour avait déjà brillamment développé cette "thèse" sur Pétain dans un article du Figaro Magazine: 1939-1940.pdf      

  • Le cri de désespoir de la maire communiste de Saint Ouen: il y a de la Mafia aux portes de Paris ! Mais qui a créé les c

               Après une énième fusillade entre bandes, deux "jeunes" sont morts à Saint-Ouen. Selon une source policière, la fusillade a éclaté cité Arago, où se mêlent immeubles d'habitation, friches industrielles et buildings de bureaux fraîchement sortis de terre. Des sources policières croient à un "règlement de compte lié au marché de la drogue".

                La maire (PCF) de Saint-Ouen également: Jacqueline Rouillon (ci-dessous) a évoqué auprès de l'AFP "la pratique mafieuse pour le contrôle des stupéfiants sur la ville", dressant un parallèle entre "l'installation et la profondeur du trafic de drogue" autour de la gare de Saint-Denis, toute proche, et "l'augmentation du trafic" à Saint-Ouen, vieille ville ouvrière frappée par la désindustrialisation.

               "Bouleversée par cette fusillade", elle a réclamé que "la police et l'Etat soient présents dans ces quartiers pour rétablir l'ordre".

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               Et tout le Pays légal de Seine-Saint-Denis de surenchérir : élus de gauche et de droite ont lancé un cri d'alarme commun contre la poussée de la violence:

               "Nous n'acceptons pas que des jeunes soient tués dans ce département",a déclaré Eliane Assassi (ci dessous), la sénatrice PCF de Seine-Saint-Denis lors d'une conférence de presse commune. "C'est un moment d'union sacrée. La sécurité n'est pas un problème de droite ou de gauche. En organisant cette rencontre, le conseil général (de gauche) a montré qu'il n'était pas naïf sur la délinquance",a acquiescé Eric Raoult, député maire UMP du Raincy. "Qu'on soit de gauche ou de droite le constat est identique : la situation est en train de se tendre dans le département, ça ne va pas, ça ne peut plus durer"(1), a ajouté Claude Bartolone, président PS du conseil général.

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                Coups de mentons, donc, attitudes martiales et déclarations qui ne le sont pas moins (martiales): on va voir ce qu'on va voir !

                Mais qu'est-ce qu'ils veulent qu'on voie, ces représentants du Pays légal qui sont, solidairement et conjointement, tous responsables et tous coupables du désastre actuel qui, selon leur propre mot "ne va pas, ne peut plus durer" ? Ils sont les premiers à refuser de voir que l'on est tout simplement en présence des conséquences logiques -et en tout cas fort prévisibles...- de la folle et suicidaire politique d'immigration insensée menée depuis trente ans. Une politique qu'ils ont tous acceptée, approuvée et menée, même si c'est à des degrés divers et avec des nuances diverses.

                Pensaient-ils sincèrement que l'on pouvait impunément faire entrer quinze millions de personnes en France en trente ans, sans quasiment prendre les moindres précautions, les précautions les plus élémentaires, et que cela n'aurait aucune incidence sur l'économie, d'une part, et la stabilité de la société, d'autre part ? Des personnes dont, en réalité, le pays n'avait pas un vrai besoin -ni pour son économie, ni pour quoi que ce soit d'autre; des personnes pour lesquelles les structures d'accueil adéquates n'ont été ni pensées, ni préparées; des personnes à qui, de toutes façons, il était impossible de fournir un travail décent (ni dans leur totalité, ni même pour la majorité d'entre elles); et qui ont fini, pour une très grande part, parquée dans des banlieues-ghettos inhumaines, où, de toutes façons, le travail est rare.

                 Et, dès maintenant, on a les conséquences. Dans ces banlieues sordides, au taux de chômage parfois hallucinant, dès qu'ils ont dix, douze ou quatorze ans, des pré-adolescents voient que leurs aînés peuvent se faire jusqu'à 3000 euros par jour en vendant de la drogue. Ont-ils pu croire un seul instant, ces représentants du Pays légal, que ces pré-ados allaient rester à travailler bien sagement, à l'école, puis se lever tôt et rentrer tard, devenus adultes, pour un salaire mensuel de 1000 euros, voire un peu moins, ou à peine plus ?

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    La police sur le lieu d'une fusillade à Saint-Ouen, dans le quartier Arago (26 septembre 2009)

                  La vérité est que, quand ces représentants du Pays légal viennent faire les pitres devant les caméras, en alignant leurs stupides déclarations martiales, ils ne font que mettre en évidence leur propre irresponsabilité, leur(s) propre(s) insuffisance(s), leur(s) propres(s) incapacité(s).

                   Ce sont eux tous, solidairement et collectivement, qui ont implanté en France cette bombe a retardement qui s'appelle immigration de masse, et qui ont donc créé cette situation explosive dont ils viennent, justement, nous dire, aujourd'hui, qu'elle "ne va pas, ne peut plus durer". Si la Mafia existe aux portes de Paris, chose que dénonce avec raison Jacqueline Rouillon, relayée par Eliane Assassi, elles oublient juste de nous dire que ce sont elles -avec leurs compères de la classe politique- qui ont volontairement et délibérement, méticuleusement et consciencieusement préparé le terreau sur lequel cette Mafia a pu propspérer et grandir. Jusqu'à bientôt tout emporter.....

                   "Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes". Elle ne leur va pas comme un gant, cette pensée de Bossuet, à toute ces responsables irresponsables, "aussi suffisants qu'insuffisants", pour reprendre le mot de Talleyrand ?...

    (1) : Selon l'Observatoire national de la délinquance, les vols avec violences ont augmenté de 14% en Seine-Saint-Denis, en juin, juillet et août 2009, par rapport aux mêmes mois en 2008.

  • Humeur : Le Bac c’est comme le Tour …

                Ou plutôt, le Bac est devenu, en mal, ce qu’est devenu le Tour….

                Il ne faut voir dans cette note, et dans ce titre un brin provocateur, qu’une exaspération contre ceux qui cassent et l’un, et l’autre car, que l'on ne s'y trompe pas, nous faisons partie de ceux qui aiment bien et le bac, et le Tour...

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                Oui mais voilà, soyons sérieux. Qu’est-ce que c’est que « ce » Tour (et non pas « le » Tour…) où le nombre de kilomètres parcourus a considérablement augmenté depuis plusieurs décennies alors que, chaque année, quoi qu’on fasse et quoi qu’on dise, la vitesse moyenne du peloton augmente ? Il y a évidemment un truc (euphémisme, euphémisme….).

                Mais c’est pareil avec le Bac. Non seulement aujourd'hui tout le monde l’a, mais maintenant c’est la mention que tout le monde a. Cette année, avec 78,4 % de réussite au premier coup ( et 86,6% après le rattrappage) soit une progression de trois points, on a encore amélioré les résultats (comme sur le Tour !...) mais, avec 47 pour cent de mentions, là on les explose. Carrément. Les mentions « Très Bien » sont passées de 0,3% en 1967 à 4,9% en 2006 ! Les mentions « Assez Bien », de 4,4 à 13,6% ! Il n’y a que les « Assez Bien » qui sont restées relativement raisonnables, progressant seulement de 27,1% à 27,8%.

                Là, il n’y a vraiment que deux solutions : ou bien la France est en train de devenir, sous nos yeux, une nation de surdoués et d’hyper-compétents ; ou alors…..

                Soyons sérieux. Qu’on arrête le délire ! Qu’on arrête de casser ainsi un diplôme qui a sa valeur et son utilité ! Qu’on arrête de mentir à tout le monde. C’est Jean-Robert Pitte qui a raison, et qui a lancé le bon slogan : Stop à l’arnaque du Bac ! Jeunes, on vous ment ! (et on ment aux parents aussi, d’ailleurs, et à la société toute entière… )

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    P.S. : au moment où nous rédigions cette note, nous recevions le message suivant, transmis par Jean-Philippe Chauvin. Lui aussi proteste contre la "dévalorisation" du Bac sous pretexte de le "démocratiser". Son exaspération rejoint la nôtre.....
     
