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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 2023

  • La prison n'est pas la solution...

              Abdullah Welle, 19 ans, a été condamné à 20 mois de prison, dont 8 avec sursis, pour avoir frappé sa prof avec une chaise le 24 avril 2006 à Porcheville (Yvelines); son camarade, un autre "jeune" (c'est à dire issu de l'immigration récente) filmait la scène sur son portable: on attend le jugement...; un "jeune" violeur de 22 ans, Majdi Bejaoui, arrêté mais libéré presqu'aussitôt, a récidivé très vite: après avoir violé une mineure de 16 ans, et bien que confondu par son ADN, il a été laissé en liberté par le JLD (Juge des Libertés et de la Détention): merci à ce juge pour la deuxième jeune fille dont la vie -comme celle de la première- a été brutalement saccagée: a quoi seront condamnés ces deux "enfants de la République" dont a parlé Chirac, au moment des émeutes en banlieue? Et tous les autres qui défraient la chronique? La sur-délinquance liée à l'immigration n'est un secret pour personne, elle peut même atteindre 80% des faits délictueux dans certains endroits; et les prisons sont déjà remplies d'un grand nombre de ces nouveaux arrivants: parfois à 50%, parfois même jusqu'à 80%!

    Nous pensons qu'il faut cesser d'emprisonner ces immigrants de fraîche date; nous pensons qu'il faut les déchoir de la nationalité française, que la République leur a octroyé follement et sans aucun discernement; et nous pensons qu'il faut enrichir notre Droit d'une nouvelle peine: le bannissement à vie. A quoi cela nous sert-il d'avoir des prisons archi-bourrées, qui sont de plus dans un état lamentable, qui fait honte à notre Pays? A quoi cela nous sert-il de loger et nourrir, fût-ce dans des conditions déplorables, des gens qui se sont comportés comme des voyous ou des criminels? Il ne faut pas, il ne faut plus enfermer les délinquants issus de l'immigration: jusqu'où s'arrêtera-t-on d'ailleurs? Les pays musulmans finiront par s'alarmer de cette proportion toujours plus grande dans nos prisons de leurs coreligionnaires...Déchoir et Bannir, cela nous semble être la meilleure solution, plus efficace car plus pédagogique....Il ne faut pas les mettre en prison, il faut les mettre dehors....

  • Royauté, Modernité.....

              Quel gâchis ! quelle débauche d'énergie, de temps, de force, d'argent ! oserons nous dire: quel scandale ? oui, que de capacités et de qualités gaspillées en pure perte pendant cette campagne de l'élection présidentielle ! et pendant ce temps là, que font nos voisins Danois, Hollandais, Suédois, Norvégiens...? Pendant que nos candidats s'insultent et nous promettent la fin du monde si c'est l'autre qui passe, les pays qui ont la chance de vivre en Royauté continuent à travailler pour le Bien Commun, dans le calme et la sérénité que leur apporte précisément la Royauté. On est aussi libre qu'ici, probablement plus d'ailleurs (car le conformisme est moins fort, et la police de la pensée moins institutionnalisée...); on vote comme ici, et l'on choisit, comme ici, de renouveler ou de changer l'équipe dirigeante.

              Mais ces libertés de choix et d'opinion, s'exercent dans un cadre serein et permanent; on poursuit ou on change une politique dans le cadre d'une Nation qui, elle, s'inscrit dans la durée et dans l'Histoire: bref, les élections sont aussi sérieuses et valables qu'ici mais elles ne revêtent pas cet aspect malsain (et d'ailleurs aussi puéril...) de psychodrame de mauvais goût; cette frénésie, souvent de bas niveau; ce mensonge permanent, finalement insultant pour le Peuple tant il est massif et répété, que constituent ces promesses électorales dont on voit bien qu'il est absolument impossible qu'elles soient tenues; alors, pourquoi les faire? quel est ce régime qui s'abaisse à tolérer une façon de faire, aussi dégradante pour ceux/celles qui les font que pour le public qui les "reçoit" ?

              Chez nous, tout l'espace a été accaparé par les partis, qui passent leur temps à s'affronter en une lutte perpétuelle, stérile et épuisante, alors que les attentes fortes du Pays sont reléguées au second plan: le système s'est ainsi, peu à peu sclérosé, et cette sclérose -en se figeant- est devenue un archaïsme. Comment retrouver une façon de faire qui réponde mieux aux urgentes nécessités de l'époque ? Et qui soit, donc, au sens fort du terme, "moderne" ?. 

               Qu'on nous comprenne bien: il est bon de représenter, tous les cinq ans, l'opinion du Peuple qui souhaite une alternance ou une continuité de la politique gouvernementale; mais  la tête de l'État, elle, devrait être libérée de cette guerre civile permanente: puisque les citoyens se sont prononcés, qu'ils ont envoyé au Parlement une majorité qui "détermine et conduit la politique de la Nation", pourquoi ne pas laisser la tête de l'État, son sommet, représenter ce qui ne l'est plus en France depuis l'instauration de la République: la Permanence de la Nation, ses intérêts supérieurs et constants qui, eux, transcendent les clivages des partis ?

              Si nos voisins Danois, Hollandais, Suédois, Norvégiens...sont en avance sur nous dans la plupart des domaines concernant la vie quotidienne (ne prenons que l'exemple de la protection de l'environnement et des énergies renouvelables...), ce n'est pas parce qu'ils sont plus intelligents ou moins stupides que nous; ou que nous serions moins intelligents ou plus stupides qu'eux; c'est parce que leur système est moins archaïque et plus moderne, c'est parce qu'ils sont en Royauté, et qu'au lieu de passer leur temps à se déchirer, à se neutraliser, à s'annuler, ils choisissent la politique qu'ils souhaitent, puis ils l'appliquent dans un cadre stable et serein; chez nous, la classe politique passe son temps à conquérir le pouvoir, puis à attendre les prochaines élections pour recommencer... !

