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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 2024

  • Les révolutionnaires désavoués par leur successeur....

              Le 11 mars 2007 restera-t-il comme date historique ?

              Ce jour là, intervenant en soirée au cours des Journaux Télévisés des principales chaînes, Jacques Chirac a annoncé qu'il ne briguerait pas de troisième mandat. Quelques personnalités étaient invités à commenter ses propos, dont son ancien Premier Ministre, Jean Pierre Raffarin.

              Celui ci raconta l'anecdote suivante:

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  • Des bretons sympas ? Ou une solidarité dévoyée ?

              Dans une petite ville, près de Rennes, il existe un abattoir, et dans cet abattoir, six Maliens travaillent depuis plusieurs mois, voire plusieurs années; or on vient de s'apercevoir qu'il s'agit en fait de hors la loi, qu'une partie de la gauche persiste à appeler sans-papiers.

              Devant la perspective d'une expulsion du territoire national, certains ont carrément manifesté leur soutien à ces Maliens: est ce bien raisonnable ? il ne faut pas laisser la solidarité être dévoyée par l'idéologie et l'aveuglement; il vaut mieux en revenir au simple bon sens et cesser de marcher sur la tête: quand on connaît les problèmes d'emploi en France, le nombre de chômeurs, il est aberrant de penser que la saine organisation de l'économie consiste à laisser des habitants de notre pays au chômage alors que l'on offre du travail à des hors la loi.          

              On ne peut organiser ni le monde, ni la France ainsi; un monde raisonnable, c'est un monde ou les Français trouvent du travail dans leur pays, et les Maliens dans le leur. "Optima corruptio pessima" disait-on à Rome, c'est à dire "la corruption des meilleurs est la pire"...

              Il est désolant de voir des gens probablement généreux se tromper à ce point et confondre générosité et idéologie: on sait depuis bien longtemps que les bons sentiments ne font pas forcément les bons films, et que l'enfer est pavé de bonnes intentions; cette attitude est suicidaire, elle ne peut que générer de l'inefficacité et  desservir la cause que l'on prétend justement favoriser; au lieu de faire reculer la pauvreté, une telle attitude, généralisée, affaiblirait l'économie de la France sans développer pour autant ni le Mali, ni aucun autre pays....

  • Pour en finir avec les "sans papiers"...

                Ca n'existe pas "les sans papiers": il y a des lois et des règlements, sans lesquels toute vie en société est impossible.

                Or certains s'affranchissent de ces règlements et, dans le cas de l'immigration, font un véritable coup de force: au lieu de suivre la procédure normale, ils entrent en France clandestinement, ou y restent illégalement, après l'expiration, par exemple, d'un visa touristique; ensuite, soutenus par des agitateurs aux motivations douteuses, ils manifestent et exigent une régularisation, des papiers et la scolarisation de leurs enfants, prélude évident à leur naturalisation.

                Cette perversion doit être combattue avec la plus grande fermeté, et ceux qui s'en rendent coupables devraient ne recevoir rien d'autre que l'application stricte, et sans états d'âme, du vieil adage intangible: "Dura lex, sed lex". Est-ce la cas, et notre Pays légal fait-il appliquer la loi ?....

                Les soi disant "sans papiers" ne sont en fait que de simples hors la loi, et doivent être traités comme tels...

  • Qu'est-ce qui différencie un royaliste d'un républicain?

              Avant même qu'ils ne choisissent un Roi ou une République, deux points fondamentaux séparent le royaliste du républicain. En premier lieu, le royaliste part de ce qui est, du réel: il est pragmatique, là ou le républicain part de ses désirs, de ses rêves, car  c'est un idéologue: l'obsession des révolutionnaires n'était elle pas de faire "du passé table rase" (si Montagnier avait procédé ainsi, il n'aurait pas découvert le virus du sida!...). En second lieu, il faut des républicains pour faire la République, et il a fallu la Terreur pour l'imposer en rupture radicale avec notre Histoire; pour faire la Royauté, par contre, il n'est pas nécessaire qu'il y ait des royalistes: il n'y avait aucun "parti" en 987 et la Royauté a pourtant été instaurée; il en sera de même demain: si la Royauté est instaurée, c'est parce qu'elle sera restée "l'exigence naturelle des réalités de ce temps", comme le disait le Comte de Paris.