    Madame, monsieur,
     
    Professeur d’histoire-géographie, j’ai corrigé 50 copies de la session 2009 du baccalauréat et fait passer les oraux de rattrapage ce mercredi matin. Or, je refuse d’être payé pour ce travail, pour des raisons d’éthique professionnelle, et j’ai fait transmettre la lettre ci-dessous au centre de paiement des examens pour signifier ma colère et ma déception.
     
    En bref, je suis fort fâché contre l’Education nationale et, surtout, contre l’hypocrisie qui peut y régner, en particulier quant à cet examen du baccalauréat qui n’est plus qu’un rite vidé de son sens premier et condamné à n’être qu’une triste mascarade dont nos élèves sont les premières victimes alors qu’ils mériteraient plus de soins et de considération. Je suis certes très content de la réussite de mes élèves et des autres, mais je suis furieux contre cette institution scolaire qui dévalorise le travail des professeurs en dévaluant sciemment le bac et sa qualité : certains me disent que cette stratégie de l’Education nationale vise à « démocratiser » l’accès aux études supérieures, je leur réponds que cela n’est ni à l’honneur de la démocratie ni à celui de l’Education nationale !
     
    Voici la lettre transmise au centre de paiement des examens aujourd’hui même :
     
    Madame, monsieur,
     
    Considérant que le baccalauréat n’est plus qu’une triste mascarade, en particulier au regard de la teneur des sujets proposés et des consignes démagogiques et antipédagogiques données aux correcteurs, le plus souvent oralement,
    je vous indique, par la présente lettre, mon refus d’être payé pour mes corrections de cette session 2009 (50 copies) : je refuse les « 30 deniers » versés par l’Education nationale pour ce bac 2009 qui n’est rien=2 0d’autre qu’une double trahison, celle de l’intelligence et de l’espérance.
     
    Trahison de l’intelligence, car le bac créé il y a 200 ans par Napoléon 1er ne couronne plus des compétences ou des savoirs mais les « efforts » des candidats (comme l’expliquait un IPR d’histoire il y a deux ans) sans juger des qualités intellectuelles et du travail véritablement accompli…
     
    Trahison de l’espérance, car de nombreux élèves d9établissements moins favorisés que celui où j’enseigne se font du bac une idée qui n’est plus, dans la réalité, qu’une illusion : d’où les désillusions postérieures, les ressentiments et un triste gâchis…
     
    Professeur d’histoire-géographie de l’enseignement public, je le suis par vocation, passionné par mon métier comme par les matières que j’enseigne, par ce devoir de transmission et d’éveil des intelligences : ainsi, cette mascarade d’examen me navre et me paraît être une insulte à l’honneur de la fonction et de la mission confiées par l’Etat à mes soins comme à ceux de mes collègues.
     
    D’autre part, en période de crise et de disette financière, au moment où nos collègues enseignants de Lettonie, pays de l’Union Européenne, voient leur traitement presque divisé par deux (!), à l’heure où tant de nos concitoyens, souvent parents d’élèves ou anciens élèves, souffrent du chômage et d’une perte importante de revenus, il me paraît indécent de toucher une prime pour la correction d’une épreuve malheureusement vidée de son sens et de sa portée originels.
     
    Je tiens à signaler que ce refus d’être payé pour mes corrections de 50 copies du bac (session 2009) est et reste un acte individuel, assumé et revendiqué seul : il n’engage aucun de mes collègues, bien sûr, mais veut signifier que=2 0je préfère renoncer de moi-même à ce petit privilège financier, au nom de mes convictions professionnelles et de l’honneur de ma vocation.
     
    Veuillez recevoir, madame, monsieur, mes salutations distinguées.
  • A propos de l' ”affaire” de Massat : réflexions sur l'état du catholicisme en France... (2/2).

                Poursuivons notre réflexion. Si le catholicisme souffre, et recule, il faut bien admettre que tout est en crise aujourd'hui, tout souffre et s'effrite, voire disparaît (le Parti communiste en sait quelque chose !....). Prendre du recul permet ainsi de relativiser un peu ce que l'on appelle -à bon droit, par ailleurs- la crise du catholicisme.....

                Il est de bon ton, dans une certaine gauche (Michel Onfray, Philippe Val...) de dénigrer hautainement l'Eglise catholique, et de déclarer, péremptoire, que critiquer le christianisme c'est tirer sur une ambulance. Cette fraction de la gauche, hargneuse, sectaire et méprisante, ne représentant évidemment pas l'ensemble de la gauche, dans laquelle plusieurs personnalités font au contraire preuve d'un état d'esprit diamétralement opposé....

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    Sic transit... Tout ça, pour "ça" ? Quelle dérision !
              Grands opposants au christianisme en général, et au catholicisme en particulier, les gens comme Val ou Onfray sont ainsi d'ardents adversaires de l’infaillibilité pontificale. Mais c’est pour, immédiatement, retourner et reprendre à leur profit la dite infaillibilité : ce qu’ils refusent avec la dernière énergie au Pape, ils se l’accordent à eux-mêmes, et à leurs groupuscules, et  ils pontifient, arrêtent et décrètent souverainement ce qui, puisqu’ils le pensent, est forcément la vérité, le chemin…. Voilà ce que nous leur reprochons, et non bien sûr leurs idées en elles mêmes, qu’ils ont, bien évidemment, le droit d’avoir et de défendre…..
     
     
     
     
     

              Mais revenons à nos libres réflexions, et à ce propos, ré-entendu pour la millionième fois à l'occasion de l' "afffaire" de Massat et qui motive cette note : ainsi donc, le christianisme est mort en France (voir Massat, donc), et critiquer le christianisme c’est tirer sur une ambulance ? Mais ceux qui disent cela voient-il les choses comme elles sont en réalité ? Qu’est-ce qui s’est écroulé, tout récemment, dans un fracas cataclysmique, sinon le marxisme-léninisme, quintessence des idées  révolutionnaires (on n’ose plus dire des idéaux…) ?

              Le rejet de la révolution par la Russie, son travestissement caricatural par la Chine, sa pétrification pathético-guignolesque en Corée du Nord ou à Cuba, voilà ce qui devrait interpeller quelque part les tenants de la mort du christianisme ! Critiquer le marxisme, aujourd’hui, là oui ce serait tirer sur une ambulance ! Mais certains ne semblent pas avoir vu que le marxisme, donc la révolution, était mort . Ils préfèrent faire semblant -pour se rassurer ?...- de répéter que c’est le christianisme qui a disparu.

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    Good bye, Lenin ! Adios ! Wiedersen !

              C’est leur droit. Mais force est de constater que, si le christianisme a beaucoup souffert de la lutte sans merci que lui mènent les Lumières et leurs avatars depuis le milieu du XVIII° siècle, l’Eglise elle, au moins , est toujours là. Affaiblie, certes, par rapport à « avant », et comment ne le serait-elle pas, après les coups qu’elle a reçu, auxquels aucune institution purement humaine n’aurait, à coup sûr, résisté ? Mais toujours là, et même conquérante ou, plutôt, re-conquérante.

            «  A bien y regarder, et nous aurons à y revenir -écrivions nous récemment (1)- il n'y a plus guère que le Pape, que l'Eglise Catholique, à tenir tête, héroïquement, au "bazar" qu'est le monde moderne, et à tracer, pour l'humanité toute entière, une autre voie que celles, avilissantes, du matérialisme sanglant des révolutions, ou du libéralisme doux de ce que nous nommons encore, par une singulière inconscience, le "monde occidental".   

             Oui c’est la révolution qui est morte, pas le christianisme. Que certains méditent sur les deux photos ci-dessus, pathétiques, dérisoires et finalement grotesques, où l’on voit des statues de Lénine déboulonnées et s’en allant, pour où ? pour la fonte, pour la décharge ? Quelle dérision ! Tout ca, pour ca ! Et, ensuite, sur cette dernière photo, ci-dessous, reproduction de la couverture d'un livre récent:

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    On sait que les faits sont têtus, que l’Histoire se venge parfois et qu’elle peut être cruelle : la fameuse question de Staline, mais c’est inversée qu’elle se pose maintenant : "La révolution ? Combien de divisions ?....."     

     

    (1)   : Voir la note "Les matérialismes s'effondrent, les nuées se sont transformées en cauchemar..... Mais le Pape trace la voie....." dans la catégorie « Politique et Religion ». 