              Faire progresser les Institutions actuelles de la France, en gardant tout ce qu'elles ont de positif et en les enrichissant de cette Stabilité bénéfique est possible, et très simple: il suffit de proposer aux Français, qui continueront à choisir leurs députés -et donc leur gouvernement- que le rôle de Chef de l'État soit confié au Chef de la Maison de France...

  • Il faut supprimer l'ENA....

              Il faut supprimer l'ENA, mais la supprimer vraiment: et non pas, comme le propose curieusement François Bayrou, la remplacer par une École des Services Publics: celle ci deviendrait en effet, très vite, une nouvelle Ena, dont seul le nom aurait changé; c'est seulement par sa dissolution, si on supprime le mal à la racine, en tirant les leçons de l'évolution négative de cette institution, que l'on effacera cette erreur qu'a été la création de cette École; et que l'on évitera à l'avenir la reproduction à l'infini des mêmes "dysfonctionnements" (comme on dit dans le langage abscons des jargonautes....pour éviter de dire que c'est une pétaudière!). Car, dans les faits, de quoi s'agit-il? Il est exact que l'État a besoin de grands commis, de serviteurs zélés et de fonctionnaires compétents et formés; et l'on peut admettre la bonne foi qui a présidé à la création d'une école pour former et préparer ces serviteurs dont l'État a besoin;

              Mais le moins que l'on puisse dire est que cette École a rencontré au moins deux obstacles majeurs, qui l'ont conduit à ses dérives actuelles: le premier de ces obstacles est que, notre système étant dominé, sur-investi par les partis, ou du moins ceux-ci ayant une influence excessive dans l'Administration, du fait de la faiblesse de l'État, il était fatal que les appareils des partis investissent et colonisent cette École; et celle ci, insensiblement mais irrésistiblement, est devenue au fil des ans autant tournée vers le service des partis qui l'investissaient ( version douce du "clientélisme", en quelque sorte...) que vers le service exclusif des seuls intérêts de l'État...

              Lorsqu'il n'y a pas d'Arbitre indiscuté, de Pouvoir vraiment indépendant, l'impartialité et le service exclusif du Bien Commun sont une ligne de conduite trop difficile à tenir...Le deuxième obstacle auquel s'est heurté l'ENA est plus grave encore; formés en vase clos, ayant des contacts insuffisants avec les "vrais gens", la "vraie vie", les énarques sont de brillantes intelligences et ont de grandes compétences; mais ils souffrent d'un déséquilibre structurel -pourrait-on dire- de leur formation, et ce déséquilibre ne peut que se répercuter sur leurs actions et leurs décisions; et c'est là que le bât blesse: la part du contact avec les réalités est trop faible, dans l'ensemble de leur formation, par rapport  à la part de formation théorique, abstraite, purement intellectuelle...

              Si l'État a besoin, et il en a besoin, de former ses serviteurs, la meilleure façon de procéder est de leur donner la formation générale dont ils ont besoin, mais de leur faire passer le plus clair de leur temps dans des stages pratiques, à l'intérieur des Ministères dont ils relèveront plus tard: sinon, ils ressembleront -toutes proportions gardées- à ces Inspecteurs de l'Éducation Nationale, qui n'enseignent plus depuis des années (voire des dizaines d'années...) et qui débarquent un beau jour dans un Lycée pour dire au Professeur qui, lui, est au contact quotidien des élèves, ce qu'il faut faire, ou ne pas faire...

              A celles et ceux qui ne trouveraient pas pertinente cette comparaison, qu'il nous soit permis de poser cette simple question: comment se fait-il -même s'ils n'en sont pas les seuls responsables- que ce soit maintenant, depuis que tous nos Ministères sont truffés de ces brillantissimes intelligences, que la France cumule une Dette ahurissante de 2000 milliards d'euros, c'est à dire pas très loin de 14.000 milliards de francs, soit un million quatre cent mille milliards (en centimes de francs...): cherchez l'erreur!

  • Pourquoi nous ne sommes pas racistes...

              Nous ne sommes pas racistes, et nous ne le serons jamais, tout simplement parce-que nous ne pouvons pas l'être: cela nous est strictement impossible, car les fondements même de notre Culture et de notre Héritage sont aux antipodes de ce fléau. Un fléau dont il est du reste piquant de constater que l'implantation en France a été, au contraire, largement facilité et favorisé par.... les torrents de haine, de xénophobie et de fureur hystérique libérés et exploités par la Révolution et la République ( l' "autrichienne..", "qu'un sang impur abreuve nos sillons !..." ).

               Ce sont en fait quatre Traditions majeures qui structurent à tout jamais notre pensée sur ce sujet: la première étant notre Christianisme, consubstantiel à la Royauté depuis le sacre de Clovis à Reims: depuis cet évènement fondateur, Catholicisme et Royauté ont toujours cheminé ensemble, s'appuyant l'un l'autre et guidant de conserve le Peuple Français, chacun dans son ordre, distingués mais non séparés; est-il besoin de redire en quoi - et pourquoi - le message libérateur universel de Jésus Christ contredit et exclut radicalement le racisme, et le mot et la chose ? 

              Notre deuxième tradition majeure est notre Romanité: pour notre plus grand bien, et notre plus grand bonheur, nous avons fait partie pendant 500 ans de cette merveille que fut -malgré ses parts d'ombre...- l'Empire Romain (Jacques Bainville aimait à rappeler qu'un quart de notre Histoire est romaine); or l'Empire Romain c'est la Patrie Humaine, le rêve utopique devenu réalité, réunissant sous les mêmes lois bénéfiques et la même bienheureuse Pax Romana le Gaulois et l'Egyptien, le Maure et le Grec, l'Hispanique et le Roumain; nous regrettons toujours cette "plage brillante", selon Pierre Grimal, que fut notre grand Empire Romain, et ce n'est pas à nous qu'il faut venir expliquer l'interêt de la diversité dans l'Unité...