              Ce n'est qu'après avoir pointé ces deux différences majeures que l'on peut avancer, en troisième lieu, que le royaliste souhaite un Roi là où le républicain souhaite la République....;ainsi, nous proposons aujourd'hui aux Français de clôturer ce cycle de deux cents ans, qui s'est ouvert en 1792/1793 et de renouer avec notre Histoire millénaire, mais en partant de ce qui existe aujourd'hui, c'est à dire les institutions voulues par De Gaulle: n'étant pas idéologues mais pragmatiques, nous ne proposons pas la révolution en sens contraire, mais le contraire de la révolution; pas de morts, pas de Terreur, pas de génocide....et surtout pas de restauration de la Royauté! notre attitude est résolument dynamique, et non passéiste; tournée vers l'avenir et en aucun cas nostalgique. Avec les Français, nous souhaitons "reprendre le grand mouvement de 1789", et réunir -pour reprendre l'image de Marc Bloch- le Sacre de Reims et la Fête de la Fédération, mais en rejetant bien sur l'orientation totalitaire imposée par les révolutionnaires, inventeurs du génocide et pères d'Hitler et de Staline...

  • Tout ça pour "ça" ?...

    On s'est fait avoir il y a deux cents ans...: on était les premiers, on n'est pas les derniers, mais presque; on était les plus riches, on accumule dettes et déficits; on donnait le ton au monde entier, qui nous copiait et nous imitait; tout le monde parlait français, on construisait Washington sur le modèle des villes "à la française": aujourd'hui la France n'intéresse et n'influence plus grand monde, et si on nous regarde, c'est le plus souvent avec commisération: nous faisions envie sous les Rois, nous faisons presque pitié sous la République; bien sûr, nous avions des problèmes sous Louis XVI, mais nous étions dans la situation des USA aujourd'hui, nous étions "LA" superpuissance, avec ses problèmes, mais superpuissance malgré tout et numéro un incontesté, faisant la course en tête dans tous les domaines ou presque...

    Aujourd'hui, il ne nous reste que les difficultés, et la France ne cesse de s'étioler, de s'affaiblir: un jour viendra où toutes les réserves auront été épuisées, et la France tout simplement, sortira de l'Histoire, du moins en tant que grand peuple qui compte... Ne voit-on pas les signe alarmants qui se multiplient: 2000 milliards de dette; 5 millions de  fonctionnaires, et plus, qui stérilisent une grande part de notre richesse; une démographie chancelante et une armée d'immigrés, imposée par le gouvernement républicain sans que le Peuple ait été associé (ni même informé!) de cette décision; un empilement et une superposition de lois et de règlements, tatillons et très souvent inefficaces, qui étouffe et décourage l'entreprise et l'initiative privée, créatrices de richesse; 2.500.000 français (la plupart  jeunes...) partis travailler à l'étranger par déception et lassitude devant les blocages de la société...

  • «LA » question de fond...

     

    Comment en sommes-nous arrivés là ? La République a pris une France en bon état, elle nous laisse une France au plus mal....

    Nous étions le pays le plus peuplé d'Europe sous Louis XV et Louis XVI, nous avons été rattrapés puis dépassés par les autres, notre vitalité démographique a été brisée par les saignées effroyables directement liées à la Révolution et à la République: 800.000 morts (Révolution); 1.500.000 morts (folles guerres napoléoniennes); 500.000 habitants perdus en 1815 à cause des 100 jours, dernier mauvais coup porté à la France par l'orgueil délirant de Napoléon; I.5OO.000 morts en 14/18 et 600.000 en 39/45; total: 4.900.000 français «évaporés», disparus, sortis de l'Histoire par les conséquences directes ou indirectes de l'irruption des idées révolutionnaires et des politiques aberrantes des différentes républiques. Quel pays pourrait-il supporter de tels traumatismes à répétition ? La France y a perdu une part importante de sa substance, au sens fort du terme (physique, pourrait-on dire) ...