  • Louis XVI et les Vendéens, les premiers Résistants au Totalitarisme.

                Plusieurs messages et commentaires positifs, et aussi quelques critiques -dont certaines assez féroces- reçues sur maisaquilafaute à propos de notre Pdf Vendée Résistance !

                (Vous pouvez le lire dans la Catégorie "Documents", sur la page d'accueil du Blog, en bas à droite, en dessous des Albums Photos et des Commentaires récents. Tous les documents qui s'y trouvent vous sont proposés en Pdf, pour une utilisation plus pratique. Sinon, c'est ici : Vendée Résistance !......pdf)

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                  Les messages d'accord et d'approbation n'appelant pas, à proprement parler, de réponse, on s'en tiendra ici aux quelques critiques et accusations formulées contre le soulèvement vendéen en particulier, et les insurrections du Grand Ouest en général. En gros, certains disent ceci: vos paysans sont tout aussi violents que les révolutionnaires, et tout aussi obscurantistes et fanatiques que les talibans; ils sont hargneux et haineux, comme les révolutionnaires et les talibans; ils ont commis autant d'horreurs et de massacres qu'eux; il faut les renvoyer tous dos à dos...

                Voici ce que nous souhaitons répondre à nos correspondants, qui ont de toutes façons bien fait de nous communiquer leur point de vue, puisque c'est ce qu'ils pensent.

                 D'abord, l'ensemble de nos correspondants raisonnent par analogie. Mais tout le monde sait que le raisonnement par analogie est bien souvent le pire des raisonnements ! Ce n'est que dans la forme extérieure, dans les apparences extérieures qu'a revêtues cette "Guerre de Géants" (le mot est de Napoléon) que les actions militaires des royalistes dans le Grand Ouest peuvent, éventuellement, se comparer à d'autres actions guerrières, avec leurs horreurs inhérentes, et par exemple au talibanisme. Mais qu'est-ce que ça vaut, les formes, les apparences extérieures ? C'est bien le fond, qui compte, non ? Et du point de vue du fond des choses, de la réalité vraie, on ne peut que rejeter complètement ce raisonnement par analogie. Non, le soulèvement vendéen (et la chouannerie...) n'a strictement rien à voir avec le talibanisme, et il en est même l'exact contraire.

                 Les Vendéens, les chouans, ne se soulevaient pas pour imposer l'Etat partout, le Totalitarisme, aux autres habitants de France. Ils n'étaient pas agresseurs, ils étaient agressés. Ils ne souhaitaient pas imposer, ils souhaitaient qu'on ne leur impose pas. Ils se soulevèrent contre l'Etat, pour refuser son intrusion dans la sphère privée, pour l'empêcher de régir tout, de réglementer tout, bref, d'être totalitaire. Exactement ce que veulent faire les talibans qui, eux aussi, veulent au contraire, imposer une religion partout, et une charia qui va avec et qui s'occupera de tous les aspects de la vie privée et sociale, tenant même lieu de justice.

                 Ceux qui se ressemblent, ce sont les talibans et les révolutionnaires de la Convention. Révolutionnaires et Islamistes, tous purs et durs, ne rêvent que d'installer une loi unique régissant tout et tous, jusques et y compris, et surtout, dans les consciences. Ils se rejoignent ainsi dans le Totalitarisme (même si, là aussi, dans la forme, les différences sont grandes). Les paysans vendéens, les chouans ne se sentent pas porteurs d'un modèle parfait qu'ils prétendent imposer aux autres. Ils demandent juste que l'Etat ne sorte pas de sa sphère, et ne s'arroge pas le pouvoir sur les consciences. Ils veulent qu'on les laisse en paix, et qu'on les laisse vivre comme ils l'entendent.

                Où voit-on la moindre ressemblance avec les talibans là-dedans ? Parce qu'il y a eu guerre, donc horreurs et massacres ? Mais, là aussi: est-ce la Vendée qui s'est ruée sur Paris, dans le but affiché d'obliger tous les habitants de la capitale à assister à la messe quotidienne, avec confession préalable et communion obligatoires, sous peine de mort ? Ou bien est-ce la Convention qui a voulu régir les consciences, et lorsqu'on s'y opposait, a prétendu les régir de force ? (1).

                Non, chers contradicteurs, si comparaison(s) il y a , elle est entre les totalitaires talibans et les totalitaires révolutionnaires, qui sont tous frères  (la république étant d'ailleurs une religion, dans l'esprit des Révolutionnaires de 89/93...).

                Les Vendéens -et Louis XVI en refusant la Constitution civile du Clergé et ce qui en découlait- sont bien les premiers résistants de France, et du monde, au Totalitarisme qui pointe à la fin du XVIIIème, et qui va ravager la terre, sous ses diverses formes -diverses mais semblables, au fond- au XXème. Les Vendéens luttent contre l'Etat totalitaire, les talibans c'est tout l'inverse: ils luttent pour l'imposer.

                Alors, si cela plaît à certains de raisonner par analogie, qu'ils le fassent ! Pour nous c'est clair: il y a le totalitarisme, inauguré par la révolution et il y a les résistants au totalitarisme. Les totalitaristes, c'est "eux"; les résistants, c'est "nous".

    (1): Ne suffit-il pas de rappeler cet effrayant propos: ""Nous ferons un cimetière de la France plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière et de manquer le but que nous nous sommes proposé". Goëring ? Non, Carrier, envoyé de la Convention !.....

  • Effondrements et résurgences.....( 1 ).

              Tous les jours maintenant, matin, midi et soir, on nous le ressasse, en boucle pourrait-on dire..., que l'économie s'effondre. Et c'est vrai qu'il faudrait être sourd ou aveugle, ne pas lire les journaux, ne pas écouter la radio, ne pas regarder la télé... pour ne pas le savoir !

              Mais n'y aurait-il pas une autre façon de présenter les choses ? Il faudrait certes prendre du recul, et de la hauteur. Mais ne présenter ce qui se passe que comme un "big bang" de l'économie -outre que la formulation est contestable...- cela rend-il vraiment compte de la réalité et de l'ampleur du phénomène auquel nous assistons ?

              Et de son immense intérêt, de par les évolutions fondamentales qu'il rend possibles ?..... Et possibles dans un avenir proche ?.....

              En effet à quoi assiste-t-on, parallèllement à la crise d'une certaine économie, mais depuis de nombreuses années maintenant (et pas seulement depuis quelques jours...) ? Tout simplement, mais c'est énorme, c'est immense, à la mise en échec des idéologies et, à l’inverse, à la résurgence de ces choses anciennes, finalement solides et fortes (et en tout cas plus solides et plus fortes que les idéologies....) dont certains "princes des nuées"- pour reprendre une expression chère à Maurras - avaient décrété, un peu vite, la mort et la disparition.....

              N’avaient-ils pas, certains naïfs, ou inconscients – en tout cas, idéologues jusqu’au trognon… - pronostiqué pêle-mêle, et d'une façon insensée, la fin de l’Histoire ; la fin des conflits ; la fin des Nations ?... Nous, nous pensions bien qu'ils se trompaient. Et nous ne partagions pas leurs rêveries. Mais là ce n'est plus nous, ce sont les faits qui leur disent qu'ils ont rêvé; qu'ils se sont trompés; bref qu'ils ont faux sur toute la ligne, pour parler familièrement.....

              Qu’est-ce qui est en train de tomber, de disparaître et de faire naufrage en direct, sous nos yeux, sinon – au contraire… - les idéologies et les abstractions ? Ce que Maurras appelait justement « les nuées » ? Le communisme, bien sûr, hier, mais aussi, aujourd'hui cette financiarisation folle dans laquelle se sont aventurés trop d’économies ; et aussi, du coup, par ricochet et comme conséquence(s) induite(s), dans ce qu’elle a de pervers et de malsain, l’Europe ? Du moins une pratique bureaucratique de l’Europe, une façon de la vivre loin des réalités, loin des peuples, loin des intérêts concrets des gens ; bref, non pas l’idée Européenne en soi, dans ce qu’elle a de bon et de positif, mais l’Europe loin des gens, loin du réel ?