              Notre troisième tradition majeure nous vient de notre Famille de France elle même, de la façon dont les Rois ont vécu et gouverné: la famille royale a toujours été très internationale, par les mariages qui ont été conclus avec des princesses de presque toutes les régions d'Europe, et la politiques des Rois a toujours été une politique d'accueil envers tous ceux qui souhaitaient servir la France (ministres, chefs de guerre, artistes: Lulli et Léonard de Vinci, le maréchal de Saxe, Anne d'Autriche et Blanche de Castille, Mazarin...qui oserait accuser la Royauté de frilosité ou de fermeture envers "l'autre" ?)...

              Enfin, une dernière tradition majeure, mais non la moindre, nous vient de notre passé militaire: grâce à Louis Philippe, et à sa géniale intuition qui lui a fait creer la "Légion Étrangère", la France est le seul pays au monde a accueillir une si grande quantité d'étrangers qui viennent, avec une constance qui ne se dément pas, la servir et l'aimer, au point de répandre leur sang pour elle: Louis Philippe, avec cette Légion unique au monde, récapitulait magnifiquement la grande tradition de la Royauté qui a toujours accueilli des étrangers au service de la France ("Royal Allemand", "Royal Irlandais"...); l'Armée Française ne dit-elle pas:

    "Qui sait si l'Inconnu, qui dort sous l'arche immense,

     Mêlant sa gloire épique aux orgueils du passé,

     N'est pas cet étranger devenu fils de France 

     Non par le sang reçu, mais par le sang versé ?"   

              On rappellera juste, pour conclure et pour mémoire, qu'avec pas loin de 1000 ans d'avance sur la république, la Royauté a, six fois dans son histoire, donné tout le pouvoir à des femmes (à l'occasion des Régences); et, qui plus est, quatre fois à des femmes étrangères !: Blanche de Castille (régente, deux fois, pour Saint Louis); Anne de Beaujeu (pour Charles VIII); Louise de Savoie (pour François Ier); Catherine de Médicis (pour Charles IX); Marie de Médicis (pour Louis XIII); Anne d'Autriche (pour Louis XIV).

               Anti racisme et promotion de la femme : où est la modernité ? Dans le match République/Royauté, n'y a-t-il pas quatre/zéro, six/zéro pour la Royauté ?....                                                                                                                                                       

  • Il y en a qui préfèrent les tricheurs...

              Invitée du Grand Jury sur LCI, le dimanche 25 mars, Madame Royal a déclaré que, du moment que des enfants sont scolarisés en France, on "doit" donner des papiers à leurs parents, et aussi à leurs grands parents! Elle envoie ainsi un double signal fort, très fort, à la France et au monde: au monde elle dit, en somme, "miséreux de tous les pays, venez ici, peu importe que ce soit de façon régulière ou pas, à la limite on s'en fiche complètement; du moment que vous avez posé le pied sur le sol français, et mis un enfant à l'école, c'est tout bon pour vous; vous aurez cent fois plus que ce que vos pays pourraient vous offrir"; langage démagogique et dangereux, témoignant en fait d'un mépris des pauvres effarant, car on leur ment, en leur laissant croire qu'ils trouveront le bonheur ici, et puis que fait-on, en réalité?...  

              On les entasse dans des hôtels dangereux ou on les rejette dans des banlieues où la vie n'est pas toujours très rose..., loin de tout, sans horizon autre qu'un travail qui tourne à l'exploitation ou qu'un assistanat dégradant et de toutes façons insuffisant; ni le pays d'accueil ni les immigrés n'y trouvent leur compte...; quand à la France, le message est encore plus clair: à quoi cela sert-il de continuer à suivre les règles? de respecter les lois? quand on voit que la gauche et une pléiade d'avocats défendront de toutes façons toutes celles et tous ceux qui ont choisi délibérément de s'affranchir de toutes règles et de ne voir que leur intérêt personnel, sans se soucier aucunement d'un intérêt national qui semble n'être pour eux qu'une expression totalement vide de sens; et qu'au bout du compte, "on" (c'est à dire la République) leur donnera le plus souvent raison...

              Déjà plus de deux millions de jeunes français sont partis travailler à l'étranger, déçus, découragés, dégoûtés de leur pays; la République va-t-elle organiser à une plus grande échelle encore "l'exportation" des français et leur remplacement par une "importation" massive et continue d'étrangers? Il faudra bien, à un moment, poser cette question au grand jour car, même si l'on admet que cela peut parfois partir de bonnes intentions, la République a comme "institutionnalisé" l'aide à la triche: ne prenons qu'un seul exemple, celui de l'AME ( Aide Médicale d'État ); il suffit qu'un étranger en situation irrégulière, et qui vient pour des raisons qui ne sont pas valables, pose le pied en France pour qu'il soit de toutes façons aidé: on sait comment la Sécu "rembourse" (!) les soins dentaires et les lunettes aux Français qui cotisent; mais un étranger clandestin obtient tout ce dont il a besoin, même s'il s'agit de frais très lourds: il s'agit, pour parler clair, d'un dévoiement de charité; un régime qui repose sur des bases aussi malsaines et aussi injustes est un régime qui donne une prime, non pas au mérite, mais au "dé" mérite, une prime à la fraude, une prime à la triche: ce qui est intrinsèquement pervers... 

  • Petit rappel historique, à l'attention d'Olivier Besancenot...