    Et que dire du rayonnement de la France, de l'attrait universel que sa culture, ses Arts, sa civilisation exerçaient sur l'Europe entière, et bien au-delà: tout le monde nous enviait et nous imitait sous Louis XV et Louis XVI: le Roi de Prusse commandait ses armées en français; Mozart commençait ses lettres à son père par «Mon cher père»; les écrivains russes parsemaient leurs ouvrages de mots français, et parfois de phrases entières; on construisait Washington (symbole d'un pays nouveau) en s'inspirant ouvertement du classicisme architectural français; presque tous les dirigeants européens se sont fait construire leur petit Versailles; dans tous les domaines, c'était la France qui donnait le ton, c'était vers Paris que convergeaient tous les regards: la France royale avait su amener la société à son plus haut degré de raffinement, et nous connaissions alors ce qu'était «la douceur de vivre»... : la France en est-elle toujours là aujourd'hui? Séduit-elle toujours autant ? Tient-elle la même place, ou d'autres que nous donnent-ils le ton... ?

    Comment ne pas être frappé par la dégradation effarante du moral des français, de leur « mental » ? Nous étions optimistes sous Louis XV et Louis XVI, car avec nos 29 millions d'habitants nous étions le mastodonte démographique de l'Europe, dont nous étions également, et de très loin, le pays le plus étendu: cette double sécurité nous rendait foncièrement optimistes, et c'est de cette époque que date ce dicton selon lequel «en France, tout finit par des chansons»: aujourd'hui nous sommes un peuple frileux, qui doute, et qui est le champion d'Europe incontesté de la consommation d'antidépresseurs; et que dire de notre situation économique et de notre richesse: entre le quart et le tiers de notre patrimoine artistique a été détruit par la Révolution; notre pays ne cesse de reculer au classement mondial des performances, cependant que l'appauvrissement et la précarité ne cessent de s'étendre parmi nos concitoyens; la violence et l'insécurité (dans tous les domaines) ont littéralement explosé et sont devenus des réalités tristement quotidiennes; la classe politique est très largement discréditée - même si un grand nombre d'élus ne méritent pas de reproches particuliers - et l'opinion publique se détache de plus en plus de la «chose publique», n'ayant plus d'espoir en l'avenir et se laissant aller à un pessimisme nouveau dans notre Histoire...

    Comment se fait-il donc, qu'en partant du pays le plus riche et le plus puissant d'Europe on en soit arrivé à un résultat aussi catastrophique et aussi désolant ? Puisqu'on a appliqué à ce pays-là plus merveilleuse des constructions intellectuelles qui soient, puisqu'on l'a régi en fonction des meilleurs principes qui aient jamais été inventés, en toute logique ce pays n'a pu que passer du stade de super puissance qui était le sien à celui de super puissance démultiplié ! Nous devons donc nager dans le bonheur...sinon : cherchez l’erreur ! Il est vrai qu'avec le conformisme que fait régner la république, un conformisme qui n'a jamais été aussi fort chez nous et qui confine à l'étouffement de la pensée, nos concitoyens ont du souci à se faire : dire que nous vivons sous le règne du politiquement correct, de la police de la pensée, du conformatage de l'opinion ne relève même plus du constat mais de la banalité...Qu'on se souvienne de la grande liberté de ton, de parole, d'action dont nous jouissions sous Louis XV et Louis XVI, et une seule question vient à l'esprit: tout ça, pour ça? Avec, si rien n'est fait, l'effacement continu, la disparition progressive de la France, sa sortie prochaine de l'histoire, du moins en tant que grande puissance, voire puissance tout court... 

  • k

    Dimanche 14 décembre, à l’invitation de Ferhat Mehenni, Président du Gouvernement kabyle en exil (ANAVAD), le Président de Chrétienté-Solidarité assistait à la déclaration solennelle d’indépendance de la Kabylie.