              Et lorsque certaines pratiques douteuses du libéralisme s’effondrent, vers quoi se précipitent les opinions, peuples et dirigeants confondus ? Vers ces bonnes vieilles réalités bien concrètes que sont les Nations ! Que l’on médite sur la réaction instantanée d’Angela Merkel ( réaction au demeurant parfaitement normale, et tout à fait compréhensible : c’est celle que la France ne devrait pas hésiter à avoir aussi…).

             Il reste à voir enfin que l'idéologie démocratique, elle aussi a du plomb dans l'aile. Car enfin, que font-ils et comment font-ils, face à la crise, les dirigeants des pays démocratiques (en France comme ailleurs, dans toute l'Europe...) ? Ils se réunissent en petits comités, parfois en pleine nuit, et prennent leurs décisions à quelques uns, sans en référer le moins du monde à quelque autorité que ce soit. Ce n'est d'ailleurs pas critiquable en soi, comment pourraient-ils faire autrement ? Mais si, nous, nous n'avons pas de problème là-dessus, les tenants de l'idéologie démocratique, eux, devraient en avoir un, et un très gros...! Car pas question ni - bien sûr - d'organiser un référendum ou une quelconque consultation populaire, ni même d'organiser un simple vote au parlement, la représentation nationale. On pourrait au moins, hypocritement, tâcher de sauver les apparences, et de faire comme si on consultait, comme si on tenait compte de l'avis des députés. Mais non, on ne fait même plus semblant.....

            Quel(s) démenti(s) aux rêveurs et aux idéologues ! Les faits sont têtus, et ils se vengent... Notre actualité, c’est donc la mise en échec de tout ce qui était idéologique, non naturel et anti naturel. Ce n’est ni « tant mieux » ni « tant pis » : c’est. Et l'on doit en tenir compte, en vertu de l'éternel principe de réalité. Voilà bien la leçon de ce démenti cinglant apporté par réel aux idéologies.....

             Ce retour au réel implique aussi, et c’est une excellente chose, un retour en force du Politique…..

  • Baisser le nombre de fonctionnaires, pour baisser les impôts.....

              A Toulon, le Président a ouvert une perspective……

              Il a évoqué la disparition possible de la Taxe Professionnelle, si l’on supprimait un échelon. L’échelon visé étant bien sûr le département.

              On sait notre point de vue sur le sujet (1) , et combien nous sommes favorables à la suppression des départements, pour de nombreuses raisons.....

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     C'était "avant", ou "aujourd'hui" ?...

              D’abord pour faire des économies, qui sont devenues plus qu’indispensables : tout simplement vitales ! Ensuite parce que ces créations républicaines ont été décidées en haine de notre Histoire et de nos Racines, pour mieux conformater la population, et mieux la dominer dans des cadres nouveaux, cassant les solidarités et les héritages de l’ancienne France. Ouis mais voilà, trop petits, ces départements gênent la constitution de Régions ou Provinces suffisamment fortes, et aux dimensions suffisamment importantes pour rivaliser avec nos compétiteurs : or la constitution de ces Régions capables de rivaliser avec nos concurrents extérieurs est vitale pour notre économie; les départements nous ont donc fait perdre deux cents ans puisque, peu ou prou, les nouvelles Régions reprennent et reprendront grosso modo et dans les grandes lignes, le tracé des anciennes Provinces……

              Mais revenons-en à l'autre aspect des propos du président : il est allé assez loin en qualifiant cette Taxe Professionnelle d’impôt idiot, puisque revenant de facto à taxer ceux qui avaient envie d’entreprendre, ce qui est tout à fait vrai. Et donc, dans son esprit, si l’on arrive à supprimer un échelon dans l’ahurissant millefeuille de la sur-administration républicaine, on pourra envisager la disparition progressive de la Taxe Professionnelle.

             Mais si le président a raison, et si nous l'approuvons sur ce point, ce n’est pas seulement la Taxe Professionnelle que l'on peut envisager de supprimer. Il y a aussi deux autres impôts, idiots et injustes, à la suppression éventuelle desquels on pourrait réflechir : l’ISF et la Taxe d’Habitation.

             Et là aussi, on pourrait peut-être y arriver si on en finissait avec cette absurde et mortifère sur-administration : car pourquoi paye-t-on tant d’impôts, en France, si ce n’est en bonne partie pour payer – mal d’ailleurs…. - ces masses aberrantes de fonctionnaires, en surnombre archi-évident….. Eh, oui ! : si les français payent beaucoup (trop !) d’impôts c’est aussi et en grande partie parce qu’ils ont beaucoup (trop !) de fonctionnaires…..

             Idiot l’ISF , car deux fortunes s’expatrient chaque jour en moyenne pour échapper à cette aberration que nous sommes la seule grande économie en Europe à conserver.

             Injuste la Taxe d’Habitation car plus personne, ni dans les Ministères concernés ni ailleurs, ne peut dire comment elle est calculée, ni quelles injustices et aberrations elle recouvre (2). A Marseille , par exemple, un foyer sur deux ne la paye pas : il est évident que la mairie se « rattrape » sur l’autre foyer, qui du coup paye « plein pot » ! Et le cas de Marseille n’est évidemment pas unique (3)... Or on pourrait agir par le biais de la DGF par exemple (Dotation Globale de Fonctionnement), que l'Etat verse annuellement aux Communes. Si cette dotation était substantiellement ré-évaluée, l'Etat ayant beaucoup moins de fonctionnaires à rémunerer, les Communes ne seraient plus autant dans l'obligation de chercher des moyens ailleurs : par exemple dans une Taxe d'Habitation devenue injuste et excessive dans ses taux, et donc indéfendable.

              Et de toutes façons, que l'on prenne le problème par le bout que l'on voudra, il n'est que sûr et certain que si la France cessait d'être à ce point sur-administrée, les économies réalisées dégageraient d'énormes marges de manoeuvre, comme on dit, et que beaucoup de choses deviendraient possibles. Alors, rêvons un peu.....

     (1) : Voir les deux notes « En finir avec les départements : une idée qui progresse..... » et « En finir avec les départements ? L'exemple pourrait être donné par le Grand Paris: un rapport intéressant nous vient du Sénat.... » dans la Catégorie « France : politique Intérieure… ».

    (2)  : On se souvient que, alors Ministre de l’Economie et des Finances, Laurent Fabius avait pris parti publiquement pour la suppression de la Taxe d’Habitation....sans oser cependant, ou sans pouvoir, mettre son idée en application.

    (3) : Heureusement –soit dit en passant…- que le deuxième mot de la devise républicaine est Egalité ! Qu’est-ce que ce serait, sinon ! 

  • Mais comment faire la fête ? par l'abbé Guillaume de Tanoüarn.

             On le sait bien, depuis le début nous nous inscrivons pleinement dans l'insurrection de tous ceux qui veulent maintenir le dimanche hors de l'emprise du matérialisme et du mercantilisme ambiant. Il s'agit pour nous d'un combat portant sur l'essentiel : on ne défend bien sûr pas un jour de repos banal, on se bat (pardon d'être un peu pompeux...) pour un élément essentiel de civilisation; on défend l'une des choses qui font que l'homme se souvient -et à la possibilité matérielle de le faire...- qu'il est et de très loin autre chose qu'un simple rouage de l'économie; qu'il n'est pas simplement utile pour faire tourner la machine, en quelque sorte....

              Pour nous, donc, le dimanche c'est sacré. Et nous avons salué en son temps la déclaration de Benoît XVI Sans le dimanche, nous en pouvons pas vivre.

             Mais justement, les mots ont un sens. Dire que le dimanche c'est sacré, ce n'est pas répéter une formule vide de sens , qu'on pourrait comparer à une coquille vide. C'est vivre vraiment ce jour différemment et, ce faisant, lui donner véritablement son sens plein et entier, son sens profond et essentiel. Sinon à quoi bon le défendre, et au nom de quoi ?

              Tel est le sens de la très juste réflexion de l'abbé Guillaume de Tanouärn, que nous approuvons pleinement et qu'il nous a paru utile de porter à la connaissance de celles et ceux qui n'en n'auraient pas eu connaissance..... 

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    Je viens de signer la pétition Le dimanche, j'y tiens et j'ai reçu dûment confirmation de ma signature et du petit mot doux dont je l'ai accompagnée.