              Au cours de l'un de ses déplacements, Olivier Besancenot a critiqué les crédits militaires, souhaitant qu'on les baisse rapidement car, disait il en substance, c'est un peu inquiétant de s'engager dans une logique de dépenses dans ce domaine. Le refrain est connu (surtout à gauche et à l'extrême gauche), mais il n'en demeure pas moins profondément stupide et véritablement criminel....

              L'armée, c'est comme l'assurance, qui n'est chère qu'avant l'accident ! Il aurait été bon, en 1939, que la France disposât d'une armée digne de ce nom, bien entraînée et bien équipée: si l'on fait le bilan des destructions matérielles immenses, des 600.000 morts et -surtout- de l'effroyable déchirement de l'opinion, on se dit que quelques "pour cents" du budget n'auraient rien été en comparaison du prix humain, matériel, moral, que nous continuons encore à payer d'une certaine façon...

              Oui, mais voilà: la Chambre du Front Populaire avait préféré désarmer (ou ne pas armer...) la France, face à une Allemagne dont on voyait bien qu'elle se donnait, à marche forcée, les moyens économiques et militaires de ses ambitions; en laissant se creuser, dans tous les domaines, un différentiel énorme avec l'Allemagne, le Front Populaire est directement responsable de la défaite de 1940, le pire désastre de toute l'Histoire de France, à peine vingt ans après que la République ait sacrifié "un million cinq cent mille jeunes Français, couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue" (Charles Maurras);

              Et, pour couronner le tout, la Chambre du du Front Populaire s'est défaussée, en votant les pleins pouvoirs à Philippe Pétain: quelle dérision ! se faire élire en 36 pour en arriver à ce double "résultat" ! Mais a-t-on vu la gauche et l'extrême gauche faire leur examen de conscience à ce sujet ? Jamais...On a même célébré les 70 ans du Front Populaire, en occultant bien évidemment sa lamentable conclusion.

              Et Olivier Besancenot aujourd'hui -la gauche n'ayant semble-t-il rien oublié ni rien appris- continue, comme ses "grands ancêtres", à tenir le même langage, aberrant et suicidaire. Battre Hitler dès les débuts de son ascension ou -à tout le moins- faire jeu égal avec lui: quel service immense aurait été rendu à la France, au Monde, à l'Humanité; mais il fallait s'en donner les moyens, ce que les prédécesseurs et amis idéologiques de Monsieur Besancenot "et consorts" n'ont pas su ou pas voulu faire; et, aujourd'hui, comme un moulin à parole ou une boite à musique dont on vient de remonter le ressort, Monsieur Besancenot nous ressort "texto" le même discours, au mot près, à la virgule près !

              Est-il donc sûr et certain qu'il n'y a plus de danger(s) aujourd'hui ? Peut-il assurer, et se porter garant, que les guerres sont derrière nous? Soyons sérieux: seules les apparences ont changé, mais les menaces sont toujours là, toujours les mêmes, toujours aussi dangereuses; la seule façon de s'en prémunir, on la connaît depuis les Romains: "Si vis pacem para bellum"....

  • Pourquoi il nous faut un Roi Libérateur....

              En 1975, lorsque Jacques Chirac a imposé le regroupement familial et a ouvert toutes grandes les vannes de l'immigration, deux logiques se sont rencontrées, toutes deux également mortifères pour la France. La première de ces logiques est purement marchande, bassement matérialiste, sordide pour tout dire: l'Etat républicain a accédé à la demande de certains patrons et de certains secteurs économiques, qui préféraient sous payer une main d'oeuvre bon marché plutôt que d'assainir notre économie; ce dont la France avait besoin en 1975 -et dont elle a encore plus besoin aujourd'hui- ce n'était certainement pas d'une immigration massive; c'était de moderniser l'appareil de production; c'était d'investir massivement dans la Recherche (pourvoyeuse d'emplois et vraiment créatrice de richesse); il fallait s'engager alors (la conjoncture étant encore favorable)  dans une politique à long terme visant à mieux rémunérer le travail, qui ne paye pas assez en France (dans plusieurs domaines, nos voisins allemands ont des salaires supérieurs, le différentiel pouvant aller jusqu'à 30%!); il fallait aussi s'engager dans une autre politique ,à long terme également, de justice et d'efficacité en ce qui concerne le travail féminin: il est injuste, scandaleux et -de toutes façons- anti économique de laisser perdurer une telle inégalité de traitements entre les salaires des femmes et ceux des hommes: la différence peut atteindre là aussi les 30% (et aller jusqu'à 38% pour certaines retraites!).

              Jacques Chirac en a décidé autrement: plutôt que de s'attaquer aux vrais problèmes de notre économie, il a fait entrer en France une masse d'immigrés qui a tiré la machine vers le bas, qui l'a sclérosé, découragé et empêché de se moderniser et de se préparer à la compétition qui nous déclasse inexorablement aujourd'hui...Mais les conséquences funestes de l'immigration de masse, décidée en 1975, ne sont pas seulement, et pas surtout, économiques; elles sont même beaucoup plus graves, voire mortelles, dans le domaine de l'identité nationale et de la Permanence de la Nation: et c'est là que cette première logique anti nationale rencontre et épouse une deuxième logique, qui l'a précédée, celle de la vision mondialiste et purement idéologique, purement abstraite héritée de la révolution française; une révolution qui s'est construite en rupture radicale et brutale avec notre Histoire, contre elle, contre notre Héritage et nos Traditions...Chacune  de ces deux logiques, maintenant, s'additionnent et se renforcent l'une l'autre, combinant leurs effets négatifs et mortifères, concourant irrémédiablement à la perte de la France, si on les laisse aller -mécaniquement en quelque sorte- jusq'au bout de leurs postulats.