    Malgré les menaces du régime d’Alger et les tracasseries de ses assujettis de l’État français, cette cérémonie a pu se tenir au coeur de Paris, à deux pas de l’Arc de Triomphe.

    Dans son discours prononcé à cette occasion, Yann Baly a rappelé que

    “pour la France, reconnaître l’indépendance kabyle c’est, enfin, soigner la blessure ouverte depuis 1962, par une indépendance bâclée, marquée par le mensonge, l’imposture et la tragédie. Pour l’avenir, car c’est cela qui compte le plus, l’indépendance de la Kabylie, c’est le gage de relations apaisées des deux côtés de la Méditerranée, entre le peuple qui a vu naître Dyhia et celui qui a donné Jeanne d’Arc !”

    Reconnaître l’indépendance kabyle c’est soigner la blessure ouverte depuis 1962

     

  • Reçu de nos Amis de "Révove unE statue"...

    Cet été, les équipes de Rénove Une Statue se sont rendues en Dordogne pour aider les abbés du couvent Saint-Paul. Pendant trois jours, une vingtaine de bénévoles s'est mobilisée pour redonner vie aux trois grandes statues de la façade : Saint Paul, la Vierge et le Christ.

    À l’aide d’une nacelle, nous sommes montés à dix mètres pour nettoyer et vernir ces statues. Nous avons également rénové trois statues supplémentaires dans le couvent. Au-delà du chantier lui-même, ce fut un temps fort d’échange, de partage et de transmission avec les abbés.

    La rénovation en images : 

     

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  • Municipales 2026 : OBJECTIF MARTIGUES ! LIBÉRATION !

    Municipales 2026 à Martigues : Emmanuel Fouquart conduira bien la liste RN à Martigues

    Publié le 21/11/25 à 19:45

     
    Gisèle Gonzalez et Emmanuel Fouquart conduiront une liste pour les municipales de 2026 à Martigues.

    Gisèle Gonzalez et Emmanuel Fouquart conduiront une liste pour les municipales de 2026 à Martigues.

    / Photo S.R.

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    Martigues

    En exclusivité pour La Provence, le député de la XIIIe circonscription annonce qu’il briguera le fauteuil de maire au mois de mars prochain. Il en explique les raisons.

    En ce vendredi après-midi, le vent souffle fort. Un vent du genre glacial qui impose le chocolat chaud comme une boisson revigorante. C’est, d’ailleurs, la boisson qu’a choisie le député Emmanuel Fouquart pour faire une annonce. On s’en doutait mais désormais, il est officiellement le candidat du Rassemblement national (RN) pour les élections municipales de Martigues en 2026.

    Si cette candidature semblait évidente, Emmanuel Fouquart dit "avoir pris le temps de réfléchir". Mais pas seulement. "J’ai aussi beaucoup écouté", indique-t-il à La Provence. "Depuis mon élection à la députation, où j’ai remporté le scrutin sur cinq des six villes de la circonscription, dont Martigues, j’ai reçu de nombreux encouragements. Beaucoup de Martégaux sont venus me voir et m’ont fait remonter leur espoir de voir du changement. Beaucoup m’ont dit que je suis le seul à pouvoir véritablement battre le maire en place".

    Le député se veut très critique sur l’action municipale. "On fait face à une montée importante du trafic de drogue, de violences gratuites. On peut rappeler quelques règlements de comptes, l’arrestation d’un homme équipé d’une kalachnikov dans la rue… ces derniers mois ont été pénibles, sou...

     
     

     

     
  • L’UE libre-échangiste, un danger mortel pour la France !