    Le dimanche chrétien est-il en cause dans les réformes sarkozistes ? Sans doute ultimement. Mais il faut bien reconnaître que pour la plupart des gens, le dimanche d'aujourd'hui est une plage de farniente, sur laquelle est posé le téléviseur de Vivement dimanche. Pas très passionnant !

    C’est sans doute de cette morosité dominicale que les technocrates de l’UMP prennent argument. Ils veulent y porter remède en autorisant l’ouverture des Grandes surfaces. Autant dire : la consommation, encore et toujours plus, au secours du spleen. Le problème ?

    Pour les gens qui ont les moyens, la satiété est devenu un état quasi-comateux. Selon l’expression consacrée et qui finalement dit bien ce qu’elle veut dire : on en a ras le bol. Eh bien ! Le bol continuera à déborder. L’obésité continuera à être un fléau. L’oisiveté dorée deviendra toujours d’avantage une sorte de cage dont il sera impossible de s’extraire.

    Quant aux autres, déjà criblés de dette, dans le surendettement jusqu’au cou à cause de prêts-conso dont on ne leur avait pas expliqué le taux prohibitif des intérêts, ils continueront à cultiver leur insatisfaction et leur ressentiment, comme une névrose qui explosera un jour au l’autre en autodestruction ou en pulsions agressives.

    Si nos dimanches étaient un peu plus festifs, on ne parlerait pas de les supprimer. Il faudrait que ces grandes manœuvres de la consommation à tout prix qui marquent le Parti majoritaire constituent pour tous l’occasion de créer un front du refus et de lancer une provocation à faire la fête.

    Mais savons-nous encore faire la fête ? Il me semble que c’est la vraie question que pose la réforme du dimanche.

    Qu’est-ce que la fête ? Dies festus, disent les Romains. Jour faste. Jour éclairé d’une lumière particulière. Jour de joie collective et pas jour de sinistrose collective. Pour nous, aujourd’hui, la fête, c’est la nuit, à la lumière artificielle des spots de la boîte la plus proche. Triste fête ! Défoulement plutôt. Défouloir à l’usage des frustrés de la vie ! Les Anciens connaissaient ces nuits blanches. Mais elle n’avaient rien à voir avec les « jours fastes », nimbés de la lumière des vraies fêtes.

    Pour un chrétien, chaque dimanche devrait être un jour de fête. Le langage a gardé le souvenir de cet aspect festif. On parle encore de tenues endimanchées. Et lorsque Michel Drucker crée « Vivement dimanche », il perçoit, à travers le titre de son émission, cette vieille et sacrée impatience qui donnait aux communautés anciennes la joie de se réunir dans la même foi le jour du Seigneur.

    Pourquoi, si souvent, nos messes sont-elles si tristes, comme si elles avaient pris la teinte de ce jour gris qu’est devenu partout le dimanche sans Dieu ? Pourquoi notre participation à la messe est-elle si terne ? Pourquoi faut-il tellement nous prier, ne serait-ce que pour répondre aux prières, pour chanter, pour marquer ce jour du caillou blanc qui est, dans l’Apocalypse, le signe de l’âme en fête, le symbole de la victoire sur la matière ? Alors qu’approche Noël, promu grande fête du foi gras et des huîtres, il faut nous redire qu’il n’y a pas de fête véritable qui ne commence (Apoc. 2, 17) à l’intérieur du cœur, dans le balbutiement d’une prière qui dise au Ciel et à la terre notre espérance d’homme debout, notre désir de triompher de la vanité ou de la vacuité du monde.

    On ne décrète pas la joie en promulguant un jour chômé. La véritable joie, celle qui doit marquer nos dimanche, est une conquête. Dans le monde antique, le caillou blanc est donné aux athlètes victorieux. Alors que notre vie croupit dans le marécage de la banalité, nos dimanches, illuminés par la messe qui en est le cœur, doivent redevenir des jours fastes, où nous oublions un instant les pesanteurs de l’existence et où le temps qui nous est donné, au lieu d’être bêtement tué devant le poste de télévision, devrait être l’occasion d’ouvrir notre esprit et notre cœur, avec notre entourage, dans un échange non pas commercial mais vraiment enrichissant.

    Si nous perdons le dimanche, c’est parce qu’en perdant la messe du dimanche, nous avons perdu l’esprit du dimanche.

    Si nous gardons le dimanche, c’est parce que nous aurons su le rhabiller aux couleurs de la vraie vie.

    Une contre-proposition utile pour y parvenir ? A l’heure où l’on va supprimer la publicité sur les chaînes publiques, je serais d’avis, pour permettre à nos dimanches de retrouver leurs couleurs, de supprimer la télévision le dimanche. Ce serait sans doute un grand pas vers la fête véritable, celle que l’on fait soi-même, sous le regard de Dieu.

  • Pourquoi je n’aurais pas signé la pétition de La Vie, par Gérard Leclerc.

                Oserons-nous dire que nous avons trouvé parfait l'éditorial de Gérard Leclerc, dans France Catholique du jeudi 29 Janvier ? Sa modestie dût-elle en souffrir, puisque nous le pensons sincèrement, nous le disons simplement.

                On connaît notre habitude, prise chez Montaigne, de ne pas chercher à redire ce qui a été fort bien dit ailleurs (mais, pour nous, Gérard n'est pas "ailleurs"...) et, au contraire, de chercher à faire profiter le plus grand nombre de personnes possibles de toutes les pépites que nous trouvons sur notre chemin.

                Voici donc une pépite, et de taille !, que nous communiquons à ceux de nos lecteurs qui seraient passé à côté. Ils se réjouiront sans aucun doute, comme nous, à la lecture de ce texte juste et fort.

                On reverra avec plaisir aussi, sans doute, cette photo de Gérard en compagnie de celui qui n'était encore que Monseigneur Ratzinger, en 2005.            

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                Pourquoi ne pas dire mon trouble ? La pétition de la Vie a été signée par bon nombre de mes amis les plus chers * et je comprends les raisons sérieuses, graves, qui les ont amenés à une telle décision. Les déclarations de Monseigneur Williamson sont insupportables, indignes. Elles provoquent en moi un sentiment de révolte. Que l’élite catholique de France veuille faire partager son écœurement a propos d’un négationnisme sans nul doute associé a un antisémitisme de principe, cela constitue un signe de conscience profonde qui renvoie, non seulement a l’enseignement de Vatican II mais aussi à l’immense travail entrepris pour retrouver les harmoniques essentielles de la foi, la solidarité des alliances. J’ajouterai que le souvenir de Jean-Marie Lustiger est pour moi associé définitivement à cette grande cause.

                S’il s’était agi de rappeler cela vigoureusement, bien sûr j’aurais signé une pétition de réparation pour les dommages subis, et tout simplement pour l’honneur de Dieu. Mais j’achoppe dans cette déclaration sur trois lignes que je trouve littéralement inadmissibles. Je cite : « Or, la levée deux jours après (la déclaration de Mgr Williamson, ce qui est au demeurant inexact puisque celle-ci est bien antérieure et était demeurée jusqu’alors inconnue de l’opinion) des excommunications frappant les lefebvristes a créé une tragique ambiguïté, laissant à penser que Rome réhabilitait le négationnisme ou du moins le considérait comme une opinion licite voire innocente. » Il y a ici un abus manifeste qui consiste à donner raison à ceux qui prétendent qu’il est légitime de douter de la fermeté du pape en matière de négationnisme. Qu’est-ce que cette façon d’entretenir soi-même l’ambiguïté sur la pensée de Benoît XVI a propos de l’extermination du peuple juif ? Les bras m’en tombent.

                Pardon d’être un peu violent à mon tour, mais ce genre de procès me fait penser aux procédés employés jadis par la propagande stalinienne pour ériger en fascistes les gens qui déplaisaient, fussent-ils le général de Gaulle ou Raymond Aron. Tout ce que Benoît XVI a écrit sur le judaïsme, ce qu’il a tenu à rappeler le jour même de son intronisation place Saint Pierre apporte un démenti formel à tout soupçon d’ambiguïté. J’admets qu’on puisse s’inquiéter des conditions de réintégration dans l’Église de personnes qui se sont distinguées par des positions violentes à l’encontre de l’enseignement de Vatican II. Est-ce une raison d’interdire au pape toute initiative, voire tout acte de miséricorde pour les convaincre de la continuité organique du concile avec la grande tradition de l’Église ? Sans doute est-ce une tâche difficile, ingrate. Mais l’Évangile nous rappelle qu’il est parfois nécessaire d’abandonner les 99 brebis du troupeau, pour aller rechercher celle qui s’est perdue. Ainsi le berger prend-il des risques.