              Que faire, donc? En qui et en quoi pouvons nous espérer? on voit bien que règne l'esprit de démission et de laisser faire dans une grande partie des élites; on voit bien que le découragement de l'opinion n'a d'égal que son sentiment d'impuissance, alimenté par l'absence totale de perspectives: n'y a -t-il pas près d'une trentaine d'années que Jacques Chaban Delmas parlait déjà d'une "Société bloquée"? On est bien loin de l'optimisme général, du bouillonnement intellectuel et de l'effervescence des esprits qui prévalaient sous Louis XV et Louis XVI, et qui témoignaient de la force de la France alors: elle ne doutait pas, elle n'avait pas peur de l'avenir; jusqu'où la funeste Révolution nous a-t-elle fait descendre! Et peut on imaginer un seul instant pouvoir attendre le salut du système actuel qui, précisément, produit et amplifie de jour en jour la crise générale que nous connaissons? A-t-on déjà vu une maladie être son propre remède? Le cancer ou le sida guérir, en tant que tels, du cancer ou du sida?

              Le salut ne viendra pas non plus de la classe politique, même si ,à l'évidence, certains membres de cette classe politique sont animés de bonnes intentions: ce ne sont pas les hommes qui sont mauvais, c'est le système; il a toujours étouffé, et il continuera de le faire, tous ceux qui voudraient redresser la France. Il faut inlassablement remonter aux sources, expliquer à nos compatriotes l'origine de nos maux: cette rupture brutale avec notre Histoire et nos Traditions que fut la Révolution, qui n'a pu réussir qu'en employant la Terreur, mettant la violence au service de l'abstraction. Alors s'impose tout naturellement le constat selon lequel notre Royauté traditionnelle est, aujourd'hui comme hier, "l'exigence naturelle des réalités de ce temps" (pour reprendre l'expression du Comte de Paris); et nos concitoyens, qui ouvrent les yeux mais ne savent pas en qui ni en quoi espérer écouteront de plus en plus notre appel au Roi Libérateur....

  • Suspect ? Vous avez dit suspect ?...

              Ainsi donc, pour Monsieur Jospin, il est "suspect" de vouloir créer un ministère de l'identité nationale; c'est ce qu'il a déclaré à Lens, lors d'une réunion de soutien à Ségolène Royal. Laquelle Ségolène Royal va encore plus loin puisque, pour elle, une telle proposition est carrément "ignoble"! Rien que ça!...Peut on demander à Madame Royal et à Monsieur Jospin ce qu'ils pensent de ce passage dans lequel Charles de Gaulle précise très fermement, et avec beaucoup de bon sens et de justesse, les contours de l'identité nationale de la France? Voici le passage: "....Il ne faut pas se payer de mots. C'est très bien qu'il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu'elle a une vocation universelle. Mais à condition qu'ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes avant tout un peuple européen, de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne".

              Soyons sérieux: il est évident que ce qu'écrit là Charles De Gaulle est marqué au coin du bon sens; d'où vient donc cette sorte d'hystérie qui s'empare du duo Jospin/Royal au seul énoncé de l'expression "identité nationale"? En réalité, tout semble se passer comme s'il y avait une sorte de plan concerté, dans le but de faire disparaître la France "traditionnelle", d'effacer l'Héritage qui est le sien, et de changer la constitution physique du peuple lui même, afin de changer par là les valeurs traditionnelles qui ont toujours prévalu chez nous; sous les termes "multiraciale", multiculturelle", "multiconfessionnelle", tout semble se passer comme si, en haut lieu, on avait décidé une fois pour toutes de créer une nouvelle réalité, prenant la suite de l'ancienne mais en se substituant à elle; ayant comme nouvelle valeur suprême l'anti racisme et la glorification inconditionnelle de tout nouvel arrivant, quel qu'il soit: la France étant dorénavant une sorte de grand hall de gare, aux dimensions de l'univers, et ouvert par nature et par définition à toute personne désirant y entrer; tout homme et toute femme sur terre, ayant un droit absolu et imprescriptible à faire partie de la France, et nous, les autochtones, n'ayant aucun droit -et aucun titre d'ailleurs- à nous y opposer: alors que la gauche exalte toutes les identités du monde, comme le note Eric Zemour, et les encourage à se défendre pour exister et se développer, cette même gauche interdit au peuple français de se défendre, et même d'affirmer qu'il existe; cette seule affirmation est -en soi- raciste: nul n'est français; être français cela n'existe pas; tout le monde est chez soi dans l'hexagone...

              Évidemment, dans cette logique, Madame Royal et Monsieur Jospin sont fondés à hurler leur "indignation"si l'on ose parler d'identité nationale; sauf que cette logique est mortifère pour la France, qui va disparaître et perdre son âme, en se diluant physiquement dans ce grand magma cosmopolite qu'on semble avoir voulu pour elle; qu'on la somme d'accepter et contre lequel nul n'a le droit de s'élever (sinon c'est du racisme). Cette mécanique qui se déroule implacablement sous nos yeux semble trop bien réglée, trop bien huilée, pour être le fruit du simple hasard; mais alors, si c'est un calcul et un choix politique,  cela s'appelle une trahison, et le constat est clair: la République a délibérément choisi de vendre la France, ou plutôt de la donner aux étrangers.....

  • Une association se met hors la loi...

              Le jeune turc Sedat Tastan, arrivé en France en 2002 et sans papiers, c'est à dire donc hors la loi, doit être expulsé; or des militants de l'association RESF ("réseau éducation sans frontière") se mobilisent pour empêcher cette expulsion (ordonnée par arrêté préfectoral). Mais qui sont ces gens pour agir ainsi? et de quel droit s'opposent-ils à une décision des autorités légales de ce pays? Alors, si on comprend bien, chacun d'entre nous, dès que quelque chose ne lui conviendra pas, va ameuter frères, parents, amis et relations pour s'opposer par la force à telle ou telle décision? La vie en société devient tout simplement impossible dans ces conditions, et les militants de cette bien curieuse association prennent une très lourde responsabilité en excitant des gens, en incitant à la désobéissance, et en pratiquant une obstruction physique aux décisions des autorités.