     

    L’UE vient de montrer sa couardise face à Donald Trump, von der Leyen souhaitant garder son sang-froid, et la nullité Stéphane Séjourné, vice-président de la Commission, nommé par Macron, écrivant sur X : « Aux entreprises, je veux dire une chose, restons calmes et prudents ». Nous voilà donc très mal partis car l’UE a finalement décidé de ne pas répliquer à l’augmentation des droits de douane par Trump. Cette décision de la suspension des surtaxes ne fait d’ailleurs pas l’unanimité au sein du comité des représentants permanents des Vingt-Sept car l’Europe est soumise à trois surtaxes douanières : 25 % sur l’acier, l ’aluminium, les automobiles et 10 % pour tous autres produits. La fermeté de la Commission, c’est donc du « bidon » ! L’UE « se couche » d’autant plus qu’elle insistait sur la nécessité de riposter…

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  • Au cinéma : Kafka, le dernier été…, par Guilhem de Tarlé

    Kafka, le dernier été - Film 2024 - AlloCiné
     

    Art et essai : Kafka, le dernier été…  un film de deux réalisateurs allemands, Georg Maas et Judith Kaufmann, avec Sabin Tambrea et Henriette Confurius (Franz Kafka et Dora Diamant).

    Je n’ai rien lu de Kafka, ne connais rien de lui sauf l’adjectif « kafkaïen », dans le dictionnaire de l’Académie Française, pour exprimer l’absurdité d’une situation.
    En cela, ce biopic est véritablement kafkaïen qui porte un seul regard sur lui à l’âge de quarante ans, à vivre son dernier été avec sa dernière amante, une militante d'extrême-gauche, avant de mourir de la tuberculose.

    Je ne savais rien et ce film n’en dit pas beaucoup plus sauf ses relations distantes avec ses parents, ses manuscrits brûlés, son ami Max Brod et sa faible pratique de sa religion juive à laquelle Dora essaiera de le ramener. 

    On ne s’ennuie pas, mais je ne vois rien d'autre dans ce long-métrage que le minimum syndical d'un hommage publié à l'occasion du centième anniversaire de sa mort (3 juin 1924).

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  • Au cinéma : Monsieur Aznavour…, par Guilhem de Tarlé. Un bel hommage à ce trésor immense : notre si belle Langue française...

    Monsieur Aznavour - Film 2024 - AlloCiné

     

    A  l’affiche : Monsieur Aznavour… un film français de Grand Corps Malade et Mehdi Idir, avec Tahar Rahim dans le rôle-titre, Camille Moutawakil (Aïda Aznavour, sœur du chanteur), Bastien Bouillon (Pierre Roche, compositeur) et Marie-Julie Baup (Edith Piaf).

    " Longtemps, longtemps, longtemps
    Après que les poètes ont disparu
    Leurs chansons courent encore dans les rues".


    1951, Charles Aznavour, qui aurait fêté ses 100 ans cette année, vit en « génie con » dans la lumière d’Edith Piaf et, à l’écoute de Charles Trenet et de L’Âme des poètes, sans doute rêve-t-il à la gloire : « Bien que miséreux, avec le ventre creux, nous ne cessions d’y croire ».

    C’est seulement une dizaine d’années plus tard que sa voix et « Je m’voyais déjà » percent le mur du silence et du dénigrement :

    « Mais un jour viendra, je leur montrerai que j’ai du talent ».

    Il n’est pas, je le confesse, dans le trio de tête du panthéon de mes chanteurs préférés, à savoir les 3 B (Brassens, Brel et Barbara), mais il est le premier de la concurrence très lourde de ce 3ème quart du vingtième siècle, que constituent les Bécaud, Ferré, Ferrat, les Frères Jacques et les Compagnons de la Chanson, Yves Montand, Félix Leclerc, Juliette Gréco, Mouloudji, Guy Béart, Claude Nougaro, et encore bien d’autres comme Henri Tachant, Maurice Fanon, Georges Chelon, jusqu’aux meilleurs des « yé-yé ».

     

    A l’époque malgré l’arrivée des rockers anglo-américains, on chantait encore français, et ce fils de réfugiés arméniens s’en vante comme le rapporte un recueil de ses chansons – poètes d’aujourd’hui – publié chez Seghers en 1964 : « je savais, moi, que J’étais français par la langue. En découvrant cette langue, j’ai trouvé un pays. Le français m’a révélé la France. Encore aujourd’hui, j’aime sûrement la langue française plus que n’importe quel lieu de France ».


