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metissage

  • Deux brèves réflexions sur ses enferrements successifs, à la suite d'une enième déclaration d’Eric Besson…

                Ce pauvre Besson, il est comme quelqu'un pris dans des sables mouvants: plus il remue, et plus ils s'enfonce. A partir de son élucubration première (le peuple français n'existe pas, il n'y a qu'un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble !...) il ne cesse de s'enferrer à chaque fois un peu plus, au rythme de ses explications de texte aussi confuses et emberlificotées que répétées et incessantes.

                On pourrait en dire, des choses, sur cette succession de propos surprenants en cascade: nous avons déjà publié le Pdf Contre les idéologies, les faits. En réponse aux élucubrations d'Eric Besson et d'autres officiels du Système... que vous pouvez consulter dans la rubrique PDF à télécharger, mais que nous remettons ici pour les trop pressés ou les trop impatients: En réponse aux élucubrations d'Eric Besson et d'autres officiels du...

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    Diogène cherchait un homme;
    Soubise, après Rossbach, son armée:
    Besson chercherait-il le Nord ?...

                On s'en tiendra juste, aujourd'hui, à deux courts commentaires sur l'une "des dernières fois" du ministre: c'était chez Demorand, sur France inter, et Besson a cru finaud de déclarer:

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  • Prix orange et prix citron.....

    le prix orange: à Alexis Brezet, pour son édito du 13 février, dans Le Figaro Magazine. D'abord, parce qu'il y redit certaines évidences qu'on ne redira jamais assez, face à la désinformation organisée des tenants de l'immigrationnisme à tout crin: "...Depuis quarante ans, la France est confrontée à la plus forte vague de peuplement de toute son histoire. On peut fort bien soutenir que l'immigration est uneALEXIS BREZET.jpg chance pour la France, qui s'enrichit de la "diversité". On peut, à l'inverse, estimer que cet afflux de populations extra-européennes fait courir un danger à nos principes, notre culture et notre mode de vie. Mais comment prétendre qu'un phénomène aussi massif ne changerait rien à notre identité ?..." 

                           Ou: "...Et l'on nous parle d'islamophobie ! Mais, au vrai, quand Jamel Debbouze dénonce le "racisme" des antiburqa, quand des militants de SOS Racisme, béret sur la tête et baguette sous le bras, manifestent devant Matignon, de quel côté est la stigmatisation ?

                          Mais, surtout, parce que Brezet -bien plus que ces rappels d'évidences, aussi utiles soient-ils- va à l'essentiel et tire vers le haut: il cite Simone Weil : "Le remède, il n'y en a qu'un: donner aux Français quelque chose à aimer. Et leur donner d'abord à aimer la France..."

                                                     Là, tout est dit.....

    le prix citron: à Martine Aubry, pour sa déclaration sur la Réunion, où serait le bonheur du vivre ensemble, la joie de vivre dans cette France métisse, qui serait la France qu'on aime... et gna...gna....gna....

                martine aubry.jpg                                Ce n'est évidemment pas la première fois que Martine Aubry se fait le chantre de cette manipulation idéologique, qui vise à bourrer le crâne des gens, en leur inoculant quotidiennement (et cela va de l’explicite au subliminal…) l’idée selon laquelle le fin du fin, c’est le métissage et que, de toutes façons, le métissage est l’avenir de l’Humanité. Surfant sur l'imprécision des termes, et le flou des idées qui en découle, elle feint de ne pas savoir qu'en réalité il n’est pas toujours facile d’être métis. S’il y a bien évidemment des métis heureux, on a aussi des tas d’exemples de personnes prises entre deux cultures, souffrant de ne pas trop savoir qui elles sont, et finalement rejetées -ou non intégrées...- des deux côtés.

                     Mais surtout, elle va contre le bon sens le plus élémentaire, qui est de laisser les choses évoluer normalement, loin de toute idéologie et d’arrière-pensées, en l'occurrence politiques. Ce qui se passe à la Réunion -ou encore plus au Brésil- est-il exportable tel quel en France métropolitaine ? Doit-on, et peut-on, le proposer comme modèle, sans retenue aucune ? Si le métissage a réussi, dans certaines zones de l'hémisphère sud -et, encore une fois, il faudrait bien s'entendre sur les termes...- c’est parce qu’il s’est agi d’un phénomène naturel, librement souhaité et vécu par une population non conditionnée. Qu'il ne s'agissait pas d'une sorte de mode artificiellement créée. Et qu'à côté de personnes métissées, il y en a tout autant -reprenons l'exemple du Brésil...- qui ont fait le choix de ne pas être métissées.....