              Si, encouragés par cet exemple, d'autres personnes font la même chose dans d'autres situations, on imagine sans mal la pagaille et l'anarchie qui s'ensuivront inéluctablement; de tels agissements sont bien plus que condamnables et scandaleux: ils posent un problème de fond: que cherchent certains, à gauche, en créant de telles associations? que cherchent-ils vraiment en menant de telles actions? Ils se mettent hors la loi pour aider un hors la loi! Ils appellent cela "générosité", nous appelons cela bêtise crasse ,dans le meilleur des cas, car des arrières pensées tortueuses et peut-être inavouables ne sont pas à exclure...Quoi qu'il en soit, une telle association doit être combattue avec la dernière énergie; ses pseudo motivations humanitaires doivent être démystifiées; et, en ce qui concerne les pouvoirs publics, son interdiction immédiate et sa dissolution semblent s'imposer tout naturellement...

  • Une proposition pour en sortir: la règle des trois tiers.....

              La politique insensée qui a fait entrer en France plus de dix millions d'étrangers depuis 1975 nous parait illégitime, car sur un sujet aussi fondamental que la constitution physique du Peuple, c'est à celui ci qu'il appartient de décider. 

              Maintenant que le mal est fait, il faut sortir de cette impasse, peut être mortelle, dans laquelle le Système nous a engagé; il faut donc bien imaginer des solutions, et formuler des propositions pour en sortir.

              En voici une. Pourquoi ne pas imaginer quelque chose que l'on pourrait appeler une règle des trois tiers ?

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  • Des artistes aux motivations incompréhensibles...

              On a vu Emanuelle Béart, Josiane Balasko, le chanteur Bénabar et quelques autres... venir "soutenir" les sans papiers (en bon français: les hors la loi!); mais qu'est-ce que "soutenir" les hors la loi? venir se faire un petit coup de pub gratis, et puis rentrer chez soi, dans sa belle maison, alors que les immigrés, eux, rentreront dans des squats sordides ou des hôtels miteux et délabrés, s'entassant à 80, 100 ou plus dans des endroits prévus de toutes façons, même s'ils étaient en bon état, pour la moitié, et encore...; et, là, ils courront le risque de périr dans un incendie, un écroulement, une explosion ou autre: beau résultat! c'est cela le résultat du "soutien" aux hors la loi? c'est cela la solidarité? cela nous semble relever plutôt de l'inconscience dangereuse, voire criminelle!

              La vraie solidarité c'est de ne pas mentir, de ne pas faire croire à la terre entière qu'elle trouvera ici du travail et des logements que la République est bien incapable de leur fournir, elle qui n'en fournit déjà pas à tous les Français, loin s'en faut! De plus, ces artistes se rendent ils compte qu'en entretenant des illusions ils envoient un message fort -et faux- à celles et ceux qui vivent mal chez eux? Se rendent ils compte qu'ils ruinent le travail des bénévoles et des associations qui luttent courageusement sur le terrain, pour développer l'Afrique, la mettre en valeur, former ses habitants -dont elle a besoin pour se développer- et les retenir sur place? Et veulent-ils que l'on continue à entasser de plus en plus de gens sur des territoires somme toute exigus (la France, en l'occurrence) en siphonnant des pays entiers d'une part importante de leur population? Où s'arrêtera le délire?: quand 90% des habitants de la terre vivront sur 10% des terres disponibles?

              Redevenons sérieux, arrêtons de dire et de faire n'importe quoi et de marcher sur la tête: c'est l'Afrique qu'il faut développer, et non la France qu'il faut remplir comme un oeuf de toute la misère du monde, qui de toutes façons n'y rentrera pas; ils se trompent, ces artistes soi disant généreux, et leur soi disant générosité va à l'encontre du but recherché, elle est anti économique et inhumaine; et -sourions un peu- si elle était aussi, inconsciemment et involontairement,....raciste? En effet, dans leur rage à vouloir faire venir en France la terre entière, ces artistes pensent-ils qu'il n'y a que chez nous qu'on est bien, que "c'est nul" partout ailleurs? comme ce serait laid de penser cela, on n'ose croire que ce soit le cas...Vite, rassurez nous, mesdames et messieurs les artistes: vous n'êtes pas racistes au moins?.....

  • Le piège du "racisme"...

              Nous disposions d'une grande liberté de parole et de pensée  sous les Rois: c'est aujourd'hui que la pensée est surveillée, que la parole n'est plus tout à fait libre, que le conformisme règne en maître et que le conformatage des esprits est devenue une triste réalité. Le meilleur exemple de cet étouffement de toute pensée libre, de tout débat, de toute parole en dehors du politiquement correct, nous est donné par l'anti racisme, promu Valeur Suprême. Le chef de l'État lui même ne cesse d'appeler à la vigilance sur ce sujet, qui est devenu "la" référence absolue, l'alpha et l'oméga universels....

             Il est bon, naturellement, que nul ne puisse impunément diffuser ou faire l'apologie de thèses racistes (1): tout le monde est d'accord là dessus et ce n'est bien sûr pas ce qui nous choque, pas plus que le fait d'avoir déclaré le racisme "délit" et non "opinion". Cest la manipulation du mot par la police de la pensée qui est dangereuse, cette police de la pensée étant exercée par une minorité trotskiste, gardienne autoproclamée du politiquement correct, dont la machiavélique machination a été parfaitement analysée par Finkielkraut (2)... 

