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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 2027

  • Décès de Jean-François Mattéi : par dessus tout, une perte pour la pensée française

    matteiA.jpgNous avons appris avec une infinie tristesse le décès, survenu hier, à Marseille, de Jean-François Mattéi. Il venait d’avoir 73 ans.

    Nous perdons un ami devenu très cher au fil des années, à qui nous liait ce genre d’amitié qui ne se satisfait pas d’une affectivité ou d’une familiarité facile, rapide ou superficielle. Nous avions appris, au moins dans la mesure de nos moyens, à connaître sa pensée, qui, justement, nous était devenue, peu à peu, familière, au fil de ses livres, de ses conférences, de nos rencontres, de nos conversations amicales. Il avait de la sympathie pour notre courant de pensée, nos actions, auxquelles il prenait part régulièrement. Il écrivait dans Politique magazine ; il a participé à l’un des derniers rassemblements royalistes des Baux de Provence ; il est intervenu souvent lors des dîners-conférences qui suivent la Messe du 21 janvier, à Marseille ; chaque année, il nous faisait l’honneur de traiter un sujet dans nos cafés politiques d’Aix et de Marseille, dont les vidéos sont dans ce blog. La dernière fois que nous l’avons rencontré, ce fut au Café actualité d’Aix-en-Provence où il parlait de « la crise des fondements de notre civilisation » et il avait été particulièrement brillant. Il avait, aussi, été invité, pour y intervenir, au colloque du CRAF* tenu à Paris, à l’automne dernier; il s’y était rendu volontiers. Il avait donné plusieurs notes à Lafautearousseau.   

    Nous avons progressivement, aussi, découvert l’homme qu’il était ; son immense culture ; sa passion pour la poésie, la musique, la peinture ; son attachement à ses racines oranaises, à ses souvenirs du lycée Lamoricière ; sa fidélité à son maître, Pierre Boutang – qui est aussi le nôtre ; sa proximité vis-à-vis de l’œuvre – et de la personne – d’Albert Camus. C’est dire tous les liens d’amitié vraie qui nous reliaient à lui.

    Si grands soient-ils, sa disparition, comme l’a dit justement l’un de ses amis, est, avant tout, une perte pour la pensée française. Et, précisément, à un moment où elle en aurait le besoin le plus fort et le plus urgent. Ses livres restent et nous aurons tous le plus grand intérêt à nous y replonger.

    A Madame Jean-François Mattéi, à ses fils Philippe et Alexandre, à sa fille Isabelle, nous adressons nos condoléances et notre sympathie, en les assurant du grand souvenir que nous conserverons, ici, de celui que, tous, nous venons de perdre. 

     ___________

    * CRAF, Centre Royaliste et d'Action française

    08 et 09.2012 087.JPG

     Jean-François Mattéi, devant le Mur des fastes, chez Charles Maurras, à Martigues

     

  • D'accord avec... Patrice de Plunkett

    (sur son Blog, le mardi 15 janvier)

    Dédain de Valls envers 800 000 manants

    valls,hollandeCe matin sur RMC, question de Jean-Jacques Bourdin : "Le président va-t-il recevoir la coordination de la Manif pour tous ?" 

    Réponse arrogante de Manuel Valls : "Je ne crois pas que ce serait de son niveau."

    En revanche, il était "du niveau du président" de recevoir en son palais deux agents de la cabale Inter-LGBT, pour leur promettre de refuser la clause de conscience aux maires...

    Nous vivons sous un régime de cour.

    Une révolution serait urgente.

  • Reçu de Jean-François Mattéi : "un texte étonnant de Marguerite Duras sur l'homosexualité"

     Quand Marguerite Duras sexprimait sur lhomosexualité

    ETIENNE DE MONTETY (Le Figaro du 8 janvier 2013)

    Dans La Passion suspendue, livre posthume dentretiens avec une journaliste italienne qui paraît ces jours-ci aux Éditions du Seuil, l’écrivain Duras, décédée en 1996, tient des propos très tranchés sur lhomosexualité. Ils font leffet dun pavé dans la mare au milieu des débats en cours. « Il manque, affirme-t-elle, à lamour entre semblables cette dimension mythique et universelle qui nappartient quaux sexes opposés. () Je lai déjà dit, cest la raison pour laquelle je ne peux considérer Roland Barthes comme un grand écrivain : quelque chose la toujours limité, comme si lui avait manqué lexpérience la plus antique de la vie, la connaissance sexuelle dune femme. » Et lauteur de LAmant (prix Goncourt 1984) de conclure : « Limpossibilité de la procréation même, du reste, rapproche beaucoup lhomosexualité de la mort. »

     

    Merci à Jean-François Mattéi de cet envoi.

  • Café politique de Marseille : Enquête sur la République, Acte II, Succès II...

    Deuxième salle pleine pour la deuxième pierre apportée à notre édifice de l'Enquête sur la République. Un mois après Gérard Leclerc, fort et brillant, Antoine de Crémiers a été fort et brillant, lui aussi : la République est morte, la "modernité" dont elle se voulait porteuse a échoué, à cause de ses contradictions originelles; et Antoine de Crémiers l'a montré en brossant un tableau s'étendant des promesses des Lumières aux échecs de nos jours, pour ce Système qui promettait "le bonheur", idée neuve en Europe, qui ne serait plus dans l'au-delà mais ici bas : inutile d'en dire plus, la vidéo sera là dans les tous prochains jours...

  • Jeanne d'Arc célébrée partout en France : premiers échos, premières photos, suite : le Cortège parisien....

            Ce fut ce matin un beau défilé nationaliste et royaliste sous un soleil digne du 600e anniversaire de la Sainte de la Patrie, en présence de Mgr le Prince Sixte de Bourbon-Parme.

            Quelques photos... 

    Henry Le Bal lisant son hommage à Jeanne

     

  • Yvan Blot nous "rappelle" un texte de Dostoïevsky sur "liberté, égalité, fraternité"....

            Il en a pris l'habitude, et c'est très bien ainsi : Yvan Blot nous envoie, régulièrement, des textes ou des conférences : cette fois-ci, c'est un extrait de Dostoïevsky qu'il nous fait parvenir ("J’ai pensé que ce texte de Dostoïevski vous intéresserait...").

            Cet extrait des "Frères Karamazov" (tome 1, pages 564 et suivantes) nous intéresse, en effet, avec les remarques dont l'assortit Yvan Blot.....

     

     

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