                C’est comme cela que j’envisage l’entreprise actuelle de notre pape Benoît XVI, qui mérite toute ma confiance, et en aucun cas des suspicions qui entacheraient son intégrité et sa dignité de successeur de Pierre.

                Gérard Leclerc

  • Où est-on le plus révolutionnaire : à Pékin, à Moscou ou bien à Paris ?...

               On a parlé un peu partout de la cérémonie d’ouverture des Jeux. Nous nous en tiendrons ici à la leçon politique que l’on peut en tirer, car on peut en tirer une, à l’évidence, et elle ne sera pas peu surprenante pour certains…..

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               Car en fait, au-delà de l’esthétisme, de la magnificence, de l’impression de force et de maîtrise qui se sont dégagées de cette grandiose cérémonie, qu’est-ce qui était au final le plus frappant, le plus évident (on pourrait même dire « aveuglant »…) ? C’est très simple, et c’est énorme : dans ce pays officiellement marxiste-léniniste tout reste à l’évidence aux ordres du pouvoir communiste,  comme hier à Moscou et dans son empire européen ; la dictature est toujours là, et bien là, il ne faut pas rêver, ni prendre ses désirs pour des réalités. Il faudra encore un peu de temps pour que la monstrueuse et barbare tyrannie s’effondre, comme elle s’est effondrée ailleurs ; et, d’ici là, il ne fera pas tous les jours bon vivre au paradis des travailleurs, tout n’y sera pas rose tous les jours et, comme on le dit familièrement, on sera mieux chez nous…. 

              Bon, mais la leçon ?  La voici. Qu’a-t-on vu ce soir-là ? Une apologie de la révolution marxiste léniniste ? Une histoire officielle et idéalisée du Grand Timonier, celui que Giscard d’Estaing –perdant une bonne occasion de se taire- avait cru devoir comparer, le jour de la mort de Mao, à « un phare de l’humanité », ne craignant pour l’occasion  ni le ridicule ni l’odieux (il y a des jours,  comme cela, où certains feraient mieux, comme on dit, de tourner sept fois leur langue dans leur bouche avant de parler…) ? Une invasion de Gardes Rouges, brandissant chacun son « Petit livre rouge » et retraçant les étapes de cet effarant Grand Bond en Arrière que fut en réalité ce que l’encore omniprésente police politique essaye de présenter –contre toute les apparences- comme le « grand bond en avant » de l’histoire officielle, toujours officiellement en vigueur ?....

              Eh bien, non. Non seulement on n’a rien vu de tout cela (et c’est d’ailleurs, évidemment, tant mieux…) mais on a vu un Peuple. Un Peuple qui a cinq mille ans d’Histoire, qui a une conscience forte de ces cinq mille ans d’Histoire, et qui en est fier et heureux, et qui connaît et cultive ses Racines. Un Peuple qui, sans aucun complexe, est Patriote et Nationaliste. On est bien loin, là, on en conviendra, de tout ce qui est révolutionnaire ; de cette funeste et stupide théorie de « la table rase » qui règne chez nous, imposée –fort logiquement d’ailleurs, puisqu’elle est au pouvoir et qu’elle dirige…- par une république qui se veut l’héritière directe de la révolution idéologique de 1789/1793.

               Nous l’avons souvent dit et écrit : si la révolution-fait est évidemment terminée depuis bien longtemps chez nous, la révolution-idée est toujours au pouvoir à Paris, elle est toujours à l’œuvre, hélas,  chez nous. Par contre, on voit bien qu’en Russsie la page est tournée (on a canonisé la famille Impériale !.... chose grandiose mais aussi simplement normale, qu’il faudra bien, un jour, faire chez nous aussi….). Et on voit bien qu’en Chine ( et c’est la leçon dont nous parlions au début ) l'Empire du Milieu, la grande Chine éternelle, est en train de boire le marxisme, exactement comme le buvard boit l’encre

              Avec beaucoup de plaisir pour eux, mais avec un peu de tristesse et de lassitude pour nous, nous nous demandons quand viendra, enfin, notre tour. Et quand, après que la vague ait reflué à Moscou et dans son empire ; à Pékin (entraînant forcément les derniers satellites : Vietnam et autres…) ; quand la vague refluera-t-elle enfin chez nous aussi, libérant le cœur d’où tout est parti, libérant les esprits à Paris, et permettant à la France –comme le font la Russie et la Chine- de replonger dans son Passé millénaire et de continuer son Histoire (pour reprendre le titre d’un des derniers ouvrages d’Hubert  Védrine…)

             Et notre combat ne s’arrêtera donc que lorsque, à l’instar de la Russie –où c’est fait- et de la Chine –où c’est en cours, même s’il faut attendre encore un peu…- la Révolution aura été là aussi absorbée par le buvard…..

  • A propos des préconisations de la commission Attali : Relancer l'immigration ? Merci bien : on a déjà donné! (2/2)...

              Notons d'abord quelques évidences. Le vrai mal de la France c'est sa sur-administration, donc les prélèvements fiscaux que cela induit, et le gel, la stérilisation d'une quantité d'argent considérable qui serait mieux employée dans la Recherche et dans la meilleure rémunération du Travail.

              Celui-ci est en effet trop peu et donc trop mal rémunéré en France: nous l'avons souvent dit, il fallait en 1975 s'engager dans la double voie vertueuse de l'égalité salariale hommes/femme (retraites comprises...) et l'augmentation substantielle des salaires, au lieu de se payer une armée d'immigrés-exploités, qui tirent objectivement la machine économique et les salaires vers le bas. Quand on met en parallèle les salaires et les contraintes de certains postes, on est édifié: on n'approuvera jamais un jeune ou un chômeur de refuser un emploi, mais il est vrai que, bien souvent, si on cherchait à dégoûter les gens de travailler, on ne s'y prendrait pas autrement!....A cela s'ajoutent les 35 heures, à savoir que la France depuis dix ans travaille moins, produit moins, s'enrichit moins, donc s'appauvrit (merci Martine, merci les socialistes...).

              On voit bien, par ces quelques rappels, qu'il y a bien plus urgent et bien plus indispensable que le recours à l'immigration, si l'on veut relancer la machine! Les vrais freins à la croissance, au développement, à la prospérité sont de toute évidence ailleurs. Surtout quand on sait que plus de 30% des immigrés sont au chômage!...

              Soyons sérieux. Ce dont la France à besoin, surtout et avant tout, essentiellement et fondamentalement, c'est d'une Réforme de l'Etat, qui ramènerait aux alentours de trois millions le nombre de fonctionnaires, qui frise aujourd'hui les six millions. Que vient faire l'Immigration là-dedans? On aimerait que Jacque Attali s'explique, au lieu d'affirmer, d'asséner. Jacques Bichot (Professeur à l'Université de Lyon-II) estime à 24 milliards d'euros par an le coût actuel de l'immigration! Gérad Lafay (Professeur à l'Université Paris-II) estime même quant à lui que ce chiffre doit être augmenté de 12 milliards par an! Nous laisserons, bien sûr, à ces deux experts la responsabilité de leurs affirmations, mais il est clair qu'ils n'ont pas pu les formuler au hasard. Il s'agit de gens sérieux, qui ne peuvent pas parler "en l'air" et qui se sont basés sur des données solides avant de publier leurs chiffres. Est-il donc besoin d'ajouter un commentaire? Les chiffres, selon la formule consacrée, ne parlent-ils pas d'eux-mêmes?