              Le problème est autre: on voit bien qu'à tout propos, et surtout lorsqu'on évoque la déferlante migratoire et la sur-délinquance qui s'y rattache (évaluée entre 50% et 80%) certaines personnes et certaines associations n'hésitent pas à dénoncer du racisme imaginaire là ou il n'y a que rappel à la loi (par exemple, dans le cas d'expulsion d'immigrés clandestins, c'est à dire de hors la loi que certains persistent à appeler "sans papiers"). Et là, on n'est plus dans le cadre du racisme et de l'anti racisme, mais dans le cadre de la supercherie, de la tartufferie; dire : "du complot" serait peut être excessif, quoique certains fassent vraiment tout pour aboutir à accréditer cette idée...

              On cherche manifestement par là à faire taire ceux et celles qui trouvent qu'on a laissé entrer beaucoup trop d'étrangers en trop peu de temps, ce qui rend impossible toute intégration, et encore moins toute assimilation. Evoquer le sujet c'est immanquablement -au mieux- se faire suspecter de "racisme" et -au pire- se faire traiter de "raciste": une fois l'injure proférée, le cri de ralliement poussé, on voit aussitôt toute l'intelligentsia, tout l'établissement, tous les conformistes et les conformatés ne faire plus qu'un bloc pour essayer de faire taire celui ou celle...qui n'a fait que constater la montée des violences et des insécurités, et qui ose poser la question du pourquoi.

              Ce terrorisme intellectuel aboutit déjà à une auto censure certaine (voyez l'affaire Redeker...) et devient une menace mortelle pour la liberté de pensée, donc a terme pour la pensée tout court....Le Système en place s'est fait une spécialité de vivre, dans les faits de tous les jours, le contraire de ce qu'il annonce, en paroles: on écrit "Liberté" sur tous les monuments, mais l'une des plus plus fondamentales et des plus indispensables de nos libertés, celle de penser et de parler, est mise en danger et se voit limitée et surveillée. On est bien loin de l'optimisme et des belles promesses des "philosophes" du XVIII° qui, eux, vivaient dans une société policée et raffinée, ou l'esprit était roi... 

    (1) ; Voir la première partie de la Conférence "Contre la France métisse";

    (2) : Pour faire court, se rendant bien compte que leur marxisme-léninisme avait échoué, mais ne voulant ni reconnaître leur erreur, ni perdre leur situation procurée par l'agit-prop, les trotskistes ont imaginé de remplacer le marxisme par l'immigration, pour casser les vieilles Nations historiques d'Europe, et de discréditer toute tentative de réaction des peuples européens sous l'accusation infâmante de racisme. Un tel plan requiert évidemment la rencontre et l'entente au moins tacite entre le trotskisme, une fraction du monde économique (patronat attiré par une main d'oeuvre bon marché) et une autre fraction de la classe politique. On a là un cas typique de la malfaisance du Système en place, qui est bien le premier délinquant de France, et sans lequel les patrons avides ou les trotskistes révolutionnaires ne pourraient pas avoir la même influence, ni obtenir les mêmes résultats....

    ( http://www.planetenonviolence.org/Finkielkraut-et-violences-urbaines-Traduction-integrale-de-l-interview-du-Haaretz_a309.html )

  • Une bonne nouvelle, mais il faut "transformer l'essai"...

              Le nombre de francophones  dans le monde a atteint pour la première fois le chiffre de 200 millions (175 millions en 1975), selon le rapport de l'OIF publié à Paris le 6 mars 2007; en outre, le nombre de personnes étudiant en Français est de 118 millions (90 millions en 2002); rappelons que le Français est Langue Officielle dans 29 états de l'OIF (Organisation Internationale de la Francophonie), qui regroupe 55 États ou Gouvernements, et 13 observateurs... Cette évolution favorable est, certes, très intéressante, mais elle pose le problème de l'action de la France dans ce domaine fondamental qu'est la défense, la promotion et l'illustration de la Langue Française; concrètement: que faisons nous? faisons nous assez? que pourrions nous faire?

     Il n'y a pas si longtemps, Mitterand a voulu une "Très Grande Bibliothèque": mais en fait celle ci n'est qu'une bibliothèque de plus, certes plus grande que les autres, mais absolument pas novatrice dans son concept, ni dynamique dans son fonctionnement et son rôle: on y vient pour lire, comme d'habitude, comme partout, comme toujours; en soi, ce n'est déjà pas si mal, mais la France a un urgent besoin d'autre chose,d'un projet véritablement novateur cette fois: un projet qui coûtera, certes, un peu d'argent mais qui nous en rapportera cent fois plus dans ce domaine vital qu'est l'indépendance nationale, dont le rayonnement culturel -par la Langue notamment- est l'un des fondements les plus sûrs et les plus authentiques.

    Pourquoi ne pas imaginer la création d'une banque de données, immédiatement consultable partout dans le monde et à tout moment, et par tous les publics (particuliers, chercheurs, organismes, gouvernements etc...) ; qui, le plus tôt possible ( dans la semaine, la quinzaine ou le mois tout au plus, selon la difficulté du sujet) offrirait la traduction en Français de la totalité de ce qui se publie de fondamental dans le monde (médecine, science, technologie, culture, droit, politique etc...); traduit et disponible dans une langue de référence, élégante et claire, ce service universel, tourné vers le monde extérieur, serait également le meilleur moyen d'enrichir notre langue, de la faire évoluer conformément à son génie propre, de créer le vocabulaire nouveau qui s'impose; nos amis francophones du Canada, d'Afrique, d'Asie et du monde entier seraient évidemment associés à cette grande tâche....; Louis XIV a crée l'Académie Française: n'aurions nous pas, dans cette grande Oeuvre, l'occasion de retrouver l'intuition, le souffle originel de cette grande vision, et de permettre ainsi à la France de continuer à remplir le rôle irremplaçable qui est le sien?