                          Rien à voir donc avec cette machine de guerre contre la diversité française vraie, dont Martine Aubry a fait l'un de ses chevaux de bataille.....

  • Définition de la France: Besson s'enfonce encore un peu plus.....dans le grand n'importe quoi.....

                La Nation française, c'est "un seul peuple, une langue, un territoire, des valeurs et une organisation institutionnelle : la République".

                Lors d'un débat à la cité sensible des "4.000" le 5 janvier à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), M. Besson avait déclaré, selon l'AFP, que "la France n'est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion" mais "un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble". En fait, et parlant de "raccourci schématique", le ministre a tenté de rectifier le tir: "j'ai évoqué la France d'avant la France, celle des tribus éparses décrites par Jules César dans ses Commentaires sur la guerre des Gaules.

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    Eric Besson semble ignorer que, si l'Histoire commence bien dans le Croissant fertile, l'actuelle France est l'une des zones au monde dans lesquelles on suit le plus continûment l'apparition de l'Homme; depuis la Dame de Brassempouy (25.000 ans tout de même, bien avant l'Islam !) il y a belle lurette que "cette terre-ci est appropriée..."; n'en déplaise aux ignares et aux idéologues....

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  • En réponse à une question : nous ne sommes pas « contre le métissage », nous sommes « contre » la manipulation et l’idéologie….

                On nous demande -sur maisaquilafaute- pourquoi nous sommes « contre le métissage ». Résumons-nous donc.

                Et commençons par dire qu’il n’y a pas lieu, ni pour nous ni pour personne, d’être « pour » ou « contre » le métissage. Chaque personne, sur terre, vit comme elle l’entend et gère selon sa conscience sa vie privée et ses choix de vie personnels. La question ne nous semble donc pas correctement posée. Nul n’a à  être « pour » ou « contre » le choix strictement personnel d’une personne qui veut vivre avec quelqu’un qui a ou qui n’a pas la même couleur de peau.

                Cette sorte de préambule une fois posé, passons à l’essentiel.

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  • Droit de vote aux étrangers: la confusion.

              Il y a quelques temps, Robert Redeker avait publié une sorte de Lettre Ouverte à ces "jeunes de banlieue" dont on parle tant. Nous avions jugé utile, vu l'intérêt du sujet, la noblesse du ton et, pour tout dire, la beauté du texte d'en communiquer l'intégralité à celles et ceux qui ne l'auraient pas lu (1).

              Voici un deuxième texte, lui aussi fort intéressant, publié par Redeker, mais sur un sujet cette fois tout à fait différent : faut-il, ou non, accorder le droit de vote aux étrangers, dans des élections locales ? Il ne s'agit pas, pour nous, d'être subitement d'accord avec tout ce que dit Robert Redeker, mais on verra que, sur plusieurs points, ce qu'il affirme ne peut que nous être sympathique; même si, sur d'autres, le débat reste évidemment ouvert....

    (1): Voir la note "Quand Robert redeker s'adresse aux "jeunes"..... ", dans la catégorie "Banlieues: des bombes à retardement.....".

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  • Robert Redeker: Droit de vote aux étrangers : la confusion.

              Robert Redeker vient de publier sur le sujet un très interéssant point de vue, dont nous reproduirons bientôt l'intégralité. En voici juste le début, en attendant, en guise de mise en bouche en quelque sorte...      

              "L'étrange projet de vouloir accorder le droit de vote aux étrangers lors des élections locales exige d'être passé au crible de la critique. Rien ne semble plus en accord avec l'air du temps, l'éloge obligatoire du métissage dans tous les domaines. Mais cette inféodation à une idéo­logie dominante, aussi bariolée qu'eu­phorisante, qui suppose que la vie politique est une perpétuelle fête de la musique, masque mal la nature véritable de ce projet. 

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