              Sans compter un autre effet pervers de l'immigration qu'on prétendrait relancer. On en parle moins, mais continuer à priver les pays pauvres d'Afrique et d'Asie de tous ces ressortissants, souvent jeunes, qui les quittent massivement pour l'Europe et l'Amérique du Nord, ce serait amplifier encore leurs problèmes. Aggraver encore leur situation, leur déséquilibre et donc....renforcer encore les causes de l'immigration de masse, qui ne pourrait donc qu'augmenter à nouveau, mécaniquement! Il faudrait que certains voient plus loin que... leur idéologie!

              Car c'est bien d'idéologie qu'il s'agit au final. Et malgré ses qualités intellectuelles, qui sont indéniables, Jacques Attali, sur ce point précis de l'immigration raisonne à courte vue, et selon une vision exclusivement économiste des choses, démentie par la réalité. Car ce que le Pays Légal républicain appelle "immigration", qu'est-ce que c'est, dans la pratique, sinon une immigration très éloignée des fumeuses théories d'Attali: c'est tout simplement une immigration de peuplement. La démographe Michèle Tribalat parle sans détour d'un "processus de substitution démographique" et de "séparation territoriale dans certaines villes de France". On ne saurait ête plus clair, et une telle lucidité, un tel courage doivent être salués, vu le conformisme ambiant et l'interdiction de fait de critiquer la politique immigrationniste du pays Légal. Monsieur Attali ne peut ignorer tout cela, et pourtant il prône la relance de l'immigration, dont on voit que, de la façon dont elle est menée, elle peut très bien aboutir, à terme, à donner le pays aux étrangers: comment expliquer cela, sinon par la force de l'idéologie?

               Enfin, et pour compléter ce (trop) rapide tour d'horizon, nous affirmerons que que ce qu'il manque en fait à la France c'est un grand Ministère de la Famille: mais de cela, on a énormément de mal à parler dans le Pays Légal, Droite et Gauche confondue. Nous y reviendrons.....

  • ”Flic dans le 9.3” : ”Les délinquants ne veulent qu’une chose: tuer du flic”

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                               A l'heure où les médias se focalisent sur l'insécurité, où l'accent est mis sur les violences urbaines, en particulier en banlieue, un policier raconte et témoigne. L'ex-commandant de police Patrick Trotignon a passé 30 ans dans la police, dont 25 dans le 9.3. D'Aulnay-sous-Bois à Bobigny, il a assisté à la métamorphose de la banlieue, au passage d'une petite délinquance traditionnelle à une véritable criminalité organisée autour de l'économie souterraine de la drogue. Maintenant reconverti dans la formation et l’accompagnement d’officiers au syndicat Synergie-Officiers, il publie "Flic dans le 9.3" (1) et s'explique sur le Post.


              Pourquoi avez-vous arrêté?
              "J’étais écoeuré. J’avais l’impression d’être un ventilateur qui ne faisait que brasser de l’air. J’en pouvais plus d’être inutile. Il fallait faire du chiffre, compter les points, les 'bâtons' comme on dit, c’était la 'bâtonnite aiguë.' J’interpellais les gens, je lançais la procédure, et ceux que je venais d’interpeller étaient aussitôt remis en liberté. Je me demandais : 'Mais je sers à quoi ?'"

              Qu’est-ce qui vous pesait le plus?
              "L’impunité des jeunes délinquants dans les zones où la criminalité est présente, et le manque de respect. La police est de moins en moins respectée, et ça va crescendo. A Villiers-le-Bel ou Grigny, les jeunes tirent sur la police avec des fusils de chasse. Ils utilisent des balles Breneck pour sangliers ! C’est pas pour nous chatouiller…"

              Quelle est la délinquance actuelle dans le 93?
              "Elle a beaucoup changé et augmenté. On est passés d’une petite délinquance traditionnelle à une criminalité organisée, avec une économie souterraine et d’importants trafics de drogue. Au début de ma carrière, on était trois pour une interpellation dans la cité des 3 000 à Aulnay-sous-Bois. Maintenant, c’est BAC, CRS,…sinon on se fait démolir. Aujourd’hui, les jeunes délinquants ne veulent plus seulement en découdre avec la police, ils veulent tuer du flic. Jusqu’où ça va aller? C’est ça qui me fait très peur. Jusqu’ici, les policiers maintiennent un sang-froid hors du commun, ils font un travail admirable."

              Les trafics de drogue ont réellement augmenté?
              "Oui. La délinquance a intégré la vie publique normale. Comment voulez-vous qu’un jeune qui gagne 2 ou 3 fois le SMIC en trafiquant accepte ensuite un boulot au SMIC? D’autant plus qu’il ne craint rien. C’est bien organisé. Sous les ordres des caïds, certains jeunes touchent par exemple 150 euros pour surveiller pendant une heure ou deux si la police arrive. Mais les délinquants des cités restent une minorité, c’est une poignée d’individus qui pollue la cité."

              Quel est le quotidien des policiers?
              "La pression augmente, et les conditions de travail sont beaucoup plus difficiles. On a des horaires de fous. Exemple : il est 18h30 et je finis mon service à 19h. Une affaire tombe, on m’amène un interpellé qui avait de la cocaïne dans sa voiture : garde à vue, scellé du véhicule, de la drogue, perquisition à préparer. Je rentre chez moi à minuit et je me lève à 5h pour être à 6h à la perquisition. La journée est longue, le midi je mange pas, pas le temps, et je veux respecter le délai de la garde à vue. Au final, j’ai bossé deux jours non-stop, et, une heure après, la personne est remise en liberté! C’est frustrant."

              D’où vient le problème de l’impunité?
              "Dans le 93, il y a un énorme problème : le tribunal de grande instance de Bobigny est le 2è de France, et le 1er pour le tribunal pour mineurs. En fin de procédure, quand j’appelle le substitut du procureur qui prend la suite du dossier, je peux attendre 2h30 au téléphone pour l’avoir! C’est pas possible. Il y a sûrement un manque d’effectif, une évolution des mentalités, et un fort dogmatisme de certains hauts placés."

    (1): Patrick Trotignon, "Flic dans le 93", éditions du Rocher, 154 pages, 17 euros.

  • Le regard vide: extraits n° 14/15/16

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    Il faut être reconnaissants à Jean-François MATTEI, avons-nous dit, d’avoir écrit « Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne ». Et, en effet, il faut lire et relire ce livre, le méditer, en faire un objet de réflexion et de discussions entre nous. Il dit, un grand nombre de choses tout à fait essentielles sur la crise qui affecte notre civilisation – et, bien-sûr, pas seulement la France – dans ce qu’elle a de plus profond.  

     Ce livre nous paraît tout à fait essentiel, car il serait illusoire et vain de tenter une quelconque restauration du Politique, en France, si la Civilisation qui est la nôtre était condamnée à s’éteindre et si ce que Jean-François MATTEI a justement nommé la barbarie du monde moderne devait l’emporter pour longtemps.

     C’est pourquoi nous publierons, ici, régulièrement, à compter d’aujourd’hui, et pendant un certain temps, différents extraits significatifs de cet ouvrage, dont, on l’aura compris, fût-ce pour le discuter, nous recommandons vivement la lecture.  

     

    -extrait n° 14 : pages 143/144.

                Qu’est-ce qui a permis à Montaigne de mettre en accusation « l’horreur barbaresque » des conquistadores espagnols qui avaient exterminé des peuplades entières et soumis les indiens à l’esclavage ? C’est la culture européenne, pénétrée chez l’auteur des Essais de lectures grecques, latines et chrétiennes, et non de mythes indigènes, qui l’a conduit à jeter un regard critique sur les violences de la colonisation. Si le terme de « barbarie » ne convient pas aux indiens quand nous les comparons aux européens, car ceux-ci  les surpassent, nous l’avons vu plus haut, en toute sorte de barbarie, nous pouvons cependant qualifier les uns et les autres de barbares « eu esgard aux règles de la raison ». C’est précisément parce que ces règles de la raison sont universelles, même si elles ont été exposées pour la première fois par la pensée européenne, qu’elles jugent de leur hauteur les injustices des hommes. Et cette raison parvient à assurer la défense de l’âme contre les séductions et les vertiges du mal. « Elle en est l’âme, et partie ou effect d’icelle : car la vraye raison est essentielle, de qui nous desrobons le nom a fauces enseignes, elle loge dans le sein de Dieu ; c’est là son giste et sa retraite, c’est de là qu’elle part quand il plaist a Dieu nous en faire voir quelque rayon, comme Pallas saillit de la teste de son père pour se communiquer au monde ».