  • Que rien ne change, pour que tout change...-

              Qui ne se souvient de la réflexion du Guépard, face aux bouleversements auxquels il assiste: "il faut que tout change, pour que rien ne change".

              Mais nous, parce que nous ne sommes pas des idéologues, nous pourrions peut-être, au contraire, proposer la formulation inverse : "que rien ne change, pour que tout change"...

              En effet, puisque nous ne sommes pas des idéologues, nous n'avons pas et ne pouvons pas avoir de programme tout préparé, tout rédigé, jusque dans ses moindres détails. Et ce qui nous importe c'est la faisabilité de notre projet royal pour la France.

              Or, aujourd'hui, en France, les Institutions apportées par De Gaulle sont bien établies, et fonctionnent. Partons donc du réel, de ce qui est, et ajoutons simplement quelque chose -qui lui manque...- à cette Constitution qui existe et qui est, malgré tout, acceptée par la plupart de nos concitoyens: l'élément de stabilité. Ainsi nous pourrions améliorer ce qui existe et en corriger le principal défaut: l'absence de Représentation de la Nation dans sa durée, dans son être profond et dans ses intérêts permanents et fondamentaux, qui transcendent -et de très loin- la seule Représentation -fort légitime au demeurant- de l'opinion dans ses évolutions et ses fluctuations.

               Ce serait associer, comme dans les autres monarchies européennes, la stabilité et le mouvement; concilier, en les réconciliant, ce qui s'enracine dans le très long terme et ce qui relève de l'immédiat; retrouver, en somme, la notion et la pratique de la durée (du "temps long..."), et l'ajouter, pour l'enrichir, à la pratique actuelle de la conduite des affaires.

               Pourquoi ne pas imaginer donc de perpétuer, en l'état, l'actuelle façon de faire: par des élections législatives, tous les cinq ans, l'opinion choisit de proroger ou de changer un gouvernement qui "détermine et conduit la politique de la Nation" (que rien ne change...). Mais, et c'est là ce qui serait novateur (...pour que tout change...), pourquoi ne pas imaginer de confier le poste suprême de Chef de l'État au Chef de la Maison de France, c'est à dire au Roi ? Ainsi libéré de la guerre civile permanente et stérile des partis, la tête de l'État pourrait - comme en Espagne ou dans les pays nordiques et scandinaves- laisser le gouvernement gouverner, mais en offrant à ce gouvernement et à la Nation toute entière un cadre de sérénité et de continuité, dont à l'évidence tous les pays qui connaissent ce système profitent largement: ils sont, dans la plupart des domaines, régulièrement cités en modèles....

                L'actuel système est bancal: il ne représente que l'opinion (ce qui n'est déjà pas si mal...), mais il vaut mieux être bipède qu'unijambiste: ajoutons lui donc ce qui lui manque: un espace a-démocratiqueà la tête de l'Etat, assurant la Représentation de l'Héritage, de cette "communauté de destin" que l'on appelle la Nation afin que, sans qu'il soit besoin d'aucune révolution, les choses changent vraiment...

                Certes, nous n'avons pas une conception magiquede la royauté. On a vu des sorciers danser autour de leur totem, en prononçant des paroles censées obtenir tel ou tel résultat. Cette conception-là de la royauté, évidemment, nous ne l'avons pas. Et nous savons bien que ce n'est pas parce qu'un Roi serait au sommet de l'Etat que, comme par enchantement, tous les maux disparaîtraient. Il faudrait, il faudra, pour reconstruire la société, une alliance, une synergie entre plusieurs forces, au premier rang desquelles les forces spirituelles, dont l'Église Catholique -comme aux premiers temps...- serait de toute évidence la cheville ouvrière. Il faudrait, il faudra aussi, un sursaut des élites, du moins de ce qu'il en reste. Et des familles, et de l'enseignement... Nous l'imaginons bien.

                 D'ailleurs, historiquement, comment les choses se sont-elles passées à partir de Clovis ? Il y a eu alliance entre le pouvoir royal et l'Eglise; mais aussi les rois ont groupé autour d'eux des intellectuels, des savants etc... (comme on l'a vu dès les origines, par exemple, avec la renaissance carolingienne...). Et c'est grâce à ces synergies de tous ordres qu'une société a fini par émerger. Le rôle historique de la royauté n'a pas été de tout faire, à elle toute seule, et dans tous les domaines. Il était, en restant dans son ordre, d'assurer le politique. Mais pour créer ce qui est devenu la France, elle a été aidée, secondée, appuyée par d'autres forces (spirituelles, morales, intellectuelles...) sans lesquelles elle n'aurait été qu'une forme, une technique de gouvernement.

                 Il ne pourra qu'en être de même, si tout recommence: confier le poste de Chef de l'Etat au Chef de la Maison de France ne pourra être que la première étape, après laquelle le reste suivra... Ce sera au Prince et à l'Institution de prouver leur intérêt et leur bienfaisance; le Prince chrétien sera la condition nécéssaire, mais bien sûr pas suffisante, du travail d'édification d'une société où règnera l'ordre légitime et profonddont parlait Boutang....

  • Les révolutionnaires désavoués par leur successeur....

              Le 11 mars 2007 restera-t-il comme date historique ?

              Ce jour là, intervenant en soirée au cours des Journaux Télévisés des principales chaînes, Jacques Chirac a annoncé qu'il ne briguerait pas de troisième mandat. Quelques personnalités étaient invités à commenter ses propos, dont son ancien Premier Ministre, Jean Pierre Raffarin.

              Celui ci raconta l'anecdote suivante:

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