    Merci aux réalisateurs de ce magnifique hommage rendu à ce Français « par la langue chantée » et merci à Monsieur Tahar Rahim de l’avoir si bien incarné.

    C’est aussi un hommage à l’esprit de conquête, à la volonté de réussir, et au Travail : « j’ai appris mon métier en travaillant tous les jours, depuis l’âge de dix-sept ans » nous dit-il dans le recueil cité plus haut, et nous chante-t-il dans « Mes Emmerdes » :

     

    « J’ai travaillé,

    Des années

    Sans répit,

    Jour et nuit

    Pour réussir,

    Pour gravir

    Les sommets ».

     

    Je ne voudrais pas encourir vos reproches, et les siens –« Tu t’laisses aller » -, en prolongeant plus avant ce commentaire – « Il faut savoir quitter la table » - même si je ne résiste pas à l’idée de conclure sur le podium de ses quelque 400 titres : La Bohême, La Mamma et Non je n’ai rien oublié ».

     

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  • Au cinéma, pour un utile rappel à ceux qui vont voter "front popu qui pue" demain : Rendez-vous avec Pol Pot, par Guilhem de Tarlé

    Cannes 2024 : Rendez-vous avec Pol Pot, un film franco-cambodgien de Rithy Panh, avec Irène Jacob (Lise Delbo), Grégoire Colin (Alain Cariou) et Cyril Gueï (Paul Thomas), adapté de l’histoire de la journaliste américaine Elizabeth Becker, racontée dans When the war was over (1986) ou Les Larmes du Cambodge.

    « Et la musique s’est arrêtée,
    Les hommes en noir sont arrivés,
    Le Cambodge a cessé d’exister ».
                                                         Jean-Pax Méfret

    Rendez-vous avec Pol Pot … un long métrage ovationné à cannes par les enfants et petits-enfants des lecteurs du Monde, de Libération, et de L’Humanité qui applaudissaient et pavoisaient en 1975 « la Libération de Phnom Penh », le Kampuchéa Démocratique, l’Angkor et les khmers rouges !


    Les mêmes d’ailleurs qui, dans leur grande majorité, s’apprêtent à voter Mélenchon les 30 juin et 7 juillet !

    Je n’ai pas lu le livre d’Elizabeth Becker, je n’ai pas lu, non plus, ceux de Rithy Panh, et j’ai vu seulement trois DVD de la vingtaine de longs métrages qu’il a réalisés, à savoir le médiocre Un Barrage contre le Pacifique, mais surtout les excellents S21, la machine de mort khmère rouge et L’image manquante.

    Je ne peux que vous conseiller de vous rendre à ce Rendez-vous avec Pol Pot, « Frère n°1 », ancien boursier du gouvernement français, responsable et coupable de l’ « autogénocide » cambodgien qui fit de 2 à 3 millions de morts entre 1975 et 1979.

    Profitons-en pour rappeler le dessin animé Funan de Denis Dô (2019) qui raconte comment sa mère a été évacuée de Phnom Penh, avec toute la population de la ville, au lendemain du 17 avril 1975.


    Evoquons aussi, pour conclure, le roman témoignage d’Alain Dubos, Médecin sans frontière, dans son livre La Rizière des barbares, publié en 1980.

  • X

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    Neuf dirigeants philosophes s'expriment sur l'impact de la philosophie sur le management, ou sur les entreprises plus généralement. Ces articles sont courts et percutants, tout en étant le fruit de recherches approfondies. Ils répondent à une certaine urgence de manifester du sens dans notre travail, tant quémandé par les acteurs du business aujourd'hui. Ce livre aborde le management authentique en milieu multiculturel, la cohérence, les enseignements que le management peut tirer de la philosophie, la raison d'être de l'entreprise... Le livre donne la parole à des dirigeants aujourd'hui actifs dans de belles entreprises ou à des entrepreneurs qui s'expriment avec une vision philosophique acquise lors de leur formation universitaire et de leur expérience.