    -extrait n° 15 : page 164.

                Le refus de l’Europe

                On comprend que Valéry, dans ses Regards sur le monde actuel ,ait fustigé « les misérables européens » dont la guerre fratricide avait précipité « le mouvement de décadence de l’Europe » (1). Après la seconde Guerre mondiale, Camus se montrera encore plus sévère envers « l’ignoble Europe » qui s’est enfoncée aveuglément dans « la nuit européenne » (2). La conclusion de L’Homme révolté sera sans appel : « Le secret de l’Europe, c’est qu’elle n’aime plus la vie ». Et si elle n’aime plus la vie, en stérilisant ses forces de création, c’est parce qu’elle a détourné son regard de l’Idée et de l’intuition des principes qui avaient fécondé sa culture.

    (1)     : P. Valéry, Regards sur le monde actuel (1931), Œuvres, tome II, pages 927 et 930.

    (2)     : A. Camus, L’Homme révolté, Essais, page 703. Actuelles, page 726.

     

    -extrait n° 16 : pages 167/168.

                Dénonçant avec vigueur «l’héritage fantasmatique de l’Europe », ce qui revient à abolir, avec cet héritage, l’ensemble des héritiers, Marc Crépon utilise un raisonnement qui associe systématiquement la tautologie à la contradiction. La tautologie, d’un côté, nous informe que « l’altérité c’est alors l’altération de l’identité » ; la contradiction, de l’autre, nous assure que « l’Europe se fait l’autre d’elle-même, ou encore devient étrangère à elle-même » (1). Sous ce brouillage altéritaire de l’identité se dissimule une constatation triviale : chaque culture est faite de rencontres avec d’autres cultures sous la forme d’emprunts, d’imitations et de traductions, ce que nul n’ignorait depuis Hérodote. Mais on nous impose en retour un brouillage identitaire de l’altérité. On ne peut en effet reconnaître des altérités à partir du déni d’une identité initiale qu’à la condition d’admettre que ces altérités possèdent elles-mêmes leur identité. Il faut bien qu’il y ait dans la vie des cultures comme dans la vie des hommes, sauf à se perdre dans une totale confusion, des identités vécues qui prennent conscience de ce qu’elles sont et par rapport auxquelles des altérités se définissent. Si je mets en doute l’identité de l’Europe chrétienne en la ramenant à son altérité musulmane à cause du rôle des Arabes dans la traduction des textes grecs et de leurs commentaires à l’époque médiévale, je reconnais par là même l’identité de la culture musulmane. A son tour, celle-ci tire son identité de son altérité avec la philosophie grecque dont elle a reçu les textes par l’intermédiaire des traductions syriaques. Nul ne saurait échapper, dans la culture concrète comme dans la logique abstraite, à la dualité constitutive du Même et de l’Autre. On aura beau exalter l’Altérité aux dépens de l’Identité, on ne réussira qu’à renforcer, en inversant les rôles, l’identité de la première au détriment de l’altérité de la seconde.

    (1)     : M. Crépon, Altérités de l’Europe, Paris, Galilée, 2006, page 117. Souligné par l’auteur.

     

     

    Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne, de Jean-François Mattéi. Flammarion, 302 pages, 19 euros.

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  • Définition de la France: Besson s'enfonce encore un peu plus.....dans le grand n'importe quoi.....

                La Nation française, c'est "un seul peuple, une langue, un territoire, des valeurs et une organisation institutionnelle : la République".

                Lors d'un débat à la cité sensible des "4.000" le 5 janvier à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), M. Besson avait déclaré, selon l'AFP, que "la France n'est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion" mais "un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble". En fait, et parlant de "raccourci schématique", le ministre a tenté de rectifier le tir: "j'ai évoqué la France d'avant la France, celle des tribus éparses décrites par Jules César dans ses Commentaires sur la guerre des Gaules.

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    Eric Besson semble ignorer que, si l'Histoire commence bien dans le Croissant fertile, l'actuelle France est l'une des zones au monde dans lesquelles on suit le plus continûment l'apparition de l'Homme; depuis la Dame de Brassempouy (25.000 ans tout de même, bien avant l'Islam !) il y a belle lurette que "cette terre-ci est appropriée..."; n'en déplaise aux ignares et aux idéologues....

                "Ayant à l'esprit la formule de Mirabeau sur ce qui n'était pas encore la France, "un agrégat de peuples désunis" (la formule exacte est "un agrégat inconstitué de peuples désunis", ndlr), j'ai parlé d'un "conglomérat de peuples", a-t-il encore précisé.

                Affirmant vouloir "dissiper tout malentendu", M. Besson invite "celles et ceux qui douteraient de ces explications à se reporter au petit livre Pour la Nation qu'il vient de publier et qui, selon lui, "défend la thèse d'une Nation créée par un Etat fort, fondée sur le dépassement des origines et liée depuis 1539 par la langue française".

                Ce pauvre Besson, après avoir scandalisé, maintenant il fait pitié: il avait déjà perdu une bonne occasion de se taire, voilà qu'il en rajoute une couche, et que, aggravant son cas, il récidive !

                Tenons-nous en seulement à deux enormités, qui vous auraient valu, il n'y a pas si longtemps, un zéro pointé à n'importe quel épreuve d'histoire de n'importe quel concours pour n'importe quel poste.

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    On n'a eu besoin ni des "jeunes" ni de l'Islam pour que, dans le pays qui était en train de devenir la France,
    ait lieu un brassage des cultures celtes, romaines et grecques (ici, l'extra-ordinaire Cratère de Vix).
    Fusion heureuse, qui vient bien de quelque part, et qui est le vrai fondement de la France...
    n'en déplaise aux ignares, aux sots... et aux trotskos !

    1: la France d'avant la France, ces tribus éparses décrites par César ? Mais ce sont les Gaulois, nos ancêtres directs, la base, le socle, le fondement de la population française ! Ceux qui ont accueilli -même involontairement- et en tout cas assimilé les Barbares, à la chute de l'Empire Romain. Bien sûr, on peut jouer sur les mots, mais les Celtes c'est la Gaule, ce sont les Gaulois, et la Gaule et les Gaulois c'est l'origine et la première apparition de ce qui sera la France dans l'Histoire. Qu'est-ce que c'est que cette sorte de dychotomie bizarroïde qu'établit Eric Besson entre les Gaulois et la France, comme s'il s'agissait de deux choses différentes, alors qu'il y a continuum entre les deux ? Alors que la France sort de la Gaule comme la fleur sort de l'arbre, et comme -à son tour- de la fleur sort le fruit....?

    2: Déjà, en outre, Besson admet que la France est unie par la langue "depuis 1539". Première entorse/contradictio, donc, avec son propos selon lequel la France ce serait une "organisation institutionnelle: la République". Il y avait donc de la France avant la République ? Mais seulement à partir de 1539 ? Mais alors, qu'il nous dise: Bouvines, en 1214, c'est quoi, c'est qui ? Et sous Louis XI, qui mène la lutte de qui contre la Maison de Bourgogne ? Et Jeanne d'Arc défend quel pays et quel Roi face aux Anglais ? etc... etc... On le voit, les idéologues ne s'en sortent pas. Et plus ils s'agitent, comme dans des sables mouvants, plus ils s'enfoncent, plus ils s'enferrent....

                En fait, Besson devrait lire Maurras: « Non notre France ne commence pas en 1789. Nous ne sommes pas la génération spontanée de l’esprit révolutionnaire » (L'Ordre et le Désordre).... Nous lui préparons, à Eric Besson, pour incessamment sous peu, une rapide réponse/mise au point sur la constitution de la Nation française. Ce sera court (l'équivalent de quatre notes habituelles tout de même), ce devrait être prêt dans trois/quatre jours, et nous le réunirons en un PDF, pour plus de commodité. Comme nous en sommes aux comptes-rendus de la visite du prince en Provence, nous publierons tout cela à partir de lundi prochain, le 1er février, et les 2, 3 et 4 février.... 

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    La Dame de Brassempouy,
    25.000 ans, le premier visage humain connu...